تقي زاده

تقي زاده

Mohamed Barakeh, chef du comité des affaires palestiniennes dans les territoires occupés, et Youssef Jabareen, chef du comité des relations internationales de la liste unifiée arabe au Knesset ont rencontré l’ambassadeur russe à Tel-Aviv, Antonio Victoriev.

« Cette réunion avait pour objectif de faire face au plan de l’annexion de la Cisjordanie », a écrit al-Qods al-Arabi.

Barakeh et Jabareen ont mis en garde contre les dangers de l’annexion des territoires palestiniens en Cisjordanie et les répercussions des politiques dangereuses du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.

Ils ont également mis l’accent sur le rôle crucial de la Russie sur la scène internationale en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et membre du comité quadripartite international pour la Palestine.

Antonio Victoriev a, pour sa part, souligné l’engagement de la Russie et de ses dirigeants à la solution à deux États et la nécessité de la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967.

Jabareen a de son côté déclaré que l’objectif de cette réunion était de trouver un consensus international contre la décision du régime israélien d’annexions des parties de la Cisjordanie.

Des sources bien informées ont révélé que les branches militaires des groupes de la Résistance palestinienne se sont dites prêtes à répondre au plan d’occupation de la Cisjordanie et qu’elles ont reçu des ordres à ce propos de leurs dirigeants.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a, une fois de plus, critiqué les États-Unis pour avoir imposé des sanctions « inhumaines » à la nation iranienne, affirmant que Washington bloquait l’accès de Téhéran aux médicaments nécessaires aux victimes d’attaques aux armes chimiques et à d’autres malades.

Le ministère a fait ces remarques, dimanche 28 juin, dans un tweet à l’occasion de la Journée nationale de lutte contre les armes chimiques et biologiques.

« Aujourd’hui, par le biais de leurs sanctions inhumaines, les États-Unis empêchent (l’exportation) des médicaments nécessaires aux victimes d’armes chimiques ; les médicaments nécessaires pour d’autres victimes ainsi que les médicaments nécessaires pour divers malades », a déclaré le ministère.

Lors d’une vidéoconférence, tenue samedi 27 juin, à l’occasion de l’anniversaire d’une attaque chimique meurtrière, menée en 1987 sous l’ancien dictateur irakien Saddam Hussein contre la ville iranienne de Sardasht, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a déclaré que les États-Unis n’avaient respecté aucun principe des droits de l’homme, soit en fournissant des armes chimiques à l’Irak contre l’Iran, soit en imposant des sanctions et en poursuivant le terrorisme économique contre le peuple iranien.

« Même dans la lutte contre le coronavirus et la récente pandémie catastrophique qui a touché le monde entier, le gouvernement américain reste campé sur sa position », a-t-il déclaré.

Un important marasme économique pèse sur l’Arabie saoudite en raison de la baisse de ses revenus étrangers, de la pandémie de coronavirus et de la perte des revenus liés au pèlerinage.

Le pétrole constitue 77 % de ce que l’Arabie saoudite exporte. La propagation de coronavirus et la guerre pétrolière entre Riyad et Moscou ont fait chuter les cours de brut et les ont même ramenés, à une certaine période de temps, à moins de 20 dollars. La baisse du revenu en devise de Riyad ferait tourner au fiasco l’ambitieux programme « Vision 2030 » du prince héritier Mohammed ben Salmane.

En plus, les difficiles conditions économiques que vit l’Arabie saoudite ont poussé Riyad à entreprendre des mesures d’austérité afin de son compenser son déficit budgétaire, alimenté en grande partie par la guerre contre le Yémen qui a considérablement augmenté les dépenses militaires des Saoudiens.  

Cela dit, la classe moyenne et la couche démunie en Arabie saoudite souffrent d’une pression accrue.

Le ministre iranien de la Défense a assisté le jeudi 25 juin 2020 à la cérémonie de la mise en service de 3 nouveaux avions de chasse Kossar livrés à l’Armée de l’air de la République islamique d’Iran.

« Le 22 août 2018, le premier avion de chasse Kossar a été livré à l’Armée de l’air. En octobre de la même année, la ligne de production de cet avion Jet ultra-avancé de la fabrication 100% iranienne a été mise en marche. Aujourd’hui nous nous témoignons de la livraison de 3 nouveaux avions de chasse Kossar à l’armée de l’air. Cela approuve les efforts des experts de l’Organisation iranienne de l’Industrie aérienne au sein du ministère de la Défense », a déclaré le général de brigade Amir Hatami.

Le ministre iranien de la Défense a considéré l’acquisition de la technologie de la fabrication d’avion de chasse par l’Iran comme un grand exploit militaire pour le pays.
Amir Hatami a précisé : « Aujourd’hui, l’Iran a la capacité de se doter de toutes les plateformes aériennes. Grâce à la coopération des sociétés iraniennes basées sur connaissance et des Universités du pays, nous nous trouvons dans un niveau si élevé que l’Iran pourra fabriquer même les équipements encore plus avancés dans le domaine de l’industrie aérienne. »

« La fabrication de ces avions de chasse transmet ce message aux Américains que leurs sanctions anti-iraniennes ont entrainé des résultats inverses en donnant à l’Iran cette motivation de fabriquer tous les équipements dont il a besoin », a ajouté le général de brigade Hatami.

L’avion de chasse Kossar est équipé d’une avionique de quatrième génération et d’un système de conduite de tir très avancé. Certains pays étrangers ont déjà entamé des négociations avec l’Iran en vue d’acheter cet avion de chasse de fabrication iranienne. L’Iran est le seul pays musulman dans le monde entier qui a pu atteindre la technologie de la production des avions de chasse.

Kossar est un terme coranique qui signifie « abondance ». Ce mot se réfère également à l’honorable Fatima la fille unique du prophète Mohammad et l’épouse de l’Imam Ali le premier Imam chiite.

Nous avons tous des erreurs dans la vie. Parfois, nous acceptons la responsabilité de nos erreurs et parfois on les justifions.  Par exemple, on dit que la plupart des gens font ça.
mais rappelez-vous toujours un nombre élevé n'est pas un signe d'avoir raison.
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Nous avons tous des erreurs dans la vie. Parfois, nous acceptons la responsabilité de nos erreurs et parfois on les justifions.  Par exemple, on dit que la plupart des gens font ça.
Mais il vaut mieux regarder le mot de (la plupart des gens) dans le Saint Coran.

- " Mais beaucoup de gens ne savent pas" [1]
- "mais la plupart d'entre eux ne sont pas reconnaissants"[2]
- "mais la plupart des gens n'y croient pas."[3]

Et aussi:
- "et la plupart d'entre eux sont des pervers"[4]
- "Mais la plupart d'entre eux ignorent"[5]
- "Et, pour la plupart, Tu ne les trouveras pas reconnaissants" [6]

Plus intéressant est que Dieu dit dans le Saint Coran: "Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t'égareront du sentier d'Allah: ils ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des mensonges." [7]

Habituellement, les personnes compétentes sont dans un groupe dont le nombre est petit.
Allah dit dans le Saint Coran: "alors qu'il y a eu peu de Mes serviteurs qui sont reconnaissants" [8]
- "ceux qui avaient cru avec lui étaient peu nombreux" [9]

Donc, rappelez-vous toujours un nombre élevé n'est pas un signe d'avoir raison.

