تقي زاده

تقي زاده

Plus de 40 jours après l'assassinat de George Floyd, les manifestations contre les discriminations raciales aux États-Unis, ont conduit les syndicats, les organisations sociales et les militants pour la justice raciale, à organiser des grèves à grande échelle dans plus de 24 villes, et selon USA Today, dans 150 villes. Les manifestants au slogan « Grève pour les vies des Noirs », le 20 juillet 2020, ont réclamé des améliorations au niveau de l’emploi pour les Noirs américains.
 
Les manifestants devant l’hôtel international Trump, ont appelé le Sénat et le président Donald Trump à adopter la loi Heroes qui permettait de fournir des équipements de protection, des salaires supplémentaires et davantage de prestations de chômage aux travailleurs qui ne peuvent pas travailler à distance. Le projet de loi a été adopté à la Chambre des représentants mais n'a pas encore été adopté au Sénat. Ils ont également demandé des salaires plus élevés, des soins de santé améliorés et des congés de maladie.
اعتراض عیله تبعیض در محل کار
Ken Kochinli, haut responsable du département américain de la Sécurité intérieure, a reconnu comme légale la répression par la police fédérale des manifestants à Portland, dans l'Oregon, et le recours à la police secrète pour arrêter les manifestants.
 
L'hebdomadaire américain "Nation" a récemment évoqué une « guerre secrète » du président américain Donald Trump contre les manifestants de Portland, et a écrit que la police fédérale patrouillait dans la ville depuis quelques jours, en utilisant des voitures sans logo et arrêtait les manifestants.
 
Des comptes rendus de police et des vidéos publiées en ligne, montrent des policiers arrêtant des manifestants sans explication. Le secrétaire d'État adjoint a affirmé que cette décision faisait suite à des informations selon lesquelles des manifestants allaient probablement attaquer certains bâtiments du gouvernement fédéral à Portland. Donald Trump a accusé les gouverneurs d'État et la police de faire preuve de conciliation avec les manifestants et a appelé à des actions « plus musclées ».
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Dans un autre exemple de violence policière aux États-Unis, des policiers de l'Arizona ont tiré sur Noir devant plusieurs enfants avec des balles en plastique. Une vidéo publiée sur Twitter, montre des policiers tirant sur un Noir dans l'abdomen, avec une balle en plastique, alors qu'il se promenait avec sa femme et ses enfants. L'homme noir est tombé au sol en hurlant de douleur. La femme a éloigné immédiatement ses enfants de la scène de violence.
 
Des législateurs américains ont appelé les enquêteurs fédéraux à mener une enquête immédiate sur les brutalités policières. Selon le Guardian, Gerald Nadler, président du comité judiciaire, Benny Thompson, président du comité de sécurité intérieure, et Caroline Maloney, dans une lettre aux inspecteurs généraux du ministère de la Justice et de la Sécurité intérieure, ont qualifié la question d’extrêmement urgente. Dans une lettre, les membres du Congrès ont demandé une enquête sur l'utilisation des agences fédérales d'application de la loi par le procureur général et le secrétaire à la Sécurité intérieure, pour interdire les activités en vertu du premier amendement de la Constitution, à Washington, Portland et dans d'autres villes. 
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L'ancien conseiller de campagne de Donald Trump dans une interview, pour éviter de répondre à la question d’un journaliste (noir) sur son acquittement, a insulté le journaliste. 
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« Je crois que votre amitié, vos relations et votre passé avec Donald Trump, à la demande de Trump, ont influencé le système judiciaire.  Des milliers de personnes sont maltraitées chaque jour, et cette fois, votre nom figurait parmi ces personnes. J'imagine que c'était plus qu'une chance Roger non ? », avait déclaré l'animateur à Roger Stone, faisant référence au traitement à deux poids deux mesures, dans le système judiciaire fédéral américain.
 
Roger Stone est resté silencieux pendant un moment, et a dit en grognant qu’il n'aimait pas discuter avec un « négro » ! L'animateur a poursuivi son interview, laissant aux auditeurs le soin de juger. 
 
