تقي زاده

تقي زاده

Le ministre de la Sécurité du régime israélien, Itamar Ben Gvir, accompagné d’un groupe de colons, a de nouveau profané la mosquée Al-Aqsa, ce jeudi 27 juillet.

Selon les médias palestiniens, des centaines de colons israéliens accompagnant le ministre de la Sécurité Itamar Ben Gvir, ont fait irruption dans la mosquée Al-Aqsa pour commémorer l’anniversaire de la « destruction des deux Temples ».

Nasser Kanaani, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a condamné sur Twitter la présence du ministre israélien à la mosquée Al-Aqsa et l’a qualifiée de nouvelle étape dans le plan israélien de violation des lieux saints.

Le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré lors d’un sommet de dirigeants africains qu’il leur offrirait des dizaines de milliers de tonnes de céréales en quelques mois malgré les sanctions des États-Unis et d’autres États occidentaux.

S’exprimant lors d’un sommet jeudi à Saint-Pétersbourg consacré aux relations russo-africaines, Poutine a déclaré que la Russie s’attendait à une récolte céréalière record et était prête à remplacer les exportations de céréales ukrainiennes vers l’Afrique sur une base commerciale et d’aide pour honorer le rôle essentiel de Moscou dans la sécurité alimentaire mondiale.

« Nous serons prêts à fournir au Burkina Faso, au Zimbabwe, au Mali, à la Somalie, à la République centrafricaine et à l’Érythrée de 25 000 à 50 000 tonnes de céréales gratuites dans les 3 à 4 mois à venir », a déclaré le président russe. « Nous fournirons également la livraison gratuite de ces produits aux consommateurs. »

 

L’explosion d’une moto piégée à Damas a fait au moins quatre morts et 15 blessés parmi les civils ; le bilan risque de s’alourdir.

Au moins quatre civils syriens ont été tués et 15 autres blessés ce jeudi 27 juillet lors d’un attentat terroriste dans le quartier de Sayyida Zeinab à Damas, selon des sources locales.

L’explosion, une deuxième en deux jours, a été causée par une moto piégée dans la zone.

Le mardi 25 juillet, deux civils syriens ont été blessés lors d’une attaque terroriste similaire dans la même zone, selon une source du commandement de la police de Damas.

 

Alors qu’une croissance démographique ralentie menace gravement la sécurité d’Israël, le résultat d’un sondage effectué pour Channel 13 de la télévision israélienne montre qu'au moins un tiers des habitants des territoires occupés envisagent une migration inverse.

À en croire le sondage, 56 % des colons israéliens ont exprimé leur grande inquiétude quant à la possibilité d’une guerre civile qui pourra éclater en raison de la poursuite de la confrontation entre les parties pour et contre les réformes judiciaires du cabinet de Netanyahu. 

Ce sondage, publié mercredi 26 juillet et mené après l’approbation du plan controversé de réforme judiciaire du cabinet de Netanyahu, montre qu’un tiers des colons sionistes envisagent de quitter la Palestine occupée.

À noter que les changements que propose le projet de réforme judiciaire visent à retirer aux juges la possibilité d’annuler les décisions prises par le cabinet extrémiste de Netanyahu.

La Suède a accusé la Russie de mener une campagne de désinformation pour ternir l'image du pays nordique suite aux récents actes de profanation contre le Saint Coran dans la capitale Stockholm.

Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a affirmé mercredi que des « acteurs soutenus par la Russie » visaient la Suède avec une campagne de désinformation et tentaient de laisser entendre que le gouvernement suédois soutenait la profanation du Coran.

« Nous voyons que des acteurs russes sont actifs dans la diffusion de la fausse affirmation selon laquelle la Suède en tant qu'État serait à l'origine de la profanation de diverses écritures, c'est, bien sûr, complètement faux », a-t-il écrit sur Facebook.

Kristersson a en outre déclaré que les récents actes de profanation du Coran sont intervenus dans « une situation de sécurité compliquée », affirmant que le gouvernement suédois « ne délivre pas d'autorisations » pour brûler des copies du livre saint musulman en public, mais seulement « délivre des permis » pour les rassemblements publics.