Notes:
[1] Saint Coran (7:187) وَلَـٰكِنَّ أَكْثَرَ النَّاسِ لَا يَعْلَمُونَ
[2] Saint Coran (10:60) وَلَـٰكِنَّ أَكْثَرَهُمْ لَا يَشْكُرُونَ
[3] Saint Coran (11:17) وَلَـٰكِنَّ أَكْثَرَ النَّاسِ لَا يُؤْمِنُونَ
[4] Saint Coran (9:8) وَأَكْثَرُهُمْ فَاسِقُونَ
[5] Saint Coran (6:111)  وَلَـٰكِنَّ أَكْثَرَهُمْ يَجْهَلُونَ
[6] Saint Coran (7:17) وَلَا تَجِدُ أَكْثَرَهُمْ شَاكِرِينَ
[7] Saint Coran (6:116)  وَإِنْ تُطِعْ أَكْثَرَ مَنْ فِي الْأَرْضِ يُضِلُّوكَ عَنْ سَبِيلِ اللَّهِ ۚ إِنْ يَتَّبِعُونَ إِلَّا الظَّنَّ وَإِنْ هُمْ إِلَّا يَخْرُصُون
[8] Saint Coran (34:13) وَقَلِيلٌ مِّنْ عِبَادِيَ الشَّكُورُ
[9] Saint Coran (11:40) وَمَا آمَنَ مَعَهُ إِلَّا قَلِيلٌ

lundi, 29 juin 2020 10:44

L’unicité dans le culte

L’unicité dans le culte


L’unicité dans le culte est le principe commun, et la règle sur laquelle sont unanimes toutes les écritures célestes. En un mot: le but principal de la mission des prophètes et messagers de Dieu, selon le Coran, est de rappeler ce principe: 
“Nous avons envoyé un Messager dans chaque communauté, (pour leur dire): adorez Allah et évitez les idoles.». (Sourate 16/36).
 Tous les musulmans reconnaissent ce principe dans leurs prières quotidiennes, ils disent: “c’est Toi seul que nous adorons ». (Sourate 1/5). En effet, l’obligation d’adorer uniquement Dieu, et s’abstenir d’adorer autre que lui, est un fait incontestable; nul ne s’oppose à cette règle générale, mais, le débat concerne plutôt des actes et des pratiques, si ces actes et ces pratiques relèvent-ils de l’adoration autre que celle de Dieu ou non? Pour en savoir plus, il faudra d’abord définir logiquement la notion d’adoration, afin de distinguer ce qui est culte et ce qui ne l’est pas, mais qui fait plutôt sous forme de déférence et de respect. Il n’y a aucun doute sur l’interdiction d’adorer les parents, les prophètes et les saints, mais les respecter est une obligation de nature monothéiste: “Et ton seigneur a décrété que vous n’adoriez que lui, et que vous soyez bienveillants envers père et mère ». (Sourate 17/23)

Nous devons voir maintenant quel est l’élément qui distingue “le culte” de “la vénération »? 
Comment la même action dans d’autres cas (telle que la prosternation des anges pour Adam, et la prosternation de Ya’aqoub(as) et ses enfants pour Youssouf(as)) devient un acte monothéiste, tandis que cette même action devient d’autres cas un acte d’idolâtrie. 
Cette question est clairement répondue dans la thèse précédente relative à l’unicité de Dieu dans l’administration. Certes, l’adoration (le culte interdit) c’est la soumission d’un homme devant un objet ou devant une personne en croyant qu’ils détiennent la destinée du monde ou une de ses parties, ou bien qu’ils détiennent le choix et le destin de l’homme, ainsi que de ses affaires, en d’autre terme: son seigneur.
Tandis que si la soumission faite devant n’importe quel être sans cette croyance, et qu’elle faite seulement par respect pour un noble serviteur de Dieu, ou par respect pour quelqu’un qui est à l’origine d’une bonté, et d’une largesse envers un homme; ce genre d’acte devient simplement un respect et une révérence, et non un culte. 
 
C’est cette même raison qui fait que la prosternation des anges pour Adam, ou la prosternation de Yaaqoub et ses enfants pour Youssouf ne peuvent être qualifiées d’idolâtrie et de culte, car cette prosternation émane de leur croyance en Adam et en Youssouf, en plus de leur position honorable auprès de Dieu, comme des serviteurs, et non la croyance en seigneurie ou en leur divinité. 
 
Au regard de cela, on peut justifier ce que les musulmans font dans les lieux saints par respect pour les saint, car il est évident qu’embrasser les saints mausolées, ou exprimer la joie le jour de la naissance du prophète (sawas), et le jour du début de sa mission, ces actes ne traduisent que le respect et l’affection qu’on a pour le Noble Prophète (sawas), et ils n’ont aucun rapport avec la croyance en sa divinité. 
Il en est de même pour les autres pratiques telles que: écrire des poésies, faire l’éloge des saints, ou faire des oraisons en leur mémoire. Cela est aussi valable pour la protection du patrimoine islamique, et l’édification des mausolées à la mémoire des personnalités religieuses, tout cela est loin d’être de l’idolâtrie et de l’hérésie. 
 
Le fait que cet acte ne revêt l’idolâtrie, et qu’il provient de l’affection qu’on a pour les amis de Dieu (et non une croyance en leur divinité). Et le fait qu’il ne soit pas une hérésie, car tous ces actes ont un fondement coranique et narratif sur la base de l’obligation d’aimer le prophète(sawas) et sa famille. Les actes de vénération de cette nature sont encouragés par le Coran et la sunnah. 
En revanche, la prosternation des idolâtries pour leurs idoles est strictement interdite du fait qu’elle provient d’une croyance qui les divinise, en croyant qu’elles ont le pouvoir de gérer une partie des affaires des gens… du moins, les polythéistes croyaient que ces idoles détenaient certains pouvoir....

L’expansion de l’injustice parmi les signes de l'avènement d'Imam Mahdi(as)


Quant aux signes qui annoncent la venue de l’Imam (aj) mais pas inéluctablement, ils sont nombreux. Certains sont déjà apparus et d’autres restent encore à apparaître. Nous nous contenterons d’indiquer quelques-uns. 
Celui qui est le plus connu: que le monde se remplira d’injustices, d’incroyances, de corruptions et de péchés. “A la fin des temps, il va descendre sur ma Nation une épreuve terrible, de leur pouvoir. Les gens n’entendront pas d’épreuve pire que celle-là, jusqu’à ce que la place devienne étroite pour eux et que la terre se remplisse d’injustices et d’iniquités. Ensuite, Dieu Tout-Puissant enverra un homme par l’intermédiaire duquel Dieu Tout-Puissant remplira la terre de justice et d’équité comme elle fut [précédemment] remplie d’injustices et d’iniquités. Les habitants du ciel et ceux de la terre en seront satisfaits. Dieu Tout-Puissant n’a pas introduit d’atomes de la terre qu’Il ne fera sortir, ni de gouttes d’eau du ciel qu’Il ne versera en abondance sur eux…” (Du Messager de Dieu (sawas), ‘Aqdad ad-Durar p114, Bishârat al-Mustafâ p250 & dans le même sens, dans al-Amâlî de sheikh Tûsî, p512)
lundi, 29 juin 2020 10:39

