Les aérodromes américains d'Al-Udeid, au Qatar, d'Al-Dhafra, des Émirats arabes unis (EAU) et de Kandahar, en Afghanistan, entre autres, se trouvent à portée de missiles iraniens, a déclaré le commandant de la Division Aérospatiale du Corps de gardiens de la révolution islamique (CGRI), brigadier général Amir Ali Hajizade.

"Nous pouvons les frapper (bases américaines) s'ils agissent contre nous de là-bas", a averti l'éminent commandant persan, qui s'exprimait mercredi lors d'une émission diffusée sur la chaîne 1 de la télévision nationale iranienne.
 
En outre, le général Hajizade a expliqué: "Nous disposons de missiles surface-mer d’une portée de 700 kilomètres, pour lesquels les porte-avions américains ont été déployés dans la mer d’Oman, ils constituent un objectif ".

La République islamique, exposée à différents types de menaces, a ajouté la haute armée iranienne, a déjà appris à transformer l’intimidation en opportunités, à développer son programme de missiles et à accroître ensuite son pouvoir dissuasif.
 
Ces déclarations surviennent lorsque les tensions entre Washington et Téhéran s'intensifient, en particulier depuis les États-Unis abandonnera l'accord nucléaire avec l'Iran en mai.

Le retrait des États-Unis du pacte a entraîné deux séries de sanctions unilatérales contre l'Iran, assorties de restrictions visant le secteur pétrolier iranien.
 
Les tensions ont encore augmenté lorsque des responsables de la Maison-Blanche ont lancé des menaces flagrantes contre les pétroliers iraniens.

Téhéran a immédiatement répondu à ces avertissements. Le sous-commandant des forces navales de l'armée iranienne, le contre-amiral Seyed Mahmud Mussavi, a assuré le 12 novembre que les forces armées iraniennes réagiraient à toute action hostile contre les pétroliers du pays.