
تقي زاده
Zyàraté Imàm ‘Ali (as)
Assalàmo ménallàhé ‘alà mohammadîne rassoulîllàhé aminillàhé ‘alà wah-yéhi wa réssàlatéhi wa ‘azâ~émé amréhi wa ma’danil wah-yéhi wat tannzilîl khàtémé lémàssabaq wal fàtéhé lémastouqbél wal mohayméné ‘alà zàléka koulléhîsh shàhédé ‘alal khalqîs-séràdjîl moniré, wassalàmo ‘alayhé wa rahmatoullàhé wabarakàto, allàhoumma s:allé ‘alà mohammadînw wa ahlé baytéhîl mazloumine afz:al wa akmal wa arf’a wa ashraf mà s:alayta ‘alà ahdîne mine ambiyâ~éka wa rossolék wa as:féyâ~ék , allàhoumma s:allé ‘alà amirîl mo’ménine ‘abdéka wa khayré khalqéka bà’dà nabîyéka wa akhi rassouléka wa wass:iyé habibékallazine tadjabtahou mine khalqéka wa dalilé ‘alàmane bà’açtahou béréssàlatéka wa dayànîdine bé’adléka wa fass:lé qazâ~éka bayna khalqéka, Wassalàmo ‘alayhé wa rahmatoullàhé wabarakàto, Allàhoumma s:allé ‘alal aïmmaté mine wouldéhilqawwàmine bé amréka mine bà’adéhil motaharinal-lazinar tazayyatahoum anns:àrane lédinéka wahafazatane léssîrék wa shohdâ~a ‘alà khalqék wa a’alàmane lé ‘ébàdék s:alawàtok ‘alayhim adjma-îne, Assalàmo ‘alà amirîl mo’ménine ‘ali ybné abi tàlibîne wass:iyé rassoulîllàhé wa khalifatéhi wal kâ~émé bé amréhi mine bà’déhi sayyédîl wass:yine wa rahmatoullàhé wabarakàtohou, Assalàmo ‘alà fàtémata binté rassoulîllàhé s:allallàho ‘alayhé wa àléhi sayyédaté néssâ~îl ‘àlamine wa rahmatoullàhé wa barakàtohou, Assalàmo ‘alal hassané wal housseiné sayyéday shabàbé ahlîl djannat ménal khalqé adjma’îne, Assalàmo ‘alal ayïmmatir ràshédine, Assalàmo ‘alal ambéyâ~é wal mourssaline, Assalàmo ‘alà ayïmmatil moustawda’îne, Assalàmo ‘alà khàss:atîllàhé mine khalqéhi, Assalàmo ‘alal motawassémine ,
Assalàmo ‘alal mo’ménillazina kàmou bé amréhi wa wàzarou awléyâ~allàhé wa khàfou bé khawféhim ,
Assalàmo ‘alal malâ~ékatil moqarrabine, Assalàmo ‘alayna wa ‘alà ‘ébàdîllàhiss:àléhine
Accomplir deux rakàts namàze pour zyaraté ‘Ali ibné Abou Talib (as).
IMAM ALI (A.S.)
IMAM ALI (A.S.)
Nom : Ali
Titre : Mourtaza, Amiroul Mo’ménine
Kounyat : Aboul Hassan
Père : Abou Tàlib (Imran)
Mère : Bibi Fatémà binté Assad
Naissance : 13 Rajab - 23 Av. Hégire (600)
à Makka - (Kàabà)
Décès : 21 Ramzane 4O Ap. Hégire (660)
Enfants : 12 fils et 16 filles
Naissance :
Le 13 Rajab de l’année 30 Ap. Amoul fil (Année de l’éléphant- l’an 600), Fatémà binté Assad est allée vers la Kàabà pour prier d’obtenir la naissance sereine de l’enfant qu’elle attendait. Elle s’approcha du mur opposé à la porte et s’inclina pour prier. Soudain le mur s’est fracturé (cette fissure est encore là de nos jours) et l’a laissée entrer avant de se refermer de lui-même. La nouvelle de cet événement se répandit à Makkà et les clés de la porte de Kàabà furent apportées pour essayer de l’ouvrir. Les clés n’ont pas servi.
Durant cet évènement, le Prophète Mohammad (as) était hors de Makkà et à son retour, trois jours plus tard, est allé au Kàabà. Le verrou s’est ouvert et il prit l’enfant de Fatémà binté Assad et c’est là que Imam Ali (as) ouvrit ses yeux pour la première fois. La mère d’Imàm Ali (as) l’avait appelé Haidar et Assad, mais le Prophète l’a nommé ALI (as) disant que c’était un nom venant d’Allàh.
C’est la seule occasion connue de la naissance d’un enfant dans Kàabà depuis que ses fondations ont été mises.
Aussitôt après la naissance d’Imam Ali (as), le Prophète l’a pris chez lui pour l’élever comme son propre fils. Le Prophète le nourrissait, le lavait et l’habillait. Plus tard, l’Imàm a dit : "J’étais encore un jeune enfant quand le Prophète me prit de mes parents. Je me suis attaché à lui. Chaque jour un nouvel aspect de son caractère m’éclairait et je l’acceptais et le suivais comme un ordre".
Sa Personnalité:
Les exemples suivants de sa vie montrent quelques aspects de sa personnalité.
Dans la bataille de Jamal, en plein combat, le serviteur de notre Imam; appelé Qambar, apporta une boisson fraîche en disant : "Mawla, le soleil est très chaud et vous avez combattu constamment. Rafraîchissez-vous par cette boisson".
Imàm a répondu :" Puis-je me rafraîchir quand autour de moi des centaines sont allongés, blessés et mourrant de soif. Au lieu de m’apporter une boisson, servez-en à quelques hommes blessés". Qambar dit :" Ils sont tous nos ennemis". Imàm a répondu :" Qambar ! Soit, mais ce sont des êtres humains, assistez-les".
Imàm avait deux serviteurs : Qambar et Sa’aïd. Après le martyr de notre Imàm, Qambar dit qu’il avait très rarement l’opportunité de servir son Mawla. Il dit qu’Imàm faisait lui-même tous ses travaux, même laver ses propres linges et les raccommoder, si nécessaire. Il tirerait lui-même l’eau du puits. Imàm leur donnait de la bonne nourriture et linge alors que lui-même mangeait et s’habillait comme un pauvre.
C’est seulement après son "Shahadàt" que le monde pût savoir qu’il s’occupait d’un lepreux le visitant chaque jour, le nourrissant et soignant ses plaies. Quand le lepreux apprit la mort d’Imàm, il mourut sur place.
Durant la guerre, aucun ne pouvait rivaliser son courage et son expertise. Il fut le hero de toutes les batailles de l’Islam.
Les Trois phases de la vie d’Imàm (as):
1-De l’enfance à la mort du Prophète
2-De la mort du Prophète à son Kalifat
3-Du Kalifat au Martyre.
1-Vingt trois ans de lutte pour l’établissement d’un système islamique.
Imàm Ali (as) était le "bras droit" du Prophète, compagnon de confiance, héro de toutes les batailles dont les victoires furent achevées grâce à la foi, au bravoure et à l’enthousiasme d’Imàm Ali (as) pour le sacrifice. Les caractéristiques les plus dominants d’Imàm Ali (as) durant ces jours étaient son courage, sa bravoure et son sacrifice en allégeance totale au Prophète (saw) et dans la voie de l’Islàm
2- Vingt cinq ans à préserver l’Unité de l’Islàm.
