تقي زاده

تقي زاده

vendredi, 29 janvier 2016 11:35

Deraa: Poutine a trahi Israël. ....

A peine quelques jours après la libération de la ville de Cheikh Miskine, dans la province de Deraa, par l’armée syrienne et ses alliés, des medias pro-israéliens ont fait état qu’une unité de combattants du Hezbollah sont entrés, dans la ville de Deraa,

ce qui est perçu «comme une trahison russe, à l’encontre d’Israël». «Il s’agissait d’une violation flagrante des engagements pris par le Président russe, Vladimir Poutine, à l’égard du Premier ministre Benyamin Netanyahu et du roi Abdallah de Jordanie : ne pas permettre à des forces iraniennes ou contrôlées par lui, comme le Hezbollah et les milices chiites irakiennes et afghanes, d’atteindre leurs frontières», a écrit le site d’information pro-israélien,  Debka File. «Les Russes, qui laissent entrer le Hezbollah, à Deraa, trahissent les promesses faites à Israël», dénonce-t-il, en ces termes. Selon le site sioniste, le mercredi 27 janvier, une large force de membres du Hezbollah est entrée, dans la ville de Deraa, au Sud de la Syrie, au lendemain de la conquête de la ville de Cheikh Miskine, par une unité syrienne, sous le commandement d’officiers russes. Toujours, selon Debka File, traduit par la site juif francophone, JForum, «la voie d’accès à la ville a été ouverte par les forces russes». Constatant que Deraa ne se situe qu’à 32 kms du Sud du Golan, et à 12 kms de la frontière jordanienne, le site estime que les combattants du Hezbollah se trouvent, désormais, «à une bonne distance de frappe facile du Nord israélien et jordanien». La prise de Cheikh Miskine est, également, perçue, comme une menace, en raison de sa position géographique : «une clé des divers carrefours de routes, conduisant à Damas, au Nord, à la ville de Souweïda, capitale du djebel druze, à l’Est, et Quneitra, sur le Golan, juste en face des défenses du Nord d’Israël». Sa bataille est, d’après le site «la première du genre, dans le conflit syrien, entièrement, planifiée et dirigée, de minute en minute, par le Commandement russe». Du point de vue jordanien, Debka File croit deviner que la menace la plus grave, qui guetterait le royaume, est celle que le Hezbollah se trouve, suffisamment, près, pour s’emparer d’Al-Ramtha, le seul point de passage frontalier entre la Syrie et la Jordanie. «Cela constituerait une plume sur le chapeau du supplétif de l’Iran, en tant que toute première frontière arabe à tomber entre les mains des forces du Hezbollah, à l’extérieur du Liban, et, en plus, un point de passage, situé à travers une région importante de ressources en eau, le fleuve Yarmouk», prédit-il. Il est question dans l’article d’un message, envoyé par le roi jordanien au président russe, pour s’enquérir sur ces derniers développements, et auquel ce dernier n’a donné aucune réponse. Et il est question, aussi, d’une soi-disant mise en garde, adressée par le Président syrien, Bachar al-Assad, au roi Abdallah, via des canaux de renseignements, l’avertissant qu’il doit, maintenant, faire face aux conséquences de son long soutien aux rebelles, dans le Sud de la Syrie. Le monarque a, aussi, été avisé de se préparer à l’afflux de milliers de combattants rebelles fuyant les combats et l’avancée des forces conjuguées de l’armée syrienne et du Hezbollah, jusqu’à la frontière jordanienne.

mardi, 26 janvier 2016 18:16

Lattaquié: Poutine 1 Erdogan 0

Il ne reste plus que peu, pour que toute la province de Lattaquié soit, totalement, déclarée région sécurisée de toute présence de milices.