Quelle est l’unicité dans le culte

L’unicité dans le culte


L’unicité dans le culte est le principe commun, et la règle sur laquelle sont unanimes toutes les écritures célestes. En un mot: le but principal de la mission des prophètes et messagers de Dieu, selon le Coran, est de rappeler ce principe: 
“Nous avons envoyé un Messager dans chaque communauté, (pour leur dire): adorez Allah et évitez les idoles.». (Sourate 16/36).
 Tous les musulmans reconnaissent ce principe dans leurs prières quotidiennes, ils disent: “c’est Toi seul que nous adorons ». (Sourate 1/5). En effet, l’obligation d’adorer uniquement Dieu, et s’abstenir d’adorer autre que lui, est un fait incontestable; nul ne s’oppose à cette règle générale, mais, le débat concerne plutôt des actes et des pratiques, si ces actes et ces pratiques relèvent-ils de l’adoration autre que celle de Dieu ou non? Pour en savoir plus, il faudra d’abord définir logiquement la notion d’adoration, afin de distinguer ce qui est culte et ce qui ne l’est pas, mais qui fait plutôt sous forme de déférence et de respect. Il n’y a aucun doute sur l’interdiction d’adorer les parents, les prophètes et les saints, mais les respecter est une obligation de nature monothéiste: “Et ton seigneur a décrété que vous n’adoriez que lui, et que vous soyez bienveillants envers père et mère ». (Sourate 17/23)

Nous devons voir maintenant quel est l’élément qui distingue “le culte” de “la vénération »? 
Comment la même action dans d’autres cas (telle que la prosternation des anges pour Adam, et la prosternation de Ya’aqoub(as) et ses enfants pour Youssouf(as)) devient un acte monothéiste, tandis que cette même action devient d’autres cas un acte d’idolâtrie. 
Cette question est clairement répondue dans la thèse précédente relative à l’unicité de Dieu dans l’administration. Certes, l’adoration (le culte interdit) c’est la soumission d’un homme devant un objet ou devant une personne en croyant qu’ils détiennent la destinée du monde ou une de ses parties, ou bien qu’ils détiennent le choix et le destin de l’homme, ainsi que de ses affaires, en d’autre terme: son seigneur.
Tandis que si la soumission faite devant n’importe quel être sans cette croyance, et qu’elle faite seulement par respect pour un noble serviteur de Dieu, ou par respect pour quelqu’un qui est à l’origine d’une bonté, et d’une largesse envers un homme; ce genre d’acte devient simplement un respect et une révérence, et non un culte. 
 
C’est cette même raison qui fait que la prosternation des anges pour Adam, ou la prosternation de Yaaqoub et ses enfants pour Youssouf ne peuvent être qualifiées d’idolâtrie et de culte, car cette prosternation émane de leur croyance en Adam et en Youssouf, en plus de leur position honorable auprès de Dieu, comme des serviteurs, et non la croyance en seigneurie ou en leur divinité. 
 
Au regard de cela, on peut justifier ce que les musulmans font dans les lieux saints par respect pour les saint, car il est évident qu’embrasser les saints mausolées, ou exprimer la joie le jour de la naissance du prophète (sawas), et le jour du début de sa mission, ces actes ne traduisent que le respect et l’affection qu’on a pour le Noble Prophète (sawas), et ils n’ont aucun rapport avec la croyance en sa divinité. 
Il en est de même pour les autres pratiques telles que: écrire des poésies, faire l’éloge des saints, ou faire des oraisons en leur mémoire. Cela est aussi valable pour la protection du patrimoine islamique, et l’édification des mausolées à la mémoire des personnalités religieuses, tout cela est loin d’être de l’idolâtrie et de l’hérésie. 
 
Le fait que cet acte ne revêt l’idolâtrie, et qu’il provient de l’affection qu’on a pour les amis de Dieu (et non une croyance en leur divinité). Et le fait qu’il ne soit pas une hérésie, car tous ces actes ont un fondement coranique et narratif sur la base de l’obligation d’aimer le prophète(sawas) et sa famille. Les actes de vénération de cette nature sont encouragés par le Coran et la sunnah. 
En revanche, la prosternation des idolâtries pour leurs idoles est strictement interdite du fait qu’elle provient d’une croyance qui les divinise, en croyant qu’elles ont le pouvoir de gérer une partie des affaires des gens… du moins, les polythéistes croyaient que ces idoles détenaient certains pouvoir....
lundi, 29 juin 2020 10:36

Dhû al-Qa‘adeh les actes du mois

Ce mois est le 1er des mois sacrés [durant lesquels le combat est interdit avec Dhû al-Hujjah, Moharram et Rajab] que Dieu a évoqués dans Son Livre Glorieux.

-Sayyed Ibn Tâ’ûs a rapporté, dans un hadith, que le mois Dhû al-Qa’adah est un moment d’exaucement des invocations au moment des difficultés.
 

-Il est rapporté du Messager de Dieu(s), une prière pour les dimanches de ce mois ayant beaucoup de faveurs. En résumé, celui qui fait cette prière [aussi appelée la prière du repentir voit] son repentir accepté et ses péchés pardonnés...

 

Voici la façon de faire cette prière : d’abord faire la douche rituelle (les grandes ablutions) et les petites ablutions puis prier 4 raka’ats. Lire à chaque raka ’at, al-Hamd (I) 1 fois et Le Culte Pur (CXI1) 3 fois, les 2 demandes de Protection (les sourates Les Hommes (CXIV) et L’Aurore (CXIII)) 1 fois. Ensuite, demander pardon à Dieu 70 fois. Terminer en disant :

Lâ hawla wa lâ quwwata illâ bi-llâhi al-‘aliyyi al-‘azhîmi.

Il n’y a de force et de puissance qu’en Dieu le Très-Elevé, le Très-Grandiose.
لا حَوْلَ وَ لا قُوَّةَ اِلّا بِاللهِ الْعَلِیِّ الْعَظِیمِ

Puis dire :

Yâ ‘azîzu, yâ ghaffâru, ighfir lî dhunûbî, wa dhunûba jamî‘i-lmu’minîna wa-l-mu’minâti,

Ô Tout-Puissant, ô Celui qui pardonne, pardonne- moi mes péchés et ceux de l’ensemble des croyants et des

croyantes, fa-innahu lâ yaghfiru adh-dhunûba illâ anta. car ne pardonne les péchés que Toi.
یَا عَزِیزُ یَا غَفَّارُ اغْفِرْ لِی ذُنُوبِی وَ ذُنُوبَ جَمِیعِ الْمُؤْمِنِینَ وَ الْمُؤْمِنَاتِ فَإِنَّهُ لا یَغْفِرُ الذُّنُوبَ اِلّا أَنْتَ

Je dis que selon l’apparence, cette demande de pardon et l’invocation qui suit sont à faire après la prière.

-Il est rapporté dans un hadith qu’il est inscrit 900 ans d’actes d’adoration à celui qui jeûne durant 3 jours d’un mois sacré, jeudi, vendredi et samedi. Le Sheikh grandiose, ‘Ali fils d’Ibrahim al-Qummî dit que les mauvaises actions sont multipliées durant les mois sacrés ainsi que les bonnes.

 

•Le 11ème jour de Dhû al-Qa’adah

Durant ce jour en l’an 148H a eu lieu la naissance de l’imam ar-

Ridâ (p).

 

•La 15ème nuit de Dhû al-Qa’adah

C’est une nuit bénie. Dieu Très-Elevé regarde avec Miséricorde Ses serviteurs croyants. La récompense de celui qui agit dans l’obéissance de Dieu durant cette nuit est égale à celle de 100 itinérants religieux (jeûneurs restant dans la mosquée) qui ne désobéissent pas à Dieu même le temps d’un clin d’œil, comme cela est indiqué dans al-Nabawî. Alors, profite de cette nuit et passe-la en actes d’adoration dans l’obéissance à Dieu, en priant et en demandant [la satisfaction] des besoins auprès de Dieu Très-Elevé. Il est rapporté qu’à celui qui présente son besoin à Dieu Très-Elevé durant cette nuit, Dieu [lui] accorde ce qu’il a demandé.

