Alors que le Ramadan approche et que l'épidémie de coronavirus se poursuit, tous les centres islamiques et centres de fatwa doivent trouver un moyen pour sortir de cette crise avec un minimum de dommages.Dans de nombreux pays, des restrictions ont été imposées aux rassemblements, y compris dans les lieux de culte et les mausolées.
Presque toutes les mosquées, églises et synagogues des pays touchés par le Corona, y compris les mosquées de la Mecque et de Médine, ont été fermées au public et les prières en commun et les prières du vendredi ont été interdites.
À l'approche du mois sacré du Ramadan, cette situation est devenue particulièrement importante pour les musulmans.
Dans un rapport, l'agence de presse Al-Jazeera a indiqué :
« Pour la première fois dans l'histoire, les centres de culte ont été fermés en raison de la propagation d'un virus. La Kaaba, la mosquée d’Al-Aqsa, l'église Al-Mahd et le grand temple bouddhiste sont maintenant vides. Malgré la fermeture des lieux de culte par crainte de la propagation du coronavirus, le taux de religiosité a augmenté et cela n’est pas étrange en cas de crise. Une nouvelle étude de l'Université de Copenhague a révélé que le nombre de personnes infectées par le virus dans le monde, augmentait tout comme le nombre des recherches de prières sur Internet. Les chefs religieux de toutes les régions des États-Unis ont recouru à des outils virtuels pour réduire les effets de cette douloureuse séparation et fournir leurs services, des conférences, des études et des conseils aux fidèles.
« L'annulation des carnavals et des célébrations de la fête juive de Pourim a été une décision difficile mais les gens qui ont suivi cette cérémonie virtuelle étaient plus nombreux », a déclaré un rabbin du Connecticut.
« C'était un défi », a déclaré le père Douglas Slater, en Caroline du Sud, assis seul sur une chaise face à son portable mais « La communication directe avec les gens à travers leurs messages sur les réseaux sociaux était un point positif ».
Mohammad Majid du centre « Adams » en Virginie, qui utilise le programme Zoom et Facebook Live pour donner des conférences et des cours de religion, estime que les réseaux virtuels ne permettent pas une communication proche qui pour lui, est très importante.
« Le numérique a développé la participation des jeunes qui sont familiers avec l'utilisation des nouvelles technologies, aux activités religieuses, mais cela ne convient pas toujours à certaines personnes. Nous avons des personnes âgées qui ne connaissent pas bien l'anglais et il n’y a pas de jeunes autour qui peuvent les aider. Ce sont des personnes âgées qui sont heureuses lors des rassemblements et se sentent aimées. Cela n'existe pas aujourd'hui et je ne pense pas que la technologie puisse le remplacer », a-t-il dit.
Le rabbin Jirson est d'accord avec Majid sur ce point : « Je suis en ligne avec des gens qui sont en train de mourir et je ne peux pas leur tenir la main. Je crains que les gens meurent seuls. Aucun réseau virtuel ne peut remplacer une société où il y a beaucoup d’églises, de temples et de mosquées.
Les musulmans ne pensaient pas il y a deux mois, qu'ils ne seraient pas en mesure d'exécuter les prières de l’umra et du Taraweeh, et de participer aux cérémonies des nuits du Ramadan. Le mois de Ramadan est sur le point d’arriver et nous devons trouver des solutions acceptées par tous les centres de fatwa du monde islamique, pour sortir de cette crise et réduire les dégâts. Les technologies qui ont été en mesure de minimiser les conséquences de divers problèmes, aujourd'hui, peuvent aussi être efficaces dans le domaine religieux.
L'épidémie de coronavirus dans le monde, a conduit à certaines réactions illogiques et racistes, contre les minorités raciales et religieuses en particulier les musulmans », a écrit Mehdi Hasan, chroniqueur pour le site américain « The Intercept ».« L’une des minorités persécutées dans divers pays y compris l'Inde, après l'épidémie de Corona, est la minorité musulmane, le Corona était devenu une nouvelle excuse pour le rejet et les discriminations à leur encontre dans la société multiculturelle de différents pays.
Comment expliquer que la propagation du nouveau virus (corona) qui a infecté des personnes dans presque tous les pays, est devenue une arme pour l'extrême droite pour attaquer l'islam et les musulmans ? En Inde, l'épidémie du virus a été surnommée « le djihad du corona » par le parti de droite Baharatiya Janata (BJP) qui affirme que cette maladie est une conspiration globale des musulmans pour empoisonner les hindous ! Le gouvernement indien a accusé le rassemblement d'un groupe musulman conservateur, d’être à l’origine de l’épidémie qu’un ministre indien du BJP a qualifiée de « crime des talibans ».
