تقي زاده

تقي زاده

« L’effondrement de la demande pour leurs principales exportations signifie que les Saoudiens ne sont pas le pouvoir qu’ils étaient. Les cheikhs du pétrole sont hors de poche et hors du temps », indique un journal britannique.  

Le quotidien britannique The Guardian a fait paraître, le dimanche 3 mars, un article sur les relations entre Londres et Riyad qui évoque des raisons selon lesquelles c’est le parfait moment pour briser ce lien.

« Maintenant que nous devenons plus autonomes en énergie, c’est le moment idéal pour nous éloigner d’un régime odieux.

Les baisses spectaculaires des prix mondiaux du pétrole sont principalement le résultat de l’effondrement de la demande en raison de la pandémie de coronavirus. D’autres facteurs antérieurs à la crise sont également à l’œuvre : la guerre des prix cette année entre l’Arabie saoudite et la Russie, la surproduction entraînant des excédents de pétrole brut et un manque de capacité de stockage.

Les forces militaires russes ont bloqué le passage des troupes américaines dans la province syrienne de Hassaké pour la deuxième fois en 24 heures, ont indiqué des sources d’information dans le nord de la Syrie, a écrit North Press.

« Les avions de combat américains ont multiplié leurs vols au-dessus des lignes de contact autour du village de Tall Tamr, au nord de la ville de Hassaké.

Simultanément à cette tension les forces russes menaient des patrouilles dans la région.

Les forces russes ont également bloqué le passage des forces américaines autour de la ville d’al-Qamichli samedi, qui avaient l’intention de pénétrer l’est de la ville.

L’ancien diplomate russe et spécialiste du Moyen-Orient, Mikhail Gusev, estime que de graves erreurs commises par Donald Trump aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des États-Unis ont totalement désarmé l’administration US face à l’Iran. Force est de constater que la politique de pression maximale US n’a pas du tout atteint ses objectifs.

Mikhaïl Gusev, haut diplomate de l’ère soviétique juge le bilan intérieur de Trump plus que mitigé ce qui l’aurait poussé à chercher la noise à l’Iran, manière de tromper l’opinion publique US : « Aujourd’hui, le problème le plus important des États-Unis est la pandémie de covid-19 qui a coûté la vie à plus de 67 000 citoyens américains et touché un million de personnes, dont la plupart sont mis au chômage ». 

Les États-Unis occupent pour le moment le premier rang mondial en termes de nombre de victimes du coronavirus et Trump en est le responsable ne serait-ce que par son inaction et son manque de discernement.

« Si Trump n’avait pas négligé l’ampleur de la pandémie et qu’il ne l’avait pas comparé à la grippe, la situation aux États-Unis serait bien meilleure aujourd’hui. »

Les mosquées iraniennes, fermées depuis mi-mars dans le cadre du combat contre la propagation du nouveau coronavirus, rouvriront à partir de lundi dans 30% des comtés du pays, a annoncé dimanche le président Hassan Rohani.

« Nous avons décidé aujourd’hui de rouvrir les mosquées dans 132 comtés […] à faible risque (de la maladie Covid-19) dès demain, et d’y recommencer la prière du vendredi tout en respectant les protocoles sanitaires », a-t-il déclaré lors de la réunion du Comité national de lutte contre la pandémie diffusée à la télévision d’Etat.

Le comté (« chahrestân » en persan) est une subdivision de la province: l’Iran compte ainsi 434 comtés sur 31 provinces.
« Respecter la distanciation sociale est plus important qu’assister à la prière collective », a souligné M. Rohani.

M. Rohani n’a donné aucune précision sur les noms des comtés concernés par cette mesure ni sur le nombre des mosquées devant rouvrir lundi.

A priori, la mesure ne sera pas applicable à la capitale, Téhéran, ni à Machhad et Qom, les deux principales villes saintes chiites du pays, qui font partie des zones les plus touchées par la pandémie.

