تقي زاده

تقي زاده

Cela fait un bon bout de temps que l'Iran a choisi de s'allier à la Chine pour contrer l'unilatéralisme et l'hégémonisme américain. Le pays qui fait pleinement face à la Covid-19 a d'ailleurs été le premier au monde à avoir solidarisé avec le peuple chinois, à acheminer du logistique en Chine alors que le pays était frappé de plein fouet par la bio-arme qu'est la Covid-19. Pékin compte rendre la pareille. L'assistance logistique et médicale chinoise a été donc au rendez-vous dès la première manifestation de la maladie et sur sur fond d'appels de plus en plus pressants de pékin en faveur d'une levée immédiate des sanctions US contre l'Iran. Le chef d'état major iranien, le général de brigade Baqeri a tenu à remercier la Chine pour avoir offert aux Iraniens son appui logistique et sanitaire en pleine crise du coronavirus.

Alors même que la Covid-19 fait rage dans des bases navales US aux Etats-Unis et que la presse américaine vient de rapporter 20 cas diagnostiqués positifs dans la seule base de San Diego en Floride pour la seule journée de 22 mars, les agences de presse ont rapporté le retour à Portsmouth en Grande Bretagne du HMS Defender de la Royal Navy qui s'est sauvé des grandes eaux du golfe persique,, après "un déploiement de sept mois" qui, selon la marine british, " aurait compris l'accompagnement de navires battant pavillon britannique à travers le détroit d’Hormuz. L'équipage du 209 Flight du 815 Naval Air Squadron, embarqué sur le HMS Defender, a atterri jeudi dernier à RNAS Yeovilton. 

La Royal Navy dit que son destroyer de type 45 aurait escorté le long de ses sept mois de déploiement, 38 navires marchands - transportant 1,6 million de tonnes de marchandises - à travers le détroit d’Hormuz, et que le bâtiment qui se trouvait juste avant que les USA n'ordonnent pas à Londres de rejoindre la coalition anti-Iran se trouvait en Extrême-Orient .

On se rappelle fort bien du 30 janvier 2020, date à la quelle les USA ont en effet officiellement annoncé avoir délégué le commandement de la coalition maritime anti-Iran à la Grande-Bretagne, puisque pour l'Amérique l'alliance veut dire la servilité et que face aux risques des tensions accrues avec l'Iran, l'US Navy veut surtout faire payer les alliés au lieu d'en faire elle-même les frais. Ce fut ainsi que le commodore James Parkin de la Marine royale britannique a remplacé l’amiral américain Alvin Holmes, commandant d’une mission de sécurité maritime dans le golfe Persique, et ce, pour "protéger les navires" contre ce que la soi-disant coalition américaine appelle "menace maritime iranienne". Or, selon des sources bien informées, les choses vont diablement mal à la fois pour les marines US et leurs supplétifs britanniques au Moyen Orient. 

 

Cité par le New York Times du 21 mars, certaines voix au sein de l'administration US qualifient le lâche assassinat du commandant en chef de la Force Qods le 3 janvier en plein aéroport de Bagdad de «pire erreur stratégique» que l'Amérique ait commise ces dernières années.

Alors que les USA se trouvent confrontés à la crise du coronavirus, M. Trump se tient toujours à sa théorie de pression maximale contre l'Iran, un mélange de pression politique et économique sans comprendre pour autant que sa position a depuis longtemps perdu de sa magie. Les groupes alliés de l'Iran en Irak ont poussé cette semaine les troupes américaines à quitter Qaëm, à baliser la route stratégique reliant l'Irak à la Méditerranée.

Les deux dernières frappes aux roquettes contre la base aérienne de Tajji se sont avérées mortelles, peut-être pas autant que la frappe au missile balistique du 8 janvier du CGRI contre Aïn al-Asad, mais à l'effet autant sinon plus dévastateur. Car si à Aïn al-Asad le Pentagone a réussi à déguiser les pertes en «cas de traumatisme cérébral», à Tajji, il a été contraint de reconnaître la mort de deux militaires américains et un soldat britannique de la coalition, appartenant à cette OTAN que Washington croyait pouvoir charger de mission de la suppléer en Irak, si ses troupes finissaient par se voir dans l'obligation de plier bagage. Avouons qu'on est presque là puisque sur l'Iran, le président Trump a tout faux.

 
lundi, 23 mars 2020 13:34

Les GI's à Bagram pris pour cible

Les autorités locales afghanes ont fait part d’une attaque à la roquette contre une base américaine dans la province de Parwan.

