Les membres d’une commission caribéenne s’apprêtent à entamer une série de discussions destinées à sensibiliser l’opinion publique britannique, encore largement méconnaissante du rôle joué par le Royaume-Uni dans la traite négrière, alors même que plusieurs dirigeants européens refusent d’aborder la question.
Selon la presse britannique, une délégation de la Commission des réparations de la Communauté caribéenne (CARICOM) se rend le 17 novembre au Royaume-Uni pour une visite officielle qualifiée d’« historique ». L’objectif : engager le dialogue avec des responsables et parlementaires britanniques, des diplomates caribéens, des universitaires et des organisations de la société civile. D’ici jusqu’au 20 novembre, la délégation présentera les demandes visant à réparer les injustices héritées de l’esclavage et du colonialisme, ainsi que leurs conséquences toujours perceptibles dans les anciennes colonies britanniques.
Les appels en faveur des réparations pour la traite négrière se sont multipliés à l’échelle internationale, notamment au sein de la CARICOM, qui regroupe 15 États membres, dont la Barbade et la Jamaïque, ainsi qu’au sein de l’Union africaine (UA).



















