تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 05 juillet 2020 09:25

Abbass Abu Fadel as

L’Amour que Portait Abul-Fadl al-Abbass (Psl) à son frère, Imam  al-Hussein Ibn Ali (Psl)

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L’amour que portait Abul-Fadl al-Abbass (Psl) à son frère Al Hussein Ibn Ali (Psl) était incommensurable et infini…

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Quand le seigneur Abul-Fadl vit qu’il ne restait plus que lui et son bien aiméHussein (Psl) face à l’armé du maudit il s’approcha de l’Imam (Psl) et lui demanda :
-Mon Maitre, c'est maintenant à mon tour de marcher au combat, comme ont fait tous les autres avant moi, me permets-tu d’aller me battre pour ta cause car je suffoque de l’injustice qu’ils sont en train de commettre ?

L’Imam al-Hussein (Psl) se rappelait que son noble père Amir al Muminin (Psl) lui avait dit :
- Hussein, je te confie cet enfant.
Il me représentera le jour de ton Martyre, et il donnera sa vie pour ta défense et celle des tiens, mieux que je ne le ferais moi-même si j'étais encore en vie ce jour-là…

Avec une voix douloureuse L’Imam al-Hussein (Psl) s’exclama :
- Ô mon frère ! tu es mon porte étendard et ma bannière ! Si tu t’en vas, tout sera dispersé…

Mais Abul-Fadl (Psl) répondit le coeur lourd :
- Comment pourrais-je rester la alors que toi et les tiens vous avez soif o mon maître, mon coeur se déchira à l’appel de ta Sukayna (Psl) assoiffée par la chaleur aride de cette terre d’épreuve…

Le coeur déchiré L’Imam al-Hussein (Psl) accepta et le regarda s’éloigné avec a ses côtés  sa petite Sukayna (Psl) qui portait tant d’amour à son oncle et tant qu’ils purent voir sa silhouette, ils restèrent la, sans bouger.
Il s’avançait vers les partisans du shaytane et quand ils commencèrent à l’attaquer, Abbas (Psl) s’écria :
- Je ne crains pas la mort, car ma vie doit être sacrifiée pour mon maître et mon Imam…
JE SUIS ABBAS IBN ALI… Rien ne m’effraye en vérité.

Ses paroles effraya l’ennemi qui commença à se disperser et le seigneur Abbas (Psl) put atteindre l’Euphrate, son cheval se jeta dans l’eau, il descendit de sa monture, rempli l’outre et voulu boire de l’eau mais il se rappela de Hussein (Psl) seul avec ses enfants assoiffé par l’oppressante chaleur depuis des jours…

- Comment pourrais-je boire et oublier que mon Maitre Hussein ainsi que Sukayna et les enfants n'ont rien bu depuis trois jours, par Allah je ne boirais pas tant qu’ils n’auront pas bu ?

L’outre pleine Abul-Fadl (Psl) se précipita vers le campement avec une seule idéeen tête : rapporter l’eau aux enfants assoiffés par la chaleur. Les soldats d’obeydollah Ibn ziyad (la) prit de panique à la pensé que Hussein (Psl) puissent se désaltérer, se mirent à sa poursuite afin de tenter de l’arrêter mais Abbas (Psl) se battit comme se battait son noble père, Ali Ibn Abi Taleb (Psl) et malgré la faim et la soif terribles qui l’affaiblissait il semait l'effroi dans les rangs de l’ennemi.
Impossible de venir à bout d'un tel adversaire, les hommes de Yazid lancèrent des centaines de flèches.
Abbas (Psl) n’avait en tête que l’outre remplie d’eau…

Tel un sournois serpent zeyd Ibn varghâ (la) sorti de derrière un palmier et du coup violent et haineux coupa le bras droit d’Abul-Fadl (Psl), il prit son épée de sa main gauche serrant l'étendard contre sa poitrine et cria:
- Par Celui qui m’a créé ! Malgré le fait que vous avez coupé mon bras droit je continuerais à défendre ma Religion et mon Imam celui même dont le Prophète chérissait et pour qui il aurait donné son âme.

