تقي زاده

تقي زاده

Les forces israéliennes ont mené une frappe aérienne sur Beyrouth, la capitale du Liban, violant ainsi l’accord de cessez-le-feu conclu avec le mouvement de résistance libanais Hezbollah.

Selon certaines informations, un panache de fumée s’est élevé au-dessus d’un immeuble situé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, après la frappe aérienne du régime sioniste dimanche 27 avril.

La frappe aérienne israélienne a causé d’importants dégâts, brisant des vitres et endommageant des voitures à proximité.

Quelques heures plus tôt, Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l'armée israélienne, avait publié un message menaçant à l’adresse des habitants de la banlieue sud de Beyrouth, en particulier dans le quartier de Hadath.

Le militaire sioniste avait écrit sur le réseau X : « Vous devez évacuer ! »

« Toute personne présente dans le bâtiment marqué en rouge sur la carte ci-jointe, ainsi que dans les bâtiments environnants, sera reconnue étant à proximité des installations du Hezbollah », avait-il averti.

 

Le président iranien Massoud Pezeshkian a prononcé, ce dimanche 27 avril, un discours à l’occasion de la troisième conférence de coopération économique Iran-Afrique, qui s'est tenu à Téhéran avec la participation de représentants de 51 pays africains.

En allusion aux immenses capacités du continent africain et la nécessité d’une coopération renforcée, Pezeshkian a exprimé la volonté de l’Iran de partager ses réalisations dans de nombreux domaines avec les pays africains.

« Malheureusement, il existe un groupe d'agresseurs et d'extrémistes qui bafouent les droits d'autrui, commettent des crimes, expulsent et tuent des peuples entiers pour les chasser de leur terre. Ce groupe est à l’origine des actions les plus brutales et les plus meurtrières sur la planète, massacrant sans crainte ni hésitation des innocents, des femmes, des enfants, des personnes âgées et des jeunes », a-t-il dénoncé.

Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU, a appelé à l’arrêt des ventes d’armes au régime israélien, qui commet un génocide à Gaza depuis octobre 2023.

« Il faut mettre un terme aux ventes d’armes à Israël et empêcher les États qui lui fournissent des armes », a-t-elle appelé dimanche 27 avril 2025 sur sa page X.

La rapporteuse spéciale de l’ONU sur les territoires palestiniens a également regretté que les Gazaouis meurent à cause des armes et des munitions fabriquées dans les pays occidentaux.

« Sérieusement, combien d’enfants, ainsi que leurs parents et grands-parents, devons-nous voir mourir de faim, être brûlés vifs ou enfermés dans des sacs en plastique après avoir été fracassés par des bombes de fabrication occidentale ? » a-t-elle demandé.

Pour la troisième nuit consécutive, l’échange des coups de feu sur la ligne de contrôle au Cachemire se poursuit entre les forces indiennes et pakistanaises.

Les forces indiennes et pakistanaises ont échangé de tirs, dans la nuit de samedi 26 avril, pour la troisième fois dans la région contestée du Cachemire. L’armée indienne a accusé le Pakistan d’avoir déclenché des tirs « non provoqués » à travers la ligne de contrôle et a déclaré que les forces indiennes y avaient répondu par des tirs d’armes légères. 

Les tensions entre l’Inde et le Pakistan se sont intensifiées après l’attaque meurtrière du 22 avril au cours de laquelle 26 civils ont été tués. Il s’agit de l’attaque la plus sanglante depuis les derniers 25 ans. L’Inde accuse son voisin de soutenir « le terrorisme transfrontalier », tandis qu’Islamabad en a rejeté toute implication et a proposé une enquête impartiale.

Pendant ce temps, la marine indienne, en publiant des images de tirs de missiles, a fait part de l’organisation de manœuvres pour montrer l’état de préparation de ses systèmes et ses équipes de mener des attaques précises et stratégiques.

Une source du gouvernement indien a déclaré au journal Indian Express qu’une « réponse militaire » était certaine et que les responsables envisageaient le type d’opération.

