تقي زاده

تقي زاده

Qui de l’Iran et d’Israël sera plus fort en cas d’une éventuelle guerre ? Dans une analyse, l’agence de presse russe Sputnik estime, toutefois, très peu probable qu’une confrontation directe soit déclenchée entre l’Iran et Israël, surtout que les deux pays se situant entre eux sur la carte géographique sont considérés comme étant des amis de l’Iran.

L’analyse publiée ce mardi 22 mai par Sputnik appelle pourtant à imaginer la perspective d’une confrontation directe israélo-iranienne, d’autant plus que Téhéran et Tel-Aviv mesurent régulièrement leurs marges de manœuvre réciproques en Syrie.

L’article estime que dans les guerres contemporaines, c’est les forces aériennes et la DCA qui déterminent le dénouement de tout conflit et qu’au premier abord, la suprématie de l’aviation israélienne semble certaine ; « l’armée de l’air iranienne, comme beaucoup d’autres secteurs, a fait l’objet pendant des années de sanctions occidentales et le nombre des avions d’assaut iraniens datant des années 60, 70 et 80 est limité ».

Les sources d’information d’Israël ont fait part des frappes israéliennes au sud de la Bande de Gaza, ainsi que d’une opération de représailles des Palestiniens à Ramallah.

L’armée israélienne a annoncé que l’unité d’artillerie de l’armée israélienne avait pris pour cible un poste de contrôle du mouvement Hamas dans le sud de la bande de Gaza.

 

Elle a déclaré que cette frappe avait été lancée en riposte de l’incendie d’un poste militaire israélien, déclenché par de jeunes Palestiniens.

« Ces derniers ont pu s’infiltrer via la bande de Gaza à l’intérieur d’Israël [c.-à-d. les territoires occupés de 1948, NDLR] où ils ont incendié un poste militaire de l’armée. L’armée est en train d’étudier l’incident », selon des sources proches de l’armée.

Le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a pour sa part déclaré qu’un véhicule militaire israélien avait été pris pour cible ce mardi à proximité du village de Kafar al-Na’ima, à Ramallah en Cisjordanie.

« Les forces israéliennes ont débuté l’opération de fouille dans la région », a-t-il fait savoir.

Quelques heures après l’annonce de la stratégie iranienne de Trump, l’armée de l’air israélienne affirme avoir activé ses F-35. Israël se réjouit de la perspective d’une guerre à venir. Il va vite en besogne. 

Après sept ans de guerre sans merci contre l’État syrien, guerre qui visait à provoquer en deux semaines la chute de la capitale Damas, les forces de sécurité syrienne viennent de pénétrer dans la dernière localité de la banlieue sud de Damas encore aux mains des terroristes, al-Hajar al-Aswad. Or, le drapeau national qui flotte désormais au-dessus de la ville est porteur d’une réelle menace. Non seulement pour les groupes terroristes qui courent à leur perte, mais aussi pour le pays qui s’en servaient pour empêcher l’armée syrienne et ses alliés de descendre plus au sud.  

Al-Hajar al-Aswad n’est pas une localité quelconque. Elle est placée sur l’autoroute menant à Deraa. Tout au long de sept ans de guerre, Israël a tenté, en apportant son appui indirect au Front al-Nosra, d’empêcher les opérations de l’armée syrienne et du Hezbollah de s’étendre à Deraa et, partant, au Golan. Désormais les choses iront autrement. Et comment ? 

 

Si les rodomontades de Pompeo sur l’Iran et la stratégie US à l’égard de ce pays ont laissé sans voix les chancelleries occidentales, ne serait-ce que par sa grossièreté extrême, son irréalisme et sa confusion, elle a fait des heureux en Israël, où les va-t-en-guerre sont au pouvoir. Si bien que le commandant en chef de l’armée de l’air, Amikam Nurkin, est sorti des limbes pour affirmer que les F-35 israéliens traversaient jour et nuit les pays du Moyen-Orient et qu’ils avaient même bombardé des cibles en Syrie à deux reprises. La prétention est grossière, puisqu’elle laisse supposer que les explosions de ces derniers jours à Hama, ou encore dans la banlieue de Damas seraient l’œuvre des F-35 israéliens, qui auraient échappé à la vigilance des radars syriens et surtout russes. Ce coup de bluff est d’autant plus insensé que l’avion en question passe pour un appareil défectueux et à ranger bientôt dans les placards de son concepteur américain. En fait, par cette annonce, Israël a voulu faire passer un message à Poutine : nos F-35 seraient parfaitement capables de cibler non seulement les sites syriens et « iraniens », mais aussi les sites russes. 

Israël a reconnu, après deux semaines, avoir été pris pour cible par plus de 132 roquettes.