 

•Le 23ème jour de Dhû al Qa’adah

Durant ce jour, en l’an 200H, aurait eu lieu, selon certains propos rapportés, la mort de l’imam ar- Ridâ(p).

Il est recommandé, durant ce jour, de visiter l’Imam ar-Ridâ(p) de près ou de loin.

Sayyed Ibn Tâ’ûs dit dans al-Iqbâl : «J’ai vu, dans certains ouvrages de nos compagnons non-arabes (que la satisfaction de Dieu soient sur eux) qu’il est recommandé de visiter notre Maître arRidâ(p) le jour du 23 de Dhû al-Qa'adah, de près ou de loin, avec

certaines de ses ziyârâts connues ou autres.»

 

•La 25èmc nuit de Dhû al-Qa'adah

La nuit de l’étalement de la terre, du déploiement de la terre au-dessous de la Ka ’abah sur l’eau. C’est une nuit noble durant laquelle descend la Miséricorde de Dieu Très-Elevé. Il y a des récompenses pour celui qui la passe en actes d’adoration.

-Il est rapporté de Hassan fils de Hassan fils de ‘Ali al-Washâ’ [un des compagnons de l’Imam ar-Ridâ’(p) et al-Jawâd(p)] qui dit : «Alors que j’étais encore enfant, nous étions allés, mon père et moi, dîner chez l’Imam ar-Ridâ(p) la nuit du 25 Dhû al-Qa‘adah.

L’Imam(p) dit à mon père :

«Durant la nuit du 25 Dhû al-Qa’adah, sont nés les Prophètes Ibrahimt(p) et ‘Issa fils de Mariam(p). Et durant cette nuit, la terre s’est étalée du dessous de la Ka’abah. Celui qui jeûne durant ce jour est comme s’il a jeûné durant 60 mois.» »

Et selon d’autres propos rapportés, il(p) aurait ajouté : «C’est durant une telle nuit que va se dresser le Sustentateur(qa).»

 

•Le 25eme jour de Dhû al-Qa‘adah

Le jour de l'étalement de la terre. Il est un des 4 jours parmi les jours recommandés pour lesquels le jeûne est spécifié. Il est rapporté que le jeûne durant ce jour équivaut au jeûne durant 70 ans et il est une amende compensatoire pour les péchés durant 70 ans.

-Selon un autre propos rapporté, [il est rapporté] que celui qui jeûne durant ce jour et veille durant sa nuit en actes d'adoration, reçoit [la récompense] des actes d’adoration de 100 ans. Tout ce qu’il y a entre le ciel et la terre demande pardon pour lui. Et c’est le jour durant lequel s’est répandue la Miséricorde de Dieu (Très-Elevé).

 

-Durant ce jour, il y a beaucoup de récompenses pour les actes d’adoration et pour le fait de se réunir pour évoquer Dieu (Très- Elevé). Il est rapporté pour ce jour, en plus du jeûne, des actes d’adoration, du rappel de Dieu Très-Elevé et de la douche rituelle (les grandes ablutions), 2 actes :

 

l) Une prière rapportée dans les livres des Shi’ites de Qom : 2 raka’ats que l’on prie le matin, en récitant après al-Hamd, la sourate Le Soleil (XCI) 5 fois. Puis dire après les salutations finales :

Lâ hawla wa lâ quwwata illà bi-llâhi al-‘aliyyi al-‘azhîmi.

Il n’y a de force et de puissance qu’en Dieu le Très- Elevé, le Très-Grandiose. لا حَوْلَ وَ لا قُوَّةَ اِلّا بِاللهِ الْعَلِیِّ الْعَظِیمِ

Ensuite invoquer [Dieu] et dire :

Yâ mûqîla-l-‘atharâti, aqilnî ‘athratî,

Ô Celui qui relève des faux-pas, relève-moi de mes faux pas, yâ mujîba-d-da‘awâti, ajib da'watî,

ô Celui qui exauce les invocations, exauce mon in-

vocation,

yâ sâmi‘a-l-aswâti, asma‘ sawtî, ô Celui qui entend les voix, entends ma voix, arhamnî wa tajâwaz ‘an sayyi’âtî, wa mâ ‘indî yâ dhâ- l-jalâli wa-l-

ikrâmi.

fais-moi Miséricorde, sois Indulgent devant mes méfaits, et ce qu’il y a chez moi, ô Plein de Majesté et de

Générosité.


یَا مُقِیلَ الْعَثَرَاتِ أَقِلْنِی عَثْرَتِی یَا مُجِیبَ الدَّعَوَاتِ أَجِبْ دَعْوَتِی یَا سَامِعَ الْأَصْوَاتِ اسْمَعْ صَوْتِی وَ ارْحَمْنِی وَ تَجَاوَزْ عَنْ سَیِّئَاتِی وَ مَا عِنْدِی یَا ذَا الْجَلالِ وَ الْإِکْرَامِ.

2) Cette invocation à propos de laquelle Sheikh a dit dans al-Misbâh, qu'il est recommandé de la [réciter] pour invoquer Dieu.

Allâhumma, dâhiya-l-ka‘bati, wa fâliqa-l-habbati, wa sârifa-llazbati, wa kâshifa kulli kurbatinn,

Mon Dieu qui a étendu la Ka'abah, qui a fendu le grain,

qui écarte la gêne, qui dissipe toute affliction,

as'aluka, fî hadhâ-l-yawmi min ayyânmika al-latî a'zhamta haqqahâ, wa aqdamta sabqahâ, wa ja'altahâ ‘inda-l-mûminîna

wadî'atann, wa bi-rahmatika al-wasî‘ati,

je Te demande en ce jour, un de Tes Jours dont Tu as magnifié le droit, dont Tu as avancé la prééminence, que Tu as placés comme un dépôt chez les croyants et comme un

moyen pour T’[atteindre], par Ta Miséricorde étendue,

an tusalliya ‘alâ Muhammadinn ‘abdika al-muntajabi, fî-l-mîthâqi al-qarîbi, yawma-t-talâqi, fâtiqi kulli ratqinn, wa dâ'inn ilâ kulli haqqinn,

de prier sur Mohammed, Ton Serviteur, l’Elu dans le pacte proche, le jour de la Rencontre, déchirant tout raccommodage, appelant à tout droit,

wa ‘alâ ahli baytihi al-at’hâri, al-hudâti, al-manâri, da'â’imi-l-jab-

bâri, wa ûlâti-l-jannati wa-n-nâri,

et sur les gens de sa maison, les purs, les guides, les phares, les soutiens du Tout-Puissant, à qui ont été confiés le Paradis et le Feu [de l’Enfer],

wa a‘tinâ fî yawminâ hadhâ min ‘atâ’ika al-makhzûni, ghayra maqtû‘inn wa lâ mamnû‘inn, tajma‘u lanâ bihi at-tawbata, wa husnal-awbati.

et de nous donner, en notre jour que voici, de Tes Dons emmagasinés, ininterrompus, non interdits, par lesquels Tu rassembles pour nous le repentir et le bon retour [à

Toi].