Roger Stone avait été reconnu coupable, le vendredi 15 novembre 2020, de mensonge au Congrès et de subornation de témoins dans le cadre de l’enquête sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2016, et avait été condamné à 40 mois de prison. Dans un communiqué, le président américain a annoncé qu'il commuait la peine de prison de son ami Roger Stone, qualifiant sa condamnation « d’injuste ».
Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, a reçu en audience cet après-midi le Premier ministre irakien en visite de deux jours à Téhéran.
« Les Américains ont tué votre convive chez vous et ont avoué cet assassinat, ce qui n’est guère une mince affaire », a affirmé le Leader de la Révolution islamique en évoquant le lâche assassinat le 3 janvier par les États-Unis du grand commandant en chef de la Force Qods, Qassem Soleimani et celui d’Abou Mohandes. 
 
Plus loin dans ses propos, l’Ayatollah Khamenei a évoqué les affinités historiques, religieuses, culturelles, ainsi que les us et coutumes que partagent les deux pays, mais aussi des éléments qui font que les relations irano-irakiennes soient fraternelles dans le vrai sens du terme : « Ce qui importe à la RII dans ses liens avec l’Irak, c’est que les intérêts, la sécurité, la dignité, l’autorité régionale de l’Irak soient préservés et qu’il jouisse de meilleures conditions. L’Iran n’a jamais eu l’intention de s’ingérer dans les affaires irakiennes et ne s’y ingérera jamais. L’Iran veut un Irak puissant, indépendant et uni dont l’intégrité territoriale soit respectée. L’Iran s’oppose foncièrement à tout ce qui affaiblirait l’Irak. » 
 
Et le Leader de la Révolution islamique d’ajouter : 
 
« Évidemment, c’est le contraire de ce que les Américains veulent pour l’Irak. Car les États-Unis sont les vrais ennemis de l’Irak, ennemi hostile à un Irak indépendant, puissant et souverain. Peu importe qui est le Premier ministre de l’Irak, ce que veulent les Américains est un protectorat identique à celui que dirigeait Paul Bremer au lendemain de la chute de Saddam. »
 
Et le Leader de poursuivre : « L'Iran n'a pas à intervenir dans les relations de l'Irak avec les États-Unis mais s'attendent à ce que ses frères irakiens soient conscients du fait que la présence des États-Unis dans quel que pays que ce soit n'apporte que corruption, destruction et ruines. La RII s'attend aussi à ce que la décision de l'État, du peuple et du Parlement irakiens concernant l'expulsion des Américains d'Irak se traduise en acte car cette présence est à l'origine de l'insécurité. »
 
Pour le Leader de la Révolution islamique, l'assassinat du général Soleimani et du commandant Abou Mahdi al-Mohandes a illustré cette propension US à répandre l'insécurité: « les Américains ont tué chez vous votre convive et ont très vertement avoué ce crime, ce qui est trop grave. La RII n'oubliera jamais ce crime et il le ripostera». Plus loin, l'Ayatollah Khamenei a loué le consensus entre les groupes irakiens qui a abouti à la désignation de Kazemi à la tête du gouvernement irakien :
 
« Les États-Unis sont sans cesse en quête du vide du pouvoir dans les pays de la région pour s'offrir l'occasion de créer le chaos et de s'ingérer dans les affaires intérieurs des États. Ils l'ont fait au Yémen et on en voit les tragiques conséquences. »
 
L'Ayatollah Khamenei a réitéré le soutien de l'Iran au gouvernement Kazemi avant de souligner : « La raison, la religion et notre expérience recommandent que les relations entre l'Iran et l'Irak se développent dans tous les secteurs. Ceci dit l'extension de nos liens mutuels a ses ennemis dont et avant tout les États-Unis. Mais que personne n'ait peur de l'Amérique puisqu'elle ne peut strictement rien faire. Les Américains causent des tracas, mais le gouvernement se devra d'aller de l'avant  avec force et autorité sans égard pour ce genre d'agissements. C'est auprès du peuple irakien que le gouvernement irakien devra chercher soutien et appui. »
 
Pour le Leader de la RI la personnalité du grand Ayatollah Sistani représente de loin une "bénédiction" pour l'Irak tout comme les Hachd al-Chaabi qui en est une autre et sur cette base, il appartient à l'Irak de la préserver. 
 