Le sang jaillissant l’affaiblissait terriblement, et là Hakim Ibn Tofeyl (la) le maudit attendait caché derrière un palmier pour lui donner le deuxième coup fatal et avec une cruauté inhumaine il trancha le deuxième bras d’Abul-Fadl (Psl), Abbas (Psl) s’écria :
- O Allah ! Brûle-les dans la chaleur torride du Feu de l’Enfer !

Soudain une flèche transperça l'outre, qui se vida …
Et une autre flèche blessal'oeil d’Abbas Ibn Ali (Psl) attristé par la pensé de Sukayna assoiffée il tomba deson cheval…
Le seigneur Abul-Fadl al-Abbass (Psl) se battit jusqu'à a ses dernièresforces, puis Hakim le maudit prit sa massue de fer et frappa de toutes sesforces destructrice la tête de Abul-Fadl al-Abbass (Psl), profondément désemparédevant l’impuissance à pouvoir se protéger, Abul-Fadl (Psl) cria à l’aide pour queson frère l’entendît…
- Mon maître… Ô fils de mon père… Ô fils du prince des croyants… Ô amour et douceur d'az-Zahraa viens à mon secours…

L’Imam al-Hussein (Psl) accourut vers son frère bien aimé mais Abul-Fadl (Psl) ne voyant plus rien à cause du sang qui coulait sur son doux visage s’écria...
- Ô toi qui que tu sois ne me tue pas avant que je puisse faire mes adieux à mon tendre maître Hussein Ibn Ali !!!!

L’Imam al-Hussein (Psl) les larmes coulant sur son visage répondit :
- C’est moi, … c’est moi mon frère…, que t’ont-ils fait ô mon âme et mon bouclier, ô porteur de mon étendard, que soit maudit cette nation qui de part leurs actes ont commis des injustices indescriptibles sur ta personne.

L’Imam al-Hussein (Psl) posa la tête d’Abul-Fadl sur ses genoux mais celui-ci la retira..
- Pourquoi retires-tu ta tête ô mon frère, O Abul-Fadl ?

- Car ma tête est à présent sur tes genoux mais où sera la tienne et sur qui la poseras-tu après O Aba Abdillah ??? Personne ne soutiendra ta noble tête car elle sera suspendue au bout d’une lance !!!

L'Imam Hussein (Psl) nettoya le sang qui aveuglait l’autre oeil d’Abul-Fadl (Psl), Les deux frères échangèrent un long regard d'adieu ensuite Abul-Fadl (Psl) murmura :
- Mon frère ! Mon frère !

Et avec ces mots qu’il prononçait pour la première fois il rendit le dernier soupir.

L’Imam al-Hussein (Psl) s’effondra et cria :
- Mon dos est brisé, Ô Seigneur soit témoin de ce qu’Ils ont fait…Sans toi mon frère, il ne me reste plus aucun support, aucun défenseur et aucun guerrier…Que ferais-je après toi, Ô Abul-Fadl … ???

Ô Abbas que t’on-t-il fait Ô toi qui fût le fils d’Amir al Muminin (Psl)
Ô Abbas toi le fils da la noble Oum-l-Bannin (Psl)
Ô lune des bani hachem ton visage couvert de sang
N’a pas effrayé ceux qui sont les partisans de Satan
Tu fus roi dans le royaume de l’Amour d’Al Hussein
Tu es celui qui donna le sang qui coula dans tes veines .

Pour faire la paix, c’est assez simple : il suffit d’arrêter de se faire la guerre. Mais au Grand Moyen-Orient, c’est beaucoup plus compliqué, parce qu’il y a une multitude d’acteurs pour qui une solution, quelle qu’elle soit, doit satisfaire les revendications contradictoires. Dans ces conditions, aucune paix ne peut être totalement juste, mais elle peut au moins, et doit, garantir la sécurité de tous.