Yâ khayra mad‘uwwinn wa akrama marjuwwinn, yâ kafiyyu, yâ

wafiyyu, yâ man lutfiihu khafiyyunn,

Ô le Meilleur de ceux qui sont sollicités, ô le plus Généreux de ceux qui sont suppliés, ô Celui qui suffit, ô Celui qui tient Ses Engagements, ô Celui dont la Bonté est cachée,

altuf lî bi-lutfika wa as'idnî bi-‘afwika, wa ayyidnî bi-nasrika, wa

lâ tunsinî karîma dhikrika bi-ûlâti amrika wa hafazhati sirrika,

sois Bon envers moi par Ta Bonté, rends-moi heureux par Ton Pardon, soutiens-moi de Ton Aide et ne me fais pas oublier Ton noble Souvenir par la grâce des gouverneurs de Ton Ordre et protecteurs de Ton Secret [les gens de la maison],

wa-hfazhnî min shawâ’ibi-d-dahri ilâ yawmi-l-hashri  wa-n-

nashri,

protège-moi des défectuosités de l'époque [des vicissitudes, des calamités] jusqu’au Jour du Rassemblement et de la Résurrection,

wa ashhidnî awliyâ’ka, ‘inda khurûji nafsî, wa hulûli ramsî, wanqitâ‘i ‘amalî, wa-nqidâ’i ajalî.

et fais-moi témoigner de Tes Proches-Elus au moment où mon âme sortira, où je serai placé dans ma tombe, où je ne pourrai plus agir et où l’échéance de mon terme sera atteinte.

Allâhumma, wa adhkumî ‘alâ tûli-l-bilâ, idhâ halaltu bayna atbâqi ath-tharâ, wa nasiyanî-n-nâsûna mina-l-warâ,

Mon Dieu, souviens-Toi de moi tout au long de l'épuisement, lorsque je serai entre les couches de la terre et que les gens qui oublient m'auront oublié,

wa ahlilnî dâra-l-muqâmati, wa bawwi’nî manzila-l-karâmati, wa-

j‘alnî min murâfiqî awli-yâ’ika, wa ahli ijtibâ’ika, wa istifâ’ika,

place-moi dans la Demeure de la Considération, installemoi dans la Demeure de la Noblesse, place-moi en compagnie de Tes Proches-EIus, de Ton Elite, de ceux que Tu as

choisis,

wa bârik lî fî liqâ’ika, wa-rzuqnî husna-l-‘amali, qabla hulûli-lajali, barî’ann mina-z-zalali wa sû’i-l-khatali.

comble-moi de Tes Bénédictions lors de Ta Rencontre, pourvois-moi de bonnes actions, avant l'échéance du terme, exempt de tout faux-pas et de mauvaises stupidités.

Allâhumma, wa awridnî hawda nabiyyika Muhammadinn, sallâllâhu ‘alayhi wa âlihi, wa isqinî minhu, mashrabann rawiyyann, sâ’ighann, hanî’ann,

Mon Dieu, abreuve-moi du bassin de Ton Prophète Mohammed (que Dieu prie sur lui et sur sa famille), et faismoi-s-en boire une boisson désaltérante, douce, agréable,

lâ azhma’u ba‘dahu wa lâ uhalla’u wirdahu, wa lâ ‘anhu udhâdu, wa-j‘alhu lî khayra zâdinn wa awfâ mî‘âdinn yawma yaqûmu-lashhâdu.

après quoi je n’aurai plus soif, je n’en serai pas chassé, ni empêché d’accès, rends-le moi la meilleure des provisions et l’engagement le plus loyal, le jour où se dressent les Témoins.

Allâhumma, wa al'an jabâbirata-l-awwalîna wa-l-âkhirîna, wa bihuqûqi awliyâ’ika-l-musta’thirîna.

Mon Dieu, maudis les oppresseurs des premiers et des derniers, par les droits de Tes Proches-Elus qui ont acquis la prééminence.

Allâhumma, wa-qsim da‘â’imahum, wa ahlik ashyâ'ahum wa ‘âmilahum, wa ‘ajjil mahâlikahum, wa aslubhum mamâlikahum, wa dayyiq ‘alayhim masâlikahum, wa al‘an musâhimahum wa mushârikahum.

Mon Dieu, brise leurs soutiens, anéantis leurs partisans et leurs agents, accélère leur perdition, prive-les de leurs possessions, rends étroites pour eux leurs voies, maudis ceux qui les aident et participent à leurs agissements.

Allâhumma, wa ‘ajjil faraja awliyâ’ika, wa ardud ‘alayhim mazhâlimahum, wa azhhir bi-l-haqqi, qâ’imahum, wa aj'alhu lidînika muntasirann, wa bi-amrika fî a'dâ’ika mu’tamirann.

Mon Dieu, accélère le soulagement de Tes Proches-Elus, rends-leur leurs droits usurpés, fais apparaître, en vérité, leur Sustentateur, rends-le victorieux pour Ta Religion, et obéissant à Ton Ordre contre Tes ennemis.

Allâhumma, ahfufhu bi-malâ’ ikati-n-nasri, wa bimâ alqayta

ilayhi mina-l-amri, fî laylati-l-qadri, muntaqimann laka,

Mon Dieu, entoure-le des Anges de la Victoire et par ce que Tu lui as donné comme ordre la nuit d'al-Qadr, ven-

geant pour Toi,

hattâ tardâ, wa ya‘ûda dînuka bihi, wa ‘alâ yadayhi, jadîdann, ghaddann, wa yamhada-l-haqqa mahdann. wa yarfuda-l-bâtila rafdann.

jusqu’à ce que Tu sois Satisfait, que Ta Religion revienne avec lui et par lui, nouvelle, vigoureuse, qu'il purifie totalement la Vérité et qu’il refuse totalement le faux.

Allâhumma, salli ‘alayhi wa ‘alâ jamî‘i abâ’ihi, wa-j‘alnâ min sahbihi wa usratihi, wa ab‘athnâ fî karratihi, hattâ nakûna fî zamânihi min a'wânihi.

Mon Dieu, prie sur lui et sur l’ensemble de ses pères, et place-nous au nombre de ses compagnons et de sa famille, fais-nous ressusciter au moment de son retour afin que nous soyons au nombre de ses aides à son époque.

Allâhumma, adrik binâ qiyâmahu, wa ashhidnâ ayyâmahu, wa salli ‘alayhi wa-rdud ilaynâ salâmahu, wa as-salâmu ‘alayhi, wa rahmatu-llâhi wa barakâtuhu.

Mon Dieu, fais-nous atteindre son avènement, rendsnous témoins de ses jours, prie sur lui et renvoie vers nous son salut de paix, que la Paix soit sur lui ainsi que la Miséricorde de Dieu et Sa Bénédiction.