Les historiens ont enregistré qu’après la mort du Prophète (saw), Abou Soufiàne vint vers Imàm Ali (as) en disant que le Kalifàt est le droit de l’Imàm et que s’il le désirait ainsi, Abou Soufiàne remplirait les rues de Madinà avec les soldats. Imàm Ali (as) a répondu qu’il considérait l’unité de la "Oummà" plus importante.
3-Cinq années de lutte pour établir une justice sociale.
Au mois de Zilhàjj 35 Ah.(l’an 655), les musulmans , après en avoir eu assez de toutes les injustices apportées par les Kalifats précédents, ont exhorté Imàm Ali (as) d’accepter le Kalifat et ont prêté serment d’allégeance. Imàm a dévoué l’entière période pour mettre en oeuvre la justice sociale et à déraciner le système de classe sociale que les Kalifats précédents ont essayé d’installer. Il a dû faire face à une forte opposition et fut finalement martyrisé durant Ramzane 40 Ah. (l’an 660)
Le Martyre.
"Demain vous reverrez mon temps et mes penssées profondes vous seront révélées. Alors vous me reconnaîtrez après que j’aurais quitté ma position et un autre aurait pris ma place". Imàm Ali (as).
Après la bataille de "Nahrwàne", quelques ennemis restants, les Kharéjites se sont refugiés à Makkà.
Qui sont les Kharéjites ?
Ce sont ceux qui croient que tous les croyants sont de même position et qu’aucun ne doit exercer une autorité sur un autre.. Ils ont bâti leur credo avec "Là hokm illà Allàh" ( Aucun jugement sauf celui d’Allàh). Ils croient qu’il ne devrait pas y avoir d’Imam (leader) ou de Kalife et aucune allégeance ne doit être formulée vers un être humain. Ils se sont formés après le bataille de Siffine où ils ont blâmé Imam Ali (as) d’accepter un jugement humain et donner une chance à l’ennemi (Mouàwiyà) de se redresser. Imam (as) leur a indiqué qu’ils étaient dans l'erreur (péché) car eux ont refusé de continuer à se battre contre Mouàwiyà quand ils ont vu le Qour’an sur les lances et il n’avait plus le choix que de rappeler Maliké Ashtar qui était sur le point de gagner une victoire complète.
Plus tard, ce sont eux qui ont contraint Imam Ali (as) d’accepter un arbitre. Pour cela, ils ont admi leur culpabilité et ont dit qu’ils se sont repentis et qu’il (Imam Ali) devrait faire de même. Imam a dit qu’il n’a commis aucun péché de sa part.
Les Kharéjites qui avaient fuit vers Makkà et voulant venger leurs morts tombés à Nahrwàne, ont comploté d’assassiner Imam Ali (as), Mouàwiyà et Amr bin Aass. Les trois les plus décidés d’entre eux se sont portés volontaires:
1-Abdour Rahmàne bin Mouljim , pour tuer Imam Ali (as),
2-Bourk bin Abdoullàh, pour tuer Mouàwiyà,
3-Amr bin Bakr, pour tuer Amr bin Aass.
Ils ont choisi le 19 Ramzane 40 Ap.H pour leurs forfaits en jurant qu’ils accompliraient leur mission ou qu’ils périraient.
Bourk bin Abdoullàh, à son arrivée à Damàs le jour convenu a mis au point son plan pour poignarder et tuer Mouàwyià, mais son arme (sabre) s’est glissé et Mouàwyià fut seulement blessé. Bourk fut attrapé, torturé et tué.
Amr bin Bakr en Egypte est allé tuer Amr bin Aass, mais ce jour, Amr bin Aass ne vint pas à la mosquée et avait envoyé son représentant pour conduire la prière . Celui-ci fut tué ainsi qu’Amr bin Bakr.
Abdour Rahmàne bin Mouljim arriva à Kouffà comme prévu. Là, il tomba amoureux d’une femme appelé Qoutouam qui haïssait Imam Ali (as) (son père et frère ont été tué par Imam Ali pour l’Islàm). Elle était très belle et accepta de se marier avec Abdour Rahmàne bin Mouljim sur trois conditions:
1-3000 Dirhams
2-Un esclave mâle ou femelle
3-La mort d’Imam Ali (as).
Même si Abdour Rahmàne est venu à Kouffà
pour tuer Imam Ali (as), ceci stimula sa détermination. Qoutouam, pour aider Abdour Rahmàne a demandé à deux hommes de sa tribu de l’assister.
19 Ramzane 40 Ap.H
Imam Ali (as) avait prophétisé sa mort plusieurs jours auparavant. Le Prophète l’avait également prophétisé et avait dit:" Ô Ali, je vois devant mes yeux ta barbe couverte de sang de ton front".
Quand Imam Ali (as) quittait la maison le matin du 19 Ramzane, les oiseaux domestiques ont commencé à faire un grand bruit. Lorsque le serviteur est venu les calmer, Imam a dit :" Laissez-les tranquille, car leurs cris sont les lamentations sur ma mort très prochaines.
Quand il est arrivé à la Mosquée de Kouffà pour ses prières du matin, il réveilla tous ceux qui dormaient là, Abdour Rahmane bin Mouljim inclus, qui dormait à plat ventre, cachant son sabre empoisonné.
Imam le dit qu’il était mauvais de dormir face à terre et qu’il avait un sabre sous ses vêtements qu’il allait l’utiliser pour de mauvaises intentions.
Puis, Imam Ali (as) dit le Azàne (Appel à la prière) et se mit à conduire la prière. Au premier rakàt, alors qu’il se relevait du sajdà, il a été frappé sur la tête avec le sabre empoisonné par ibn Mouljim, qui causa une profonde blessure.
Dans la confusion, ibn Mouljim s’est enfui. Imam a fini son second soujoud et demanda à Imam Hassan (as) de terminer la prière. Il prononça les mots " Fouztou birabbil Kàabà" (Le Seigneur de la Kàabà m’a couronné de succès).
Le meurtrier fut attrapé et emmené devant Imam Ali (as). Quand Imam a vu les cordes attachant ibn Mouljim trop serrées, il ordonna qu’elles soient rendues moins serrées et dit aux musulmans de le traiter humainement. En entandant cela, ibn Mouljim commença à pleurer ; Imam l’a dit: "Il est trop tard pour se répentir. Est-ce que j’étais un mauvais Imam ou un gouverneur injuste ? Il a ordonné qu’ibn Mouljim ne soit pas torturé.
Imam a été emmené chez lui et quand il a vu le lumière du jour il dit :" Ô jour ! tu pourras témoigner que jamais de la vie de Ali, tu ne m’as trouvé endormi alors que tu te levais".
Imam mourrut deux jours plus tard le 21 Ramzane 40 Ap.H , succombant à sa blessure. Il fut inhumé à Najaf par Imam Hassan (as) et Imam Houssein (as).