À Helsinki (Finlande), le 16 juillet 2018, les présidents Trump et Poutine ont débuté des négociations directes sur la cogouvernance mondiale. La presse occidentale a immédiatement développé une polémique sur l’implication russe dans les élections états-unienne de manière à masquer les avancées de ce sommet.

Durant toute l’année 2011 et le premier semestre 2012, les États-Unis et la Russie discutèrent en secret de leurs projets au Moyen-Orient élargi. Le Pentagone poursuivait la stratégie Rumsfeld/Cebrowski, c’est-à-dire le plan de destruction de toutes les structures étatiques (Afghanistan, Iraq, Libye, Syrie…), mais le président Barack Obama cherchait un moyen de se retirer militairement de la région de manière à pouvoir transférer ses troupes dans l’océan Pacifique, autour de la Chine (« Pivot to Asia »). La Russie, quant à elle, espérait retrouver son influence dans la région en s’appuyant sur la population russophone d’Israël et sur la Syrie.

Nous ne connaissons pas le contenu de ces discussions qui furent difficiles. Une polémique opposa les deux puissances tout au long du mois de juin, chacun accusant l’autre d’être du « mauvais côté de l’Histoire » [1]. Quoi qu’il en soit, Washington et Moscou convoquèrent ensemble une conférence internationale à Genève à propos de la Syrie, mais sans aucun Syrien, le 30 juin 2012. Tous deux, conscients que la guerre en Syrie n’avait rien d’une guerre civile, conclurent un Traité de paix entre eux devant leurs alliés respectifs comme témoins. Tous crurent que, malgré l’inégalité militaire entre les deux protagonistes, un nouveau Yalta, un nouveau partage du monde, avait eu lieu et que ce Traité en était la première manifestation [2].

Or, une semaine plus tard, le président français, François Hollande, organisait à Paris une réunion des « Amis de la Syrie » pour relancer le conflit [3]. Les alliés de l’Otan, en présence et avec la complicité de la secrétaire d’État Hillary Clinton [4], faisaient échouer les négociations Obama-Poutine. Le maître de cérémonie de la conférence de Genève et ancien secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, dénonçait le double jeu d’un des protagonistes et démissionnait avec fracas de sa charge d’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, le 2 août. Inquiètes une partie des Non-alignés [5], puis la Chine [6], proposèrent de recoller les morceaux sans y parvenir.

9 ans de guerre suivirent.

En 2020, alors que le Pentagone poursuit avec constance la stratégie Rumsfeld/Cebrowski, le président Donald Trump négocie secrètement non seulement avec ses homologues Vladimir Poutine et Bachar el-Assad, et avec les deux premiers ministres Benjamin Netanyahu et Benny Gantz, mais probablement avec bien d’autres.

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Le 20 février 2019, le président Poutine révélait devant l’Assemblée fédérale russe, les performances de ses nouvelles armes. La Russie avait récupéré son statut de Grande Puissance.

Contrairement à une idée répandue, les contradictions de la partie US ne sont pas nouvelles puisqu’elles existaient déjà il y a 9 ans, sous Barack Obama. Elles ne sont donc pas dues à Donald Trump, mais à une crise profonde et ancienne des États-Unis que les Occidentaux refusent de considérer. À la différence de son prédécesseur, il ne cherche pas à déplacer ses pions d’une région à l’autre de l’échiquier mondial, mais à ramener ses troupes à la maison. Les exigences russes, quant à elles, ont considérablement augmenté. Moscou s’est investi militairement en Syrie et y a montré la puissance de son industrie militaire renaissante et de sa nouvelle armée. La Russie, jadis en ruine à l’effondrement de l’URSS et au pillage intérieur de Boris Elstine [7], est redevenue une Grande Puissance, en se donnant de la capacité non seulement de se défendre, mais aussi de détruire son rival US ce qu’elle est le seul État au monde à pouvoir envisager. Nous parlons de la gouvernance mondiale, il s’agit bien de rapports de force.