Au cours de cette rencontre qui s'est déroulée en présence du premier vice-président iranien M.Kazemi s'est dit "honoré" d'avoir été reçu par le Leader de la Révolution islamique :" les Irakiens n'oublieront jamais le soutien de l'Iran surtout au moment de la guerre contre Daech. Cette guerre a marié à jamais le sang des Irakiens et des Iraniens". 
mercredi, 22 juillet 2020 10:30

Le Liban face à ses responsabilités

L’économie libanaise s’est effondrée en sept mois. Les habitants commencent à souffrir de la faim. Une solution est possible si l’on analyse correctement les causes du problème. Encore faut-il accepter de reconnaître ses erreurs et de distinguer ce qui est structurel de ce qui ressort des problèmes régionaux. Il est vain et diffamatoire d’accuser l’ennemi traditionnel (Israël) ou l’allié brutal (les États-Unis) d’avoir causé un problème qui dure depuis des siècles et devient à ce point anachronique. Il est également dangereux d’ignorer l’évolution du principal allié actuel du Hezbollah (l’Iran).Un problème structurel, hérité du passé

Dès le début des événements au Liban, nous avions souligné que le problème structurel n’était pas la corruption, mais l’organisation de ce pays selon un système communautaire confessionnel [1]. En outre, avant que le problème bancaire ne devienne public, nous l’avions annoncé et avions expliqué que, comme toutes les banques, les libanaises ne possèdent que le dixième de leurs dépôts. Par conséquent, lorsque apparaît un problème politique majeur qui altère la confiance, toutes les banques sont incapables de rembourser leurs clients.

Nous continuons à affirmer que les Libanais se trompent en rejetant la faute sur les corrompus. Le peuple est le seul responsable d’avoir accepté la poursuite de ce système féodal, hérité de l’occupation ottomane, sous l’édredon du communautarisme confessionnel, hérité de l’occupation française. Ce sont toujours les mêmes familles qui contrôlent le pays depuis des siècles ; la guerre civile (1975-90) ne les ayant que peu renouvelées.

Il est ahurissant d’entendre les musulmans dénier la colonisation ottomane et les maronites s’esbaudir devant leur « Mère la France » (sic). Chacun a bien sûr des raisons pour avoir commis ces fautes, mais ce n’est pas en s’aveuglant sur le passé que l’on créera un futur viable.

Washington et Tel-Aviv ne veulent pas détruire le Liban

Les États-Unis font clairement pression contre le Hezbollah. Cependant comme l’a dit le général Kenneth McKenzie, commandant du CentCom, lors de sa récente visite à Beyrouth, il s’agit pour eux d’une pression indirecte contre l’Iran. Personne ne songe à détruire le Hezbollah qui est la première armée non-étatique au monde. Personne n’ourdit de guerre contre le Liban et surtout pas Israël.

Cette mise au point est d’autant plus nécessaire que les États-Unis ont menacé le Liban de rétorsion s’il n’acceptait pas la ligne de partage inique tracée par l’ambassadeur Frederic Hof. Elle délimite les zones maritimes israélienne et libanaise de manière à faciliter l’exploitation des réserves de gaz par Tel-Aviv. Ils ont également fait pression sur le Liban, selon leurs besoins tactiques, contre la Syrie : un jour lui demandant de s’abstenir de toute intervention, le lendemain exigeant qu’il accueille et conserve ses réfugiés pour couler l’économie de Damas.

Quand à Israël, ce pays est désormais gouverné simultanément par deux Premiers ministres. Le premier Premier ministre, Benjamin Netanyahu, est un colonialiste au sens anglo-saxon du terme. Il entend étendre le territoire israélien « du Nil à l’Euphrate » comme cela est symbolisé par les deux bandes bleues du drapeau israélien. Le second Premier ministre, Beny Gantz, est un nationaliste israélien, qui entend vivre en paix avec ses voisins. Les deux hommes se paralysent mutuellement, tandis que Tsahal s’inquiète des ravages que le Hezbollah ne manquerait pas cette fois-ci de causer en Israël en cas de guerre.

Le projet perse dont personne ne veut

Le Liban est un État artificiel dessiné par les Français. Il n’a aucune possibilité de vivre en autarcie et dépend obligatoirement non seulement de ses deux voisins, la Syrie et Israël, mais aussi de toute la région.