 

Le Hezbollah, le Hamas et le Jihad islamique expriment leur solidarité avec l’Iran après l’explosion meurtrière survenue au port de Shahid Rajaï à Bandar Abbas. Un message de condoléances et de solidarité est également parvenu de Moscou.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a présenté samedi ses condoléances aux familles des victimes de l’explosion, exprimant sa solidarité avec le gouvernement et le peuple iraniens.

« Nous exprimons notre entière solidarité avec la République islamique d’Iran, ses dirigeants, son gouvernement et son peuple, à la suite de l’explosion regrettable survenue au port de Shahid Rajaï à Bandar Abbas », a annoncé le Hamas.

« Nous tenons à présenter nos sincères condoléances et à exprimer notre plus profonde sympathie aux familles des victimes, implorant Dieu de leur accorder sa miséricorde et un prompt rétablissement aux blessés. »

« Nous affirmons notre entière confiance dans la capacité de la République islamique à surmonter les répercussions de ce douloureux incident et à poursuivre son chemin de construction et de progrès », a ajouté le Hamas.

De même, le Jihad islamique palestinien a présenté ses condoléances aux dirigeants et au peuple iraniens et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

« Le mouvement du Jihad islamique en Palestine exprime ses plus sincères sentiments de solidarité et de sympathie à nos frères de la République islamique d’Iran, à ses dirigeants et à son peuple, à la suite de la douloureuse explosion survenue hier, samedi, au port Shahid Rajaï à Bandar Abbas, faisant de nombreux martyrs et blessés », indique le communiqué.

 

Les forces armées yéménites ont mené ce dimanche 27 avril, une nouvelle frappe de missiles contre la base aérienne stratégique de Nevatim, située dans la partie nord du désert du Néguev.

Dans un communiqué, l’armée yéménite a déclaré que cette opération avait été menée en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, victimes du génocide du régime israélien lancé depuis le 7 octobre 2023.

 
samedi, 26 avril 2025 19:18

En présence du Coran

« La puissance est à DIEU, à Son Messager et aux croyants » (Coran LXIII, 8 AL-MUNĀFIQŪN (LES HYPOCRITES),
 
L’Imâm Jafar as-Sâdiq a donné â ce verset l'explication  suivant :
 
 « DIEU a donné au croyant la liberté d’agir dans toutes ses affaires, mais Il ne lui a pas donné la liberté d’être humilié. Sois donc glorieux et tenace devant les défis et devant tous les oppresseurs. »
L’Imâm Jafar a dit également: « Le croyant est plus résistant que la montagne. La montagne peut être amoindrie par les pioches, mais rien ne peut amoindrir la foi du croyant. »
 
 
Il(p) a dit également:
 « Trois personnes sont les plus proches de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, jusqu’à la fin du Jugement dernier.
 Le premier c’est celui qui étant puissant ne laisse pas sa colère le pousser à traiter injustement ceux qui sont moins puissants que lui. Le deuxième c’est celui qui lorsqu’il est  invité à juger entre deux hommes le fait sans prendre parti ni pour l’un ni pour l’autre, ne serait-ce que de la quantité d’un grain d’orge. Et le troisième est celui qui dit la vérité, que ce soit dans son intérêt ou contre son intérêt. »

Dans Al-Kafi, il est rapporté de Khithama, qui a dit : 

"Je suis entré chez l'Imam Sadiq  (paix sur lui) pour lui faire mes adieux alors que je m’apprêtais à partir pour Médine, Il (paix sur lui) m’a dit :
Ô Khithama, transmets mes salutations à ceux de nos partisans que tu rencontreras et recommande-leur de craindre Allah, le Tout-Puissant. Que leurs riches soutiennent leurs pauvres, que leurs forts aident leurs faibles, que leurs vivants assistent aux funérailles de leurs morts, et qu’ils se rendent visite dans leurs maisons. Car, leur rencontre les uns avec les autres maintient en vie notre cause. 
Qu’Allah fasse miséricorde à celui qui fait revivre notre affaire. 
Ô Khithama, transmets à nos partisans que que nous ne pouvons rien leur garantir auprès de Dieu, sauf par de bonnes actions. Ils n’atteindront notre wilaya (allégeance) que par la piété (wara‘). 
Et les gens qui éprouveront le plus de regrets au Jour de la Résurrection sont ceux qui ont prôné la justice, mais ont agi à l’opposé".