Nous ne savons pas plus qu’en 2011 la teneur des négociations entre la Maison-Blanche et le Kremlin, mais nous pouvons déduire ce qui est en jeu à partir des événements actuels. Soit la guerre qui déchire un à un tous les États de la région se poursuit, soit les Deux Grands se partagent la région en zones distinctes, soit ils la gèrent ensemble. Il est évidemment possible de mixer ces options : appliquer l’une de ces trois formules dans toute la région ou plusieurs selon les pays.

Tout accord doit se fonder sur une analyse réaliste du Grand Moyen-Orient et non pas sur les titres des journaux. Les médias ne rendent pas compte des véritables rapports de force dans la région car ils traitent les conflits comme s’ils étaient distincts les uns des autres ce qui n’est absolument pas le cas. Tout accord ici a des conséquences sur les autres de sorte que la paix pour les uns peut signifier un désastre pour d’autres.

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En juin 2919, un nouveau sommet sur la gouvernance mondiale se réunissait à Jérusalem au niveau des conseillers nationaux de sécurité (ici Nikolaï Patrouchev et John Bolton).

Contrairement à une idée reçue, ni les Palestiniens, ni les Kurdes ne sont aujourd’hui centraux. Ils ont perdu leur cause légitime en prétendant construire des États nationaux en dehors de leurs territoires historiques. Ni les Turcs, ni les Iraniens ne représentent de danger, ils sont toujours prêts à négocier sous la table. Le problème qui fait tout échouer depuis quarante ans est la volonté de certains Anglo-Saxons de poursuivre la colonisation de la région via Israël et la résistance de certains arabes via le Hezbollah libanais. Or, la faction coloniale d’Israël conduite par Benjamin Netayanhu est aujourd’hui en perte de vitesse face à la faction nationaliste conduite par Benny Gantz. D’autre part, le Hezbollah ne peut plus compter sur ses deux parrains : la Syrie qui est très affaiblie et l’Iran qui vient de pactiser avec les Britanniques au Yémen, de s’entendre avec les États-Unis en Iraq et de s’allier militairement aux Frères musulmans en Libye.

Par conséquent, toute solution durable passe à la fois par :
- une cogestion d’Israël par les États-Unis et la Russie et par
- une gestion du Liban et de la Syrie par la Russie, sous surveillance des États-Unis.

Cette évolution aura lieu tôt ou tard, malgré l’opposition d’une partie des Israéliens, des Libanais et des Syriens, parce qu’elle est la seule qui puisse garantir la sécurité de tous.

D’ores et déjà, la partie russe s’est réorganisée en ce sens. L’ambassadeur russe pour le Levant, Alexandre Zaspikine, se concentre déjà sur le seul Liban où il est en poste, tandis que le nouvel ambassadeur russe à Damas, Alexander Efimov, a acquis la possibilité d’en référer directement au président Poutine sans passer par son ministère, où son prédécesseur en Syrie, Alexander Kinshchak, supervisera la région.

Ce qui se joue aujourd’hui a déjà échoué un très grand nombre de fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais la région a évolué et les Grandes Puissances aussi. Donald Trump est très réaliste tandis que Vladimir Poutine a un sens aigu du Droit international. S’ils parviennent tous deux à rapprocher leurs points de vue sur le Grand Moyen-Orient, cela aura aura immédiatement des conséquences positives en Extrême-Orient.

 
 

[1] « Du bon côté de l’Histoire », par Sergueï Lavrov, Réseau Voltaire, 17 juin 2012.

[2] « Communiqué final du Groupe d’action pour la Syrie », Réseau Voltaire, 30 juin 2012.