La pression US se concentre sur l’Iran. Il y a trois semaines la base militaire de Tarchin (sud-ouest de Téhéran) explosait suscitant des déclarations officielles dilatoires. La semaine dernière, sept petits navires militaires iraniens ont explosé dans le Golfe. Cette fois, ni le Pentagone, ni l’armée iranienne n’ont communiqué à ce sujet.

Depuis 2013, l’Iran (perse et chiite) de cheikh Hassan Rohani a changé de buts. Il s’est donné comme objectif stratégique, officiellement adopté en 2016, la création d’une fédération d’États avec le Liban (arabe à majorité relative chiite), la Syrie (arabe et laïque), l’Iraq (arabe à majorité chiite) et l’Azerbaïdjan (turc et chiite). Le Hezbollah a assimilé ce projet à l’« Axe de la Résistance » qui s’était constitué face aux invasions israéliennes et états-uniennes. Cependant, ce ne sont pas seulement Israël et les États-Unis qui y sont opposés, mais aussi ceux qui devraient constituer cette fédération. Tous sont vent debout contre la reconstitution d’un empire perse.

Sayyed Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, pense que cette fédération serait respectueuse des différents systèmes politiques des États la composant. D’autres au contraire, notamment les partisans du secrétaire général adjoint, Naïm Qassem, pensent que tous devraient admettre la gouvernance par des sages comme décrite par Platon dans son livre La République et instituée en Iran par l’imam Rouhollah Khomeiny (grand spécialiste du philosophe grec) sous l’appellation de Velayat-e faqih. Le Hezbollah n’est plus simplement le réseau de Résistance qui bouta l’occupant israélien hors du Liban. Il est devenu un parti politique avec ses tendances et factions.

Or, le Velayat-e faqih, séduisant sur le papier est devenu dans la pratique l’autorité du Guide de la Révolution, l’ayatollah Ali Khamenei. L’Iran ne parviendra sûrement pas à étendre ce système à ses alliés, surtout au moment où il est contesté chez lui. C’est un fait : tout le monde dans la région, y compris ses ennemis, admire le Hezbollah, mais presque personne ne veut du projet iranien, ni ne peut compter sur l’engagement du seul sayyed Hassan Nasrallah.

La semaine dernière, l’ambassadeur d’Iran à Damas a publiquement déclaré partager les objectifs de la Russie contre les armées jihadistes, mais diverger sur le futur de la région. Pour la première fois, un officiel iranien admettait ce que nous écrivons depuis longtemps : la Russie et les États-Unis, eux aussi, s’entendent sur ce point. Ils ne veulent pas, ni l’un, ni l’autre, de cette prétendue Fédération chiite de la Résistance.

Cette semaine, l’agression de l’Azerbaïdjan (turco-chiite) contre l’Arménie (russo-orthodoxe), en dehors de la zone d’affrontement traditionnel du Haut-Karabakh, atteste que le problème lié à ce projet de Fédération s’étend dans la région.

Le renoncement du Hezbollah à ce fantasme aurait de lourdes conséquences parce qu’il dissoudrait le rêve d’un nouvel empire perse. Mais comme personne n’en veut et qu’il ne risque pas de voir le jour, le Parti de Dieu préfère maintenir le doute sur sa position et profiter le plus longtemps possible de son allié iranien.

La pression des États-Unis vise à contraindre le Hezbollah à franchir ce pas. Il suffirait que le Parti de Dieu déclare ne pas choisir ce projet de Fédération de la Résistance pour que l’agressivité de Washington et de ses propres alliés à son égard s’apaise.

Comment guérir le Liban ?

Toutefois, cela ne résoudrait aucunement le problème actuel du Liban. Celui-ci suppose que chacun renonce à ses privilèges communautaires confessionnels c’est-à-dire non seulement les maronites à la présidence de la République, les sunnites au poste de Premier ministre et les chiites à la présidence de l’Assemblée nationale ; mais aussi aux sièges réservés à l’Assemblée nationale ; et encore à toutes forme sectaire de répartition des postes dans la fonction publique. Ce n’est qu’à ce moment-là que les Libanais pourront proclamer l’égalité de tous leurs citoyens selon le principe « Un homme, une voix » et devenir enfin la démocratie qu’ils ont toujours prétendu être et qu’ils n’ont jamais été.

