تقي زاده

تقي زاده

Le directeur de l’Agence spatiale iranienne, Hassan Salariyeh, a annoncé le lancement imminent de la construction de la phase 2 du port spatial de Chabahar conçu spécifiquement pour les lanceurs semi-lourds à combustible liquide.

Des études ad hoc ont été conduites ces dernières années sur cette phase du site, a indiqué ce mardi 1er avril le haut responsable précisant que la première phase du port spatial de Chabahar, destinée aux lanceurs à combustible solide, sera inaugurée cette année civile iranienne, qui a débuté le 21 mars.

« Ce port spatial occupe une position particulière en Iran et dans la région et peut servir de porte d’entrée de l’Iran sur les marchés internationaux. En effet, le lancement et le placement de satellites doivent être effectués de manière à répondre aux besoins de différents pays en vue d’atteindre diverses orbites », a déclaré M. Salariyeh.

Lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre irakien, Mohammed Chia al-Soudani, mardi 1er avril, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a réaffirmé l’engagement de l’Iran dans la mise en œuvre de tous ses accords avec l’Irak en vue de renforcer les relations fraternelles entre les deux pays. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour neutraliser les complots des ennemis qui visent à semer la discorde entre les nations de la région.

« La République islamique d’Iran aspire à élargir ses relations dans divers domaines avec son pays frère, ami et voisin », a déclaré le président Pezeshkian, avant d’exprimer son souhait de voir l’unité renforcée au sein de tous les pays musulmans.

Lors de cette conversation téléphonique, le président iranien a également présenté ses félicitations au peuple et au gouvernement irakiens à l’occasion de l’Aïd al-Fitr, marquant la fin du mois sacré du Ramadan.

 

L’Iran a célébré le 46e anniversaire de l’instauration de la République islamique à la suite d’un référendum historique, au cours duquel les Iraniens ont voté massivement en faveur de la fin du règne monarchique, quelques semaines après le renversement du régime Pahlavi, soutenu par les États-Unis.

Lors d’un référendum historique de deux jours organisé les 30 et 31 mars 1979, plus de 98,2 % des Iraniens éligibles ont voté « oui » à l’établissement d’une République islamique dans le pays.

Ce vote, qui a eu lieu moins de deux mois après la victoire de la Révolution islamique, est considéré comme un tournant dans l’histoire moderne de l’Iran.

Depuis lors, la nation célèbre chaque année le 12 Farvardin (1er avril) du calendrier iranien en tant que Journée de la République islamique.

La Révolution islamique, dirigée par le feu imam Khomeini, a abouti au renversement de Mohammad Reza Pahlavi et a mis fin à 2 500 ans de régime monarchique en Iran.

La République islamique a été établie en Iran conformément à la devise populaire de la Révolution islamique de 1979 qui appelait à « l’indépendance, la liberté et la République islamique » pour le pays.

 

En réaction à l’attaque israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, le Premier ministre libanais l’a décrite comme une violation flagrante de la résolution 1701 de l’ONU et des accords de cessez-le-feu.

Le Premier ministre libanais Nawaf Salam a qualifié les frappes aériennes du régime sioniste contre le quartier de Dahieh, dans la banlieue sud de Beyrouth, de violation flagrante de la résolution 1701 de l’ONU, soulignant que cette action hostile ne menace pas seulement la souveraineté et la sécurité du Liban, mais constitue également une violation flagrante des accords de cessation des hostilités conclus en octobre dernier.

Après l’attaque, Nawaf Salam a mené des discussions avec les ministres libanais de la Défense et de l’Intérieur afin d’examiner les dernières évolutions et les impacts de cette agression.

Dans une nouvelle violation de la souveraineté libanaise et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, l’aviation israélienne a mené mardi 1er avril à l’aube, un raid aérien contre Dahieh, situé dans la banlieue sud de Beyrouth, capitale libanaise. Cette attaque a visé un immeuble dans le quartier Moawad.

