Kazem Gharibabadi, vice-ministre iranien des Affaires juridiques et internationales, a déclaré que l'accord récemment conclu entre Téhéran et l'AIEA au Caire serait résilié si les sanctions de l'ONU étaient rétablies ou si le mécanisme dit de « snapback » était activé.
En réaction à la décision de l'Europe de faire rétablir les sanctions de l'ONU, ceci malgré la coopération maximale de l'Iran avec la troïka européenne et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), le haut diplomate a évoqué, lors d'une interview, le récent vote du Conseil de sécurité de l'ONU, soulignant que ce processus s'était déroulé conformément à la résolution 2231 et au PGAC, mais qu'il manquait le consensus nécessaire.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a en effet voté vendredi contre un projet de résolution qui aurait levé définitivement les sanctions liées au programme nucléaire iranien.
M. Gharibabadi a déclaré que bien que le Conseil de sécurité de l'ONU ait adopté une résolution contestant la résolution 2231 et l'accord nucléaire, officiellement appelé Plan d'action global commun (PAGC), en tentant de prolonger l'allègement des sanctions pour l'Iran, la mesure a finalement été rejetée après avoir échoué à obtenir les votes nécessaires.