Ce chantier gigantesque devrait mettre fin à plusieurs siècles de confessionnalisme sans pour autant provoquer de guerre civile. Il est donc quasiment impossible d’y parvenir sans passer par une phase autoritaire, seule capable de paralyser les antagonismes durant la période de transition. Celui qui jouera le rôle de réformateur doit à la fois disposer du soutien de la majorité et ne pas être en conflit avec l’une ou l’autre des 17 communautés confessionnelles.

Certains penchent pour le général Chamel Roukoz, le vainqueur du groupe jihadiste Fatah al-Islam (bataille de Nahr al-Bared, 2007) et du cheik salafiste Ahmed al-Assir (bataille de Sidon, 2013). Mais ce prestigieux militaire a le malheur d’être un des gendres du président Michel Aoun ce qui, en raison du partage confessionnel, lui a fait manquer sa nomination comme chef des Forces armées. Les États-Unis souhaitent que celui qui a finalement été désigné à ce poste, le général Joseph Aoun (sans lien de parenté avec le précédent), s’empare du Pouvoir. Pour récupérer ses chances, le général Chamel Roukoz vient d’appeler à la démission des « trois présidents » de la République (son beau-père), du gouvernement et de l’Assemblée nationale.

L’armée régulière n’a jamais reçu les armes nécessaires pour défendre le pays et s’appuie donc sur le Hezbollah pour prévenir une nouvelle invasion israélienne. Chamel Roukoz et Joseph Aoun ont toujours entretenu de bonnes relations avec le Parti de Dieu. Ils disposent l’un et l’autre d’une image d’impartialité dans toutes les communautés.

 
 
 

[1] « Les Libanais, prisonniers de leur Constitution » et « Liban : les dessous de la crise bancaire du siècle », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 octobre et 17 décembre 2019.

*_LES ACTES DU 1ER JOUR DE CE MOIS_* ?

_Le 1er jour de Dhû al-hujjab est un jour très noble_ pour lequel un certain nombre d'actes sont évoqués.

1️⃣- *Le jeûne* qui équivaut au jeûne de *80 mois.*

2️⃣- La prière de *4 rak'ats* avec deux salutations finales. Elle consiste à réciter à chaque rak'at après la *Fatiha*, *le Culte Pur* (S112) *_50 fois_*.

*Après les salutations finales, glorifier Allah de cette glorification :*

_Gloire à Celui qui détient la Puissance élevée et éminente. Gloire à Celui qui détient la Majesté splendide et grandiose. Gloire à Celui qui détient le Royaume superbe et éternel._

_Gloire à Celui qui voit la trace de la fourmi sur les pierres dures. Gloire à Celui qui voit l'impact de l'oiseau dans l'air. Gloire à Celui qui est ainsi et nul autre n'est ainsi._

3️⃣- *La prière de 02 rak'ats, une demi-heure avant midi*. Réciter pour chaque rak'at après *la Fatiha*, *_le Culte Pur_* (S112) , le *_verset du Trône_* (S2 / V255) et *_al-Qadr_* (S97), *10 fois.*

4️⃣- Que celui qui a peur d'un oppresseur récite en ce jour :
*_Hasbiya, hasbiya, hasbiya min su'âlî, 'ilmuka bi-hâlî_* ( Il me suffit ! Il me suffit ! Il me suffit à ma demande ! Tu connais mon état !)

 
? *_LES ACTES DES 10 PREMIERS JOURS DE DHÛ AL-HUJJAH_* ?

   Les 10 premiers jours de Dhû al-hujjab sont les jours connus, évoqués dans le noble Coran. Ils sont des jours pleins de faveurs.
    Le Prophrte (sawas) disait à cet effet :<< *_Il n'y a pas de jours durant lesquels les actes sont les plu aimables auprès de Dieu que ces 10 premiers jours_*>>.