La République islamique a enregistré officiellement 6.156 morts sur 96.440 cas de contaminations liés à la maladie Covid-19 depuis le 16 février quand les autorités ont annoncé les premiers cas de décès.

Depuis le 11 avril, l’Etat a autorisé une réouverture progressive des commerces et a levé les restrictions sur les déplacements à l’intérieur du pays.
Ecoles, universités, cinémas, stades et autres lieux de regroupement restent néanmoins fermés dans tout l’Iran.

Khadija s’est éteinte le dixième jour du mois de Ramadhãn à l’âge de 65 ans, dix ans après la Révélation. Elle fut enterrée au cimetière d’Abou Tãlib près de la Mecque, par le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) lui-même, très attristé qui nomma cette année, l’année de la tristesse car il avait perdu la mère de Fatima et ne trouvera plus jamais une femme si bonne et si compatissante. 

Je jure par Dieu, que je n’ai jamais trouvé une femme meilleure que Khadija Aicha a dit: "Le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) ne sortait jamais de chez lui sans évoquer Khadija et sans en faire la louange. Un jour je lui ai dit: "ce n’était qu’une vieille femme et Dieu vous a donné de meilleures épouses". Le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) se fâcha et en hochant violemment la tête, dit: " non je jure que Dieu ne m’a pas donné de meilleure épouse que Khadija. Elle a eu foi en moi alors que les gens étaient athées et m’a soutenu alors que les gens me rejetaient. Elle m’a aidé sur le plan financier alors que les gens m’avaient privé de tout. Dieu m’a donné d’elle un enfant qu’il n’a donné à aucune autre femme, Dieu m’a donné Fatima par le biais de Khadija". 

Oui, même plusieurs années après sa mort, le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) pensait encore à celle qui a avait été la seule à le soutenir. Il pleurait souvent en pensant à elle et comme l’a dit Aicha, chaque fois qu’il égorgeait un mouton, il ordonnait qu’on envoie de la viande aux amis de Khadija et Aicha se plaignait toujours du fait que le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) pensait souvent à Khadija. Quand quelqu’un lui apportait un présent, il disait qu’on le donne à telle ou telle amie de Khadija. 

Le Prophète de Dieu disait: "Elle a eu foi en moi alors que les gens étaient athées et m’a soutenu alors que les gens me rejetaient. Elle m’a aidé sur le plan financier alors que les gens m’avaient privé de tout. Dieu m’a donné d’elle un enfant qu’il n’a donné à aucune autre femme, Dieu m’a donné Fatima par le biais de Khadija" et il s’arrangeait toujours pour passer à coté du cimetière où reposait Khadija.

 

Les systèmes de défense aérienne russes S-400 seront finalement déployés en Turquie, malgré les menaces de Washington.

« Le déploiement des systèmes de défense antimissile russes S-400, prévu par la Turquie, a été reporté à cause de l'épidémie de coronavirus, mais se réalisera finalement », a déclaré, jeudi 30 avril, le porte-parole du président turc Recep Tayyip Erdogan, malgré les avertissements de Washington qui menace Ankara d'imposer de nouvelles sanctions en cas de la mise en place des S-400 russes.

« Il y a eu un retard à cause du coronavirus, mais les choses évolueront comme prévu », a déclaré Ibrahim Kalin lors d'une réunion en ligne organisée par le Conseil de l'Atlantique, ajoutant qu'Erdogan avait déclaré à plusieurs reprises au président américain Donald Trump qu'il était également intéressé par l'achat des systèmes américains Patriot. 

Plus tôt en avril, Reuters a signalé que la Turquie avait reporté la mise en service des systèmes de défense russes, qui, selon les États-Unis, sont incompatibles avec le système de défense de l'Otan et mettraient en péril les avions furtifs F-35 américains que la Turquie prévoyait d'acheter.