[3] « Discours de François Hollande à la 3ème réunion du Groupe des amis du peuple syrien », par François Hollande, Réseau Voltaire, 6 juillet 2012.

[4] “Clinton at Friends of Syrian People Ministerial Meeting”, by Hillary Clinton, Voltaire Network, 6 July 2012.

[5] “Final Statement from Tehran Consultative Meeting on Syria”, Voltaire Network, 9 August 2012.

[6] « La solution chinoise », par Thierry Meyssan, Tichreen (Syrie) , Réseau Voltaire, 5 novembre 2012.

[7] Toutes les grandes entreprises de l’URSS étaient publiques. Le président Boris Elstine rassembla des amis autour d’une table et leur distribua les joyaux industriels. Tandis que les amis du président devinrent instantanément milliardaires, l’espérance de vie des Russes chuta brutalement de 15 ans. Il aura fallu une décennie au président Vladimir Poutine pour restaurer le niveau de vie de ses concitoyens et le statut de son pays.

Les dernières informations sur la situation du Sheikh Zakzaky ont été présentées lors d’une réunion virtuelle à Londres, en présence d’un groupe d'experts de la Commission islamique des droits de l'homme.
Au cours de cette réunion, le groupe d”experts a examiné les dimensions du massacre des chiites nigérians à Zaria et la situation du cheikh Ibrahim Zakzaky, chef du Mouvement islamique nigérian, et déclaré que le gouvernement devait être tenu responsable des violences à l’encontre des chiites de ce pays.
 
En décembre 2015, l'armée nigériane a attaqué le centre chiite de la ville de Zaria dans l'État de Kaduna, tuant des centaines d'adeptes du cheikh Zakzaky. Des centaines de personnes ont été arrêtées dans cette attaque dont le cheikh Zakzaky, chef du mouvement chiite Nigérian, et son épouse, Zinat Ibrahim, qui sont en prison depuis près de cinq ans. Les corps des martyrs ont été enterrés dans des fosses communes et les responsables de ces atrocités n’ont pas été interrogés ni arrêtés.
 
Un récent rapport de la Commission islamique des droits de l'homme sur le massacre de Zaria, envoyé à la Cour pénale internationale, soutient que le gouvernement nigérian cherche à éliminer les preuves des événements de décembre 2015, et a demandé à la CPI de faire la lumière sur cette affaire avant qu'il ne soit trop tard. En conséquence, l'Organisation islamique des droits de l'homme a tenu une réunion virtuelle le 26 juin 2020, pour examiner les dimensions et les développements de cette affaire.
 
Jumay Ahmad Karufi, représentante du Mouvement nigérian de résistance islamique et témoin de la tragédie, a raconté ce qu’il avait vu jour de l'attaque brutale de l'armée nigériane contre Zaria et les partisans du cheikh Zakzaky.
برگزاری نشست مجازی آخرین تحولات پرونده شیخ زکزاکی در لندن
Mme Karufi a déclaré : « Ce jour-là, un grand nombre de soldats de l'armée ont attaqué le centre du cheikh Zakzaky. Ils ont tiré sur des jeunes femmes et des enfants. J'ai vu une fillette de 8 ou 9 ans et une fillette de 6 ans se faire tirer dessus. C'était effrayant. J'ai également été touchée deux fois. Un homme a voulu m'aider, mais il a été abattu et est tombé en martyr. Même maintenant, je suis terrifiée par ces souvenirs. Les forces armées incendiaient les maisons et n’épargnaient personne ».
 
Katrina Aina, auteure du rapport de la Commission islamique des droits de l'homme, a déclaré qu’il s’agissait d’un crime d’état contre les partisans du Mouvement islamique nigérian et leur chef. 
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« Cette situation se poursuit et il existe de nombreuses vidéos de manifestations chiites après cet incident, qui montrent que les soldats attaquent leurs manifestations pacifiques et leur tirent dessus. La Cour pénale internationale (CPI) a pris des mesures au cours des cinq dernières années, notamment en interrogeant le gouvernement nigérian sur cet incident et en appelant à une enquête ».
 