  Les actes recommandés durant ces dix (10) jours, sont entre-autre :

1️⃣- Le jeûne des *09 premiers jours* qui équivaut (égal) au *_jeûne de toute sa vie._*

2️⃣- Prier entre les deux prières obligatoires de *Maghreb* et *du soir* (Isha), durant chacune de ses nuits, *02 rak'ats*. Réciter pour chaque rak'at, après la *Fatiha*,  la sourate *Iklass* (S112), *_01 fois_* et le *_verset 142_* de la sourate *Al-'Araf* (S07), _pour participer aux récompenses des pèlerins se rendant au Hajj._

Le dernier jour de Dhû al-Qa'adah, Martyre d'Imam  Muhammad al-Jawad(as)



Durant ce jour, en l’an 220H, selon ce qui est connu, a eu lieu le martyre de l’imam Muhammad fils d’Ali at-Taqî (as), le 9ème Imam [aussi connu sous le nom d’al- Jawad] à Bagdad, empoisonné par alMa'tassem bi-llâh l’abbasside. Son martyre a eu lieu 2 ans et demi après la mort d’al-Ma’mûn, comme l’Imam (as) lui-même l’avait annoncé. Il (as) dit: «La délivrance viendra 30 mois après al-Ma ‘mun. Ces propos nous font sentir combien il (as) a dû supporter de malfaisances et d’épreuves du fait du mauvais comportement d’al- Ma’mun à son encontre, au point de considérer la mort qui l’attendait comme un soulagement, tout comme son père grandiose l’imam Al-Rida (as) quand il fut nommé comme son héritier présomptif. Chaque fois qu’il (as) revenait de la prière du vendredi, il levait les bras vers le ciel, transpirant, changeant [de couleur] (ou «couvert de poussière») et disait: «Mon Dieu, si mon soulagement se trouve dans ma mort, alors accélère l’heure de mon décès!» ll était toujours attristé, affligé jusqu’à l’arrivée de son terme.
L’Imam Muhammad fils d’Ali at- Taqî (as) mourut à l’âge de 25 ans et quelques mois. Sa noble tombe se trouve derrière celle de son grand-père grandiose, l’imam Moussa aI-Kâzim (as), à al-Kâzimayn [au nord de Bagdad], Mafatih al-Jinan
 
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Les responsabilités et les instructions de l’Imâmat

Malgré son jeune âge, lui qui n’a vécu que vingt-cinq ans, l’Imâm al-Jawâd (p) a émis des hadiths qui ont été rapportés par un grand nombre de savants. As-Sayyid al-Amîn  les dénombre en disant : « Al-Khatîb al-Baghdâdî a écrit dans ‘Târîkh Baghdâd’ –l’Histoire de Baghdâd- Muhammad Ibn ‘Alî al-Jawâd a rapporté les Hadîths de son père, ar-Ridâ. Il est écrit dans le livre intitulé ‘al-Manâqib’ : ‘Son portier était ‘Uthmân Ibn Sa’îd as-Sammân’.
 
Au sujet des qualités du croyant, l’Imâm al-Jawâd (p) a dit : « Le croyant a besoin de trois qualités : Une bonne direction de la part de Dieu, un bon sermonneur de la part de soi-même et un bon accueil des conseils qu’on lui fournit ».

« Le message important de l’accord militaire et sécuritaire entre Téhéran et Damas et de l’accord stratégique de 25 ans entre Téhéran et Pékin est clair : les actions et les menaces des États-Unis et de leurs alliés n’ont pas pu contenir la politique régionale de la République islamique d’Iran », estime le quotidien Keyhan, publié à Téhéran, dans une note parue le 17 juillet.

L'auteur de l'article M. Saadollah Zareï souligne que les observateurs sont unanimes pour dire que les raids militaires israéliens contre le territoire syrien, tels qu’ils ont été menés par Tel-Aviv depuis huit ans, ne pourront pas du tout modifier le cours des événements ni en Syrie ni dans la région. Cela étant dit, il attire l'attention des faits importants qui peuvent expliquer le comportement des États-Unis et du régime israélien depuis une dizaine de jours.

Au Yémen, Ben Zayed a suivi un seul objectif : s'emparer pour le compte d’Israël des îles du sud yéménite dans l'espoir de donner a l'entité sioniste une profondeur maritime qui remplacerait la totale absence d'une profondeur terrestre que les missiles de la Résistance ont brisée. Mais le projet israélo-émirati n'est-il-pas déjà tombé à l'eau? Vendredi Ansarallah promettait des surprises à Israël, résultats de ses coopérations assidues avec Gaza. Les sous-marins israéliens seront-ils pulvérisés en mer Rouge comme en son temps "Saer" en Méditerranée? 