Le Guardian rapporte que les entreprises musulmanes en Inde, sont boycottées et que des prospectus interdisant les mouvements des musulmans dans certaines zones de Delhi, Karnataka, Telangana et Madhya Pradesh, auraient été distribués.
Il y a même des rapports d'attaques, de passages à tabac et de lynchage de musulmans indiens. Le média le plus réputé du pays a rejoint la vague et s'est excusé plus tard, parlant de "complètement involontaire" la publication d’une image qui reliait la crise de Corona aux musulmans.
Bien sûr, ce n'est pas seulement en Inde que des personnalités d'extrême droite et les principaux médias abusent de la maladie pour propager l’islamophobie. « L'arrivée du Covid 19 était attendue mais la propagation de l'islam radical est plus surprenante », a tweeté le journal américain « Economiste » le 23 mars 2020, se référant à un rapport sur les Maldives. Le magazine a ensuite supprimé le tweet mais le rapport existe toujours.
Pendant ce temps, des journalistes bien connus en Grande-Bretagne et en France, tentent d'utiliser le Ramadan pour propager l'islamophobie en Occident, affirmant que les musulmans violeraient les directives de distanciation sociale et propageraient le virus dans leurs réunions. Cependant, rien n'indique que les musulmans de Grande-Bretagne ou de France s'opposent aux directives ou envisageraient de rouvrir les mosquées.
Aux États-Unis, l'extrême droite se mobilise aussi et tente d'exploiter le virus pour encourager la haine et la violence contre les musulmans. En mars, le FBI a gravement blessé Timothy Wilson, un extrémiste antigouvernemental qui prévoyait de bombarder un hôpital du Kansas qui reçoit actuellement les personnes atteintes du coronavirus. Wilson avait aussi prévu d'attaquer des centres islamiques. Nous pourrons peut-être vaincre le virus dans les mois à venir, mais il faudra beaucoup de temps pour vaincre l’islamophobie », précise le journaliste.
Alors que le vendredi 17 avril, le haut diplomate algérien, Ramtane Lamamra, dénonçait le coup fourré US contre l'Algérie lequel coup a bloqué de facto toute solution politique à la guerre libyenne, quitte à donner du temps à l'axe USA/Israël/OTAN pour tenter d'exporter le conflit en territoire algérien, une dangereuse évolution vient de se produire.
En Syrie, des individus armés ont fui la base américaine d’al-Tanf avant de se rendre à l’armée syrienne, a-t-on appris de la chaîne de télévision Al-Mayadeen.
Mercredi 15 avril, des sources proches des groupes armés en Syrie ont fait part de la décision d’un groupe d’individus armés de quitter la base américaine d’al-Tanf où ils recevaient des formations militaires pour aller rejoindre l’armée régulière syrienne.
La nouvelle a été confirmée jeudi 16 avril par la chaîne d’information Al-Mayadeen qui ajoute que les individus armés faisaient partie du groupe Maghaweir al-Thawrah et qu’ils ont quitté la base américaine d’al-Tanf mardi 14 avril. « Les services de sécurité syriens ont bien accueilli ces personnes », indique Al-Mayadeen.
« Cette fuite en bloc, qui avait été planifiée pendant cinq mois, met en évidence une profonde fissure sécuritaire au sein des forces américaines », ajoute-t-elle.
Al-Mayadeen ajoute que ces personnes ont rendu leurs armes aux forces syriennes.
Selon le Centre russe pour la réconciliation nationale en Syrie, affilié au ministère de la Défense de la Russie, les 27 individus armés qui viennent de se rendre à l’armée syrienne, ont reconnu avoir reçu des formations militaires auprès des soldats américains, pour pouvoir attaquer les infrastructures pétrolières et de transport de la Syrie.
