تقي زاده

تقي زاده

Essuyer son visage de sa main passée sur le lieu de la prosternation pour Dieu

puis en la passer sur tout le corps !

Se protéger ainsi de toute maladie, de tout mal, de tout vice, de toute infirmité.

« Dieu Très-Elevé a révélé au Prophète Moussa(p) fils de ‘Imrân : « Sais-tu, ô Moussa, pourquoi Je t’ai privilégié de parmi Mes créatures et Je t’ai choisi pour Ma Parole ? »

Il(p) répondit : « Non ! Je ne sais pas, ô Seigneur ! »

Dieu lui a alors révélé : « J’ai regardé la terre et je n’ai trouvé personne de plus humble envers Moi que toi. »

Moussa(p) se jeta à terre prosterné et frotta sa joue sur la terre par humilité de sa part envers son Seigneur Tout-Puissant.

Dieu lui inspira alors : « Lève la tête ô Moussa et passe ta main sur l’endroit de ta prosternation puis essuie de ta [main] ton visage et passe-la sur ton corps, car c’est une sécurité contre toute maladie, tout mal, tout vice, toute infirmité. » »

rapporté par Jamîl fils de Darrâj d’Abû ‘Abdallah(p) in Wasâ’il ash-Shî‘at, vol.7 pp14-15

mercredi, 15 juillet 2020 13:35

Verset du jour

An_Nesa_Surreh_Versue_155

..وَقَوْلِهِمْ قُلُوبُنَا غُلْفٌ ۚ بَلْ طَبَعَ اللَّهُ عَلَيْهَا بِكُفْرِهِمْ فَلَا يُؤْمِنُونَ إِلَّا قَلِيلًا ﴿١٥٥﴾

Sourate 4, verset 155 ➡️
".…...et leur parole: « Nos cœurs sont (enveloppés) et imperméables. » En réalité, c'est ALLAH qui a scellé leurs cœurs à cause de leur mécréance, car ils ne croyaient que très peu."

L'incrédulité est de deux genres, ainsi que l'attribution d'associés à ALLAH swt.
1. l'incrédulité cachée
2. l'incrédulité manifeste
Parfois, l'homme dit clairement : "Je ne crois pas en DIEU et au Coran" et refuse la vérité. Mais il arrive aussi que l'homme ne suive pas les lois et les commandements d'ALLAH swt par son cœur.
Il [le Coran] dit que si quelqu'un refuse la vérité, ALLAH swt le scellera. En fait, c'est le reflet de notre action. Lorsque nous cachons la vérité à nous-mêmes et aux autres, nos cœurs seront scellés et nous nous éloignerons de la vérité.  Ainsi, le rideau sera écarté du cœur de quelqu'un proportionnellement à ce qu'il fait par rapport à ce qui est juste. De la même manière, la vérité sera cachée à ses yeux et à ceux des autres en proportion de ce qu'il aura caché la vérité à ses yeux et aux yeux des autres. Quand il est dit dans le verset "ALLAH swt les scellera", cela signifie que c'est la norme d'ALLAH swt dans la Création.

Depuis trois ans, une contestation profonde se fait entendre partout en France. Elle a adopté des formes jusque-là inconnues. Se réclamant de l’idéal républicain, elle remet en cause la manière dont le personnel politique sert les institutions. Face à elle, le président de la République singe une concertation qu’il manipule à chaque étape. Pour Thierry Meyssan, les pires ennemis du pays ne sont pas ceux qui veulent le diviser en communautés, mais ceux qui ont été élus et ont oublié le sens de leur mandat.

En octobre 2018, en France, une sourde protestation montait des petites villes et des campagnes. Les dirigeants du pays et les médias découvraient avec stupéfaction l’existence d’une classe sociale qu’ils ne connaissaient pas et n’avaient jamais rencontrée jusque là : une petite bourgeoisie, qui avait été exclue des grandes villes et reléguée dans le « désert français », un espace où les services publics sont rationnés et les transports en commun inexistants.

Cette protestation, qui à certains endroits se transforma en soulèvement, fut déclenchée par la hausse d’une taxe sur le pétrole visant à réduire la consommation de carburant afin d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. Ces citoyens étaient beaucoup plus touchés que les autres par cette hausse car ils vivaient loin de tout et n’avaient aucune autre option de transport que leurs moyens personnels.