Sans aucun avertissement préalable, les avions de combat israéliens ont mené un raid aérien sur Dahieh, le 1ᵉʳ avril 2025 à 3h30 (heure locale), détruisant les trois derniers étages de l’immeuble. Selon les premières informations, cette frappe a fait plusieurs morts et blessés parmi les civils.

Le ministère libanais de la Santé a annoncé dans un communiqué que l’attaque aérienne du régime israélien contre la banlieue sud de Beyrouth avait, selon un bilan provisoire, causé la mort de trois personnes et blessé quatre autres individus.

Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a démissionné, et a aggravé ainsi les problèmes du cabinet de coalition de Netanyahou.

La chaîne 12 de télévision israélienne a rapporté lundi 31 mars que Bezalel Smotrich a présenté sa démission dans une lettre adressée à Benjamin Netanyahu.

Un porte-parole de Smotrich a indiqué que cette démission s’inscrivait dans le cadre d’une protestation à l’encontre de la demande d’Itamar Ben-Gvir, chef du parti ultranationaliste Pouvoir juif, d’accéder à davantage de postes ministériels à son retour au pouvoir.

Smotrich retrouvera néanmoins son siège à la Knesset en tant que député de son Parti d’extrême droite, le Sionisme religieux.

Cette démission ne va pas faire s’effondrer le cabinet de coalition de Netanyahu, mais elle va aggraver ses problèmes.

Cette décision met en lumière les fractures croissantes au sein de la coalition d’extrême droite israélienne, confrontée au cours de ces derniers mois à des divisions internes sur des nominations et des politiques clés.

En janvier, Ben-Gvir et l’ensemble de son Parti ont démissionné de la coalition au pouvoir de Netanyahu en raison de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.

L’Iran a fermement condamné les dernières menaces du président américain Donald Trump contre le pays, les qualifiant de « violation flagrante » du droit international et des principes de la Charte des Nations unies.

L’ambassadeur et représentant permanent d’Iran auprès de l’ONU, Amir Saïd Iravani, a exprimé cette position dans une lettre adressée lundi au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et à la présidente tournante du Conseil de sécurité, Christina Markus Lassen.

 Il a déclaré que depuis son entrée en fonction, Trump a ignoré et violé toutes les normes internationales en menaçant les nations indépendantes de recourir à la force.

 

Les forces armées yéménites ont annoncé avoir abattu un drone américain MQ-9 au-dessus du gouvernorat de Maarib, le 16e drone abattu par ce pays depuis le 7 octobre 2023.

« En représailles à l’agression américaine contre notre pays, nos défenses aériennes ont abattu avec succès un drone américain MQ-9 Reaper alors qu’il effectuait des activités hostiles dans l’espace aérien du gouvernorat de Maarib, en utilisant un missile approprié de fabrication locale », ont déclaré les forces armées yéménites dans un communiqué publié lundi soir 31 mars.

« Il s’agit du 16e drone abattu par nos défenses aériennes au cours de la bataille de la Victoire promise et du Jihad sacré », ajoute le communiqué, en faisant référence aux opérations de représailles yéménites en soutien à Gaza.

Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a reçu lundi matin 31 mars les responsables iraniens, les ambassadeurs des pays musulmans et des citoyens issus de divers horizons.

Lors de cette audience, le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a affirmé que la dignité du monde musulman, la lutte contre l’oppression et le chantage des grandes puissances dépendaient de l’unité et de la clairvoyance de l’Oumma musulmane.

Le Leader de la Révolution islamique a souligné que la République islamique d’Iran tendait la main à tous les gouvernements musulmans déclarant que la seule voie de faire face efficacement aux crimes sans précédent du régime sioniste et de ses protecteurs en Palestine et au Liban résidait dans l’unité, la solidarité et la coordination entre les États musulmans.