« Une trentaine de rebelles ayant suivi un entraînement dans la base militaire américaine, située non loin du camp de réfugiés d’al-Rukban, se sont rendus aux troupes gouvernementales syriennes », a déclaré mercredi 15 avril Oleg Jouravlev, chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
M. Jouravlev a ajouté que les rebelles avaient l’intention de déposer les armes pour revenir à la vie civile.
« 27 personnes ont réussi à avancer jusqu’à Palmyre où elles se trouvent sous la protection des forces gouvernementales. Elles ont rendu plusieurs dizaines d’armes d’infanterie, des mortiers et des mitrailleuses de gros calibre, y compris de fabrication occidentale », a précisé Oleg Jouravlev, ajoutant que les rebelles ayant déposé les armes avaient déclaré que des instructeurs américains les préparaient à des actes de sabotage dans des installations pétrolières, gazières et de transport et à des attaques terroristes à mener dans la zone contrôlée par l’armée syrienne.
La base militaire d’al-Tanf compte parmi les bases les plus importantes où les soldats américains entraînent les terroristes syriens.
Légion sont les analystes qui ont réaffirmé que l’offensive de Daech contre la province de Soueïda, en 2019, avait été préparée et menée par les Américains opérant à al-Tanf.
Le commandant en chef de l’armée de la République islamique d’Iran a assuré à la nation iranienne que l’armée resterait comme un barrage de fer devant les ennemis.
Lors d’une parade qui s’est déroulée à l’occasion de la Journée nationale de l’armée, ce vendredi 17 avril, le commandant en chef de l’armée iranienne, le général de division Abdel Rahim Moussavi, a déclaré que l’armée était fière de protéger la nation iranienne sous le commandement de l’Ayatollah Khamenei.
Il a ajouté que l’armée iranienne bénéficiait d’un grand soutien de la nation et qu’elle voulait remercier la nation en la soutenant dans de tels événements [la pandémie de coronavirus, NDLR].
« Les diverses capacités de l’armée lui permettent de passer à l’acte dans plusieurs domaines », a déclaré le général de division Moussavi, soulignant que les combattants de l’armée étaient en ce moment en train de protéger les frontières de l’Iran sur le sol, dans l’air et en mer, aux côtés des forces du Corps des gardiens de la Révolution islamique et celles de la Force de l’Ordre. « Les forces de l’armée iranienne fournissent également des services médicaux dans une cinquantaine de villes iraniennes », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter : « Je remercie tous les combattants de la Force terrestre opérant sur les frontières de l’Est aussi bien que de l’Ouest, tous les pilotes et le personnel de la Force aérienne, toutes les forces déployées dans la base de la défense aérienne et toutes les forces de la Marine, notamment celles qui travaillent sur la corvette Naghdi et la frégate Alvand, et arborent le drapeau de notre pays des milliers de milles plus loin. »
Il a également rendu hommage à plus de 11 000 membres du personnel médical de l’armée iranienne qui œuvrent aux côtés du personnel du secteur sanitaire pour lutter contre le coronavirus.
Des éléments armés pro-américains ont remis des équipements et des armes d’une base militaire américaine à l'armée syrienne.
Selon le site web militaire russe Avia-pro, les terroristes s armés pro-américains affiliés au groupe Jaych Maghawir al-Thawrao ont décidé de ne plus coopérer avec l'armée américaine et ont quitté la région d’al-Tanf située à l'est du pays. Ils ont emporté avec eux des armes et munitions de la base militaire américaine avant de les remettre volontairement à l'armée syrienne.
L’un des commandants des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) a dénoncé la libre circulation des terroristes de Daech dans les provinces de Diyala et Salaheddine.
Selon ce commandant de la Résistance irakienne, il faudrait adopter une approche militaire coordonnée pour tuer dans l’œuf ces agissements terroristes.
L’avion de reconnaissance militaire américain, Boeing P-8A Poseidon, a tenté de pirater à distance les systèmes de défense anti-aériens russes S-400 déployés sur la base aérienne de Hmeimim, en Syrie, mais il a échoué. Un avion de chasse russe l’a intercepté au-dessus de la mer Méditerranée, le 15 avril.
Selon le site d'information russe Avia.pro, l’armée américaine a regretté d’avoir mal choisi les fréquences, car les systèmes de défense anti-aérien russes ont été mis en état de préparation au combat, avec l'intention d'ouvrir le feu, lorsqu'un chasseur russe a décollé pour intercepter le Boeing P-8A.
Des informations à ce sujet ont été annoncées après qu'un avion de combat russe a décollé en urgence de la base aérienne de Hmeimim, et ce alors que l'avion de reconnaissance américain se trouvait à plusieurs dizaines de kilomètres. De plus, des informations circulaient sur le fait que les États-Unis étaient en mesure de « collecter les fréquences de fonctionnement des systèmes russes de défense anti-aériens S-400, dont le décryptage est actuellement en cours ».