Il faut distinguer entre l’éveil islamique et le printemps arabe
Téhéran- Le haut conseiller du Guide Suprême de la Révolution Islamique aux affaires internationales a évoqué la nature des récents mouvements révolutionnaires dans les pays islamiques et arabes de la région, indiquant : « L’éveil islamique est employé de manière erronée comme un équivalant pour le printemps arabe, parce que l’éveil islamique est d’une nature islamique, alors que le printemps arabe attache de l’intérêt à son aspect arabe. »
S’exprimant le mardi 25 septembre, aux clôtures de la sixième conférence des radiotélévisions islamiques, le haut conseiller du Guide Suprême de la Révolution Islamique aux affaires internationales a déclaré : « Au cours d’un an et demi écoulé depuis le lancement du mouvement de l’éveil islamique dans la région, chaque personne en a fourni une définition vue son propre point de vue. »
« Dans les conditions actuelles, a-t-il ajouté, il vaut mieux d’examiner la nature de ce mouvement dans le monde arabe et islamique. »
Faisant allusion à ce que l’éveil islamique date d’il y a 200 ans, Velayati a indiqué : « Mirza Chirazi et son décret sur l’interdiction du tabac se trouvent à l’origine de ce mouvement qui a fait échouer l’accord colonial imposé par la Grande-Bretagne et jeté les bases de l’actuel éveil islamique. »
Évoquant les propos du fondateur des Frères Musulmans, Hassan al Bana, il a ajouté : “La definition qu’il présente des différentes étapes de l’éveil islamique est la plus complète, parce que pour lui, Seyed Jamaleddin Assadabadi était un intelligent, le cheikh Mohammad Abdoh, un philosophe, Rachid Reza un historien et les Frères Musulmans est un Djihad. »
Le haut conseiller du Guide Suprême de la Révolution Islamique aux affaires internationales a précisé : « Les médias ont pour devoir de transmettre le message de l’éveil islamique, en organisant des tables rondes pour analyser les événements, ce qui jouerait un impact important sur les musulmans et non musulmans. »
L’entité sioniste déclare le Sinaï "nid de terroristes"
La tension entre l’Egypte et l’entité sioniste augmente à cause de la situation délicate au Sinaï, décrit comme “nid de terroristes”. Les israéliens accusent l’Egypte de défaillance face aux terroristes et refusent catégoriquement toute modification du traité de paix proposé par les égyptiens.
La dégradation de la situation sécuritaire s'est produite après la chute du président égyptien Hosni Moubarak en février 2011, en conséquence, l’ennemi sioniste a décidé de prendre des mesures de précaution, en achevant la construction d’une barrière de sécurité d’une part, et en déployant un bataillon près de la frontière.
Des mesures de précautions
L’entité israélienne a accéléré les travaux pour terminer la construction d'une imposante barrière de sécurité, dotée de systèmes d'alerte électroniques, courant tout au long des ٢٥٠ km de la frontière. Le chantier devrait être achevé d'ici la fin 2012.
L’ennemi israélien qui se prépare à une détérioration de la sécurité à sa frontière avec le Sinaï égyptien, où les alertes aux attentats et attaques se sont multipliés ces derniers mois, selon des sources militaires, a également déployé un bataillon supplémentaire à la frontière du Sinaï.
"Israël a déployé un bataillon supplémentaire, près de cette frontière car le Sinaï est devenu un nid de terroristes", a déclaré à la radio publique le général de réserve Zvi Vogel, ex-commandant de la région militaire du sud.
De son côté le journal israélien, Yédiot Aharonot, a suggéré que l'armée devrait développer en priorité ses réseaux de renseignements dans le Sinaï, opération ardue vu le cloisonnement des groupuscules jihadistes opérant dans ce vaste désert.
Toujours selon Yédiot, l'armée dispose d'unités capables d'intervenir secrètement dans la région mais elles n'ont pas obtenu de feu vert en ce sens en raison du "caractère politique sensible" d'une telle décision qui reviendrait à violer la souveraineté égyptienne.
L’Egypte accusée de défaillance
Le ministre pour le Développement régional, Sylvan Shalom, a jugé que “l'Egypte n’agit pas suffisamment contre le terrorisme au Sinaï”.
Selon un haut gradé israélien cité par la radio, "les alertes sur des projets d'attentats en provenance du Sinaï ont été plus nombreuses cette dernière année qu'à la frontière avec la bande de Gaza".
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a par ailleurs vivement critiqué l'Egypte “pour sa non-volonté ou son incapacité à lutter sérieusement contre le terrorisme dans la péninsule du Sinaï” selon Liberman.
M. Lieberman a tenu ces propos après qu'un soldat israélien eut été tué et un autre blessé vendredi, lorsque des militants lourdement armés ont ouvert le feu sur une patrouille de l’armée israéliennes dans le Sinaï, près de la frontière palestino-égyptienne.
"Nous ne doutons pas des capacités des forces égyptiennes, mais plutôt de leur volonté de lutter contre le terrorisme", a commenté M. Lieberman, dans une interview accordée à “Israel Radio”.
La modification du traité de paix
Un porte-parole du président égyptien Mohamed Morsi avait déclaré que Le Caire soumettrait dans les prochains jours un projet de modifications du traité de paix signé avec Israël, ce qui permettraient à l'Egypte de déployer davantage de troupes dans le Sinaï pour lutter contre les groupes terroristes.
La zone est en effet censée être démilitarisée, et sert de démarcation entre les forces armées israéliennes et égyptiennes. Elle est restée pendant près de trois décennies sous la surveillance des Observateurs de la Force multinationale (FMO) déployés dans le Sinaï.
C'est la première fois que l'Egypte présente une demande officielle pour modifier les articles relatifs à la sécurité du Traité de paix de Camp David, signé en 1979. Plusieurs analystes israéliens considèrent que de telles modifications pourraient faire peser une nouvelle menace stratégique sur la frontière occidentale de l’entité.
Pour sa part, le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman a coupé court à toute velléité égyptienne de réviser les avenants militaires de l'accord de Paix.
Le ministre israélien des Affaires étrangères a déclaré que l’entité sioniste n’acceptera pas de modifier les clauses de son traité de paix conclu en 1979 avec l’Egypte.
« Il n’y a pas la moindre possibilité qu’Israël accepte de modifier le traité de paix avec l’Egypte », a-t-il déclaré à la radio publique israélienne.
« Nous n’accepterons aucune modification des accords de Camp David », a-t-il insisté, soulignant notamment le caractère intangible des avenants militaires de ces accords. « L’Egypte doit remplir ses obligations dans le Sinaï », a ajouté M. Lieberman.
Ponctuellement, l’ennemi sioniste a cependant accepté que l'Egypte mobilise des effectifs militaires supplémentaires dans la péninsule pour lancer des opérations dans le Sinaï.
La France interdit aux musulmans de manifester
Au moins 50 personnes interpellées à Paris
Une cinquantaine de personnes ont été interpellées samedi à Paris afin d'empêcher toute manifestation de musulmans dénonçant le film islamophobe et la publication de caricatures du prophète Mohammad (P).
Un important dispositif policier a été déployé à Paris et dans d'autres grandes villes françaises pour dissuader toute manifestation.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné samedi à cinq mois, un homme de ٢٤ ans qui avait été interpellé jeudi dans le cadre de l’enquête ouverte à la suite de la manifestation interdite du 15 septembre devant l’ambassade américaine à Paris contre le film islamophobe « Innocence of Muslims » qui a été interdit en France.
Les forces de l’ordre ont procédé à l’interpellation de 50 personnes qui ne respectaient pas les interdictions de manifester.
L’opposition syrienne rejette toute forme d'intervention étrangère
Contrairement à la soi-disant opposition externe, l’opposition nationale syrienne a donné par la conférence qu’elle a organisé une leçon de civilisation, d’ ouverture, et de développement, insistant sur le rejet de toute ingérence étrangère et la nécessité de trouver des solutions politiques à la crise qui seront au service du peuple syrien et selon sa propre volonté.