Des sources d'information israéliennes ont récemment qualifié le Conseil de transition du sud du Yémen (affilié aux EAU) de « nouvel ami secret d'Israël au Yémen » et ont souligné que des contacts secrets étaient en cours entre les deux parties.

Cela intervient alors que Hani ben Brik, vice-président du soi-disant Conseil de transition, s’est intéressé aux liens avec le régime d’occupation d’Israël.

L'idée de créer un important corridor de transport à travers l'Iran remonte au début des années 2000, lorsque Moscou, Téhéran et New Delhi ont signé un accord sur un corridor de 7 500 km pour transporter des marchandises de l'Inde via l'Iran vers la Russie et l'Europe en utilisant une combinaison de voies maritimes, infrastructures terrestres et ferroviaires.

Plus tôt ce mois-ci, le directeur général de l'Organisation de la zone de libre-échange de Tchabahar, Abdul Rahim Kordi, a souligné les avantages de la création d'une route commerciale entre Mumbai, Saint-Pétersbourg et Hambourg via le port sud-est de Tchabahar en Iran. Il a dit que le corridor en Iran commence au port de Tchabahar, au sud-est et se termine au port Anzali, au nord-ouest pour arriver à la région russe d'Astrakhan, puis vers le nord de l'Europe.

Le président Vladimir Poutine a ordonné des exercices militaires massifs et rapides impliquant 150 mille soldats, des centaines d’avions et de navires de guerre pour assurer « la sécurité dans le sud-ouest de la Russie », a annoncé vendredi le ministère russe de la Défense.

« Conformément à la décision du commandant en chef des forces armées russes, des exercices rapides sont menés par les troupes du sud et de l’ouest », a déclaré le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, dans un communiqué cité par l’agence TASS.

D'après le ministère de la Défense russe, cette opération, mobilise près de 150.000 soldats, plus 400 aéronefs, 106 bâtiments et navires militaires, l'infanterie, l'armée de l'air et la marine, notamment les flottes du Nord et du Pacifique, dans 56 exercices tactiques sur 35 bases terrestres et 17 marines notamment dans les zones des mers Noire et Caspienne.

Les exercices visent à tester la disponibilité de l’armée russe à assurer « la sécurité dans le sud-ouest de la Russie où subsiste une grave menace terroriste » ainsi qu’à préparer les compétitions militaires annuelles du Caucase-2020.

Le Pentagone se dit inquiet du développement de la présence des forces maritimes russes en océan Atlantique, au pôle Nord, dans la mer Baltique, dans la mer Noire et en Méditerranée. Il estime qu’elle « augmenterait le risque de tensions et de conflits » dans diverses régions du monde.

 
dimanche, 19 juillet 2020 09:36

Israël, 1er allié US à quitter le navire?

Après le pacte Iran-Chine, Israël n'aura qu'à se désespérer des USA et à se retourner vers l'Europe, dit i24 News. Pourquoi autant de panique?

Dans son éditorial du 17 juillet 2020, le journal Rai al-Youm s’est attardé sur les inquiétudes du régime israélien quant à la conclusion d’un accord stratégique économique de 25 ans entre la Chine et la République islamique d’Iran.  

« Si nous voulons connaître la signification de l’accord sino-iranien dont certains détails ont été divulgués par le New York Times, nous devrons prendre en compte la vive réaction que le régime israélien a exprimé à cet égard », écrit l’éditorialiste de Rai al-Youm.

L’expert militaire israélien, Amir Shalom, exprime sa colère vis-à-vis de cet accord qu’il décrit comme « une étape de la création d’une nouvelle voie pour briser le blocus américain contre l’Iran »

L’accord qui a été conclu entre les gouvernements chinois et iranien comprend un partenariat économique et de sécurité complet qui pourrait ouvrir la voie à des investissements chinois de plus de 400 milliards de dollars dans les infrastructures et les secteurs d’énergie et de transport de l’Iran (chemins de fer, ports, etc.) et les industries militaires sur une période de 25 ans.