Dans une lettre adressée au Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, la République islamique d'Iran a critiqué l'incapacité de la communauté internationale à faire face au crime terroriste de Khash, avant de l’appeler à condamner cet acte terroriste qui a tué quatre policiers sur la route Khash àTaftan, au sud-est de l'Iran.

Le haut responsable iranien des droits de l'homme a dénoncé les pays occidentaux et les organisations internationales pour avoir observé le silence vis-à-vis de la récente attaque terroriste meurtrière dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, dans le sud-est iranien.

Dans une lettre envoyée le mercredi 26 juillet au Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, Kazem Gharibabadi, le secrétaire du Haut Conseil iranien des droits de l'homme, a critiqué les organisations internationales et les pays occidentaux pour le fléau mondial du terrorisme, trois jours après que des terroristes ont ouvert le feu sur un véhicule de la police de la circulation sur la route reliant les villes de Khash à Taftan, tuant quatre agents.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a appelé le Danemark à prendre des mesures efficaces pour punir les auteurs des récentes profanations du livre sacré des musulmans et empêcher la répétition de tels actes blasphématoires.

Pendant le mois dernier, des éléments extrémistes ont profané le Saint Coran en Suède et au Danemark sous l'aval des gouvernements de ces pays.

Ces actes de sacrilège ont mis en colère le monde musulman. Des ambassadeurs suédois et danois en poste dans les capitales de plusieurs pays musulmans ont été convoqués ou expulsés.

Le président nigérien Mohamed Bazoum, dernier allié des pays occidentaux dans le Sahel, a été renversé mercredi par des putschistes.

Un groupe de militaires, emmené par le colonel major Amadou Abdramane, s’est présenté mercredi soir 26 juillet devant les caméras de la télévision nationale et annoncé avoir renversé le président Mohamed Bazoum, au pouvoir depuis 2021.

« Nous, Forces de défense et de sécurité (FDS), réunis au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez », a déclaré Abdramane. « Cela fait suite à la dégradation continue de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance économique et sociale », a-t-il ajouté.

Il a affirmé "l’attachement" du CNSP au "respect de tous les engagements souscrits par le Niger", rassurant également "la communauté nationale et internationale par rapport au respect de l’intégrité physique et morale des autorités déchues conformément aux principes des droits humains".

« Toutes les institutions issues de la 7e République sont suspendues, les secrétaires généraux des ministères se chargeront de l’expédition des affaires courantes, les Forces de défense et de sécurité gèrent la situation, il est demandé à tous les partenaires extérieurs de ne pas s’ingérer », indique en outre la déclaration.

Par ailleurs, "les frontières terrestres et aériennes sont fermées jusqu’à la stabilisation de la situation" et "un couvre-feu est instauré à compter de ce jour (mercredi) de 22 h à 5 h (21 h à 4 h GMT) du matin sur toute l’étendue du territoire jusqu’à nouvel ordre".

Un adolescent palestinien a succombé à ses blessures après avoir été touché par balles à la tête par les forces israéliennes lors d'une attaque des militaires israéliens contre le nord-ouest de la Cisjordanie occupée.

Dans un communiqué publié jeudi matin 27 juillet, le ministère palestinien de la Santé a identifié la victime, appelé Fares Sharhabil Abou Samra.

Le Palestinien de 14 ans, ajoute le communiqué, a été blessé plus tôt après que les forces ont attaqué le quartier d'al-Naqqar dans la partie ouest de la ville de Qalqilia, incitant les jeunes palestiniens à descendre dans les rues.

jeudi, 27 juillet 2023 22:26

Imam Hussein et le jour de Achoura

Muslim Ibn 'Aqil(91) à Kûfa

La dernière lettre qu'al-Hussayn a reçue des habitants de Kûfa portait ces mots rédigés dans un style télégraphique:

«Au nom de Dieu... A al-Hussayn fils de 'Ali, Commandeur des croyants... De la part de ses chutes et des chutes de son père le Commandeur des croyants...

