Les frappes israéliennes, parmi les plus meurtrières depuis le début, le 10 octobre, de la trêve à Gaza, ont fait 14 morts à Gaza-ville et 14 dans la région de Khan Younès (sud), a indiqué la Défense civile palestinienne.
« Les bombardements et les morts ont recommencé. Ils ne nous laissent même pas le temps de respirer », déplore Ahraf Abou Sultan, 50 ans, tout juste rentré à Gaza-ville pour réparer sa maison détruite après avoir été déplacé un an dans le sud du territoire.
« Il n’y a aucun espoir pour la vie à Gaza », se lamente Nivine Ahmed, déplacée sous une tente à Khan Younès. « Nous avons entendu le bruit des explosions et vu la fumée s’élever. Les gens couraient et les sirènes des ambulances retentissaient ».
Le Hamas a dénoncé dans un communiqué ces nouvelles atrocités du régime sioniste les qualifiant d’une « escalade dangereuse ».
Le groupe a souligné que le régime israélien avait tué plus de 300 Palestiniens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu au début du mois dernier.



