LA VIE DE IMAM
 

Le sixième Imam du descendance du Prophète (sawas), Ja’far Sadiq (AS) est né le Vendredi 17 Rabi' al-Awwal de l'an 83 de l'Hégire. Son célèbre titre était "al-Sadeq" (Le Véridique). Il a été élevé par son grand-père, l'Imam Zayn al-'Abidine pendant 12 ans, et ensuite sous le patronage de son père, I'Imam Muhammad al-Bâqir pendant 19 ans .

La période de son Imamat a coïncidé avec la période la plus révolutionnaire et la plus fertile en événements de l'histoire musulmane, la période où l'on a assisté à la chute de l'Empire omayyade et à la montée de la dynastie abbasside.

Les guerres intestines et les bouleversements politiques apportaient des changements rapides dans le gouvernement. Donc le Saint Imam a assisté aux règnes de différents rois, depuis la chute d'Abdul Malik jusqu'au souverain omayyade, Marwân Ibn al-Hakam. Il a survécu jusqu'à l'époque de Abul Abbâs al-Saffâh et d'al-Mançour, tous deux de la dynastie abbasside.

Sous l’Imamat du 6e Imam (AS), les conditions de diffusion des sciences islamiques furent donc encore plus propices . Non seulement le contexte politique était favorable mais par ailleurs, suite aux efforts de publications des hadiths du 5e Imam (AS) et de ses élèves, les gens avait pris conscience de leurs besoins en connaissances islamiques et attendaient d’autres « récits » concernant les « gens de la Maison ». De plus la dynastie omayyade était vacillante. La dynastie abbasside qui n’était pas bien établie cherchaient une légitimité à travers le soutien de la famille des martyrs de Karbala.

L’Imam Ja’afar Sadiq (AS) se mit à diffuser les sciences religieuses et des textes islamiques . Les doctes et les savants venaient de tous le coin pour l’interroger au sujet des sciences islamiques, de l’histoire des prophètes, des Imams, de la philosophie… Celui-ci discutait avec diverses catégories sociales, dialoguait avec les représentants des différentes nations et religions.

L’Imam éduqua de nombreux croyants, format de multiples élèves ; des centaines de livres rassemblant les hadiths shi’ites et les propos scientifiques de l’Imam durent publiées sous le nom de « Principes » (Oçoul). Profitant du cours répit que lui laissait la lutte entre les Ommayades et les Abbassides, l’Imam (AS) consacra son temps à l’éducation des musulmans et à la formation des spécialistes des sciences religieuses : plus de quatre mille savants ont profité de son enseignement, de son savoir et de sa sagesse.

L’Imam (AS) avait demandé à ses élèves d’enregistrer par écrit les cours qu’il leurs dispensait. Il leurs disait : « Aux périodes troubles et d’anarchie de nombreuses œuvres sont détruites ; vous aurez alors besoin de ces livres et de ces textes qui deviendront les seules références religieuses et scientifiques des musulmans. »

Aussi à ses cours les élèves de l’Imam (AS) apportaient leurs plumes et leurs encriers…
Ses disciples ont compilé des centaines de livres relatifs aux différentes branches de la science et de l'art. Outre le "Fiqh" (la Jurisprudence), le "Hadith" (la Tradition) et le "Tafsîr" (l'exégèse), l'Imam dispensait également des cours de mathématiques et de chimie à certains de ses disciples. Jâbir Ibn Hayyân al-Tartûcî, le célèbre savant en mathématiques était l'un des disciples de l'Imam, et a beaucoup appris des connaissances et de la guidance de ce dernier, ce qui lui a permis d'écrire 400 livres sur des sujets divers.