Depuis la dissolution de l’Union soviétique, l’économie mondiale s’est réorganisée. Des centaines de millions d’emplois ont été délocalisés d’Occident vers la Chine. La plupart de ceux qui ont perdu leur travail ont dû en accepter d’autres moins bien payés. Ils ont été contraints de quitter les grandes villes, devenues trop chères pour eux, et de s’installer à leur périphérie [1].

Les Gilets jaunes rappelaient au reste de la société qu’ils existaient et ne pouvaient pas aider à lutter contre « la fin du monde » si on ne les aidait pas d’abord à lutter pour leurs « fins de mois ». Ils dénonçaient l’inconscience des dirigeants politiques qui, depuis leurs bureaux de la capitale, ne percevaient pas leur détresse [2].

Les premiers débats politiques qui opposèrent des politiques à quelques unes de leurs figures de proues furent encore plus stupéfiants : les politiques leur proposaient des mesures sectorielles visant à rendre le prix de l’essence abordable quand ils leur répondaient calmement sur les désastres causés par la globalisation financière. Les premiers paraissaient désarçonnés et dépassés, tandis que les seconds étaient les seuls à disposer d’une vue d’ensemble. La compétence était passée du personnel politique à ses électeurs.

Heureusement pour la classe dirigeante, les médias écartèrent ces trouble-fête et leur substituèrent d’autres manifestants, exprimant avec force leur colère sans la même intelligence. Le durcissement du conflit, soutenu par la majorité de la population, fit craindre une possible révolution. Paniqué, le président Emmanuel Macron se réfugia durant dix jours dans son bunker sous l’Élysée, annulant tous ses rendez-vous. Il pensa démissionner et convoqua le président du Sénat pour qu’il exerce l’intérim. Celui-ci le rabroua. Reprenant ses esprits, il apparut à la télévision pour annoncer diverses mesures sociales. Cependant aucune de ces allocations ne concernait les Gilets jaunes car l’État ignorait encore qui ils étaient.

Toutes les études d’opinion tendent à montrer que cette contestation n’est pas un rejet de la politique, mais au contraire une volonté politique de restauration de l’Intérêt général, c’est à dire de la République (Res Publica).

Les citoyens sont à peu près satisfaits de la Constitution, mais pas de la manière dont on s’en sert. Leur rejet est d’abord celui du comportement du personnel politique dans son ensemble, pas des Institutions.

Aussi, pour reprendre la main, le président Emmanuel Macron décida d’organiser un « Grand débat national » dans chaque commune, un peu sur le modèle des États généraux de 1789. Chaque citoyen pourrait s’exprimer. Les propositions seraient synthétisées et prises en compte.

Dès les premiers jours, le président s’employa à contrôler l’expression populaire. Il s’agissait de ne pas laisser la populace dire n’importe quoi. L’« immigration », l’« interruption volontaire de grossesse », la « peine de mort » et le « mariage pour tous » devaient être écartés des débats. Ainsi, alors que le président se pensait « démocrate », il se méfiait du Peuple.

Bien sûr, tous les groupes peuvent se laisser dominer par des passions. Durant la Révolution française, les sans-culottes ont pu perturber les débats des assemblées en invectivant les députés depuis les tribunes. Mais rien ne permet d’anticiper que les maires se seraient laisser déborder par leurs administrés.

L’organisation du « Grand débat national » revenait à la Commission nationale du débat public. Or celle-ci entendait garantir la libre expression de chaque citoyen, tandis que le président voulait au contraire la limiter à quatre thèmes : « transition écologique », « fiscalité », « démocratie et citoyenneté », « organisation de l’État et des services publics ».

La Commission fut donc remerciée et remplacée par deux ministres. Le chômage, les relations sociales, la dépendance des personnes âgées, l’immigration et la sécurité, tombèrent aux oubliettes.