اَللّـهُمَّ داحِيَ الْكَعْبَةِ، وَفالِقَ الْحَبَّةِ، وَصارِفَ اللَّزْبَةِ، وَكاشِفَ كُلِّ كُرْبَة، اَسْاَلُكَ في هذَا الْيَوْمِ مِنْ اَيّامِكَ الَّتي اَعْظَمْتَ حَقَّها، وَاَقْدَمْتَ سَبْقَها، وَجَعَلْتَها عِنْدَ الْمُؤْمِنينَ وَديعَةً، وَاِلَيْكَ ذَريعَةً، وَبِرَحْمَتِكَ الْوَسيعَةِ اَنْ تُصَلِّيَ عَلى مُحَمَّد عَبْدِكَ الْمُنْتَجَبِ فِى الْميثاقِ الْقَريبِ يَوْمَ التَّلاقِ، فاتِقِ كُلِّ رَتْق، وَداع اِلى كُلِّ حَقِّ، وَعَلى اَهْلِ بَيْتِهِ الاَْطْهارِ الْهُداةِ الْمَنارِ دَعائِمِ الْجَبّارِ، وَوُلاةِ الْجَنَّةِ وَالنّارِ، وَاَعْطِنا في يَوْمِنا هذا مِنْ عَطائِكَ الَْمخْزوُنِ غَيْرَ مَقْطوُع وَلا مَمْنوُع، تَجْمَعُ لَنا بِهِ التَّوْبَةَ وَحُسْنَ الاَْوْبَةِ، يا خَيْرَ مَدْعُوٍّ، وَاَكْرَمُ مَرْجُوٍّ، يا كَفِيُّ يا وَفِيُّ يا مَنْ لُطْفُهُ خَفِيٌّ اُلْطُفْ لي بِلُطْفِكَ، وَاَسْعِدْني بِعَفْوِكَ، وَاَيِّدْني بِنَصْرِكَ، وَلا تُنْسِني كَريمَ ذِكْرِكَ بِوُلاةِ اَمْرِكَ، وَحَفَظَةِ سِرِّكَ، وَاحْفَظْني مِنْ شَوائِبِ الدَّهْرِ اِلى يَوْمِ الْحَشْرِ وَالنَّشْرِ، وَاَشْهِدْني اَوْلِياءِكَ عِنْدَ خُرُوجِ نَفْسي، وَحُلُولِ رَمْسي، وَانْقِطاعِ عَمَلي، وَانْقِضاءِ اَجَلي، اَللّـهُمَّ وَاذْكُرْني عَلى طُولِ الْبِلى اِذا حَلَلْتُ بَيْنَ اَطْباقِ الثَّرى، وَنَسِيَنِى النّاسُونَ مِنَ الْوَرى، وَاحْلِلْني دارَ الْمُقامَةِ، وَبَوِّئْني مَنْزِلَ الْكَرامَةِ، وَاجْعَلْني مِنْ مُرافِقي اَوْلِيائِكَ وَاَهْلِ اجْتِبائِكَ وَاصْطَفائِكَ، وَباركْ لي في لِقائِكَ، وَارْزُقْني حُسْنَ الْعَمَلِ قَبْلَ حُلُولِ الاَْجَلِ، بَريئاً مِنَ الزَّلَلِ وَسوُءِ الْخَطَلِ، اَللّـهُمَّ وَاَوْرِدْني حَوْضَ نَبِيِّكَ مُحَمَّد صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ، وَاسْقِني مِنْهُ مَشْرَباً رَوِيّاً سائِغاً هَنيئاً لا اَظْمَأُ بَعْدَهُ وَلا اُحَلاَُّ وِرْدَهُ وَلا عَنْهُ اُذادُ، وَاجْعَلْهُ لي خَيْرَ زاد، وَاَوْفى ميعاد يَوْمَ يَقُومُ الاَْشْهادُ، اَللّـهُمَّ وَالْعَنْ جَبابِرَةَ الاَْوَّلينَ وَالاْخِرينَ، وَبِحُقُوقِ اَوْلِيائِكَ الْمُسْتَأثِرِينَ اَللّـهُمَّ وَاقْصِمْ دَعائِمَهُمْ وَاَهْلِكْ اَشْياعَهُمْ وَعامِلَهُمْ، وَعَجِّلْ مَهالِكَهُمْ، وَاسْلُبْهُمْ مَمالِكَهُمْ، وَضَيِّقْ عَلَيْهِمْ مَسالِكَهُمْ، وَالْعَنْ مُساهِمَهُمْ وَمُشارِكَهُمْ، اَللّـهُمَّ وَعَجِّلْ فَرَجَ اَوْلِيائِكَ، وَارْدُدْ عَلَيْهِمْ مَظالِمَهُمْ، وَاَظْهِرْ بِالْحَقِّ قائِمَهُمْ، وَاجْعَلْهُ لِدينِكَ مُنْتَصِراً، وَبِاَمْرِكَ في اَعْدائِكَ مُؤْتَمِراً اَللّـهُمَّ احْفُفْهُ بِمَلائِكَةِ النَّصْرِ وَبِما اَلْقَيْتَ اِلَيْهِ مِنَ الاَْمْرِ في لَيْلَةِ الْقَدْرِ، مُنْتَقِماً لَكَ حَتّى تَرْضى وَيَعوُدَ دينُكَ بِهِ وَعَلى يَدَيْهِ جَديداً غَضّاً، وَيَمْحَضَ الْحَقَّ مَحْضاً، وَيَرْفُضَ الْباطِلَ رَفْضاً، اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلَيْهِ وَعَلى جَميعِ آبائِهِ، وَاجْعَلْنا مِنْ صَحْبِهِ وَاُسْرَتِهِ، وَابْعَثْنا في كَرَّتِهِ حَتّى نَكُونَ في زَمانِهِ مِنْ اَعْوانِهِ، اَللّـهُمَّ اَدْرِكْ بِنا قِيامَهُ، وَاَشْهِدْنا اَيّامَهُ، وَصَلِّ عَلَيْهِ وَارْدُدْ اِلَيْنا سَلامَهُ، وَالسَّلامُ عَلَيْهِ وَرَحْمَةُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ .

 

-Sayyed Dâmâd (que Dieu lui fasse Miséricorde) a évoqué dans sa Lettre appelée «Les quatre jours», à propos des actes du jour de l'étalement de la terre, la recommandation confirmée de visiter l’Imam ar-Ridâ(p) en ce jour. De même, il certifie la recommandation de le(p) visiter le 1er jour de Rajab et il a beaucoup insisté làdessus.

 

•Le dernier jour de Dhû al-Qa'adah

Durant ce jour, en l’an 220H, selon ce qui est connu, a eu lieu le martyre de l’Imam Mohammed fils de ‘Ali at-Taqî(p), le 9ème Imam [aussi connu sous le nom d’al- Jawâd] à Bagdad, empoisonné par al-Ma'tassem bi-llâh l’abbassside. Son martyre a eu lieu 2 ans et demi après la mort d’al-Ma’mûn, comme l’Imam(p) lui-même l’avait annoncé. Il(p) dit : « La délivrance viendra 30 mois après al-Ma ’mun. » Ces propos nous font sentir combien il(p) a dû supporter de malfaisances et d’épreuves du fait du mauvais comportement d’al- Ma’mun à son encontre, au point de considérer la mort qui l’attendait comme un soulagement, tout comme son père grandiose l’imam ar-Ridâ(p) quand il fut nommé comme son héritier présomptif. Chaque fois qu’il(p) revenait de la prière du vendredi, il levait les bras vers le ciel, transpirant, changeant [de couleur] (ou «couvert de poussière») et disait : «Mon Dieu, si mon soulagement se trouve dans ma mort, alors accélère l’heure de mon décès !» ll était toujours attristé, affligé jusqu’à l’arrivée de son terme.

L’Imam Mohammed fils de ‘Alî at- Taqî(p) mourut à l’âge de 25 ans et quelques mois. Sa noble tombe se trouve derrière celle de son grand-père grandiose, l’imam Moussa aI-Kâzhem(p), à al-Kâzhimayn [au nord de Bagdad],

lundi, 29 juin 2020 10:34

Comment Washington entend triompher

Durant le trimestre de confinement des Occidentaux, la carte du Moyen-Orient a été profondément transformée. Le Yémen a été divisé en deux pays distincts, Israël est paralysé par deux Premiers ministres qui se détestent, l’Iran soutient ouvertement l’Otan en Iraq et en Libye, la Turquie occupe le Nord de la Syrie, l’Arabie saoudite est proche de la faillite. Toutes les alliances sont remises en cause et de nouveaux clivages apparaissent ou plutôt réapparaissent.

Depuis deux décennies Washington tente de « remodeler » le « Grand Moyen-Orient », un région arbitrairement définie allant de l’Afghanistan au Maroc. Cependant, au cours des trois dernières années deux stratégies se sont heurtées : d’un côté le Pentagone qui veut anéantir les structures étatiques de tous les pays de la région, qu’ils soient amis ou ennemis, de l’autre le président Trump qui entend dominer commercialement la région sans occupation militaire.

