France : lâché par l’UDI, Fillon affirme qu’il ne renoncera pas à la présidentielle

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France : lâché par l’UDI, Fillon affirme qu’il ne renoncera pas à la présidentielle

Selon le journal français Le Figaro, lors d’une conférence de presse mercredi matin, François Fillon a confirmé qu’il serait convoqué le 15 mars en vue d’une mise en examen dans l’affaire des emplois fictifs présumés de sa famille et a assuré qu’il restait candidat.

Dans le même temps, l’Union des démocrates et indépendants [parti politique de centre-droit sur l’échiquier politique, UDI] a décidé de « suspendre » sa participation à la campagne de François Fillon, comme l’a annoncé son président Jean-Christophe Lagarde auprès de l’AFP.

Le candidat du parti LR [Les Républicains], François Fillon a dénoncé « un assassinat politique ». Selon RFI, il a dénoncé une entreprise montée pour empêcher sa candidature et refuse de se retirer de la campagne.

Après avoir déclaré lors d’un point de presse à son QG de campagne qu’il ne se retirait pas de la course à l’élection présidentielle, Fillon est arrivé mercredi matin au Salon de l’agriculture. ©Le Figaro

 

La campagne présidentielle était suspendue à la prise de parole de François Fillon, ce mercredi 1er mars à la mi-journée. L’ancien premier ministre a annoncé ce matin sa visite au Salon de l’agriculture, sans que son plus proche entourage soit au courant. Arrivé à son QG à la mi-journée sous les applaudissements de sa famille politique, François Fillon a annoncé qu’il ne renoncerait pas, malgré sa convocation par les juges d’instruction le 15 mars, à la campagne présidentielle. « Cette convocation s’inscrit dans la lignée d’une enquête menée depuis le début à charge », estime-t-il. « Je n’ai pas été traité comme un justiciable comme les autres », affirme François Fillon, qui dénonce « un assassinat politique ».

« C’est un assassinat, en effet, mais par ce déchaînement disproportionné, le choix du calendrier, ce n’est pas moi seulement que l’on assassine, mais aussi l’élection présidentielle. C’est la voix des millions de Français qui désirent une alternance qui est muselée, c’est la liberté du suffrage et la démocratie qui sont percutées. (…) Je ne céderai pas, je ne me retirerai pas. J’irai jusqu’au bout parce qu’au-delà de ma personne, c’est la démocratie qui est défiée. »

Les médias français avaient parlé auparavant d’une entente entre les dirigeants de la formation centriste UDI et le parti LR représenté par Fillon sur la liste des candidats, dans le sens d’une répartition des circonscriptions.

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