La libération, dimanche, de la localité de Rabiaa, située au cœur de la montagne des Turcomans et des villages avoisinants constitue un revers important, pour les miliciens de cette région, les alliés d’Ankara. Sur la carte, publiée à droite, il ne reste plus que les zones présentées en  vert à libérer. La plupart d’entre eux, dont des Turcomans, membres du Parti islamique turcoman, lequel jouit du plein soutien de la Turquie. Située à 12 km de la frontière turque, Rabiaa était leur fief le plus important, depuis plusieurs années. Selon le journal "Al-Akhbar", 12 jours de raids russes aériens incessants ont été nécessaires, pour la reconquérir. Plus de 800 soldats syriens de l’unité d’élite du 4ème bataillon ont pris part à la bataille. Avant Rabiaa, les forces régulières et leurs alliés avaient reconquis 18 villages et localités, sur une superficie de 120 km2. Sur les sites de coordination des rebelles syriens, accusations et contre-accusations foisonnent. Ceux de l’Armée syrienne libre ont accusé le Front Al-Nosra de ne pas avoir dépêché ses miliciens sur les fronts de bataille, à Lattaquié, et de s’occuper à piller les biens des gens, dans les régions qu’il contrôle, à Hama. Pour l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, instance de l’opposition pro-occidentale, siégeant à Londres, la chute de Rabiaa est due à l’intensité des raids aériens russes et à la suspension de l’acheminement d’armements, en provenance du sol turc. Selon le site d’information libanais, Al-Hadath News, la Turquie a fermé sa frontière avec la province de Lattaquié, interdisant aux miliciens de la franchir. Ce qui constitue, selon certains observateurs, un signe de courroux de la part des Turcs, particulièrement, lésés par la mauvaise performance de leurs alliés. Dès lors, les miliciens, qui ont fui, ont pris la direction de la province d’Idleb, au Nord-Ouest de la Syrie, occupée par Jaïsh al-Fath, la coalition, qui comprend le Front al-Nosra et Ahrar al-Cham et autres. Cette province se trouve, désormais, dans le collimateur de l’armée syrienne, via sa première localité frontalière  Jisr al-Choghour. Cheikh Miskine : 90% libéré. La localité  de Cheikh Miskine, dans la province Nord de Deraa, au Sud de la Syrie, doit, elle aussi, être, totalement, sécurisée, dans les jours à venir. Selon le Media de guerre de la Résistance, 90% de la ville a été libéré. Il y est question d’accrochages avec les miliciens, dans ses quartiers occidentaux. Au Nord de la Syrie, dans la province Est d’Alep, les progressions de l’armée syrienne se poursuivent, aux alentours de l’aéroport Kwayrès. Même scénario, dans la Ghouta orientale, à l’Est de Damas, où les soldats gouvernementaux ont conquis une surface de 420 m de longueur et de 120 mètres de large, entre Marj al-Sultane et le mont Farizate.

Le Kremlin a qualifié, mardi, de "pure diffamation", les accusations de corruption, proférées contre Vladimir Poutine, par le Trésor américain.

Dans un reportage de la BBC, diffusé lundi soir, un haut responsable du Trésor américain accusait le président russe d'avoir "enrichi ses amis", en utilisant "les ressources de l'Etat".

Le Kremlin a mis au défi Washington d'apporter des "preuves concrètes" à ces allégations. "Ce n'est que pure invention et diffamation, sans rapport avec la réalité. Nous sommes devenus familiers de ce genre de bidonnages journalistiques liés à l'incompétence, à la chasse au sensationnel ou à une mise en scène", a déclaré aux journalistes le Porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Les protestations ont repris, ce lundi 25 janvier 2016, à Sidi Bouzid, rapporte le correspondant de Jawhara FM, dans la région.

Selon la même source, des demandeurs d'emplois et des diplômés du supérieur ont bloqué la route nationale, devant le siège du gouvernorat, scandant des slogans, en rapport avec l'emploi et le développement.

Les protestataires ont, ensuite, essayé de pénétrer à l'intérieur du siège du gouvernorat, obligeant les forces de l'ordre à faire usage de gaz lacrymogènes, pour les disperser.

Ces manifestations ont été déclenchées, à la suite de la mort de Reza al-Yahaoui, électrocuté, en escaladant un poteau électrique, à Kasserine.

Afin de juguler la crise, à travers tout le pays, le gouvernement tunisien a imposé la loi d’interdiction de circulation nocturne, avant d’arrêter des dizaines de personnes.

Le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'Energie atomique, (OIEA), a fait part de la signature d’un accord de coopération nucléaire avec l’Espagne, dans les mois à venir.

«La coopération avec l’Espagne, dans toute une série de domaines, a débuté avant le Plan global d’action commune, et après le processus des pourparlers, s'est accéléré, pour entrer, prochainement, en vigueur», a déclaré Behrouz Kamalvandi, le Porte-parole de l'Organisation iranienne de l'Energie atomique.