La conférence «le salut national », qui a été organisée par l’organisation de coordination de l’opposition nationale syrienne a établi un nouveau concept d’une opposition pacifique et civilisée. Cette conférence a rejeté toute forme d'intervention étrangère soulignant l’importance de trouver une solution politique et un plan de résolution à la crise et promouvoir la cohésion nationale.
La conférence qui s’est tenu à Damas, a débuté avec l’hymne nationale syrienne avec la présence d'un certain nombre de personnalités, d'ambassadeurs, de politiciens et de diplomates venu du monde entier. Cette évènement qui a été organisé par 28 partis de l'opposition syrienne et présidé par l’organisation de coordination nationale de l’opposition syrienne a rejeté toute forme d’ingérence extérieure et a critiqué le flux de terroristes, d’insurgés et de mercenaires qui viennent de partout dans le monde dans le seul but, de saboter la Syrie et son peuple.
A l'ouverture de la conférence, à laquelle ont participé un certain nombre d'ambassadeurs en particulier celui de la Russie, de l’Iran et de la Chine, l’opposition nationale a remis l'accent sur la nécessité de la non-violence dans le règlement de la crise et à la nécessité d’adopter une méthode pacifique. Rejetant les projets visant à transformer la Syrie en une arène de conflits étrangers.
Elle a également souligné les nombreuses pressions qui ont été exercées à l'encontre des participants à la conférence et des éléments de l'opposition syrienne, y compris l'arrestation de 3 membres peu de temps après leur arrivée à l'aéroport international de Damas.
Pour sa part, le porte-parole l’organisation de coordination nationale de l’opposition syrienne M. Abdul Majeed Majouneh a souligné l’importance de rejeter; la violence, le sectarisme et l'intervention militaire, déclarant que l’organisation recommande l'adoption du pacte de la Conférence du Caire, et l'adoption du pacte formulé par le comité d’organisation de la conférence.
Dans leur déclaration finale, les conférenciers ont appelé l’émissaire de l'ONU en Syrie Lakhdar Brahimi à organiser une conférence internationale sur la Syrie pour discuter des meilleures moyens pour arriver à une transition politique, exhortant toutes les parties concernées à cesser immédiatement toutes formes de violences, et chercher les meilleurs moyens pour arriver à une transition politique pacifique qui garantit le passage vers un système démocratique pluraliste.
De son côté, l'ambassadeur russe en Syrie Sergei Kerbachenko a affirmé le rejet de son pays de toute intervention étrangère dans la résolution de la crise syrienne, appelant les syriens à débuter un dialogue national et arrêter la violence, soulignant que « la Russie travaille pour arrêter l'armement de l'opposition en Syrie ».
Message du Guide Suprême de la République Islamique d'Iran Seyyed Ali Khaménéi À l'occasion du Hadj 2011
Au nom de Dieu, Clément et Miséricordieux
الحمدلله رب العالمین و صلوات الله و تحیاته علی سیدالانام محمدٍ المصطفی و آله الطیبین و صحبه المنتجبین.
Le printemps du Hajj est là, avec sa fraîcheur et sa pureté spirituelle, avec sa majesté et sa grandeur divine, pour que les cœurs des croyants passionnés puissent graviter autour de la Kaaba de l'unicité (de Dieu) et de l'unité (de l'Umma).
La Mecque, Mina, Mash'ar et le mont Arafat abritent ces jours-ci, des gens heureux d'avoir répondu à l'appel :
« و اذّن فی الناس بالحج»,
et fiers d'être présents au banquet de Dieu.
C'est ici que se trouve la Demeure bénie et le Siège de l'orientation d'où rayonnent comme un abri pour tous, les versets manifestes et lumineux.
« Purifiez votre cœur à la source Zamzam de sérénité, d'invocation et de soumission ! Ouvrez le regard de votre âme aux signes manifestes de la Vérité ! Tournez-vous vers la sincérité et la soumission à Dieu qui sont les signes d'une véritable adoration ! Rappelez-vous en permanence ce père qui dans la plus grande soumission à Dieu, amena son fils Ismaël à l'autel du sacrifice, pour connaître ainsi la voie évidente de l'amitié de Dieu qui vous est ouverte, et vous y engager avec une conviction religieuse et une intention sincère.
La Station d'Ibrahim (AS) est l'un de ces signes manifestes. L'empreinte du pied d'Ibrahim (AS) près de la sainte Kaaba, est un signe de son prestige, de sa foi inébranlable, de son abnégation et de son sacrifice, un signe de sa résistance aux tentations de l'âme et à son amour pour son fils, et un signe de son combat contre l'impiété, le polythéisme et la tyrannie de Nemroud, le tyran de son époque.
Ces deux voies de salut sont ouvertes aujourd'hui, à chacun d'entre nous qui faisons partie de l'Umma islamique.
Notre volonté, notre courage et notre détermination peuvent nous conduire aux objectifs auxquels les prophètes de Dieu, d'Adam à Mohammad le Khatam (le sceau de la prophétie), ont appelé l'humanité toute entière, et à la promesse de dignité et de salut dans ce monde et dans l'au-delà, faite à ceux qui optent pour cette voie.
Cette immense réunion mérite que les pèlerins se consacrent aux questions les plus importantes du monde musulman qui sont à l'heure actuelle, les révoltes et les révolutions dans certains grands pays islamiques.
Entre le Hajj de l'an dernier et celui de cette année, des évènements ont eu lieu dans le monde musulman qui peuvent changer le destin de l'Umma islamique et lui annoncer un avenir radieux plein de dignité et de progrès spirituels et matériels.
En Egypte, en Tunisie et en Libye, des représentants du taghut, des dictateurs corrompus et dépendants de l'étranger, ont été renversés. Dans d'autres pays, les vagues retentissantes des soulèvements populaires menacent de ruine et de destruction les palais bâtis sur le pillage et l'oppression.
Ce nouveau chapitre de l'Histoire de notre Umma révèle des vérités qui sont toutes des signes divins et nous donnent des leçons édifiantes. Ces vérités doivent être prises en considération dans toutes les réflexions des nations musulmanes.
Tout d'abord, nous sommes face à l'apparition, après des dizaines d'années de domination politique étrangère, d'une nouvelle génération de jeunes qui jouissent d'une assurance exemplaire, qui vont au-devant du danger, se dressent contre les puissances hégémoniques et sont déterminés à changer la situation.
Nous constatons ensuite que malgré le pouvoir et les efforts des laïcs, et leurs efforts ouverts et cachés, pour lutter contre la religion dans ce pays, l'islam exerce une influence et jouit d'une présence grandissante, et comme une source pure, guide les cœurs et les discours de millions de musulmans dans le monde, et redonne vie à leurs rassemblements et leur comportement.
Les appels à la prière, les prières en commun et les slogans islamiques en sont les signes évidents, et les élections en Tunisie, une preuve irréfutable.
Il ne fait aucun doute que dans chacun des pays musulmans en cas d'élections libres, les résultats seront les mêmes qu'en Tunisie.
Les événements de cette année ont montré à tous que Dieu, Adoré et Omnipotent, a mis dans la volonté et la détermination des peuples une puissance contre laquelle aucun pouvoir ne peut résister. Munis de cette force divine, les peuples peuvent changer leur destin et mettre l'aide divine de leur côté.