Dans un contexte d’escalade entre les Talibans et les forces gouvernementales afghanes, les autorités afghanes ont annoncé que la base américaine dans la province de Parwan a été la cible des roquettes.

“Toutes les roquettes ont été interceptées par le système de défense de cette base sans faire de victimes”, selon ce rapport.

Cette attaque a été confirmée dans un communiqué des forces étrangères sans donner plus de détails.

Le groupe terroriste Daech a revendiqué cette attaque.

Une très grave fissure dans l'édifice de l'aveugle confiance centenaire que l'Europe a placée depuis la Seconde Guerre en Amérique. La Covid-19 que pour un nombre croissant d'observateurs et d'analystes est une arme biologique, "crève" le cœur "latin" de l'Europe, l'Italie, et les Etats-Unis participent au massacre! Que les Américains inoculent le virus en Italien pour se venger des Italiens d'avoir eu  "l'outrecuidance " de s'ouvrir à "la Route de la Soie" est une chose, mais qu'ils bloquent comme ils le font pour les Iraniens, l'acheminement des aides et des médicaments à leur encontre, c'en est une autre. Cela s'appelle en langage clair, le "génocide".

 
En matière de propagande moderne, on ne doit pas se limiter à la publication de fausses nouvelles comme le fit le Royaume-Uni pour convaincre son peuple d’entrer dans la Première Guerre mondiale, on doit l’embrigader comme le fit l’Allemagne pour convaincre le sien de livrer la Seconde Guerre mondiale.
La recette est toujours la même : exercer des pressions psychologiques pour amener les sujets à pratiquer volontairement des actes qu’ils savent inutiles, mais qui les engageront dans la voie du mensonge.

Cette fois, à propos du Covid-19, c’est le confinement volontaire à domicile qui contraint celui qui l’accepte à se convaincre lui-même de la véracité de la menace.En matière de propagande moderne, on ne doit pas se limiter à la publication de fausses nouvelles comme le fit le Royaume-Uni pour convaincre son peuple d’entrer dans la Première Guerre mondiale, on doit l’embrigader comme le fit l’Allemagne pour convaincre le sien de livrer la Seconde Guerre mondiale.

La recette est toujours la même : exercer des pressions psychologiques pour amener les sujets à pratiquer volontairement des actes qu’ils savent inutiles, mais qui les engageront dans la voie du mensonge.

Cette fois, à propos du Covid-19, c’est le confinement volontaire à domicile qui contraint celui qui l’accepte à se convaincre lui-même de la véracité de la menace.
 

Le Président Hassan Rouhani, félicitant le Nouvel An iranien, a déclaré que cette année sera marquée par des changements dans la vie de la nation iranienne et dans les relations économiques du pays avec le monde ainsi que par des interactions avec les voisins.

Dans un message télévisé émis ce vendredi matin 20 mars, Hassan Rohani a déclaré que cette année serait l'année de la grande ouverture et du boom économique, selon l'IRNA. 

Faisant référence aux sanctions et à toutes les pressions exercées sur le peuple iranien au cours de l'année écoulée, il a noté que malgré toutes les restrictions, l’Iran a pu conclure un pacte économique régional majeur, avec l’Union eurasienne.Hassan Rohani s’attardant sur le fait que les difficultés ont rendu la nation iranienne toujours plus résiliente a ajouté : « La nation iranienne saura surmonter tous les problèmes en comptant sur Dieu ».

Parlant de statistiques et de chiffres, il se félicite des progrès de l'Iran réalisés dans divers domaines, dont l'infrastructure économique du pays, ajoutant que la croissance économique de l'Iran était « positive » en 1398 et que l'inflation était largement maîtrisée.

« Ils nous ont pris un commandant et des milliers de commandants en ont été créés comme en témoignent ses cérémonies du dernier adieu », a rappelé M.Rohani.

S’attardant sur le fait que l'industrie pétrolière du pays était l’objet d’un embargo historique le plus grave et que de lourdes pressions pesaient sur l'économie de notre pays, Rohani a poursuivi : « Ils pensaient qu'avec une pression aussi intense notre peuple succomberait, mais notre grande nation a su résister à ces difficultés et a créé une nouvelle épopée ».