Concernant la signature d’un accord de coopération nucléaire avec la Chine, lors de la visite, en Iran, du président chinois, M. Kamalvandi a ajouté : «Une note d’entente, en matière de coopérations nucléaires pacifiques, englobant diverses questions, dont la reconfiguration du réacteur d’Arak, a été signée, lors de cette visite, entre les organisations iranienne et chinoise de l’Energie atomique».

«Un certain nombre des membres de la délégation chinoise, qui ont accompagné, dans ce déplacement, le président chinois, sont, toujours, à Téhéran, et les pourparlers entre les experts iraniens et chinois se poursuivent encore», a souligné le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'Energie atomique.

L’émissaire des Nations Unies, pour la Syrie, a salué le rôle constructif de la RII, dans le règlement de la crise syrienne.

«En saluant les efforts déployés par l’Iran, pour ce qui est de la question syrienne, Staffan de Mistura, l’émissaire des Nations Unies, pour la Syrie, a mis l’accent sur l’importance de faire la distinction entre les terroristes et les opposants.

De Mistura a, officiellement, invité les opposants au gouvernement syrien à participer aux négociations, qui devront avoir lieu, le 29 janvier, à Genève.

"Le renforcement des capacités de défense de missiles de l'Iran et est un privilège. Pendant les pourparlers nucléaires ont réaffirmé que l'accord nucléaire ne doit pas porter à ce secteur ", a déclaré M. Larijani lundi lors d'une conférence de presse à Bagdad, la capitale irakienne.

À cet égard, le président de l'Assemblée consultative islamique d'Iran (Majles) a averti que si les Etats-Unis avaient des principes contradictoires plans Iraniens, Téhéran répondrait en adoptant des politiques appropriées.

Selon M. Larijani, le dossier du programme nucléaire de la République islamique d'Iran peut être une bonne affaire pour «tester» les véritables intentions des États-Unis et son changement de position sur le pays perse.

Pendant ce temps, il a estimé que le succès des négociations sur le nucléaire et la mise en œuvre du Plan d'action global conjoint (JCPOA, pour son sigle en anglais) favoriser le règlement des crises régionales et d'accroître la communion dans le Moyen-Orient.

Après avoir critiqué les vagues d’iranophobie et de mensonges contre l'Iran, le législateur maximal Persique a déclaré que la mise en œuvre de JCPOA aider à consolider l'unité entre les pays islamiques.

Le modèle populaire est la meilleure option pour lutter contre le terrorisme

Se référant à la vague de terrorisme qui sévit au Moyen-Orient, M. Larijani a souligné la nécessité d'exploiter la participation de tous les pays touchés par le terrorisme afin d'éradiquer ce phénomène.

"Le seul modèle pour commencer une vraie lutte contre le terrorisme est un modèle populaire basée sur la participation active des personnes touchées", a-t-il dit, puis demander aux parties concernées de suivre le modèle de l'Iran et pas seulement des mots, mais de travailler dans la pratique.

L'Iran ne l'empêche pas un suicide politique en Arabie Saoudite

En plus de faire référence aux récentes tensions causées par Riad et les commentaires de son ministre des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, le président du Parlement iranien a souligné que « nous ne devons pas prendre au sérieux ce genre d'attaques politiques. »

"La République islamique d'Iran a un principe très clair dans leurs interactions avec les gouvernements islamiques basés sur amitié et de fraternité, mais si un pays veut se suicider politiquement, nous ne lui d'arrêter," a-t-il dit.

En fin de compte, citant l'agression Arabie contre le Yémen, Ali Larijani a souligné que les comportements violents et extrémistes ne sont pas justifiés d'un point de vue juridique et n'a pas sa place dans la région et dans la logique islamique.

Larijani est arrivé dimanche matin à Bagdad afin d'assister à la réunion des présidents des parlements de la onzième Conférence de l'Union parlementaire des pays islamiques (UIPI).

L'événement propose la participation des délégations de 40 pays islamiques, mais il est important de mentionner que les pays arabes riverains du golfe Persique ne sont présents que le Koweït et Oman; et le reste, y compris l'Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis (EAU) et le Bahreïn ont refusé d'assister.

En dehors de l'UIPI, l'ordre du jour de Larijani en Irak a inclus plusieurs réunions avec des hauts fonctionnaires et des partis politiques irakiens et d'autres pays islamiques ont assisté à l'événement, comme leurs homologues de la Syrie, le Pakistan, la Turquie, la Tunisie et le Mali, entre autres.