Désormais, les puissances arrogantes et à leur tête les Etats-Unis qui, par des stratagèmes politiques et sécuritaires, avaient assujetti pendant des décennies, les gouvernements de la région, et pensaient avoir assuré leur domination économique, politique et culturelle dans cette partie sensible du monde, sont devenues la première cible du ressentiment et de la haine des peuples de la région.
Il n'y a aucun doute que les régimes issus de ces révolutions, ne se soumettront plus au système humiliant du passé, et que les peuples bouleverseront la géopolitique de cette région, pour la défense de leur dignité et de leur indépendance.
Un autre point important est que ces événements ont mis en évidence la nature perfide et hypocrite des puissances occidentales. En Egypte, en Tunisie et en Libye, les Etats-Unis et l'Europe, chacun à leur manière, ont tout fait pour garder leurs laquais au pouvoir, et quand la volonté des peuples a dépassé leur volonté, ils se sont tournés avec un sourire hypocrite, vers les peuples victorieux.
Les signes manifestes de Dieu dans cette région ont été si nombreux cette année, qu'il n'est guère difficile pour ceux qui réfléchissent, de les voir et de les comprendre.
Cependant, l'Umma islamique et en particulier les nations en révolution ont deux besoins vitaux :
1- Le besoin de persévérer leur résistance et de ne pas se décourager.
Dieu dans le Coran ordonne au Prophète (AS) :
"فاستقم كما امرت و من تاب معك و لاتطغوا "
" فلذلك فادع و استقم كما امرت"
et Moïse (AS) dit à son peuple :
« و قال موسي لقومه استعينوا بالله و اصبروا، ان الارض لله يورثها من يشاء من عباده و العاقبه للمتقين ».
Le symbole de la vertu pour les nations aujourd'hui en révolte, est de ne pas abandonner leurs efforts et de ne pas se contenter des acquis. C'est cette vertu qui a assuré à ses adeptes un ''destin heureux''.
2- Le besoin de rester vigilant face aux ruses de l'arrogance mondiale et des puissances qui ont subi des pertes avec ces révolutions. Ces puissances ne resteront pas inactives et se serviront de tous leurs outils politiques, sécuritaires et financiers pour retrouver leur influence et leur pouvoir dans ces pays. Leurs outils sont la corruption, l'intimidation et la ruse. L'expérience a montré que même chez les élites, il existe des individus qui se laissent influencer par ces manœuvres, et par crainte, convoitise ou négligence, à leur su ou à leur insu, se retrouvent au service de l'ennemi. Il faut que les jeunes, les intellectuels et religieux demeurent attentifs à ce danger.
Les plus grands dangers sont l'ingérence et l'influence du camp de l'arrogance et de l'impiété dans la constitution du nouveau régime politique de ces pays. Ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour que les nouveaux régimes ne soient ni islamiques ni populaires. Ceux qui souhaitent la dignité, la grandeur et le progrès de leur pays, doivent tout faire pour assurer le caractère populaire et islamique de ces nouveaux régimes. Le rôle des Constitutions sera déterminant dans ce processus. L'unité nationale et la reconnaissance des différences religieuses, ethniques et raciales sont les conditions des futures victoires.
Les peuples courageux et révolutionnaires d'Egypte, de Tunisie et de Libye, et les autres nations réveillées et combattantes, doivent savoir qu'ils ne se libéreront du joug de l'oppression et de la perfidie des Etats-Unis et des arrogantes puissances occidentales, qu'en changeant les rapports de force mondiaux en leur faveur.
Pour que les Musulmans puissent régler leur compte avec les pilleurs internationaux, il faut qu'ils se mettent à leur niveau et constituent une grande puissance mondiale, et cela ne pourra se faire qu'avec la coopération, la solidarité et l'unité des pays musulmans. Ceci est le vœu et le testament inoubliable du grand Imam Khomeiny.
L'Amérique et l'Otan, prétextant vouloir combattre l'infâme dictateur Kadhafi, ont bombardé le peuple libyen pendant des mois. Juste avant que le peuple libyen se soulève de façon si courageuse contre Kadhafi qui était un de leurs proches amis, ils le serraient dans leurs bras, l'embrassaient, lui serraient ou lui baisaient la main, pour l'adoucir et mieux piller avec lui, les richesses de la Libye. Après le soulèvement, pour l'attraper, ils ont détruit toutes les infrastructures de la Libye. Quel gouvernement a pu empêcher l'Otan de massacrer ainsi la population et de détruire la Libye ?
Tant que les dents et les griffes des puissances sanguinaires et sauvages occidentales ne seront pas brisées, un tel danger persistera pour les pays musulmans. La libération ne pourra être obtenue sans la constitution d'un bloc islamique puissant dans le monde.
Aujourd'hui, l'Occident, les Etats-Unis et le sionisme sont plus faibles que jamais. Les difficultés économiques, Les échecs successifs en Afghanistan et en Irak, les profonds mouvements de contestation qui se développent chaque jour aux Etats-Unis et dans les pays occidentaux, le combat et les sacrifices des peuples palestiniens et libanais, le soulèvement courageux des populations au Yémen, à Bahreïn et dans d'autres pays alliés des Etats-Unis, sont tous des évènements de bonne augure pour l'avenir de l'Umma islamique, notamment pour les pays musulmans en révolution.
Les croyantes et les croyants, partout dans le monde musulman, en particulier en Egypte, en Tunisie et en Libye, doivent profiter de cette occasion pour créer un front islamique international. L'élite et l'avant-garde de ces mouvements doivent se confier à Dieu et avoir confiance en Ses promesses de victoire, et orner ce chapitre glorieux de l'Histoire de l'Umma islamique, de victoires décisives qui satisferont Dieu et seront le prélude à Son triomphe éternel.
Salutations aux sincères serviteurs de Dieu!
Sayed Ali Hosseini Khamenei
29 zil gha'de 1432
27 Octobre 2011
Le pelerinage d' adieu du Prophète. Son sermon a Ghadir Khum. La signification d' Ahl-ul -Bayt explique
L'an dix de l'Hégire commença avec l'arrivée de nouveaux ambassadeurs. Diverses tribus de la c6te du Yémen, de Hadhramawt, et de la côte du Sud, envoyèrent des délégations pour signifier leur soumission au Prophète et leur adhésion à sa Foi. Deux chefs de Banî Kindah, de Hadhramawt, en l'occurrence Al-Ach`ath et Walid offrirent leur propre allégeance et embrassèrent l'Islam. Ce même Ach`ath rejoindra plus tard la rébellion qui éclatera après la mort du Prophète, et résistera avec acharnement à l'adversaire qui aura finalement besoin de renforts. Il finira toutefois par être fait prisonnier, non sans difficulté, et envoyé au Calife, Abû Bakr, lequel lui pardonner malgré les protestations de `Omar - après qu'il lui aura renouvelé son allégeance, et lui offrira sa sœur, Um Farwah en mariage. Par la suite il deviendra Khârijite en se rebellant contre `Ali. Ses fils, Mohammad et Ishâq, se feront remarquer dans l'armée que Yazîd enverra à Karbala' pour perpétrer le massacre de al-Husayn Ibn `Ali.