Les autorités de Tel-Aviv savaient pour le Coronavirus depuis des mois ; mais elles n’ont rien fait, d’après la chaîne 12 de la télévision israélienne.
La chaîne 12 de la télévision israélienne a rapporté jeudi soir que l'administration américaine avait averti Israël et ses autres alliés du monde entier dont l’OTAN, à la mi-novembre, d'une « maladie inconnue » se propageant dans la ville chinoise de Wuhan.
Chaque grande épidémie a bouleversé le cours de l’histoire, non pas forcément en anéantissant des populations, mais en provoquant des révoltes et des changements de régimes politiques. Sous l’effet de la panique, nous sommes incapables de réfléchir et nous nous comportons collectivement de manière animale. Bien des sociétés n’ont pas survécu aux décisions stupides qu’elles ont prises alors.
Dans l’Histoire, les grandes épidémies qui anéantirent les économies nationales furent presque toutes suivies de nombreux renversement des exécutifs. Celle de Covid-19 ne devrait pas faire exception à cette règle, indépendamment du nombre de décès qu’elle pourra occasionner. C’est pourquoi, un peu partout dans le monde, les dirigeants politiques prennent des décisions qu’ils savent inutiles, juste pour montrer à leurs concitoyens qu’ils ont fait tout ce qui était en leur pouvoir.
La psychologie sociale montre que la peur n’est pas proportionnelle au danger, mais au fait de ne pouvoir ni l’évaluer, ni le maîtriser.
Lorsque survient une maladie inconnue dont on ne sait combien d’hommes elle tuera, la Science tente de la connaître en doutant de tout. Les responsables politiques, eux, doivent prendre des décisions sans en savoir plus que les chercheurs. Certains s’entourent donc de personnalités ayant fait progresser la Science par le passé, les nomment « experts » de ce qu’il ne connaissent pas encore, et les utilisent pour dire tout le bien qu’ils pensent de leur politique. Pour eux, l’objectif n’est pas de sauver des vies, mais d’agir pour garantir leur Pouvoir.
Confinements
Les médias tentent de convaincre leurs concitoyens que leur propre Exécutif a pris les mêmes mesures que les autres et ne sauraient donc être accusé de laxisme. Ils obscurcissent le débat en affirmant mensongèrement que 3 milliards d’humains sont simultanément confinés pour raison médicale. C’est amalgamer des situations très différentes et mentir sur leurs objectifs.
Le terme « confinement » est utilisé aujourd’hui aussi bien pour désigner : Une quarantaine. C’est-à-dire l’emprisonnement dans un sas, généralement un bateau, par les douanes, le temps qu’elles soient sûres de ne pas autoriser des sources de maladie d’entrer dans le pays. L’invention de cette mesure revient au duc de Milan, en 1374. C’est ce que le Japon a fait en février avec le paquebot Diamond Princess. Un cordon sanitaire. C’est l’isolement d’un pays voisin malade ou d’un groupe de population malade afin qu’il ne transmette pas la maladie au reste de la population. Les personnes saines risquent alors d’être infectées par les malades. Au XVIIème siècle, l’Italie et l’Espagne firent isoler par l’armée des groupes de population malades, avec ordre de tirer à vue si des individus tentaient de sortir. C’est que la Chine a fait avec la population du Hubei, remplaçant l’ordre de tirer par des amendes, voire de la prison. L’enfermement des personnes à risque. C’est la désignation d’une catégorie de citoyens comme potentiellement malade et son interdiction de rencontrer le reste de la population afin qu’elle ne puisse pas être infectée, ni infecter les autres. C’est ce que fait par exemple la France en interdisant de pénétrer dans les institutions pour personnes âgées et aux résidents d’en sortir. L’assignation de toute une population à domicile sans distinction. Cette mesure n’a pas été requise par des médecins infectiologues, mais par des statisticiens épidémiologistes afin de ne pas saturer les hôpitaux avec un afflux massif de malades dans un temps court. Elle n’a pas de précédent historique.
Seules les mesures visant à empêcher une maladie d’infecter un territoire ont parfois obtenu des résultats, comme en 1919 aux îles Samoa états-uniennes qui se protégèrent efficacement de la grippe espagnole qui ravagea les Samoa néo-zélandaises. Cependant, fermer une frontière n’a plus aucun intérêt lorsque la maladie est déjà là.
