Que visent les monarchies arabes et Israël en s’approchant de Bachar al-Assad ?

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Que visent les monarchies arabes et Israël en s’approchant de Bachar al-Assad ?

Le chef du Mossad Yossi Cohen a rencontré des responsables saoudiens, émiratis et égyptiens le mois dernier pour discuter des moyens de contrer l’influence régionale de la Turquie et de l’Iran, selon des informations recueillies par le site web Middle East Eye.

L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte ont manigancé un plan avec Israël pour accueillir de nouveau le président syrien Bachar al-Assad au sein de la Ligue arabe afin de marginaliser l’influence régionale de la Turquie et de l’Iran, révèle Middle East Eye (MEE).

Cette initiative diplomatique a été approuvée lors d’une réunion secrète, tenue dans une capitale du golfe Persique le mois dernier, à laquelle ont assisté de hauts responsables des services de renseignement des quatre pays, dont Yossi Cohen, directeur du Mossad, ont indiqué à Middle East Eye des sources informées du dossier.

La réunion a également été organisée en réaction au « refroidissement » notable des relations entre le président américain Donald Trump et Riyad depuis l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul en octobre 2018.

Trump a publiquement pris le parti du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, que la CIA et des membres du Congrès américain tiennent pour responsable du meurtre de Khashoggi.

Cependant, selon un responsable au courant de cette rencontre, il aurait été dit aux responsables des services de renseignement : « Trump a fait ce qu’il pouvait et il ne fera rien de plus. »

Les responsables ont également convenu lors de la réunion qu’ils considéraient la Turquie et non l’Iran, comme leur principal rival militaire dans la région et ils ont discuté de plans pour parer l’influence d’Ankara.

Les Israéliens ont déclaré à cette occasion que l’Iran pouvait être maîtrisé militairement mais que la Turquie avait des capacités beaucoup plus grandes. Lors de la réunion, Cohen aurait déclaré : « Le pouvoir iranien est fragile. La vraie menace vient de la Turquie. »

Pour résoudre ces problèmes, les participants à la réunion ont convenu de quatre mesures.

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