La chute des Omayyades et la montée des Abbassides ont constitué les deux importants événements de l'histoire musulmane. L'état d'anarchie était en progression. On se trouvait au milieu d'une telle obscurité mortelle que le personnage de l'Imam Ja’far Sadiq (AS) se dressait comme un phare déversant continuellement sa lumière pour éclairer les vastes étendues des ténèbres pécheresses qui l'entouraient. Le monde s'inclinait devant sa personnalité vertueuse et admirable. Abou Salma Khallâl lui a offert le trône du califat, mais l'Imam, perpétuant la tradition caractéristique de ses ancêtres a décliné fermement cette offre en raison des conditions critiques qui prévalaient à l'époque.

C'est une vérité historique indéniable que d'affirmer que tous les grands savants de l'Islam étaient redevables, pour ce qui concerne leur instruction, aux Ahl-Elbayt qui constituaient la fontaine des connaissances et de l'instruction pour tout le monde. Al-'Allamah al-Chiblî écrit dans son livre "Sirat al-Nu`mân'': "Abou Hanifah a fréquenté pendant une très longue période l'Imam al-Çâdiq, acquérant auprès de lui des connaissances étendues et précieuses en matière de Fiqh et de Hadith. "Tous les deux math-hab (rites) islamiques -le sunnisme et le chiisme - croient que la source des connaissances d'Abou Hanifah provenait principalement de son association avec l'Imam al-Câdiq."

En raison de ses immenses connaissances et de ses nobles enseignements, les gens se sont rassemblés autour de lui avec toute la dévotion et toute la révérence qui lui étaient dues. Cette haute position et le pouvoir croissant de notre Imam (AS) n'a pas manqué de susciter la jalousie et surtout la peur du gouvernant abbasside, Mançour al-Dawânîqî qui, craignant la popularité de l'Imam, a décidé de le supprimer. L'Imam mourra effectivement des suites d'un empoisonnement, le 15 Rajab de l'an 148 de l'Hégire.

Pendant toute sa vie et à toute heure, en cachette ou en public, l’Imam enseignait les vérités de l’Islam et mettait son savoir et sa culture à la portée de tous. Pour résumer, on peut dire que ses discours et ses conseils inestimables ébranlèrent les murs de l’ignorance et du mensonge, refondant la véritable doctrine du Saint Prophète (sawas). C’est pourquoi l’on considère que le 6e Imam (AS) comme le fondateur de la doctrine shi’ite, d’où la dénomination de doctrine Ja’farite donnée à l’école ou rite shi’ite.

Par Hoda Yaq

Le 28 février 2025, Mahdieh Esfandiari, universitaire iranienne vivant en France, a été interpellée par les autorités françaises.

Selon ses amis et sa famille, sa maison a été fouillée de fond en comble par les forces de sécurité, tournant ainsi la situation à ce qui ressemble étrangement à un enlèvement.

Pendant les deux jours qui ont suivi son arrestation, aucune information sur le lieu où elle se trouvait n’a été divulguée. Ce n’est qu’après de nombreuses démarches que ses proches ont appris qu’elle avait été placée en garde à vue. Puis elle a été transférée à la prison de Fresnes, située à 470 kilomètres de Paris. Cette distance considérable a rendu extrêmement difficile pour sa famille et ses amis de poursuivre son affaire ou de lui apporter une quelconque forme de soutien.

Linguiste diplômée de l’Université Lumière, elle vit à Lyon depuis huit ans. Elle est professeure, traductrice et interprète à l’Université Lumière.

Son cas a été comparé à celui de Bashir Biazar, compositeur et documentariste iranien, arrêté à Paris l’an dernier et transféré à Metz, à plus de 300 kilomètres de la capitale. Son crime : quelques publications critiques envers Israël sur les réseaux sociaux.

Dès lors, une question s’impose : pourquoi le gouvernement français semble-t-il si déterminé à maintenir ces détenus dans un isolement presque total, loin de leurs familles et hors de portée des médias ? Pourquoi ces arrestations sont-elles si secrètes ?