Par contre, jamais des mesures visant à ralentir une épidémie ne sont parvenues à faire baisser le taux de mortalité. Pire, en étalant la propagation de la maladie dans le temps, elles rendent la population vulnérable à une deuxième, puis une troisième vague de contamination, jusqu’à mise à disposition massive d’un vaccin lequel nécessite au moins 18 mois de préparation. Tandis que les populations qui refusent d’être assignées à résidence acquièrent progressivement une immunité de groupe qui les protège lors de nouvelles vagues de contamination. Contrairement au discours dominant, les formes actuelles de confinement sont donc susceptibles d’augmenter considérablement à terme le nombre de décès. Dans la mesure où certains pays ne pratiquent pas ces mesures, telles la Corée du Sud, l’Allemagne ou la Suède, il sera possible de comparer les résultats lorsque de nouvelles vagues de contamination surgiront. La politique hyper-précautionneuse des dirigeants politiques risque alors de se retourner contre elle.
Jadis les visioconférences permettaient de rapprocher des gens qui ne pouvaient pas se rencontrer. Aujourd’hui elle servent à prévenir tout contact physique entre eux.
Déchéance de la civilisation
Il n’est pas possible de vivre ensemble si nous avons peur les uns des autres. La civilisation ne peut pas être basée sur la défiance. Il n’est donc, par exemple, pas humainement acceptable d’interdire d’accompagner des malades sur leur lit de mort. Nous ne pouvons accepter d’être privés de notre liberté sans raison valable.
Le Convention européenne des Droits de l’homme, du 4 novembre 1950, qui a été signée par tous les États du continent européen du Royaume-Uni à la Russie, autorise « la détention régulière d’une personne susceptible de propager une maladie contagieuse » (article 5e), pas pour gérer les afflux de patients dans les hôpitaux.
Les Traités de l’Union européenne mettent la barre plus haut encore en affirmant que le « droit de circulation des personnes » est constitutif de l’identité de l’UE. De facto, plusieurs États-membres se sont placés hors de cette règle fondamentale, amorçant la désagrégation de l’État supranational.
Certains gouvernements ont choisi de transformer des citoyens en ennemis. Ce faisant, ils privent l’État de légitimité à leur égard puisque celui-ci devient aussi leur ennemi.
En France, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a déclaré que les gens qui sont aujourd’hui en réanimation étaient ceux qui hier avaient violé les consignes de confinement.
D’ores et déjà dans une autre région du monde, le président des Philippines, Rodrigo Duterte, a ordonné à sa police de « tuer par balles » tout citoyen qui tenterait de s’affranchir des règles de confinement avant de se raviser.
Si chacun a conscience du coût économique exorbitant de la politique actuelle et si chacun découvre son impact psychologique destructeur sur les personnes faibles, peu de gens ont conscience de la facture politique à venir.
Combinaisons contre le Covid-19 à Wuhan. À quand les combinaisons NBC ?
Mesures placebo
Ignorant tout de la nouvelle maladie, les autorités médicales et politiques préconisent des mesures placebo pour garder le moral de leurs concitoyens.
Costume de médecin de peste. Son masque est resté de nos jours comme accessoire du Carnaval de Venise.
Au XVIIème siècle, les médecins de peste portaient une sorte de combinaison en lin, en cuir ou en toile cirée et un masque à nez long qui permettait de respirer au travers de diverses fumigations de menthe, de camphre etc. Inventé par le médecin du roi de France, il se répandit à travers toute l’Europe. Aujourd’hui certains portent également des combinaison de plastique ou de caoutchouc contre le coronavirus avec des masques chirurgicaux. Le port de ces masques a débuté pour le grand public lors de l’épidémie de grippe espagnole, en 1918 au Japon. On redonna confiance à la population en l’accoutrant comme des chirurgiens occidentaux. Effet garanti, reproduit ici et là. Par la suite, le costume de chirurgien s’imposa progressivement en Asie et se répand dans le reste du monde à l’occasion de l’épidémie de 2020 de Covid-19. Cependant, jamais l’efficacité du costume des médecins de peste pas plus que celle des combinaisons et masques chirurgicaux pour tous n’a pu être démontrée contre une épidémie.
Peu importe, en recommandant l’usage du costume de chirurgien pour se prémunir de la maladie les autorités médicales chinoises, puis les dirigeants politiques du monde entier, proposent une solution à un problème que nul ne peut résoudre actuellement. L’essentiel est d’agir, pas de prévenir et encore moins de soigner.