Femi Flana, militant pour le respect des droits de l’homme, représentant et avocat du cheikh Zakzaky et de sa femme dans plusieurs procès, a déclaré : « Les attaques contre des chiites et la famille du cheikh Zakzaky sont illégales ainsi que sa détention.  En 2016, le tribunal les a déclarés non coupables et a annoncé leur libération. Le cheikh Zakzaky, sa femme et un groupe de ses partisans sont actuellement en prison sans charges spécifiques.  L'État de Kaduna doit enquêter sur l'attaque militaire. Malgré l'épidémie de Corona, le cheikh n'a pas été libéré de prison. Ils l'ont gardé en prison alors qu'ils ne pouvaient pas s'occuper de lui et veulent le laisser mourir. Nous utilisons tous les moyens possibles pour prouver la responsabilité du gouvernement nigérian, en vertu du droit international.  Il n'y a aucune base légale pour les actions de l'armée et du gouvernement nigérians contre le Mouvement islamique nigérian, et cette décision du gouvernement nigérian est contraire aux principes de la Constitution nigériane ».
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Le Dr Kazem Dala, chef de l’équipe médicale chargée de la situation de santé du cheikh Zakzaky, se référant à la campagne de la Commission islamique des droits de l'homme à Londres, a déclaré qu’il fallait faire pression sur le gouvernement nigérian et se joindre à la campagne.
 
Concernant son état de santé, Dala a déclaré : « Lors de la dernière rencontre que j'ai eue avec le cheikh, je l'ai trouvé plus âgé et plus faible car il jeûnait pendant le Ramadan, mais le moral du cheikh était très bon. Pendant six jours, j'ai eu l'occasion de vérifier son état de santé. Dans toute ma vie professionnelle, je n'ai jamais vu une personne atteinte d’autant de maladies. Le cheikh a un problème de foie et suite aux balles qui sont dans son corps, il souffre d’un empoisonnement au plomb. De plus, ses deux yeux ont des problèmes de vision et son œil gauche est gravement endommagé. L'épouse du cheikh a également des problèmes aigus aux os et au foie, un taux de cholestérol élevé et un empoisonnement à l'arsenic et au plomb causé par les balles laissées dans son corps ».
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À l'issue de la réunion, Soheila Zakzaky, la fille du cheikh Zakzaky, qui a été témoin de la tragédie, a déclaré : « Le 13 décembre 2015, les forces armées ont d'abord attaqué le centre islamique puis notre maison. Ils ont brutalement tué les gens. Trois de mes frères sont tombés en martyrs et de nombreux blessés ont été transportés à l'hôpital sans que nous sachions ce qui leur est arrivé. Nous ne connaissions pas la raison de cette attaque, ils tiraient sans donner aucune explication. Mon père avait parlé de divers problèmes dans le pays, et le gouvernement n'avait pas apprécié. Cependant les partisans du mouvement sont forts et les événements de 2015 ne les ont pas affectés ».
mardi, 30 juin 2020 15:02

Nous ne reconnaissons jamais Israël

La totalité d'Israël est basé sur les territoires palestiniens. La Malaisie ne reconnaîtra jamais Israël, a dit l'ex-premier ministre malaisien.
 
 
Mahatir Mohammad, ex-premier ministre malaisien a affirmé que son pays refusait la normalisation des relations avec le régime sioniste et la présentation d'Al-Qods comme la capitale du régime sioniste était un acte illégal, a rapporté l'agence Taghrib (APT).

La question palestinienne doit être abordée par la tenue des pourparlers, mais ce que le régime sioniste veut est en opposition aux lois internationales. L'Organisation des Nations Unis doit envoyer cette question à la Cour Pénale Internationale pour désigner la vérité, a-t-il précisé dans un entretien avec la chaîne Al-Mayadine.  

