تقي زاده

تقي زاده

Une arme anti-hypersonique fondamentalement nouvelle est en cours de création en Russie, a-t-on appris du site d’information Avia.Pro.

L'armée russe a annoncé le lancement d'un nouveau prototype capable de détruire des cibles hypersoniques, dont l'action est basée sur des principes physiques complètement différents ; l'apparition de ce type d'arme ne sera pas possible avant 15 à 20 ans pour d'autres pays.

vendredi, 24 avril 2020 16:27

Les USA tendent la main à l'Iran

Selon le magazine hebdomadaire américain, Newsweek l’approche de changement de régime et de pression maximale contre l'Iran doit être abandonnée, et Washington doit recourir à la diplomatie et retirer ses forces de l’Asie de l’Ouest.

« Les États-Unis ont trois options face à l’Iran, la meilleure en est de recourir à la diplomatie et de quitter le Moyen-Orient (Asie occidentale( », lit-on dans une note parue dans le numéro de ce vendredi 24 avril du magazine Newsweek.

L’état d’urgence a été déclaré pour les troupes américaines stationnées à Djibouti.

Une urgence de santé publique due au Covid-19 a été déclarée pour plusieurs milliers de soldats américains répartis dans le cluster de la base de Djibouti qui abrite des milliers de militaires américains.

Michael D. Turello, commandant de la Force opérationnelle interarmées en Corne de l'Afrique, a déclaré jeudi 23 avril une urgence de santé publique pour les forces américaines placées sous son commandement dans l'ensemble de la base de Djibouti.

L'urgence de santé publique s'applique au personnel de la défense, aux sous-traitants et aux troupes américaines réparties dans le camp Lemonnier Djibouti, l'aérodrome de Chabelley et le port de Djibouti.

Dans un article analytique qui paraît dans le quotidien The Los Angeles Times, le journaliste, Steve Lopez, a souligné que l'apparition du virus Covid-19 aux États-Unis montrait que le temps était venu pour que ce pays soit démembré.

Le quotidien américain The Los Angeles Times a examiné dans un article publié le 22 avril les effets de pandémie de Covid-19 sur les États-Unis, estimant que les divisions s’étaient multipliées dans la société américaine et qu’il vaudrait mieux que ce pays soit démembré.

Selon le site web du Corps des gardiens de la Révolution islamique, (CGRI) le satellite, baptisé Nour, (Lumière en persan) a été lancé mercredi, 22 avril à partir du lanceur à trois étages Qassed (messager en persan).

Il s'agit d'un « nouveau développement dans le domaine spatial pour la République islamique », précise le rapport.

Le ministère iranien de la Défense a annoncé l’acquisition de trois nouveaux drones bombardiers (UAV) capables de voler plus de 1 500 kms et à une altitude allant jusqu'à 45 000 pieds. L'annonce a été faite samedi 18 avril par le ministre de la Défense, le général de brigade Amir Hatami à la télévision d'État. Gros danger pour Israël?

Cité par The National Interest mercredi 22 avril, M. Hatami a déclaré que les drones bombardiers pourraient également être utilisés pour surveiller "les mouvements ennemis à une distance importante". Les trois nouveaux types de drones sont fabriqués par l'industrie militaire iranienne avec la participation des universités locales, a ajouté le général iranien.

Bonne nouvelle? Pas tellement : les drones que l'Iran vient de dévoiler rivaliseraient avec les meilleurs drones que les États-Unis et leurs alliés pilotent actuellement dans la région du golfe Persique. En 2019, l'Iran a également annoncé qu'il avait développé trois "bombes intelligentes à guidage de précision" qui d’une fabrication locale, pourraient être installées sur des plates-formes d'UAV.

Le magazine américain The National Interest met en garde Donald Trump contre la puissance balistique du Corps des gardiens de la Révolution islamique.

« Une note à l’adresse de Donald Trump: les forces navales du CGRI (Corps des gardiens de la Révolution islamique) possèdent des missiles plus meurtriers », voici le titre d’un article qui a paru dans le numéro du jeudi 23 avril du magazine bimensuel américain The National Interest.  

« Des vedettes armées appartenant à la Marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique "harcèlent" d’habitude la Marine américaine et les navires alliés dans le golfe Persique, en particulier dans le détroit stratégique d’Hormuz. Maintenant, ces bateaux sont équipés de missiles volants. Selon le commandant de la Force navale du CGRI, le contre-amiral Alireza Tangsiri, le Corps des gardiens de la Révolution islamique possède maintenant des missiles antinavires d'une portée pouvant aller jusqu'à 430 milles. Disposer de tels missiles, cela pourrait avoir des conséquences sur les tensions dans la région du Golfe [Persique, NDLR] », indique The National Interest.

Le magazine a ensuite repris les allégations du CentCom concernant le "harcèlement" des navires américains par la Marine iranienne.

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique a ordonné à ses unités de combat de prendre pour cible les Américains au cas où ils mettraient en péril les bateaux iraniens.