Lorsque le confinement fut déclaré pour prévenir l’épidémie de Covid-19, nous avons averti que de profonds changements étaient en cours dans la région et que celle-ci ne ressemblerait plus après cette pause à celle que nous avons connue avant. Nous partions de l’observation selon laquelle Washington avait renoncé à détruire l’État en Syrie, désormais zone réservée de la Russie. Dès lors, la question principale était d’une part de savoir quelle serait la prochaine cible du Pentagone dans la région. Deux réponses étaient possibles : la Turquie ou l’Arabie saoudite, pourtant toutes deux alliées aux États-Unis. Et, d’autre part, quels marchés la Maison-Blanche allait-elle tenter d’ouvrir.

Cette analyse était partagée par tous ceux qui interprètent les vingt dernières années comme la mise en œuvre de la stratégie Rumsfeld/Cebrowski de destruction des structures étatiques du Grand Moyen-Orient. Elle était au contraire rejetée par ceux qui, refusant de prendre en compte les facteurs internationaux, interprètent naïvement les événements comme une succession de guerres civiles (Tunisie, Égypte, Libye, Syrie, Yémen et peut-être bientôt Liban) sans lien les unes avec les autres.

Or, trois mois plus tard, la Turquie est soutenue militairement par l’Iran en Libye, tandis que l’Arabie saoudite a disparu des radars, particulièrement au Yémen, et que les Émirats deviennent le pôle de stabilité régionale. Le basculement régional a débuté au profit d’Ankara et d’Abou Dhabi et au détriment de Riyad. Les transformations les plus radicales sont le revirement de l’Iran du côté de l’Otan, l’apaisement des relations USA-Turquie, et la montée en puissance des Émirats arabes unis. Nous avions donc raison et ceux qui accordent crédit à la narration des guerres civiles se sont auto-intoxiqués. Bien entendu, ils ne le reconnaitront pas et auront besoin de plusieurs mois pour adapter leur discours erroné aux réalités du terrain.

Il va de soi que chaque acteur devra ajuster sa position et que nos observations ne tiennent donc que pour aujourd’hui. Mais la région se transforme très rapidement et ceux qui réfléchiront trop longtemps pour réagir seront automatiquement perdants ; une remarque particulièrement valable pour les Européens. Enfin cette nouvelle donne est très instable et sera remise en question par Washington si le président Trump ne devait pas se succéder à lui-même, ou par Moscou si le président Poutine ne parvenait pas à conserver le Pouvoir à la fin de son mandat présidentiel, ou encore par Beijing si le président Xi persistait à construire des tronçons des Routes de la Soie en Occident.

Dans le plus grand silence médiatique, les Émirats arabes unis se sont désolidarisés de l’Arabie saoudite sur le champ de bataille yéménite. Ils ont appuyé des tribus qui ont exclu les troupes saoudiennes de leur pays. Ils occupent avec les Britanniques l’ile de Socotra, prenant le contrôle du détroit de Bab el-Mandeb à la sortie de la mer Rouge. Ils ont de facto opéré une partition du Yémen, reprenant les frontières de la Guerre froide entre Yémen du Nord et Yémen du Sud [1].

L’Iran, malgré son différend frontalier avec les Émirats et la guerre qu’ils viennent de se livrer par Yéménites interposés, s’est trouvé satisfait de ce dénouement qui permet aux Houthis chiites d’obtenir un semblant de paix, mais pas encore de vaincre la famine. Acceptant finalement que Donald Trump ait été élu président des États-Unis, Téhéran a renoué contact avec Washington avec trois ans de retard. De manière spectaculaire, le gouvernement d’Hassan Rohani a annoncé soutenir militairement le gouvernement el-Sarraj en Libye [2]. Dans la pratique, cela signifie qu’il soutient les Frères musulmans (comme dans les années 90 en Bosnie-Herzégovine), la Turquie et l’Otan (comme lors du régime du shah Reza Pahlevi). Dans ces conditions, on ne voit plus ce que l’Iran fait en Syrie où il est censé se battre contre ses nouveaux alliés, les jihadistes, la Turquie et l’Otan.

Bien entendu, il faut conserver à l’esprit que l’Iran, comme le nouvel Israël, est bicéphale. Les déclarations du gouvernement Rohani n’engagent peut-être pas le Guide de la Révolution, l’ayatollah Ali Khamenei.

Quoi qu’il en soit, le revirement de cette pièce maîtresse place le Hezbollah libanais en mauvaise posture. Il apparaît aujourd’hui que ce sont bien les États-Unis qui ont délibérément provoqué l’effondrement de la livre libanaise avec l’aide du gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé. Washington tente maintenant d’imposer à Beyrouth une loi US (Caesar Syria Civilian Protection Act) l’obligeant à fermer la frontière libano-syrienne. Pour survivre, le Liban serait contraint de faire alliance avec la seule autre puissance avec laquelle il partage une frontière terrestre : son ancien colonisateur, Israël [3]. Certes l’arrivée au pouvoir à Tel-Aviv d’une coalition bicéphale, alliant les partisans de l’ancien projet colonial britannique et ceux du nationalisme de la troisième génération d’Israéliens, ne permet plus d’invasion du Liban. Mais cette coalition est extrêmement fragile et un retour en arrière reste possible, sinon probable. La seule solution pour le Liban est donc de ne pas appliquer la loi US et de se tourner non plus vers l’Occident, mais vers la Russie et la Chine. C’est ce que sayyed Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, a osé dire publiquement. Il considère que l’Iran —malgré son rapprochement avec la Turquie (présente au Nord du Liban avec les Frères musulmans [4]) et avec l’Otan (présente derrière Israël)— reste culturellement l’intermédiaire entre la Chine et l’Occident. Durant toute l’Antiquité et le Moyen-Age, on ne parlait pas les multiples langues locales tout au long de la Route de la Soie, mais le persan.

Historiquement le Hezbollah a été créé sur le modèle des Bassij de la Révolution iranienne dont il partage le drapeau. Cependant son armement, jusqu’au retrait syrien du Liban en 2005, lui venait de Damas et non pas de Téhéran. Il devra donc obligatoirement choisir entre ses deux parrains, soit pour des raisons idéologiques, soit pour des motifs matériels. Sayyed Hassan Nasrallah est partisan du modèle laïque syrien, tandis que son adjoint, cheikh Naïm Qassem, est un soutien inconditionnel du modèle théocratique iranien. Mais l’argent se trouve à Téhéran, pas à Damas.

Quoi qu’il en soit, les Libanais font peut-être fausse route. Ils ne parviennent pas à comprendre pourquoi Washington les accable car ils n’envisagent pas que les États-Unis et la Russie aient décidé d’appliquer le Yalta régional qu’ils avaient négocié en 2012 et qu’Hillary Clinton et François Hollande avaient fait capoter. Dans ce cas, Beyrouth pourrait avoir été inscrit à son insu dans la zone d’influence russe.

Une fois de plus et de manière constante depuis des siècles, certes les intérêts des puissances occidentales vont dans le sens de la laïcité, mais leur stratégie pour dominer la région les conduit inexorablement à s’appuyer sur les religieux contre les nationalistes (à l’unique et brève exception des USA en 1953).