Les Fonctions Missionnaires de `Ali au Yémen
Au mois de Rabî` II, de l'an dix de l'Hégire, Khalid B. Walid fut envoyé par le Prophète pour propager l'Islam parmi le peuple du Yémen. Mais au lieu de rapports de satisfaction à propos de son séjour de six mois dans ce pays, des plaintes contre lui parvinrent en grand nombre à Médine. Le Prophète demanda alors à `Ali (as) de partir avec trois cents hommes pour remplacer Khalid. Le jeune héros exprima modestement ses réserves sur cette mission auprès de gens beaucoup plus âgés que lui et plus versés dans l'Ecriture. Le Prophète mit alors sa main sur la poitrine de `Ali (as), leva les yeux vers le ciel et pria : "? Dieu ! Délie la langue de `Ali (as) et guide son cœur". Puis il donna pour la guidance de `Ali, (as) en tant que juge, cette règle : "Lorsque deux parties se présentent devant toi, ne prononce jamais un jugement en faveur de l'un sans avoir tout d'abord entendu l'autre". Ensuite, arrangeant avec ses mains la coiffure de `Ali (as) et lui remettant en mains propres l'Etendard de la Foi, le Prophète lui fit ses adieux. `Ali (as) partit donc pour le Yémen où il lut la lettre du Prophète aux gens, fit des sermons selon la dictée du Prophète et prêcha les doctrines de l'Islam aux masses. Le résultat fut un grand succès : en un jour toute la tribu de Hamadânî embrassa l'Islam. `Ali (as) fit un rapport sur le succès de sa mission au Prophète, lequel, dès la réception de cette grande nouvelle, se prosterna, le front contre le sol, par révérence pour Dieu et Lui exprima sa gratitude. D'autres tribus suivirent, l'une après l'autre, l'exemple des Hamadânî. Certains chefs firent hommage et prêtèrent serment d'allégeance pour leurs sujets. Ali (as) faisait quotidiennement un rapport sur les progrès de sa mission. Puis, sur ordre du Prophète, il partit pour Najran, y collecta les impôts dus et se dirigea ensuite vers la Mecque pour rejoindre le Prophète dans son dernier Pèlerinage, au mois de Thilhaj l0 A.H.
Pour accomplir leur vœu, quelque deux cents personnes de Yémen arrivèrent à Médine, au début de l'an 11 de l'Hégire, (l'année commence au mois de Muharram) pour présenter personnellement leur allégeance au Prophète et ce fut la dernière délégation reçue par lui.
Le Pèlerinage d'Adieu du Prophète
Etant donné que la période du Pèlerinage annuel s'approchait, le Prophète commença à faire les préparatifs en vue de son Pèlerinage à la Mecque. Il invita les gens de toutes les régions de la Péninsule à se joindre à lui afin qu'ils se familiarisent avec l'accomplissement correct des différents rites ayant trait aux cérémonies sacrées. Depuis son émigration à Médine, ce serait le premier et le dernier Hajj (Pèlerinage à la Mecque) du Prophète (saw). Cinq jours avant le début du mois de Thilhaj, le mois du Pèlerinage, le Prophète se dirigea vers la Mecque, suivi de plus de cent mille pèlerins. Toutes ses femmes, ainsi que sa fille bien-aimée, Fatima (as), la femme de `Ali (as), l'accompagnèrent. Au cours de ce voyage, Abû Bakr eut un fils de sa femme Asmâ' Bint Wahab. Il fut appelé Mohammad (saw).
Le Prophète arriva à la Mecque le dimanche 4 Thilhaj de l'an l0 A.H. Tout de suite après son arrivée, `Ali, qui revenait du Yémen à la tête de ses hommes, rejoignit le Prophète, lequel sembla très heureux de le revoir, et lui demanda, en l'embrassant quel vœu pour le Pèlerinage il avait fait. `Ali (as) répondit : "J'ai fait le vœu d'accomplir le même Pèlerinage que le Prophète quoi qu'il arrive, et j'ai amené trente-quatre chameaux pour le sacrifice". Le Prophète s'écria joyeusement : "Allah-u-Akbar" (Dieu est le plus grand), et dit qu'il en avait amené soixante-dix. Et d'ajouter qu'il (`Ali) serait son partenaire dans tous les rites du Pèlerinage et dans le sacrifice. Ainsi, `Ali (as) accomplit donc le Grand Pèlerinage avec le Prophète.
Etant donné que les différences, cérémonies devaient constituer des modèles à suivre dans l'avenir, le Prophète observa rigoureusement chaque rite, soit conformément aux Révélations faites à cet égard, soit selon l'usage patriarcal. Ainsi, lorsqu'on amena les chameaux à offrir en sacrifice, lui et `Ali se mirent à abattre conjointement les cent chameaux qu'ils avaient apportés. Et quand on prépara un repas avec la viande des chameaux sacrifiés, le Prophète s'assit avec seulement `Ali, et personne d'autre, pour le partager. Les cérémonies du Pèlerinage prirent fin avec le rasage des chevaux et le coupage des ongles après le sacrifice des animaux. L'habit du Pèlerinage fut alors ôté et une proclamation fut faite par `Ali, monté sur la mule du Prophète, Duldul, levant les restrictions du Pèlerinage.
A la clôture du Pèlerinage, le Prophète (saw) informa le Calendrier, abolissant l'intercalation trisannuelle et faisant l'année purement lunaire, consistant en douze mois lunaires, ce qui permit de fixer le mois du Pèlerinage selon les saisons changeants de l'année lunaire.
Le Sermon de Ghadîr Khum
Faisant ses adieux à sa ville natale, le Prophète quitta la Mecque pour Médine le 14 Thilhaj. Sur la route, le 18 Thilhaj, il ordonna qu'on fasse halte à Ghadîr Khum, une région aride aux abords de la vallée de Johfa, à trois étapes de Médine, après avoir reçu la révélation suivante: "? Prophète ! Fais connaître ce qui t'a été révélé (Ici allusion est faite au Commandement contenu dans la sourate al-Charh qui dit:
1- N'avons Nous pas ouvert ton cœur?
2-3 Ne t'avons Nous pas débarrassé de ton fardeau qui pesait sur ton dos?
4- N'avons Nous pas exalté ta renommée?
5- Le bonheur est proche du malheur.
6- Oui, le bonheur est proche du malheur.
7- Lorsque tu es libéré de tes occupations, lève-toi pour prier.
8- et recherche ton Seigneur avec ferveur".
Dieu a commandé au Prophète de désigner son successeur par ton Seigneur. Si tu ne le fais pas, tu n'auras pas fait connaître Son Message. Dieu te protégera contre les hommes; Dieu ne dirige pas le peuple incrédule" (Sourate al-Mâ'idah, verset 67).
A présent, ayant reçu ce Commandement, il décida de l'annoncer sans aucun retard. Aussi fit-il halte sur le lieu même où il reçut le rappel. Le terrain étant déblayé, une chaire fut formée de selles de chevaux, et Bilâl, le Muezzin, s écria à haute voix : Hayya `Alâ Khayr-il-`Amal (? gens, accourez à la meilleure des actions). Et une fois les gens rassemblés autour de la chaire, le Prophète se leva prenant à sa droite Ali, dont le turban noir à deux bouts suspendus sur ses épaules avait été arrangé par le Prophète lui-même. Le Prophète (saw) loua tout d'abord Dieu, puis s'adressant à la foule, il dit : "Vous croyez qu'il n'y a de dieu que Dieu, que Mohammad (saw) est Son Messager et Son Prophète, que le Paradis et l'Enfer sont des vérités, que la mort et la Résurrection sont certaines, n'est-ce pas ?" Ils répondirent tous "Oui, nous le croyons". Il les informa alors qu'il serait rappelé bientôt par son Seigneur, puis il prononça cette adjuration : "Je vous laisse deux grands préceptes dont chacun dépasse l'autre par sa grandeur: ce sont le Saint Coran et ma sainte progéniture (dont les membres inéchangeables sont : `Ali, Fatima, Hassan et Husayn). Prenez garde dans votre conduite envers eux après ma disparition. Ils ne se sépareront pas l'un de l'autre jusqu'à ce qu'ils reviennent auprès de moi, au Ciel, à la Fontaine de Kawthar". Et d'ajouter : "Dieu est mon Gardien et je suis le gardien de tous les croyants".