Pendant les cinq semaines qui ont suivi l’arrestation d’Esfandiari, son sort est resté dans l’ombre. Ce n’est que lorsque le magazine français Le Point a fait état de son arrestation que les autorités françaises ont été contraintes de la reconnaître.

Aucune information officielle n’a été communiquée concernant les faits présumés qui lui sont reprochés ni sur l’évolution de son dossier. Cependant, certains médias français rapportent que le parquet de Paris avait inculpé l’universitaire iranienne pour « apologie du terrorisme », en se fondant sur des publications critiques envers le régime israélien diffusées sur les réseaux sociaux.

A lire: Interpellation musclée du journaliste Shahin Hazamy : quand la solidarité devient un crime en France

D’autres chefs d’accusation auraient été retenus contre elle, notamment « provocation en ligne au terrorisme », « offenses fondées sur l’origine ou la religion », et « refus de fournir les codes d’accès à ses comptes de réseaux sociaux ».

À ce jour, Esfandiari n’a pas reçu le moindre appel téléphonique de sa famille depuis près de deux mois, et personne ne dispose d’informations claires sur son sort ou sur les charges qui pèsent contre elle.

Malgré les tentatives répétées des autorités iraniennes et de sa famille pour établir un contact avec elle, le gouvernement français a rejeté toutes les demandes de visites consulaires, ainsi que toute forme de communication minimale, comme un simple appel téléphonique.

Cette absence de transparence suscite de vives inquiétudes concernant son bien-être.

Il convient de noter ici que le gouvernement français a adopté une position ferme contre certaines expressions, les qualifiant d’antisémites, tout en défendant, sous la bannière de la liberté d’expression, des publications controversées comme Charlie Hebdo.

Lire plus: Mahdieh Esfandiari arrêtée en France : Paris utilise son cas comme un levier de pression pour la libération de ses espions détenus en Iran

Par exemple, lorsque Charlie Hebdo a publié des caricatures satiriques du Prophète de l’islam le très vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), le gouvernement a défendu cette démarche comme un exercice de la liberté d’expression, malgré le traumatisme profond qu’elle a causé à des milliards de musulmans à travers le monde.

Un tel comportement contradictoire de la part du gouvernement français suggère une approche sélective de la liberté d’expression – une approche qui semble défaillir lorsqu’il s’agit de défendre les droits humains ou de soutenir les enfants opprimés et massacrés de Palestine.

Sur le même volet, Shahin Hazamy, un journaliste indépendant basé en France et qui suivait de près l’affaire Esfandiari, a lui-même été violemment interpellé par les autorités françaises le 22 avril 2025.

Hazamy aurait été enlevé devant sa famille, à son domicile à Paris. Bien que la raison exacte de son arrestation demeure floue, le gouvernement français a employé l’étiquette de soutien au terrorisme pour justifier ces arrestations agressives des partisans de la Palestine.

Il aurait été relâché jeudi, mais la procédure judiciaire se poursuit.

Hazamy, tout comme Esfandiari et Biazar, s’est exprimé ouvertement contre la guerre génocidaire israélo-américaine à Gaza, prenant fermement position en soutien à la Résistance. Les arrestations de Biazar, Esfandiari et Hazamy mettent en lumière les contradictions flagrantes dans les actions du gouvernement français et remettant indéniablement en question leur statut de défenseurs des droits de l’homme et de la liberté d’expression ou de violateurs éhontés de ces mêmes droits.

Lire plus: Qui est Mahdieh Esfandiari, universitaire iranienne emprisonnée en France pour son engagement en faveur de la Palestine ?

L’expérience montre que la liberté d’expression n’est protégée que lorsqu’elle s’aligne sur les discours politiques. Dans le cas contraire, le moindre geste de soutien à la Palestine ou toute déclaration sur les droits humains peut entraîner les conséquences juridiques les plus graves – et un destin incertain et silencieux qui se déroule derrière les murs des prisons et le black-out médiatique.

Hoda Yaq est une écrivaine et militante des droits de l’homme basée à Téhéran.

(Le point de vue exposé dans le présent article ne reflète pas nécessairement celui de Press TV.)