Le commandement de l’aviation israélienne a déclaré, ce mardi 22 mai, que 32 roquettes avaient été tirées, le 10 mai, sur les hauteurs du Golan.

Le commandant de l’armée de l’air israélienne, le général Amikam Norkin, a rejeté les déclarations du porte-parole de l’armée israélienne selon lesquelles 20 roquettes auraient été tirées sur le Golan occupé.

« 32 roquettes ont pris pour cible le Golan et seules quatre d’entre elles ont été interceptées », a ajouté Amikam Norkin.

Lors d’un forum sécuritaire à Herzliya, le commandant de l’armée de l’air israélienne a déclaré que le reste des roquettes avaient touché des régions qui ne sont pas contrôlées par le régime israélien.

Un ancien diplomate allemand estime que la Russie et l’Iran sont aujourd’hui des partenaires diplomatiques plus fiables que les États-Unis pour l’Europe.

L’ancien diplomate Uwe-Karsten Heye déclare que le président américain Donald Trump essaie actuellement, à travers son approche anti-iranienne, de donner l’impression qu’il est le « commandant du bloc occidental », mais que la Russie et l’Iran sont actuellement des partenaires diplomatiques plus fiables que les États-Unis.

L’ancien diplomate a dit à l’antenne de la radio allemande DLF : « L’Europe devrait se concentrer davantage sur ses autres partenaires en raison de la politique étrangère actuelle de Washington. L’approche géopolitique de Moscou est plus rationnelle que celle de Washington. Les États-Unis n’ont agi au niveau international que dans leurs propres intérêts, ce qui nuit à la paix. »

L’ancien chef des services de sécurité indiens a invité le commandant de l’armée pakistanaise à se rendre à New Delhi.

L’ancien chef des services de sécurité indiens a invité Qamar Javed Bajwa, commandant de l’armée pakistanaise, à se rendre à New Delhi

Qamar Javed Bajaw, commandant de l’armée pakistanaise, a été invité à New Delhi par l’ancien chef des services de sécurité de l’Inde, pour entamer des pourparlers de paix entre les deux pays, a rapporté le correspondant de Fars News à Islamabad.

Qamar Javed Bajwa. (Archives)

« Le monde entier a changé d’attitude. Jusqu’à ces derniers jours, personne ne croyait que le dirigeant nord-coréen accepterait de négocier avec les États-Unis et qu’il mettrait fin à la production d’armes nucléaires », a indiqué l’ancien chef des services de sécurité indiens lors de la présentation d’un livre coécrit par ce dernier et le général Asad Durrani, un ancien chef des services de renseignement pakistanais.

Manmohan Singh, ancien Premier ministre indien. (Archives)

« La guerre entre le Pakistan et l’Inde ne mènera nulle part. Comme l’ancien Premier ministre indien Manmohan Singh l’a demandé, nous devrions appeler le commandant de l’armée pakistanaise à New Delhi et consulter pour une paix durable afin d’obtenir des résultats positifs. Le livre explique qu’il n’est pas difficile d’établir une relation amicale entre les deux pays, et que les facilités de délivrance de visas et l’organisation de jeux, comme de matchs de cricket, pourraient être efficaces », a précisé l’ancien chef des services de sécurité indiens.

Youssouf Raza Gilani, ancien Premier ministre pakistanais. (Archives)

« La rencontre en Égypte de Youssouf Raza Gilani, ancien Premier ministre pakistanais, avec son homologue indien Manmohan Singh, a ouvert un nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays, qui doivent se poursuivre », a de son côté affirmé aux médias indiens le général Asad Durrani.

« Les coordinations pour trouver un mécanisme conjoint de lutte contre le terrorisme ont été un grand succès pour l’Inde et le Pakistan, mais hélas nous n’avons pas pu trouver un terrain d’entente là-dessus », a-t-il ajouté.

« Ajit Dawul, un ancien conseiller à la sécurité nationale, a admis qu’il était impossible de vaincre le Pakistan via une guerre. Nous devons réfléchir à un autre moyen pour parvenir à un compromis avec ce pays », a-t-il poursuivi.

Ajit Dawul était l’un des principaux responsables des services de sécurité indiens, qui a pris sa retraite en 2005.

Le général Durrani a déclaré en 2016 que les hautes autorités pakistanaises et indiennes avaient essayé de négocier, mais certains extrémistes ont accusé Islamabad d’être impliqué dans l’attaque terroriste contre la base militaire de Pathan Kurt au Cachemire.

Cette information intervient alors que la visite du Premier ministre indien Narendra Modi au Cachemire a attisé les tensions à la frontière des deux pays.