`Ali Déclaré Successeur du Prophète (saw)
Ce disant, il prit la main de `Ali (as) dans sa main, et la levant haut, il s'écria : "Celui dont je suis le maître, `Ali aussi est son maître. Que Dieu soutienne ceux qui viennent en aide à `Ali et qu'IL soit l'ennemi de ceux qui deviennent les ennemis de `Ali". Ayant répété cette proclamation trois fois, il descendit de la plate-forme dressée et fit asseoir `Ali (as) dans sa tente où les gens vinrent le féliciter. `Omar Ibn al-Khattâb fut le premier à congratuler `Ali (as) et à le reconnaître comme le "Tuteur de tous les croyants".
Après les hommes, toutes les femmes du Prophète ainsi que les autres dames vinrent féliciter `Ali. A la fin de cette cérémonie d'installation, le célèbre verset suivant du Coran fut révélé au Prophète : "Aujourd'hui, j'ai perfectionné votre religion et j'ai parachevé Ma grâce sur vous; j'agrée l'Islam comme étant votre Religion" (Sourate al-Mâ'idah, verset 3). Le prophète se prosterna en signe de gratitude.
La Signification d'Ahl-ul-Bayt Expliquée
L'expression "ma progéniture" mentionnée dans l'Adjuration signifie les saintes personnes désignées par le verset coranique suivant :
"(? Prophète !) Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre affection envers mes proches" (Sourate al-Chûrâ. verset 23). A la révélation de ce verset on avait demandé au Prophète de nommer les personnes dont l'amour était commandé. Il nomma : `Ali, Fatima, al-Hassan, al-Husayn. Les gens le soupçonnèrent alors d'avoir nommé ses chers proches afin qu'ils soient considérés avec la crainte et le respect dus après sa mort.
C'est à propos de la fidélité, de l'amour et l'obéissance envers ces personnes-là que les gens seront interrogés le Jour du Jugement, lorsqu'il sera demandé à chacun comment il s'est conduit envers elles, comment il a défendu leur cause et comment il a soutenu leurs intérêts.
Ce sont les personnages déclarés purifiés et exempts de toute impureté. Lorsque le verset coranique : "? vous, les Gens de la Maison ! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement" (Sourate al-Ahzâb, verset 33) fut révélé au Prophète, il se mit sous un manteau avec `Ali, Fatima, Hassan et Husayn, et déclara que sa Maison (Famille) consistait en ces personnes seulement. Um Salma, sa femme, dans la maison de laquelle la révélation était descendue, lui demanda d'être incluse dans le groupe sous le manteau, mais elle essuya un refus poli. Depuis ce jour-là le dit groupe reçut le surnom d'Açhdb al-Kisb (Les cinq du manteau).
Ce sont ces personnes que le Prophète compara au Bateau de Noé, dans lequel ceux qui avaient embarqué furent sauvés, alors que ceux qui avaient cherché secours ailleurs que dans ce Bateau furent noyés. Ces personnes faisaient partie intégrante de la Lumière Céleste dont fut créé le Prophète.
Ce sont ces personnes pour les actions vertueuses desquelles Mohammad fut félicité par Allah, et en louange desquelles la sourate al-Dahr fut révélée. (Dans sa traduction d'Al Koran, Sale fait suivre du commentaire suivant les versets 5-l0 de la Sourate al-Dahr (Al- Insân). La traduction de ces versets par Sale :
5." Mais les justes boiront à une coupe (de vin), mélangé avec (de l'eau de) Kawthar,"
6." une fontaine à laquelle boiront les serviteurs de Dieu..."
7." Ils tiennent leur promesse, et redoutent un Jour dont le mal sera répandu très loin."
8. "Ils nourrissent le pauvre, l'orphelin et le captif pour l'amour de Dieu, (en disant):
9. "Nous vous nourrissons pour plaire à Dieu seul : nous n'attendons de vous ni récompense ni gratitude;"
l0. "Oui, nous redoutons, de la part de notre Seigneur, un jour menaçant (et) calamiteux".
La note de Sale, tirée d'Al-Baydhâwi, sur les versets 7-l0 :
"On relate qû al-Hassan et al-Hussein, les petits-fils de Mohammad, étant à un moment donné malades tous les deux, le Prophète, entre autres, leur rendit visite. Les visiteurs demandèrent à `Ali de faire un vœu à Dieu pour la guérison de ses fils. Sur ce, `Ali, Fatima et Fidhdhah, leur bonne, firent le vœu de jeûner trois jours si les deux malades allaient mieux. Or, il arriva qu'ils guérissent effectivement. La promesse fut accomplie avec un tel scrupule que le premier jour, n ayant pas de provisions à la maison, fut obligé d'emprunter trois mesures d'orge à un certain Siméon, un Juif de Khaybar. Fatima en moulut une mesure le même jour et cuisit cinq gâteaux pour le repas. Et alors qu'ils étaient assis devant ces gâteaux pour rompre leur jeûne après le coucher du soleil, un pauvre se présenta à eux. Ils lui donnèrent leur pain et passèrent la nuit sans rien manger, se contentant de boire de l'eau. Le lendemain, Fatima, cuisit une deuxième mesure pour la même raison, mais un orphelin les pria de lui donner quelque chose à manger et ils lui offrirent leur repas, et passèrent une deuxième nuit sans manger. Le troisième jour ils donnèrent tout leur repas à un captif affamé. A cette occasion Jibril révéla au Prophète la sourate ci-dessus et informa Mohammad que Dieu le félicitait pour les vertus de sa famille".
Concernant la promesse de Dieu dans le verset 6, lisez le récit de la découverte miraculeuse par `Ali d'une fontaine pour l'approvisionnement en eau de ses armées dans le désert sablonneux de la Mésopotamie, dans le second volume).
Rien d'étonnant donc à ce que le Prophète ait mis dans la même balance ces personnalités dépouillées de fautes et de pêchés et le Livre de Dieu - le Coran - et qu'il ait déclaré les deux Poids aussi lourds l'un que l'autre. `Ali était le seul homme qui pouvait prétendre à une connaissance minutieuse du Coran. Il proclama tout haut qu'il invitait tout un chacun à lui demander quand, où et à quelle occasion chaque verset du Coran avait été révélé au Prophète, et la fameuse déclaration :
"Je suis la Cité du Savoir, `Ali en est la Porte" ne peut que confirmer cette affirmation de `Ali. Il en était de même pour al-Hassan (Un noble exemple de la générosité d'Al-Hassan et de son ardeur à satisfaire Dieu en accomplissant toutes les vertus mentionnées dans Ses commandements, se trouve dans le récit suivant, entre des milliers d'autres relatifs aux Saints descendants du Prophète: "Un serviteur d'al-Hassan Fils de `Ali fit tomber sur son maître un plat bouillant alors qu'il s'asseyait à table. Craignant la colère d'Al-Hassan, il tomba sur ses genoux et se mit à répéter ces mots : "Le Paradis est pour ceux qui refrènent leur colère". Al-Hassan répondit : "Je ne suis pas en colère". Le serviteur poursuivit : "Et pour ceux qui pardonnent aux gens". "Je te pardonne" dit al-Hassan. Le serviteur sembla toutefois décidé à finir le contenu de quelques versets coraniques en ajoutant : "Car Dieu aime les bienfaisants". "Puisque c'est ainsi, fit al-Hassan, je t'affranchis et je te donne quatre cents pièces d'argent". L'esclave citait les versets l33-134 de la Sourate ?le `Imran : "Hâtez-vous vers le pardon de votre Seigneur et vers un Jardin large comme les cieux et la terre, préparé pour ceux qui craignent Dieu; pour ceux qui font l'aumône, dans l'aisance ou dans la gêne; pour ceux qui maîtrisent leur colère; pour ceux qui pardonnent aux hommes - Dieu aime ceux qui font le bien"), al- Hussein et Fatima.