Le président turc avait précédemment déclaré que les S-400 seraient activés en avril mais la pandémie de coronavirus a changé les priorités. Ankara se doit de soutenir une économie qui fait face à une deuxième récession en deux ans.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a fermement condamné la décision du gouvernement allemand qui a mis le Mouvement de la Résistance islamique libanais, Hezbollah, sur sa liste noire des organisations terroristes.

Selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Mousavi, cette décision de l’Allemagne s’inscrit dans le cadre des intérêts des États-Unis et du régime israélien.

Dans un communiqué publié jeudi, il a condamné avec véhémence la décision du gouvernement allemand qui accuse le Hezbollah libanais de « promouvoir la lutte armée par des moyens terroristes ».

 

Alors que les États-Unis mettaient sous pression l'Arabie saoudite pour qu’elle mette fin à sa guerre des prix du pétrole avec la Russie, le président Donald Trump a lancé un ultimatum aux dirigeants saoudiens.

« Lors d'une conversation téléphonique, le 2 avril, Donald Trump a déclaré au prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane qu’au cas où l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ne commencerait pas à réduire la production de pétrole, il ne pourrait pas empêcher les législateurs américains d'adopter une loi autorisant le retrait des troupes américaines du royaume », ont déclaré à Reuters quatre sources proches du dossier.

La menace de renverser une alliance stratégique de 75 ans qui n'a pas été signalée auparavant, était au cœur de la campagne de pression américaine qui a conduit à un accord mondial historique pour réduire l'offre de pétrole alors que la demande s'effondrait sur fond de la pandémie de coronavirus.

Donald Trump a transmis le message au prince héritier saoudien dix jours avant l'annonce de coupes dans la production du pétrole.

Les sous-marins iraniens sont en mesure de représenter une menace sérieuse pour les adversaires de Téhéran dans les eaux peu profondes du golfe Persique, lit-on dans le National Interest.

Le magazine américain The National Interest a fait paraître le 30 avril un article rédigé par Sebastien Roblin, qui passe en revue les sous-marins et les torpilles de la marine iranienne qui lui permettent d’avoir sous le contrôle les quatre coins du golfe Persique.

« Le sous-marin Fateh peut considérablement améliorer les capacités à moyenne portée de la flotte iranienne. On ne peut pas bien évaluer le sous-marin de la classe Besat, mais sa mise en service annoncera certes un autre progrès », indique le magazine américain.

Le sous-marin Fateh peut submerger jusqu’à une profondeur de 200 mètres. Se référant à des images satellites, le magazine Jane's Defence Weekly a fait part de la fabrication de sous-marins de la classe Fateh dans une base maritime du port Anzali. Il indique que l’Iran a annoncé la fabrication d’un sous-marin baptisé Besat, capable de porter six torpilles. 

Le déploiement américain d'ogives nucléaires à faible rendement est dangereux et ne restera pas sans riposte, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

« Le déploiement des ogives nucléaires à faible rendement par les États-Unis est une étape dangereuse qui conduit à la déstabilisation », a déclaré mercredi 29 avril, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

Elle a souligné que tout tir de missiles balistiques depuis des sous-marins américains sera considéré par la Russie comme une attaque à l'arme nucléaire et constitue, par conséquent, une base pour une frappe de représailles.

« Nous avons pris note de l'article, publié le 24 avril sur le site officiel du département d'État américain et consacré à la question de la création d'ogives nucléaires à faible rendement W76-2 et de son déploiement sur certains de ses sous-marins Trident », a-t-elle affirmé avant d'ajouter : « Comme nous l'avons déjà dit à plusieurs reprises, nous considérons cela comme une étape dangereuse. Nous pensons qu'il comporte un certain élément de déstabilisation. »

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré plus tôt que la production américaine de missiles W76-2 abaissait le seuil nucléaire et augmentait le risque de conflit nucléaire. Selon des experts américains, le nouveau missile a un rendement explosif de 5 à 6 kilotonnes.