Le président se mit alors en scène. Il participa à plusieurs réunions télévisées au cours desquelles il répondit à toutes les questions posées, imbu de sa propre compétence. On était passé du projet d’écouter les préoccupations citoyens à l’idée de leur répondre qu’ils étaient bien gouvernés

Trois mois, 10 000 réunions et 2 000 000 de contributions plus tard, un rapport fut rendu et classé dans un placard. Contrairement à ce que prétend cette synthèse, les interventions des participants au « Grand débat national » portaient sur les avantages des élus, la fiscalité et le pouvoir d’achat, la limitation de vitesse sur routes, l’abandon des territoires ruraux et l’immigration. Non seulement cet exercice de style n’a pas fait avancer les choses, mais il a donné aux Gilets jaunes la preuve que le président veut leur parler, mais pas les entendre.

JPEG - 61 ko
Partout en France, les Gilets jaunes ont organisé des pétitions pour la création d’un Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC).

Puisqu’on vous dit que nous sommes démocrates

Non pas au cours du « Grand débat national », mais durant les manifestations, de nombreux Gilets jaunes firent référence à Étienne Chouard [3]. Depuis une dizaine d’années, cet homme sillonne la France en assurant ses interlocuteurs qu’une Constitution n’est légitime que si elle est rédigée par les citoyens. Il préconise donc de former une assemblée constituante par tirage au sort et de soumettre son résultat à référendum.

Le président Emmanuel Macron leur répondit en créant une assemblée tirée au sort, une « Convention citoyenne ». Dans la continuité du « Grand débat national », dès le premier jour, il pervertit l’idée qu’il mettait en œuvre. Il ne s’agissait pas de rédiger une nouvelle Constitution, mais de poursuivre un des quatre thèmes qu’il avait déjà imposé.

Cependant, il n’a pas considéré que le tirage au sort soit un moyen de dépasser les privilèges dont disposent certaines classes sociales ou de contourner ceux des partis politiques. Il l’a abordé comme un moyen de mieux connaître la volonté populaire, à la manière des instituts de sondage. Il a donc fait procéder à un découpage de la population selon des catégories socio-professionnelles ainsi que par région. Puis les membres ont été tirés au sort dans ces différents groupes comme pour un panel de sondés. La définition de ces groupes n’a pas été rendue publique. En outre, il a confié l’organisation des débats à un cabinet spécialisé dans l’animation de panels de sorte que le résultat est celui d’un sondage : cette assemblée n’a formulé aucune proposition originale, mais s’est bornée à prioriser les propositions qu’on lui a présentées.

Un tel processus est beaucoup plus formel qu’un sondage, mais n’a rien de démocratique puisque jamais ses membres n’ont pu exercer la moindre initiative. Les propositions les plus consensuelles seront transmises au Parlement ou soumises au Peuple par référendum. Or, le dernier référendum en France, il y a quinze ans, est un très mauvais souvenir : le Peuple a censuré la politique gouvernementale qui a pourtant été poursuivie par d’autres voies au mépris des citoyens.

Le caractère totalement illusoire de cette assemblée de citoyens est apparu avec une proposition que ses membres ont déclaré ne pas vouloir soumettre à référendum parce que le Peuple, qu’ils étaient censés représenter, la rejetterait à coup sûr. Ce faisant, ils ont admis avoir adopté une proposition en suivant les arguments qui leur avait été présentés, mais en sachant que le Peuple raisonnerait autrement.

Ce n’est pas moi, ce sont les scientifiques

Lorsque survint l’épidémie de Covid-19, le président Emmanuel Macron fut convaincu de la gravité du danger par le statisticien britannique Neil Ferguson [4]. Il décida de protéger la population en appliquant le confinement obligatoire généralisé que lui recommandait l’ancienne équipe de Donald Rumsfeld [5]. Il se prémunit des critiques en constituant un « Conseil scientifique » dont il confia la présidence à une personnalité morale qu’il pensait incontestable [6].

Une seule voix autorisée se leva contre ce dispositif : un des plus éminents médecins infectiologues au monde, le professeur Didier Raoult [7]. À la fin de la crise, il témoigna devant une commission parlementaire. Selon lui, Neil Ferguson est un imposteur ; le Conseil scientifique —dont il démissionna— est manipulé par des conflits d’intérêt avec Gilead Science (l’ancienne firme de Donald Rumsfeld) ; en situation d’urgence, le rôle des médecins est de soigner pas de faire des expériences ; les résultats des médecins dépendent de leur conception de leur métier, c’est pourquoi les malades confiés aux hôpitaux de Paris avaient trois fois plus de risque de mourir que ceux confiés aux hôpitaux de Marseille.