Le général de brigade Hossein Salami, commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), et le contre-amiral Alireza Tangsiri, commandant de la Marine du CGRI, accompagnés d’un certain nombre de commandants adjoints, se sont rendus, ce jeudi 23 avril au matin, dans la région de Nazaat, dite la forteresse de défense du détroit d’Hormuz.

Lors de cette visite, le général de brigade Salami a félicité le lancement réussi du satellite multifonctionnel de Nour auprès de la nation iranienne. « Le lancement réussi de ce satellite met en évidence notre volonté de fer de renforcer nos capacités défensives sur le sol, en mer et dans l’espace », a déclaré le général de brigade Salami, soulignant que le CGRI ne cesserait jamais de célébrer ses nouveaux progrès.

« Nous sommes déterminés d’exploiter toutes nos capacités pour défendre, d’une manière foudroyante, efficace et sûre, les intérêts de la nation iranienne face aux menaces qui visent notre sécurité nationale et notre intégrité territoriale », a-t-il indiqué.

Ni le réseau de surveillance spatiale nord-américain ni les satellites industriels européens n’ont pu capter les préparatifs logistiques qui avaient précédé le lancement. Ils ont tous été surpris lorsque le satellite est entré dans l’espace et s’est placé sur orbite.

Lorsque les médias iraniens ont diffusé l’information de son lancement, les médias américains se sont mis à douter de sa véracité, puis de son succès, arguant qu’il a échoué à se mettre en orbite.

Finalement, le réseau a finalement dû admettre qu’il est bien sur orbite, et que compte tenu de son parcours et sa rotation entre les deux pôles de la terre, il s’agirait d’un satellite destiné aux activités d’espionnage.

Selon le journal libanais al-Bina, l’opération de placement du satellite sur la fusée Qassed qui devait le transporter vers l’espace n’a pris que deux heures.  Le chargement de la fusée a elle aussi été réalisée deux heures avant le lancement.
D’ailleurs le lancement n’a pas eu lieu non plus dans les centres de lancement connus mais à partir d’une plateforme mobile.  Mais depuis le désert de Markazi au centre de l’Iran

Des observatoires spatiaux privés et des sites de surveillance spatiale ont annoncé avoir détecté le satellite iranien Nour lors de son survol au-dessus de l’Iran, des États-Unis et d’autres pays, dont le Pakistan. Il a été capturé vers 15 heures, c’est-à-dire 11 heures après son lancement. Ce qui veut dire que le processus de suivi et de surveillance américain a accusé un retard important et doit recommencer à zéro.
C’est là que réside l’importance du travail professionnel de scientifiques spatiaux iraniens.

Selon Press TV, toutes les étapes de l’opération de lancement ont échappé à ces organismes qui gardent l’Iran dans leur collimateur.  Une totale défaite qui serait due selon le magazine américain The Drive à une  » extraordinaire innovation du CGRI, la mobilité du lanceur de satellite Qassed (Messager) qui l’a rendu totalement furtif aux radars et aux satellites US! »

Il explique : « ce lancer à trois étages, quatrième lanceur après Simorgh, Safir et Qoqnoos, agit de surcroît, chose encore innovante, à base de combustible solide-liquide, ce qui a assuré le succès de l’entreprise, après plusieurs tentatives ratées des Iraniens. On en est même presque à conclure que les ratages antérieurs visaient à masquer ce présent succès! », explique The Drive qui note ainsi une « autre évolution dangereuse » : « Cet acquis aurait été inclus en germe dans le programme de fabrication des gammes de missiles iraniens à combustible solide que sont Fateh et Sejil ».

Mais la « furtivité » du satellite Nour n’a pas été assurée qu’en termes figurés : le commandant en chef de la force aérospatiale du CGRI, le général Hajjizadeh a relevé un autre point que The Drive commente : « l’usage des matières composites « Zahir » dans la fusée ont rendu plus léger l’engin et ont aidé son moteur Salman à le placer en orbite basse (425 kilomètres). Il s’agit de matières composites qui servent le F-22 ou encore le chasseur de 5e génération qu’est le F-35 », dit The Drive.

Or le magazine américain craint par-dessus tout l’après Nour.

Il écrit selon Press TV : «  Une chose est sûre, l’Iran ne compte pas en rester là.  L’Iran projetterait même de se doter de missiles antisatellites. Après tout, les Iraniens n’ont jamais caché leurs désirs de dégrader les capacités C5ISR [Command, Control, Computers, Communications, Cyber, Intelligence, Surveillance and Reconnaissance], rendant les actifs militaires et alliés américains incapables de communiquer ou de partager des informations. Si suffisamment de satellites étaient éliminés dans un scénario de conflit, les troupes devraient dépoussiérer la vieille carte et la boussole ».

Le bureau de l’ayatollah Sistani en Irak a annoncé que le samedi 25 avril coïnciderait avec le début du Ramadan 1441.
Selon alsumaria.tv, le bureau de l’ayatollah Ali Sistani, référence chiite en Irak a annoncé dans un communiqué qu’aujourd’hui, vendredi, est le dernier jour du mois de Chaaban et que samedi débuterait le Ramadan.
 
Ce alors qu’Owqaf sunnite en Irak a décrété ce vendredi comme le premier jour du Ramadan.