Dans une autre partie de son discours, Hassan Rohani a déclaré: « Dans les années les plus difficiles de cette année, les plus grands projets économiques jamais lancés depuis ces dernières décennies ont été inaugurés dans notre pays. Des énormes raffineries jusqu’aux barrages diversifiés. A cela s’ajoute la relance du secteur agricole, la grande évolution dans les domaines pétrolier et gazier, l'ouverture des plus grandes autoroutes, routes, voies ferroviaires et ports ».

«  Nous n'avons pas échoué, nous avons résisté aux pressions américaines, nous avons résisté et gagné la Cour internationale de Justice contre les États-Unis », a-t-il conclu.

lundi, 23 mars 2020 13:06

Le Leader salue la nation iranienne

L'Ayatollah Khamenei rend hommage au courage et à l'abnégation d'une nation qui fait face aux épreuves les plus difficiles.

ABNA: Ce 20 mars, l'Iran célèbre son Nouvel An, année 1399 de l'hégire solaire. Le Leader de la Révolution islamique vient de présenter comme tous les ans ses meilleurs vœux à "une nation qui tout au long de 12 derniers mois a courageusement surmonté les "épreuves les plus dures, et ce, sans sourciller" : "Ce fut une année difficile marquée à son début par de vastes inondations et à sa fin, par une vaste épidémie". Le Leader de la Révolution islamique et commandant en chef des forces armées iraniennes a félicité toute la nation, notamment les familles des martyrs et des mutilés de guerre et ceux et celles qui, au risque de leur vie, travaillent dans le secteur de la santé pour vaincre la pandémie" avant de baptiser la nouvelle année du calendrier iranien "année de l'élan de production". 

« L’année qui vient de s'achever  était une année tumultueuse pour la nation iranienne. L’année dernière a commencé par l’inondation et a fini par le coronavirus et nous avons aussi vécu différents événements tels que le séisme et les nouvelles sanctions, mais le pire événement que nous avons vécu était l’assassinat lâche du célèbre général de corps d’armée iranien, le martyr Soleimani », a déclaré l’Ayatollah Khamenei.

Et d’ajouter : « L’année dernière, nous avons vécu une année difficile. Le peuple avait pas mal de problèmes, mais aux côtés de ces problèmes, la nation iranienne a enregistré aussi beaucoup de succès ».

« Parmi les beaux événements qui ont eu lieu pendant l’année 1398, on peut faire allusion à la mobilisation des Iraniens pour prêter main-forte aux habitants des régions sinistrées par l’inondation ainsi qu’à l’impressionnante participation des dizaines de millions d’Iraniens aux funérailles du martyr Soleimani qui était sans précédent dans le monde ainsi que dans l’Histoire de notre pays. Ces deux événements étaient un autre exemple flagrant de la dignité de la nation iranienne », a souligné le Leader de la Révolution islamique, ajoutant que les actes de dévouement remarquables et appréciables du personnel de la santé pour lutter le coronavirus constituaient une autre réussite pour la nation iranienne, pendant l’année dernière.

« Les efforts inlassables du personnel du secteur de la santé, c'est-à-dire les médecins, les infirmiers, les aides-soignants, les directeurs et les fonctionnaires des centres médicaux ainsi que les services rendus par les volontaires, c'est-à-dire les étudiants, les étudiants des écoles théologiques et les bassijis mettent tous en évidence la dignité et l’honneur de la nation iranienne », a déclaré l’Ayatollah Khamenei.

Il a réaffirmé que les épreuves vécues par la nation iranienne étaient des épreuves difficiles tout en ajoutant qu’une nation pouvait se renforcer et acquérir davantage de pouvoir et de crédit en surmontant puissamment les difficultés. « C’est ce que la nation iranienne a fait et fera désormais », a-t-il souligné.

L’Ayatollah Khamenei a assuré que des efforts inlassables se poursuivaient dans différents secteurs du pays,  dont les secteurs scientifique, de recherche, social, étatique et judiciaire.