»Les gens t'attendent. Leur opinion ne s' arrête sur personne d'autre que toi. Dépêche-toi, ô fils du Messager de Dieu. Les environnements ont verdi, les fruits ont mûri, la terre s'est couverte d'herbes, les arbres ont revêtu leur feuillage. Viens vers nous si tu veux. Tu verra en nous des soldats mobilisés pour toi...»(92)

Al-Hussayn lut et relut cette lettre. Il l'examina longuement et interrogea les deux messagers qui l'avait portée, sur les personnes qui s'étaient associées à sa rédaction et la rédaction du pacte qu'elle renfermait. La lettre lui paraissait tout à fait satisfaisante. Elle équivalait à une prestation de serment d'allégeance effective et à un pacte. Elle traduisait aussi une appréciation de la situation et une incitation à sa venue rapide à Kûfa.

Cette lettre lui permit de se fixer sur son point de départ. Toutefois, comme nous l'avons vu plus haut, al-Hussayn ne voulait pas se précipiter, en raison de la mauvaise expérience des Ahl-ul-Bayt avec les Irakiens. Aussi décida-t-il de se faire précéder par un délégué, un représentant qui lui préparerait le terrain, aplanirait les éventuelles difficultés, et surtout étudierait de plus près la situation et lui en ferait part avec précision, afin qu'il puisse prendre lui-même en conséquence la décision définitive qui s'imposerait.

Une tâche aussi difficile, exigeait un homme d'une fidélité insoupçonnable envers al-Hussayn, envers le Message et envers la Umma, ainsi que bien d'autres qualités. Le choix d'al-Hussayn se porta sur son cousin, Muslim Ibn 'Aqil. Il lui fit part de sa décision et de la tâche qu'il entendait lui confier. Il le mit au courant de la teneur des messages qu'il avait reçus des gens de Kûfa, et lui expliqua la nature du travail qui l'attendait, en tant que son ambassadeur et son représentant. Les quelques mots suivants résument assez bien ce qu'al-Hussayn attendait de son cousin et messager, Muslim Ibn 'Aqil:

«Va à la rencontre des gens de Kûfa pour voir. Si ce qu'ils m'ont écrit est vrai, fais-le-moi savoir afin que je te suive...»

Muslim Ibn 'Aqil, accompagné de ses hommes et de deux guides, quitta la Mecque pour Kûfa, vers la mi-Ramadan de l'an 60 hégirien. Le voyage était long, difficile et périlleux. L'été battait son plein: il fallait traverser des déserts arides, supporter la chaleur brûlante du soleil. Les deux guides moururent à mi-chemin, et Muslim Ibn 'Aqil fut contraint de s'arrêter et d'envoyer un messager à al-Hussayn pour lui faire part de la difficulté du trajet et de son désir d'abandonner cette entreprise périlleuse.(93) La réponse d'al-Hussayn ne tarda pas à arriver: il faut poursuivre le voyage. Muslim Ibn 'Aqil s'exécuta et continua son chemin. Il arriva à destination le cinq Chawwâl. Là, il s'installa dans la maison de Mukhtâr Ibn 'Obaida al-Thaqafi et en fit le siège de ses activités politiques à Kûfa.

Les délégations commencèrent à affluer vers lui, lui exprimant leur joie et leur satisfaction de son arrivée et de celle attendue d'al-Hussayn, et renouvelant leur allégeance et leur soutien à ce dernier. Les gens pleuraient de joie lorsque Muslim Ibn 'Aqil leur lisait le message d'al-Hussayn et l'annonce de sa venue prochaine.

Muslim Ibn 'Aqil multiplia les contacts avec les gens et continua à mobiliser les Musulmans pour la cause défendue par al-Hussayn, jusqu'à ce qu'il se fût assuré que le nombre d'hommes prêts à se battre pour elle ait atteint environ 18,000 combattants. Une fois assuré du nombre suffisant de combattants, et de la sincérité du soutien des musulmans de Kûfa à l'Imam al-Hussayn, il écrivit à ce dernier pour lui brosser un portrait réel de la situation dans cette province de la nation islamique, et lui conseiller de venir.