Les propos de Didier Raoult ne furent pas analysés par les médias qui consacrèrent leur travail à la réaction outrée de la nomenklatura administrative et médicale. Pourtant la question de la compétence du président de la République, de son gouvernement et des élites médicales venait d’être posée par un membre incontesté de l’élite médicale.

La seconde vague

Le premier tour des élections municipales avait eu lieu au début de la crise sanitaire, le 15 mars 2020. Les villes périphériques et les campagnes, terres des Gilets jaunes, avaient souvent dégagé des majorités pour élire immédiatement leur maire. Comme à l’habitude les choses étaient plus complexes dans les grandes villes. Un second tour fut organisé à la fin de la crise, le 28 juin. Un nouveau pas a alors été franchi.

Six électeurs sur dix, échaudés par le « Grand débat national » et indifférents à la « Convention citoyenne », ont fait la grève des urnes.

Ignorant cette protestation silencieuse, les médias ont interprété le vote de la minorité comme un « triomphe des écologistes ». Il aurait été plus juste de dire que les partisans de la lutte contre la « fin du monde » ont définitivement divorcé de ceux de la lutte pour les « fins de mois ».

Les études d’opinion nous assurent que le vote écologiste est surtout le fait de fonctionnaires. C’est une constante dans tous les processus pré-révolutionnaires : des gens intelligents, s’ils se sentent liés au Pouvoir, sont aveuglés et ne comprennent pas ce qui se passe sous leurs yeux.

La Constitution ne prévoyant pas cette fracture au sein du Peuple, aucun quorum n’a été institué de sorte que ce scrutin est valide quoique non démocratique dans toutes les grandes villes. Aucun des maires, pourtant élus par seulement un cinquième de leurs administrés voire moins encore, n’a demandé l’annulation du scrutin.

Aucun régime ne peut se prolonger sans le soutien de sa population. Si cette grève des urnes se reproduit lors de l’élection du président de la République, en mai 2022, le système s’effondrera. Aucun des dirigeants politiques ne semble s’en soucier.

 

[2] « Une colère très politique », par Alain Benajam, Réseau Voltaire, 21 novembre 2018.

[3Blog d’Étienne Chouard.

[4] « Covid-19 : Neil Ferguson, le Lyssenko libéral », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 avril 2020.

[5] « Le Covid-19 et l’Aube rouge », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 avril 2020.

[6] « C’en est assez du consensus ! », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 2 juin 2020.

[7] Site officiel de Didier Raoult et de son équipe : Méditerranée infection.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, a affirmé que le Hezbollah n’est pas le seul sur la scène libanaise à vouloir empêcher les Etats-Unis d’en faire à leur guise , assurant qu’il n’y a pas de capitulation dans son dictionnaire.
«En plus du Hezbollah, des forces politiques oeuvrent pour empêcher l’administration américaine de faire ce qu’elle veut», a-t-il assuré lors d’une interview accordée, vendredi 10 juillet, à la chaine AlManar, affirmant que «nos alliés et nous ne permettrons pas aux Américains de prendre le pays vers le vide».
 
Selon cheikh Qassem « la pression américaine vise à changer les options politiques du Liban et à ôter au Hezbollah sa capacité de résistance qui perturbe Israël ».
 
Il a souligné que « le Hezbollah à travers l’histoire n’avait que deux options, soit la victoire soit le martyre… il n’y a pas de capitulation dans notre dictionnaire ».
 
« Le Hezbollah a mis en place un système de protection et de dipositifs qui lui permettent d’empêcher l’imposition des diktats », a-t-il fait savoir.
 
Et de poursuivre : « S’ils (les Américains) nous conduisent vers un endroit difficile, nous dirigeants dévoileront leurs options dures qui seront utilisées au moment opportun ».
 