Narendra Moody, Premier ministre indien. (Photo d’archives)

Après la construction par l’Inde d’un barrage au Cachemire, le Pakistan a porté plainte auprès de la Banque mondiale pour faire valoir ses droits et a apporté son soutien aux manifestations de la population du Cachemire contre New Delhi.

Suite aux propos de John Bolton ; un modèle libyen pour la Corée du Nord et au retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, les autorités de Pyongyang mettent en cause la tenue du sommet américano-nord-coréen.

Trump n’est pas très motivé à participer au sommet américano-nord-coréen, a déclaré Mike Pence lors d’une interview, lundi 21 mai, à Fox News suite à la mise en cause par Pyongyang de la tenue du sommet le 12 juin 2018 à Singapour et a prévenu que la Corée du Nord ne devrait pas chercher à obtenir des concessions.

Face aux dernières sanctions américaines visant une série d’hommes d’affaires, d’entreprises et de responsables russes, la Douma russe a adopté une loi sur les sanctions contre les USA et les pays « non-amicaux ».

La chambre basse du parlement russe a adopté, ce dimanche 22 avril, la loi à l’issue de plusieurs réunions, appelant à restreindre les importations de logiciels, de produits agricoles, de médicaments, de tabac et d’alcool en provenance des États-Unis.

Elle entrera en vigueur à partir du jour de sa publication officielle. Le document prévoit la possibilité d’introduire des mesures supplémentaires afin de réagir rapidement à l’évolution de la situation et de riposter aux actions des États-Unis et d’autres pays, rapporte la chaîne de télévision russe, Sputnik.

Le projet de loi sur les mesures de riposte à la politique antirusse menée par l’Occident a été soumis le 13 avril à la Douma d’État par les chefs des groupes parlementaires et Viatcheslav Volodine, président de la Chambre basse du parlement russe.

Le 6 avril, les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions contre 38 hommes d’affaires, officiels et sociétés russes accusant Moscou de déstabiliser les démocraties occidentales.

Sur la liste, l’on retrouve entre autres le fournisseur d’armes russe Rosoboronexport, le ministre de l’Intérieur Vladimir Kolokoltsev, le président de la Commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération, Konstantin Kossatchev et le secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie, Nikolaï Patrouchev. Ces restrictions prévoient l’interdiction aux personnes et aux sociétés concernées de conclure des marchés avec des ressortissants américains et le gel de leurs avoirs aux États-Unis.

Des dizaines de milliers de Marocains ont participé à une manifestation pro-palestinienne à Casablanca, scandant que Qods serait éternellement la capitale de la Palestine.

Dimanche 20 mai, plus de 10.000 Marocains sont descendus dans les rues de la capitale pour exprimer leur protestation contre le déménagement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, selon Reuters.

Les manifestants portaient de nombreux drapeaux de la Palestine et des pancartes avec comme slogan « Qods est la capitale éternelle de la Palestine ».  

« La manifestation d’hier à Casablanca a eu lieu à l’initiative des quatre partis politiques du pays, parmi lesquels, Al-Adl Wal-Ihsan, le plus fort parti de l’opposition au Maroc. 

En décembre 2017, Donald Trump a annoncé le déplacement de l’ambassade US de Tel-Aviv à Qods et reconnu la ville sainte comme la nouvelle capitale d’Israël. Sa décision a suscité une vague de colère aux quatre coins du monde. L’ONU a par la suite condamné la décision de Trump dans une résolution votée avec 128 voix pour et 9 contre, avec l’abstention de 35 pays.

Lors de l’ouverture du bureau politique du Parti des travailleurs d’Algérie, sa secrétaire générale, Louisa Hanoune, a mis l’accent sur le renforcement du front intérieur comme principal garant de la protection du pays face aux dangers et aux menaces que représentent les pays étrangers, rapporte Fars News.

Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs d’Algérie. ©Liberté Algérie

Évoquant la résistance de l’Algérie face aux tentatives étrangères pour entraîner l’armée algérienne dans les crises étrangères, Louisa Hanoune a déclaré : « L’Algérie s’est toujours opposée à l’implication de l’armée algérienne dans les crises, notamment au Mali et en Libye, et à ce qu’elle joue le rôle de gendarme dans la région aux frais du Trésor public. »

C’est une décision stratégique qui aura des répercussions aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, a-t-elle précisé selon l’agence de presse Sputnik.

Les relations entre l’Algérie et le Maroc se sont refroidies depuis que l’État marocain a accusé l’Algérie d’avoir accueilli une réunion entre les dirigeants du Hezbollah et le Front Polisario.

D’autre part, à l’est de l’Algérie, la Libye traverse une situation chaotique depuis le renversement du régime autoritaire de Mouammar Kadhafi en 2011.