La nomination d'Al-Qods comme la capitale du régime sioniste est un comportement illégal qui est contre toutes les lois internationales. Personnes ne peut occuper un terrain et le présenter le sien. L'intégrité de tout Israël est construite sur les terrains palestiniens, a-t-il ajouté.

Depuis la création d'Israël, nous ne l'avons pas reconnu. Jusqu'au maintenant, il n'y a pas de relations diplomatiques entre notre pays et le régime sioniste et nous condamnons toujours ce régime mais malheureusement certains pays ont choisi des politiques différentes, a-t-il marqué.

L'Iran délivre un mandat d'arrêt contre le président américain et plusieurs dizaines de personnes pour leur rôle dans l'assassinat du lieutenant-général iranien Qasim Someilani.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires juridiques et internationales, Mohsen Baharvand, a annoncé lundi que le pays avait jusqu'à présent identifié une quarantaine de personnes impliquées dans le meurtre de l'ancien commandant de la force Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) d'Iran, le lieutenant-général Qasim Soleimani, dans un bombardement américain à Bagdad, la capitale de l'Irak.

Soleimani, considéré comme l'une des principales figures de la lutte contre le terrorisme, est décédé le 3 janvier après que le président américain Donald Trump a ordonné son exécution par une attaque de drone.

Le procureur général de Téhéran, Ali Alqasimehr, a pour sa part déclaré à cet égard que Téhéran avait émis un mandat d'arrêt et une notice rouge de l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol) contre "36 responsables politiques et militaires américains et d'autres gouvernements » pour leur implication dans cette « attaque terroriste ».

Ces personnes, et en particulier Donald Trump, a poursuivi le procureur général, font face à "des accusations de meurtre et de terrorisme".

En outre, Alqasimehr a clairement indiqué que le gouvernement iranien continuera de poursuivre Trump, même après la fin de son mandat, soit en novembre prochain, soit dans quatre ans.

La tension déjà élevée entre l'Iran et les États-Unis Il a atteint son apogée après le meurtre du général Soleimani. Washington a accusé, sans aucune preuve, le haut commandement militaire perse d'avoir orchestré "des attaques contre des bases de la coalition dirigée par les États-Unis" en Irak.

Quatre jours après l'attaque, Téhéran a riposté et a lancé une série de missiles balistiques sur deux bases irakiennes qui abritent des troupes américaines.

Après cette opération énergique, les autorités iraniennes ont prévenu qu'elles "lanceraient d'autres scénarios plus puissants" face à toute nouvelle "stupidité" des États-Unis et ils attaqueraient non seulement toutes les bases américaines de la région, mais ils frapperaient également durement le régime d'occupation israélien, le principal allié des États-Unis en Asie occidentale.

La dernière sortie anti-iranienne des USA concernant la levée de l'embargo sur la vente des armements à l'Iran remonte à il y a quelques heures quand Brian Hook a, aux côtés du Saoudien, Al Jubeir pour plaider de concert avec ce très particulier vice ministre des A.E. en faveur d'une prolongation du boycott contre l'Iran. Mais Hook n'a pas choisi la bonne personne ni la bonne partie car aussi loin qu'on remonte dans l'histoire de la guerre au Yémen, on ne trouve aucun trace d'un quelconque succès propre à attribuer aux "armements made in US".

Il se passe des choses à Deir ez-Zor : sur fond de manifestation antiaméricaine et anti-FD des habitants des villages occupés de l'est de la province, les Américains, eux, viennent de lancer une opération héliportée à Ach Chahil, une localité dans la banlieue de la province. Les hélicoptères US ont survolé à basse altitude les maisons de ce village bien récalcitrant avant que les forces ne débarquent et ne procèdent à la fouille maison par maison et à l'arrestation des habitants.