Le numéro deux du Hezbollah a souligné que « la guerre actuelle est une guerre économique et c’est une alternative à la guerre militaire, que ce soit du côté des Etats Unis ou d’Israël, en raison du bouleversement américain et des obstacles et de la confusion qui règne chez l’ennemi (israélien) ».
 
Et d’ajouter: « Si la guerre éclate avec Israël, il sera certainement le perdant…Les capacités et la présence de la résistance sont beaucoup plus importantes qu’en juillet 2006, et l’entité israélienne en est bien consciente ».
 
Sur un autre plan, cheikh Qassem a estimé que « tous les discours sur le départ du gouvernement sont des bulles médiatiques et politiques qui expriment les souhaits de l’ambassadrice américaine et de ceux qui sont dans son giron. Le gouvernement restera et nous devons lui accorder une chance,  travailler avec lui et le soutenir ».
 
Il a en outre qualifié de « retrait tactique » les agissements actuels de l’ambassadrice américaine, en allusion à la possibilité d’une exemption aux sanctions imposées par les États-Unis qu’elle a évoquée.
 
Et d’assurer : « le Hezbollah fait partie de ce gouvernement et nous œuvrons pour que le Liban atteigne le stade de l’économie productrice. Nous exploitons nos relations avec les Etats amis dans ce sens ».
 
« Le Liban dispose d’une stabilité sécuritaire qui lui permet de  redresser son secteur agricole et industriel malgré tous les défis », a conclu cheikh Qassem.

Lors d’une visioconférence ce dimanche matin, le 12 juillet, avec les députés du nouveau Parlement iranien, le Leader de la Révolution islamique a affirmé que le 11ème Parlement est le « symbole même de l’espérance et de ce qu'attend le peuple iranien de ses députés».

Faisant allusion « au  potentiel et aux larges capacités matérielles, spirituelles et religieuses dont jouissent  l'Iran et sa nation », le Leader de la Révolution islamique a souligné : « J'ai la ferme conviction qu'il n'existe aucun problème non-solvable en Iran et en ce sens, il appartient au Parlement d’œuvrer dans le sens d'un règlement des problèmes et d'opérer efficacement, tout en évitant des questions subsidiaires. »

Pour  l’Ayatollah Khamenei, « la présence massive des électeurs aux législatives du mois de février a été une réponse cinglante à la campagne de pression économiques et de propagande médiatique" et surtout "le signe qu'en dépit de tous ces problèmes, "la nation a fondé sa confiance et son espoir en ses responsables et "que les solutions aux problèmes du pays, c'est de ses responsables qu'elle les attend ». "C'est une opportunité que les députés devront saisir".

Plus loin dans ces propos, Le Leader de la RI a évoqué l'épidémie de  Covid-19 dans le pays : 

« La participation responsable et massive des Iraniens a su contrer la première vague du coronavirus tout comme la mobilisation nationale en faveur des couches les plus défavorisées. Cette mobilisation, identique à celle qui a eu lieu aux obsèques de notre défunt général Soleimani ne proviennent que d'un peuple profondément spirituel et qui croit fermement à la justesse de sa cause, de sa lutte et de sa résistance face à l'Arrogance; un peuple qui attache la plus haute des valeurs à ses héros, à ses symboles de résistance. »

Le Leader a ensuite évoqué les tentatives de déstabilisation, de révolution colorée que les ennemis de l'Iran ont pilotées contre le pays en 1999 ou encore en 2009 et surtout l'échec par quoi ces tentatives se sont soldées :  « La nation iranienne sait comment décevoir ses ennemis. Connaissez-vous un talent pareil aux autres nations du monde?»

L'Ayatollah Khamenei a ensuite appelé à l'union de tout appareil étatique pour infliger une "réponse unique et forte" au front élargi des ennemis : " Le front ennemi qui compte au premier rang les Etats-Unis, notre ennemis le plus abject, a mis tout son poids politique, économique, médiatique dans la balance pour nous mettre à genou. Dans ce contexte, l'unité est un impératif. Il faut se prêter les mains fortes et avoir une seule et unique verbe.  

dimanche, 12 juillet 2020 20:23

Le Hellfire iranien, cauchemar de l’ennemi

« On s’est acquis des missiles de type “Tire et Oublie” ayant une portée de 8,5 kilomètres. On en aura d’autres à la portée de 20, voire de 100 kilomètres », a déclaré le commandant des forces aériennes de l’armée iranienne.

