Les anciens chefs des services secrets indien et pakistanais œuvrent pour la paix

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Les anciens chefs des services secrets indien et pakistanais œuvrent pour la paix

L’ancien chef des services de sécurité indiens a invité le commandant de l’armée pakistanaise à se rendre à New Delhi.

L’ancien chef des services de sécurité indiens a invité Qamar Javed Bajwa, commandant de l’armée pakistanaise, à se rendre à New Delhi

Qamar Javed Bajaw, commandant de l’armée pakistanaise, a été invité à New Delhi par l’ancien chef des services de sécurité de l’Inde, pour entamer des pourparlers de paix entre les deux pays, a rapporté le correspondant de Fars News à Islamabad.

Qamar Javed Bajwa. (Archives)

« Le monde entier a changé d’attitude. Jusqu’à ces derniers jours, personne ne croyait que le dirigeant nord-coréen accepterait de négocier avec les États-Unis et qu’il mettrait fin à la production d’armes nucléaires », a indiqué l’ancien chef des services de sécurité indiens lors de la présentation d’un livre coécrit par ce dernier et le général Asad Durrani, un ancien chef des services de renseignement pakistanais.

Manmohan Singh, ancien Premier ministre indien. (Archives)

« La guerre entre le Pakistan et l’Inde ne mènera nulle part. Comme l’ancien Premier ministre indien Manmohan Singh l’a demandé, nous devrions appeler le commandant de l’armée pakistanaise à New Delhi et consulter pour une paix durable afin d’obtenir des résultats positifs. Le livre explique qu’il n’est pas difficile d’établir une relation amicale entre les deux pays, et que les facilités de délivrance de visas et l’organisation de jeux, comme de matchs de cricket, pourraient être efficaces », a précisé l’ancien chef des services de sécurité indiens.

Youssouf Raza Gilani, ancien Premier ministre pakistanais. (Archives)

« La rencontre en Égypte de Youssouf Raza Gilani, ancien Premier ministre pakistanais, avec son homologue indien Manmohan Singh, a ouvert un nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays, qui doivent se poursuivre », a de son côté affirmé aux médias indiens le général Asad Durrani.

« Les coordinations pour trouver un mécanisme conjoint de lutte contre le terrorisme ont été un grand succès pour l’Inde et le Pakistan, mais hélas nous n’avons pas pu trouver un terrain d’entente là-dessus », a-t-il ajouté.

« Ajit Dawul, un ancien conseiller à la sécurité nationale, a admis qu’il était impossible de vaincre le Pakistan via une guerre. Nous devons réfléchir à un autre moyen pour parvenir à un compromis avec ce pays », a-t-il poursuivi.

Ajit Dawul était l’un des principaux responsables des services de sécurité indiens, qui a pris sa retraite en 2005.

Le général Durrani a déclaré en 2016 que les hautes autorités pakistanaises et indiennes avaient essayé de négocier, mais certains extrémistes ont accusé Islamabad d’être impliqué dans l’attaque terroriste contre la base militaire de Pathan Kurt au Cachemire.

Cette information intervient alors que la visite du Premier ministre indien Narendra Modi au Cachemire a attisé les tensions à la frontière des deux pays.

Narendra Moody, Premier ministre indien. (Photo d’archives)

Après la construction par l’Inde d’un barrage au Cachemire, le Pakistan a porté plainte auprès de la Banque mondiale pour faire valoir ses droits et a apporté son soutien aux manifestations de la population du Cachemire contre New Delhi.

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