L'avènement de Muslim à Kûfa continua à susciter un climat d'effervescence populaire et un courant d'opposition affichée, de plus en plus agité et de plus en plus menaçant pour le pouvoir central et ses représentants dans cette ville.

Le gouverneur de Kûfa, al-Nu'mân tenta de pallier pacifiquement à la situation, mais en vain. Cette attitude pacifique face à une volonté populaire résolument hostile aux Omayyades ne plut pas aux agents et partisans du pouvoir, car ils craignaient sérieusement de perdre les privilèges économiques, politiques et sociaux dont ils jouissaient au détriment des masses populaires. Aussi, l'un d'eux ('Abdullah Ibn Muslim), écrivit-il à Yazid un rapport détaillé sur l'évolution dangereuse de la situation et lui conseilla de destituer al-Nu'mân qu'il accusa de faiblesse et de manque de fermeté, et de le remplacer par un élément rompu aux méthodes de la terreur et de la répression pour pouvoir rétablir le prestige du Pouvoir. D'autres agents omayyades(94) envoyèrent des rapports similaires à la capitale califale. Dans son rapport, ledit 'Abdullah Ibn Muslim écrivait notamment:

«Muslim Ibn 'Aqil est venu à Kûfa. Les chutes ont prêté devant lui, serment d'allégeance à al-Hussayn Ibn 'Ali Ibn Abi Tâlib. Si tu tiens encore à Kûfa, envoies-y un homme fort capable d'exécuter tes ordres et de faire ce que tu fais avec tes ennemis. Al-Nu'mân est un homme faible, ou bien il fait montre de faiblesse».(95)

Lorsque Yazid reçut cette lettre ainsi que d'autres messages alarmants, il se mit à la recherche d'un homme sans scrupules, habitué à la terreur, aimant le pouvoir à tout prix, dévoué aux Omayyades et haineux à l'égard des Ahl-ul-Bayt.

Ses recherches dans ce sens le conduisirent à 'Obeidullah Ibn Ziyâd, gouverneur de Basrah à l'époque. Le facteur déterminant dans ce choix fut l'opinion favorable de Serjoun, maître de Mu'âwîyah. Serjoun dit à Yazid que Mu'âwîyah avait écrit de son vivant une promesse de nomination de 'Obeidullah comme gouverneur de Kûfa, qu'il conservait cette lettre dont le contenu n'était pas encore exécuté et qu'il était temps de le faire, puisque personne d'autre n'était aussi dévoué que lui au trône omayyade. Yazid décida, sans plus attendre, de notifier à l'intéressé, qui occupait la fonction de gouverneur de Basrah (en Irak), son affectation à Kûfa. Il lui écrivit à cet effet une lettre dans laquelle il lui ordonna de mettre Muslim Ibn 'Aqil hors d'état de l'inquiéter, par tous les moyens:

«... Mes partisans à Kûfa m'ont écrit pour me dire qu'Ibn 'Aqil y rassemble les masses populaires pour faire scission au sein des Musulmans. Dès que tu auras lu cette lettre, va à Kûfa... pourchasse Ibn 'Aqil jusqu'à ce que tu le captures. Après quoi, enferme-le, tue-le ou bannis-le...».(96)

Notes:

91. . Le cousin d'al-Hussayn

92. Ibn Tâwûs, "Maqtal al-Hussayn", pp. 15-16

93. . Voir, Ibn Kathir, "Istich-hâd al-Hussayn", op. cit., p. 29

94. . Tels que 'Amara Ibn 'Oqbah, 'Omar Ibn Sa'ad Ibn Abi al-Waqqâç

95. . Al-Cheiki al-Mufid, op. cit., p. 205. Voir aussi Abi Ishaq al-Asfarâïnï, "Nour al-'Ayn fi Mach-had al-Hussayn", op. cit., pp. 20-21

96. . Ibn Kathîr, " Istich-hâd al-Hussayn", op. cit. p. 31; et

al-Cheikh al-Mufid, op. cit., p. 206

Le livre "Imam Hussein et le jour de Achoura

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