La Syrie, encerclée par les alliés des États-Unis, n’a d’autre choix que de s’approvisionner en Russie, ce à quoi sa classe dirigeante rechigne depuis six ans. Cela ne deviendra possible qu’à la résolution du conflit qui oppose le président Bachar el-Assad à son lointain cousin, le milliardaire Rami Maklouf, et au-delà, à tous les oligarques syriens. Cette querelle ne doit rien à l’affaire de famille que décrivent les médias occidentaux. Elle doit être comparée à la reprise en main des oligarques russes par le président Vladimir Poutine, durant les années 2000, qui lui permit d’effacer les errements de la période Eltsine. Dix-sept ans d’embargos contre Damas n’auront que retardé cette inévitable épreuve de force. Ce n’est qu’une fois ce conflit résolu que Damas pourra envisager de recouvrir ses territoires perdus, le Golan occupé par Israël et Idleb occupé par la Turquie [5].

L’Iraq a été le second pays —après les Émirats— à avoir compris le changement iranien. Il a immédiatement conclu un accord avec Washington et le nouveau Téhéran pour nommer comme Premier ministre le chef de ses services secrets, Mustafa al-Kadhimi, bien que celui-ci ait été violemment accusé durant les six derniers mois par l’ancien Téhéran d’avoir activement participé à l’assassinat à Bagdad du héros chiite Qassem Soleimani [6]. L’Iraq ne devrait donc plus combattre la résurgence de ses groupes jihadistes (organisations mercenaires des Anglo-Saxons et désormais soutenues par l’Iran), mais négocier avec ses chefs.

Israël, seul État au monde à être désormais gouverné par deux Premiers ministres, ne pourra plus jouer le rôle d’extension des puissances anglo-saxonnes et ne pourra pas non plus devenir une nation comme les autres. Toute sa politique extérieure est paralysée au moment même où le Liban est affaibli et représente pour lui une proie de choix. Pour les partisans du projet colonial, unis derrière le Premier Premier ministre Benjamin Netanyahu et désormais en perte de vitesse, le changement de l’Iran est déjà visible en Iraq et en Libye. Il est urgent d’inventer un nouvel ennemi iconique pour se maintenir. Au contraire, pour les nationalistes israéliens, unis derrière le Deuxième Premier ministre Benny Gantz, il convient de ne jeter la pierre à personne et de négocier prudemment avec le Hamas (c’est-à-dire avec les Frères musulmans) [7].

L’Égypte reste focalisée sur son problème alimentaire. Elle ne parvient à nourrir sa population qu’avec l’aide saoudienne et planifie son développement avec l’aide chinoise. Elle est pour l’instant tétanisée par le recul saoudien et l’offensive antichinoise états-unienne. Elle poursuit pourtant son réarmement.

La Libye, enfin, n’existe plus en tant qu’État. Elle est divisée en deux comme le Yémen. Du fait de la victoire de l’Otan en 2011 et de l’absence de troupes US au sol, c’est le seul endroit de la région où le Pentagone peut poursuivre sans obstacle la stratégie Rumsfeld/Cebrowski [8]. Les récents succès militaires du gouvernement el-Sarraj (c’est-à-dire des Frères musulmans) —soutenu par la Turquie et désormais aussi par l’Iran— ne doivent pas faire illusion. Le gouvernement du maréchal Haftar —soutenu par les Émirats et l’Égypte— résiste. Le Pentagone entend faire durer le conflit le plus longtemps possible au détriment de toute la population. Il soutient les deux camps à la fois comme lors de la guerre Iraq-Iran (1980-88) et viendra toujours au secours du perdant qu’il abandonnera le lendemain.

Restent les deux grands perdants de la nouvelle donne : la Chine et l’Arabie saoudite.

L’influence chinoise s’arrête en Iran. Elle vient d’être stoppée par le secrétaire d’État Mike Pompeo en Israël. Beijing ne construira pas la plus grande usine de désalinisation du monde et ses projets aux ports d’Haïfa et d’Ashdod sont voués à l’échec malgré les immenses investissements déjà réalisés. Personne n’osera éliminer les 18 000 jihadistes chinois à la frontière syro-turque [9] de sorte que celle-ci restera toujours instable, fermant l’hypothèse du passage Nord de la Route de la Soie. Il ne restera donc que l’hypothèse du passage Sud, par le canal de Suez égyptien, mais celui-ci restera sous contrôle des Occidentaux.

Personne ne sait où en est l’Arabie saoudite. En trois ans, le prince Mohamed Ben Salmane (MBS) a su éveiller de fols espoirs en Occident et se mettre à dos la totalité des puissances de la région à force de pendaisons et de démembrement de ses opposants suivi de dissolution de leurs corps à l’acide. Son pays a dû battre en retraite au Yémen où il s’était imprudemment aventuré et renoncer à ses grands travaux, notamment la construction de la zone franche qui devait héberger les milliardaires du monde entier, Neom [10]. Ses gigantesques réserves de pétrole ne sont plus des objets de spéculation et ont perdu l’essentiel de leur valeur. La plus grande puissance militaire de la région n’est qu’un colosse aux pieds d’argile en passe d’agoniser dans les sables du désert qui l’ont vu naître.

En définitive, le président Donald Trump est en train de parvenir à ses fins : il a fait échouer le projet du Pentagone d’un État accordé à une organisation terroriste, Daesh, puis il est parvenu à faire réintégrer dans la zone économique US tous les États de la région à l’exception de la Syrie déjà perdue depuis 2014. Mais simultanément, le Pentagone aussi triomphe partiellement : il est parvenu à détruire les structures étatiques d’Afghanistan, d’Iraq, de Libye et du Yémen. Il a rencontré son seul échec en Syrie, certes en raison de l’intervention militaire russe, mais surtout parce que les Syriens incarnent le concept d’État depuis la nuit des temps.

L’annihilation des structures étatiques afghanes, selon le plan du Pentagone, et le retrait des troupes US qui sera effectif le jour de l’élection présidentielle US, selon la volonté du président Trump, auraient pu marquer l’alliance entre ces deux forces. Or, il n’en est rien. Le Pentagone a tenté en vain d’imposer la loi martiale aux États-Unis face à l’épidémie de Covid-19 [11], puis il a aidé en sous-main les « Antifas » qu’il avait déjà encadrés en Syrie [12] pour coordonner des émeutes prétendument « raciales ». La Russie, qui n’a jamais varié de position, attend sagement de récolter les lauriers de son engagement en Syrie.

 

[1] « La première guerre de l’Otan-MO renverse l’ordre régional », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 24 mars 2020.

[2] « L’Iran affiche son soutien à l’Otan en Libye », Réseau Voltaire, 17 juin 2020.

[3] « Selon Hassan Nasrallah, les États-Unis veulent provoquer la famine au Liban », Réseau Voltaire, 17 juin 2020.

[4] « La Turquie et les manifestations au Liban », Réseau Voltaire, 13 février 2020.

[5] « La Turquie annexe de facto le nord de la Syrie », Réseau Voltaire, 17 juin 2020.

[6] « Washington et Téhéran placent un des assassins de Soleimani au pouvoir en Iraq », Réseau Voltaire, 16 mai 2020.

[7] « La décolonisation d’Israël a commencé », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 mai 2020.

[8] « Préparation d’une nouvelle guerre », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 janvier 2020.

[9] « Les 18 000 Ouïghours d’Al-Qaïda en Syrie », Réseau Voltaire, 19 août 2018.

[10] « L’Égypte cède une partie de son territoire pour Neom », Réseau Voltaire, 6 mars 2018.

[11] « Des putschistes à l’ombre du coronavirus », par Thierry Meyssan ; « Le Pentagone contre le président Trump », Réseau Voltaire, 31 mars et 11 juin 2020.

[12] « Les Brigades anarchistes de l’Otan », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 septembre 2017.