L’honorable Ayatollah Khamenei a adressé ses félicitations à la communauté musulmane et au peuple iranien à l’occasion de l’Aïd al-Fitr marquant la fin du mois sacré de ramadan, et a qualifié la célébration de cette grande fête islamique de « point de connexion du monde de l’islam », favorisant la grandeur constante de l’islam et du vénéré Prophète.

Dans une autre partie de son discours, le Leader de la Révolution islamique a souligné que l’unité, la détermination et la perspicacité de l’Oumma musulmane étaient des conditions préalables à la réalisation de cette grandeur.

En faisant allusion aux événements rapides et successifs survenus sur la scène internationale, l’Ayatollah Khamenei s’est exprimé en ces termes : « Pour répondre à ces événements rapides, les gouvernements musulmans doivent déterminer rapidement et de manière précise et sans équivoque leur position, y réfléchir et planifier ».

Le Leader de la Révolution islamique a ensuite mis en exergue les atouts majeurs du monde musulman, sa population, ses ressources naturelles abondantes et sa situation stratégique.

L’Ayatollah Khamenei a souligné que pour exploiter ces opportunités et tirer profit de ces atouts stratégiques, l’unité du monde musulman était primordiale.

« L’unité ne signifie pas que les gouvernements doivent devenir un ou qu’ils pensent et agissent de la même manière dans toutes les circonstances politiques, mais plutôt qu’ils reconnaissent l’importance de leurs intérêts communs et définissent leurs propres intérêts sans provoquer de désaccord, de conflit ou de disputes parmi eux. », a-t-il fait remarquer.

En soulignant que le monde musulman est dans son ensemble une famille et que les gouvernements musulmans doivent penser et agir dans cette perspective, le Leader de la Révolution islamique a ajouté : « La République islamique d’Iran tend la main à tous les gouvernements musulmans et se considère comme leurs frères partageant un front commun ».

L’Ayatollah Khamenei a affirmé que la coopération et le consensus parmi les gouvernements musulmans seraient des obstacles devant l’agression, l’intimidation et le chantage des puissances arrogantes et oppressives.

Le Leader de la Révolution islamique a dénoncé le fait que le chantage et l’opportunisme étaient devenus des pratiques courantes des grandes puissances face aux États et des nations vulnérables. L’Ayatollah Khamenei a appelé les pays musulmans à défendre les droits du monde musulman et à empêcher les États-Unis et leurs alliés d’exercer leurs pressions sur le monde musulman.

En faisant allusion aux souffrances infligées à la Palestine et au Liban par le régime criminel d’Israël et ses protecteurs, le Leader de la Révolution islamique a souligné la nécessité pour le monde musulman de résister pour mettre fin à ces souffrances.

L’Ayatollah Khamenei a affirmé : « Face à l’unité, la solidarité et la cohésion des gouvernements musulmans, leurs ennemis communs seront amenés à réviser leurs politiques.»

« Nous espérons que les responsables des pays musulmans pourront, grâce à leurs efforts, leur motivation et leur mouvement, former l’Oumma musulmane au sens propre du terme », a conclu le Leader de la Révolution islamique. 

 

Le commandant de la division aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a émis ce lundi 31 mars, une mise en garde à l’attention des forces américaines présentes dans la région, les exhortant à éviter toute action provocatrice.

En marge des cérémonies marquant l’Aïd al-Fitr et la fin du mois sacré de ramadan, le général Hajizadeh s’est exprimé sur la présence militaire américaine dans la région. Il a ainsi déclaré que les États-Unis possèdent dix bases militaires, notamment autour de l’Iran, et y stationnent un total de 50 000 soldats.
Le général Hajizadeh a ensuite développé son analyse en soulignant qu’il serait judicieux pour eux de reconsidérer leur approche. 

« Les Américains possèdent dix bases [militaires] dans la région, en particulier autour de l’Iran, et 50 000 forces militaires y sont stationnées (...) Cela signifie qu’ils [les Américains] sont assis dans une chambre de verre ; et quand on est assis dans une chambre de verre, on ne jette pas la pierre aux autres », a-t-il martelé.