Le brigadier Youssef Ghorbani a déclaré, dimanche 12 juillet, que les forces aérienne de l’armée de la République islamique d’Iran s’était acquis des missiles de type « Tire et Oublie » ayant une portée de 8,5 kilomètres. « On en aura d’autres à la portée de 20, voire de 100 kilomètres », a-t-il ajouté.

Le brigadier Youssef Ghorbani a déclaré que les forces aériennes de l’armée iranienne avait accompli avec succès un exercice militaire nocturne de six heures.

« Les forces aériennes de l’armée soutient les combattants du CGRI, de l’armée et de la garde-frontières dans quatre points du pays », a-t-il expliqué.

Le pacte d’investissement et de sécurité, signé entre l’Iran et la Chine portera un coup dur à la politique de « pression maximale » de l’administration Trump, a-t-on appris du New York Times.

Le quotidien américain The New York Times a fait paraître, samedi 11 juillet, un article à propos du pacte de coopération de 25 ans sino-iranien.

« L’Iran et la Chine ont discrètement élaboré un vaste partenariat économique et sécuritaire qui ouvrirait la voie à des milliards de dollars d’investissements chinois dans l’énergie et d’autres secteurs, sapant les efforts de l’administration Trump pour isoler le gouvernement iranien. Le partenariat, détaillé dans un accord proposé de 18 pages obtenu par le New York Times, étendrait considérablement la présence chinoise dans les banques, les télécommunications, les ports, les chemins de fer et des dizaines d’autres projets. Le document décrit également l’approfondissement de la coopération militaire, permettant potentiellement à la Chine de prendre pied dans une région qui est une préoccupation stratégique des États-Unis depuis des décennies. Il appelle à une formation et à des exercices conjoints, à des recherches conjointes et à la mise au point d’armes et au partage de renseignements - le tout pour mener “la bataille déséquilibrée contre le terrorisme, le trafic de drogue et d’êtres humains et les délits transfrontaliers”.

Le ministre syrien de la Défense, Ali Ayoub, et Mohammad Baqeri, chef d’état-major des forces armées de la République islamique d’Iran, ont signé mercredi à Damas un accord sur le renforcement des coopérations militaires.

Le président syrien, Bachar al-Assad, lors d’une réunion avec le général Bagheri, s’est déclaré satisfait des résultats des réunions syro-iraniennes et de la signature d’un accord de coopération militaire. « Cet accord est le résultat de plusieurs années de coopération conjointe dans la lutte contre les attaques terroristes contre la Syrie et les politiques hostiles et malveillantes ciblant Damas et Téhéran », a souligné Assad.

La frappe contre la base d'al-Watiya en Libye où Erdogan a perdu ses MIM-23 Hawk avant de les remplacer aussitôt par les S-125 n'a pas aidé à ce que la partie d'en face, l'Egypte en l’occurrence puisse découvrir le défaut de cuirasse de l'armée turque. Au fait, Ankara multiplie ces temps-ci des exercices navals et aériens de tout genre en prévision de ce qui pourrait être la grande bataille de Syrte. Mais ce n'est pas suffisant. Pourquoi?  l’industrie de la défense turque a du mal pour concevoir des systèmes de propulsion balistiques et elle en est entièrement dépendante de l'OTAN. Ce qui fait que la portée de ses missiles, c'est l'OTAN qui en décide!  De l’avis des experts, ces problèmes pourraient même déboucher sur un arrêt total des projets de défense d’Ankara, ce qui n'est guère souhaitable alors que la Turquie est en guerre sur trois fronts syro-irako-libyen.

Il a fallu de maladroites révélations de Haaretz pour que le monde entier apprenne à quel point la pseudo-cuirasse qu’Israël dit s'être entourée à renfort de son appareil de renseignement (Mossad, Shabak et Cie), appareil dont il se vante trop ces temps-ci, ne serait-ce que pour bomber le torse et faire croire qu'il est pour quelque chose dans l'incident qui s'est produit il y a deux semaines dans le site nucléaire iranien de Natanz, est fragile.