Concernant ce Nouvel An, baptisé année de « l’élan de production », le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « Il existe des rapports authentiques sur la reprise des activités dans des usines qui avaient été fermées, la hausse des capacités de production de certaines usines, les activités de plus en plus sérieuses des entreprises à forte intensité de connaissance et de l’élan des recherches étant à l’origine de la production. Ces rapports montrent que la production a connu un certain rebond pendant l’année dernière bien que la vie quotidienne du peuple n’en ait pas encore ressenti les effets. Il faut multiplier la production pour qu'elle améliore la vie des Iraniens ».

Il a souligné que l’élan de production mettrait définitivement fin aux problèmes économiques.

« Ayant leurs propres préjudices, les sanctions avaient également des avantages. Par exemple, les sanctions nous ont poussés à produire ce dont nous avons besoin grâce aux capacités du pays ».

Le Leader de la Révolution islamique a appelé le Parlement et ses centres de recherche, le pouvoir judiciaire, les sociétés à forte intensité de connaissance et les jeunes Iraniens à contribuer à la réalisation  des programmes destinés à concrétiser le mot d’ordre de ce Nouvel An, baptisé, année de  « l’élan de production ».

Selon les légendes de la Perse antique, il y a des milliers d'années, le plateau iranien était gouverné par Jamshid. Un roi bienveillant qui a régné pendant 1000 ans. Pendant son règne, la nourriture était abondante, les mensonges n'existaient pas, les plantes ne se desséchaient pas et personne ne vieillissait.

Un jour, le premier jour du printemps, Jamshid s'assit sur son trône d'or pour apercevoir le lever du soleil. Alors que les rayons de lumière montaient, son trône orné de joyaux brillait comme le soleil lui-même, réjouissant le cœur des Perses. À tel point qu'ils ont dit qu'un nouveau jour s'était levé et l'ont appelé Noruz. C'est là que la mythologie rencontre la réalité.

Le trône de Jamshid était ce matin-là dans une plaine où Darius Premier le Grand fit construire le palais de Persépolis, ou comme on l'appellerait en persan, Takht-e-Jamshid (le trône de Jamshid).

Dans les temps anciens, les joyeuses cérémonies de Noruz ont duré cinq jours et elles ont toutes célébré le Nouvel An et la renaissance de la nature. Aujourd'hui, l'important est le premier jour, où vous visitez habituellement les plus proches parents et le treizième jour, dédié à la nature.

À Noruz, vous devez nettoyer la maison, porter de nouveaux vêtements et décorer la maison avec Haft Sin; sept éléments qui symbolisent les meilleurs vœux pour la nouvelle année tels que la santé, l'abondance et la prospérité.

Scientifiquement, Noruz se produit à l'équinoxe de printemps, entre le 19 et le 21 mars. Au cours de ce fascinant phénomène astronomique, le Soleil est situé juste sur l'équateur céleste, se levant à l'est et se couchant à l'ouest, ce qui génère une lumière solaire abondante et, par conséquent, la nuit a la même durée que le jour. C'est pourquoi il est si important pour le cycle de vie de la Terre. Parce que la saison de chaleur et d'abondance commence.

À l'époque de Noruz, l'Iran est toujours en effervescence d'activité et de passion. Les gens achètent tout, des vêtements aux fleurs. Dans l'environnement, vous pouvez respirer le bonheur et la fraîcheur. Air de printemps. Mais cette année, le virus COVID-19 a compliqué les choses.

Des millions de personnes célèbrent cette année le 20 mars l'année 1399 de l'hégire solaire. Un nouveau Noruz, un nouveau jour, en attendant une nouvelle et radieuse année à venir.

Selon le chiisme, la Révélation fut le 27ème jour du mois arabe de Rajab. Durant les années précédentes la Révélation, Muhammad (s) avait pris l’habitude de se retirer à la montagne ; il se réfugiait sur une grotte nommée Hirâ où il méditait longuement.
Chaque année, pendant un mois, il allait à Hirâ pour prier et en descendant, avant de rentrer chez lui, il faisait un pèlerinage et des circumambulations (sept fois ou plus) autour de la Ka’ba.
 