Ce sont ces personnes pieuses qui étaient souvent accompagnées par les anges. Bien que le Prophète eût informé solennellement les gens que la désignation de `Ali (as) comme "Le Gardien de tous les croyants", était faite sur Commandement de Dieu, les gens continuèrent à le soupçonner d'avoir attribué à `Ali (as) cette haute position sans avoir reçu un ordre de Dieu dans ce sens.
Un incident survenu quelque temps après que le Prophète eut fait l'Adjuration mérite d'être mentionné : un homme nommé Hârith B. No`mân Fihrî (ou Nadhr B. Hârith selon un autre hadith) refusa de croire le Prophète et le soupçonna d'avoir fait la proclamation par affection et amour pour `Ali (as). Il alla même jusqu'à invoquer sérieusement la descente de la colère du Ciel sur lui-même, si ces soupçons n'étaient pas fondés, prière qui fut rapidement exaucée, lorsqu'une pierre tomba sur sa tête, le tuant sur-le-champ.
Conclusion en faveur de `Ali tirée de la Parole du Prophète (saw)
Le lecteur se rappelle sans doute les précédentes occasions lors desquelles le Prophète déclara `Ali son successeur, tout d'abord le jour où il se proclama publiquement Messager de Dieu en disant : "? fils de `Abdul-Muttalib ! Dieu n'a jamais envoyé un Messager sans qu'IL ait désigné en même temps son frère, son héritier et son successeur parmi ses proches parents"; et ensuite lorsqu'il déclara que `Ali "est à lui ce que Harûn fut à Mussa".
Ces propos du Prophète n'étaient pas une simple opinion personnelle qu'il exprimait, comme en témoignent ces versets coraniques : "Il ne parle pas selon son désir; mais exprime les Commandements qui lui sont révélés" (Sourate al-Najm, 3-4). Cela signifie que lesdits propos étaient conformes aux Commandements de Dieu. Et cette dernière déclaration faite devant des milliers de gens était conforme aux précédentes déclarations, qui n'avaient jamais été retirées ni abrogées pendant une période d'une vingtaine d'années.
Se fondant sur ce qui précède, une grande partie des Musulmans considéra `Ali (as) comme étant sans aucun doute le successeur choisi et désigné du Prophète depuis le début de sa mission prophétique. A cette dernière occasion, il eut la distinction d'être pour les musulmans ce que le Prophète était pour eux : à savoir que `Ali devait être traité en remplaçant (successeur) du Prophète après sa mort. Chah Hassan Jaisi, un mystique sunnite a bien expliqué la signification du terme "Mawlâ" dans sa stance qui peut se traduire ainsi: "Vous courez ça et là pour chercher le sens de "Mawlâ". Eh bien ! `Ali est "Mawlâ" dans le même sens que le Prophète est "Mawlâ".
Cinq pakistanais tués par des missiles tirés par un drone américain
Des tirs de drone américain ont tué lundi au moins cinq présumés dans la région tribale du Waziristan du Nord, située dans le nord-ouest du Pakistan près de la frontière afghane, ont annoncé des responsables de la sécurité.
Le drone a tiré deux missiles sur un foyé situé dans le secteur de Mir Ali, ont-ils précisé. Le Waziristan du Nord est considéré par les Etats-Unis comme un bastion des talibans et des membres d'Al Qaïda.
Un responsable de la sécurité à Miranshah, principale ville de la région, a déclaré à l'AFP que cinq présumés avaient été tués.
Le foyé était situé dans le village de Khaderkhail, à une quarantaine der km à l'est de Miranshah, chef lieu du district tribal du Waziristan du Nord, selon ce responsable.
Imam Khamenei a appelé à l'unité autour de l’axe du Prophète(SAWA)
Téhéran)- Lors d’une audience accordée aux responsables du pèlerinage, le Guide Suprême de la Révolution Islamique a évoqué les actes offensant le grand Prophète de l’Islam (SAWA) et demandé la poursuite de la manifestation de la grandeur de sa personnalité chez ses partisans et même ses ennemis, soulignant : « La manifestation de l’unité autour de l’axe du Prophète de l’Islam et de la haine pour ses ennemis doit se poursuivre en temps du pèlerinage. »
Selon le site du bureau du Guide Suprême de la Révolution Islamique, s’exprimant le lundi 24 septembre devant les responsables du hadj, le Guide Suprême de la Révolution Islamique, l’Imam Khamenei a évoqué les actes offensant le grand Prophète de l’Islam (SAWA) et demandé la poursuite de la manifestation de la grandeur de sa personnalité chez ses partisans et même ses ennemis, estimant que le pèlerinage de cette année était privilégié et différent des années écoulés.
« La manifestation de la belle et immense unité de la communauté musulmane par le biais du sceau du Prophète(SAWA) et de la profonde haine et colère d tous les musulmans envers l’arrogance doit se faire en temps du hadj, comme centre du rassemblement des musulmans du monde, voilà le vrai sens du désaveu envers les mécréants », a-t-il dit.
L’honorable Imam Khamenei a estimé que les outrages au Prophète de la Grâce et de la Miséricorde montaient l’ultime degré de l’hostilité et de la haine de l’arrogance envers le Prophète de l’Islam(SAWA), ajoutant : « La position prise par les hommes d’Etat occidentaux contre cette grande offense ne différait point de l’hostilité. »
« L’acte offensant le Prophète de l’Islam(SAWA), a-t-il dit, et la position prise par les chefs de l’arrogance ont révélé leur vrai visage et le principal axe de l’opposition entre le faux et le vrai et cela montre que les arrogants sont les ennemis de l’Islam et du Prophète(SAWA). »
Faisant allusion à l’immense protestation des musulmans dans les pays islamiques et même dans les pays européens et américains, contre cette offense, le Guide Suprême de la Révolution Islamique a ajouté : « Le mouvement effervescent du monde de l’Islam en signe de l’affection pour le Prophète de l’Islam(SAWA) et de la profonde haine pour ses ennemis, est une scène étrange et très importante qui montre la grande capacité de la communauté musulmane à se mobiliser. »
L’honorable Imam Khamenei a présenté le Prophète (SAWA) comme le carrefour de tous les musulmans de toutes les écoles, soulignant : « En cela, chiites et sunnites, modérés et extrémistes n’ont point de différend. Ils se sont présentés tous sur la scène, parce que le Prophète de l’Islam (SAWA) est l’axe et le pôle des idées divines et islamiques. »
« Il ne faut pas permettre à l’arrogance de se libérer de la colère de la communauté musulmane, en semant la discorde chez elle », a-t-il souligné.