Dans le cadre de sa première tournée à l'étranger depuis la levée des sanctions de l'Union européenne (UE) et des Etats-Unis contre son pays, le président iranien Hassan Rohani a débuté lundi une visite de deux jours en Italie, durant laquelle les deux pays ont signé des accords commerciaux d'une valeur de plusieurs milliards de dollars.
La visite est la première de M. Rohani en Europe. L'Iran cherche à renforcer ses relations politiques et commerciales en vue de s'attirer le soutien nécessaire à sa politique étrangère.

Selon des observateurs italiens, M. Rohani pourrait finaliser de nouveaux accords commerciaux d'une valeur de 18 milliards de dollars avec l'Italie au cours de sa visite, qui comprendra des entretiens personnels avec le président italien Sergio Mattarella, le Premier ministre Matteo Renzi et le ministre des Affaires étrangères Paolo Gentiloni.

Au cours de la première journée de la visite de M. Rohani, des entreprises iraniennes ont conclu quatre accords commerciaux d'une valeur d'au moins 4 milliards de dollars avec le groupe sidérurgique italien Danieli, ainsi qu'un contrat d'une valeur de 4 milliards de dollars avec l'entreprise de travaux publics Condotte.

"Ce n'est que le début d'un long chemin", a souligné M. Renzi lundi. "Il y a des secteurs économiques dans lesquels nous devons collaborer plus étroitement", a-t-il ajouté.

De hauts responsables du constructeur automobile italien Fiat ainsi que du groupe d'exploration pétrolière Eni et du producteur d'énergie Enel ont participé à un dîner d'Etat formel organisé en l'honneur du président iranien lundi soir.

Les espoirs d'une sortie de crise en Libye ont été encore douchés lundi avec le rejet du gouvernement d'union nationale formé il y a une semaine sous la pression de la communauté internationale. 
Le Parlement reconnu internationalement a refusé d'accorder sa confiance à ce gouvernement composé de 32 ministres censés représenter les différentes régions du pays plongé dans le chaos depuis la fin de la révolte qui mit fin au régime de Mouammar Kadhafi fin 2011.
 
"Des 104 députés présents aujourd'hui, 89 ont dit non", a indiqué à l'AFP l'un d'eux, Ali al-Gaydi, à l'issue de la séance à Tobrouk (est). Ils ont "rejeté ce gouvernement à cause du nombre des ministres" jugé trop élevé, a précisé son collègue el-Salhine Abdelnabi.
 
Un revirement du Parlement est envisageable puisqu'il a "accordé 10 jours pour que soit formé un nouveau gouvernement avec moins de ministres", selon Fathi Abdelkarim, un responsable présent à Tobrouk.
 
Un vote positif est crucial pour qu'entre en fonction ce gouvernement conduit par l'homme d'affaires tripolitain Fayez el-Sarraj. Il doit représenter une étape importante dans l'application de l'accord politique conclu en décembre à Skhirat (Maroc) sous l'égide de l'ONU.
 
La communauté internationale compte sur ce gouvernement pour lutter plus efficacement contre la menace grandissante du groupe Daech, implanté dans le nord du pays, et l'afflux de migrants en Europe via la Libye.
L’université de Tanta organise une réunion pour trouver de nouvelles voies dans le dialogue interreligieux et présenter les miracles de « la musique coranique ».
Cette réunion est dirigée par Mohamad Ahmad Zab’un, vice-président de l’université de Tanta, et organisée avec le concours du centre des dons islamiques de la province égyptienne d’Al Gharbiyah. 
Le rôle de la musique dans les évènements islamiques, comme le chant d’accueil du prophète (as) et de ses partisans à Médine, célèbre sous le nom de «طلع البدر علینا» . 
Samir Al Ghamari, professeur de musique dans cette université, a présenté une étude sur les méthodes d’utilisation des différents registres musicaux dans la lecture coranique. 
Mohamad Ahmad Zab’un a insisté sur la présentation de la modération islamique et le miracle du rythme de la lecture coranique, réservé essentiellement au Coran.
« Le rythme du Coran est une rythme agréable et est relié directement à l’arrangement des mots qui si il est changé ne donne plus la même impression et nuit même au rythme de la lecture », a-t-il dit.
Les différents registres musicaux étudiés lors de cette réunion sont les registres triples, Saba, Rast, Ajam, Bayat, Nahavand et hijaz.