Ce fut au 27ème jour du mois arabe de Rajab de l’an 610 (de l’ère chrétienne), que lorsque Muhammad (s) était à Hirâ en train de prier, il reçoit sa première Révélation (les premiers versets coraniques), par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel. Il entend la voix de l'ange Gabriel lui revelant que Dieu l'a élu comme Son Messager. Plus tard le Prophète (s) a expliqué ce qui lui était arrivé :
 
« Gabriel vint vers moi me dit « Iqra ! » (« Lis ! »).
Je répondis :
 
« je ne peux pas lire ». Il répéta à nouveau « Iqra ! » («Lis !»).
Je répondis :
 
« que je dois lire » ?
Il dit :
 
اقْرَ‌أْ بِاسْمِ رَ‌بِّكَ الَّذِي خَلَقَ
Prêche (Lis), au nom de ton Seigneur qui créa !
Sourate l’Adhérence Al-‘Alaq verset 1
D’après ce qui est rapporté, il eut quarante ans au moment de la Révélation.
 
C’est avec ces premiers versets coraniques (Sourate l’Adhérence - al-'Alaq) qui lui étaient descendus comme la première Révélation, qu’il quitta son lieu de retraite et retourna à La Mecque.
 
Ci-dessous les cinq premiers versets constituant la sourate l’Adhérence (al – ‘Alaq):
 
اقْرَ‌أْ بِاسْمِ رَ‌بِّكَ الَّذِي خَلَقَ ﴿١﴾ خَلَقَ الْإِنسَانَ مِنْ عَلَقٍ ﴿٢﴾ اقْرَ‌أْ وَرَ‌بُّكَ الْأَكْرَ‌مُ ﴿٣﴾ الَّذِي عَلَّمَ بِالْقَلَمِ ﴿٤﴾ عَلَّمَ الْإِنسَانَ مَا لَمْ يَعْلَمْ ﴿٥﴾
Prêche au nom de ton Seigneur qui créa ! (1) qui créa l'Homme d'une adhérence (2) Prêche !, ton Seigneur étant le Très Généreux (3) qui enseigna par le Calame (4) et enseigna à l'Homme ce qu'il ignorait (5)
Le Coran, Sourate XCVI. ; Traduction de Régis Blachère, p.657-658
Etant dans un état qui lui était très nouveau, il rentre immédiatement chez lui, où vivaient trois autres personnes : sa femme Khadidja, son cousin Ali b. Abi Tâlib (qui était sous sa tutelle), et Zîyd b. Hâritha (son enfant adoptif).
 
Il faut savoir que l'évènement de révélation suscite un immense bouleversement dans la vie de Muhammad (s), en même temps qu'il déclenche une crise sans précédent dans la société arabe.
 
A ce moment-là les arabes n'avaient pas d'horizon eschatologique. En fait de religion, ils vouaient un culte sommaire aux idoles protégeant leur famille, leur clan, leur ville. Ils avaient pour repère existentiels la généalogie de leur tribu et le code d'honneur en vigueur dans la Péninsule Arabe. Dans ce cadre, la solidarité du groupe l'emportait largement sur l'autonomie de l'individu.
 
C'est dans ce contexte que le Prophète (s) commence son invitation à l’unicité divine (monothéisme). Il commence d'abord par sa famille. Les premières personnes qui l’ont cru et admis fussent sa femme Khadidja et Ali b. Abi Tâlib. Différentes sources mentionnent également Zîyd b. Haritha et Abu Bakr parmi les premiers musulmans.
 
Dans son invitation à l'unicité divine, et dans son enseignement, il commence à apprendre aux arabes que les choses ont un sens caché, qu'elles participent à un destin unifié, mystérieusement cohérent, voulu, conçu et commandé par Dieu unique et tout puissant, maître non seulement de leur brève existence, mais aussi d'une vie éternelle dans l'au-delà".
 
Ils essayent de leur apprendre que les hommes ayant été individuellement dotés de conscience, de raison et de volonté, ils sont personnellement responsable de leur acte devant Dieu, et vont Lui en rendre compte au Jour du Jugement Dernier, où ils mériteront pour l'éternité les bonheur du Paradis et les souffrance de l'Enfer.
 
Cette religion heurtait de front les croyances de peuple arabe traditionnel. Muhammad (s) se contentait alors d'abord da e la prêcher discrètement dans un cercle étroit de fidèles. Bien que cette invitation initiale fût assez limitée, le nombre des musulmans commençait à accroitre, et assez rapidement ils commencèrent d’aller avec le Prophète (s) à l’extérieur de La Mecque afin de faire la prière.