Quelques heures plutôt, ce fut le tour des habitants de Gharanij, non loin d'al-Mayadin et d'Abou Kamal de descendre dans la rue, de brûler les pneus, de bloquer les voies aux FDS et de combattre leurs exactions. Mais le mouvement va au-delà d'une simple protestation. Ils dénoncent aussi la Loi César. Samedi un autre village du nom d'Abou Hamam, situé dans la banlieue d'Abou Kamal a été le théâtre de protestations anti-US, anti-FDS, les manifestants ayant exigé le retrait des "forces étrangères", "le retour de l'État" et surtout la fin du pillage des richesses pétrolières de Deir ez-Zor dont les deux tiers pétrolifères sont sous contrôle US. 

Pour la Chine qui appuie à fond la levée de l'embargo sur la vente d'armes à l'Iran avec en toile de fond la possible livraison des J-20 à l'Iran, l'information mérite d'être prise en compte. Taïwan à qui les USA ont vendu 66 chasseurs F-16 en 2019, pour une somme totale de 8 milliards de dollars (7,2 mds €), et dont la livraison devrait s’étaler jusqu’en 2026, et ce, sur fond d'une nouvelle vente en mai 2020 laquelle concerne 18 torpilles MK-48 AT le 20 mai dernier, vient d'autoriser "les troupes aéroportées de l’armée US à débarquer sur son sol, situé à 180 km des frontières avec la Chine, ce, pour "tenir des exercices d'entraînement conjoints dans la région". 

« Un essaim de plus d’un millier de missiles tirés chaque jour en direction d’Israël, tel est le pire scénario imaginable pour les Israéliens ; et il suffit que la branche militaire du Hezbollah reçoive l’ordre de l’attaque, des missiles à haute précision frapperont non seulement la ligne de front, mais aussi les zones les plus profondes à l’intérieur d’Israël », ont récemment reconnu de hauts responsables de sécurité à Tel-Aviv.

Bien que les Israéliens essaient de dissimuler leur crainte d’une 3ème guerre au Liban, des déclarations publiées ici et là en se référant aux responsables politiques et sécuritaires du régime sioniste trahissent leur énorme peur et désarroi face à la Résistance, dont et surtout, le mouvement de résistance libanais, Hezbollah.

Entre autres, l’ancien ministre des Affaires militaires israélien, Avigdor Lieberman, a tout récemment reconnu la puissance militaire du Hezbollah :

« Le Hezbollah ressemble désormais à une armée en bonne et due forme. La plupart des pays de l’OTAN ne disposent pas les armes dont dispose le Hezbollah qui est d’ailleurs l’ennemi numéro 1 d’Israël. »

Des exercices militaires dont une manœuvre d’envergure que le régime israélien envisage d’organiser, selon Yediot Aharonot, sont le signe de cette peur immense.

L’ancien ministre des Affaires militaires du régime sioniste a ainsi exprimé ses inquiétudes quant aux faiblesses des forces militaires israéliennes sur le front Nord face aux missiles à haute précision du Hezbollah.

Le vice-ministre des Affaires étrangères en charge des affaires juridiques et internationales a fait part de l’identification de 40 Américains impliqués dans l’assassinat le 3 janvier à Bagdad du général Qassem Soleimani.

Cité par l’agence de presse Fars News, Mohsen Baharvand, vice-ministre iranien des Affaires étrangères en charge des affaires juridiques et internationales, a précisé :

« Nos forces de renseignement et sécurité ont identifié jusqu’ici environ 40 ressortissants américains tous étant impliqués dans cet assassinat, y compris des commanditaires, des personnes ayant directement été impliquées dans l’assassinat, ou encore des individus ayant contribué à ce crime. Plusieurs autres personnes, dont certains opérateurs de drone des forces américaines, n’ont pas encore été identifiées, mais cette tâche sera accomplie dans un proche avenir. »

« La Justice iranienne s’occupe d’examiner les documents et preuves dont elle dispose », a affirmé Baharvand qui a en plus promis que le procès avance avec plus de rapidité.