
تقي زاده
Pouvez-vous sans vous référer à la sunna en s’appuyant essentiellement sur le coran que les hommes ont besoin des imams ?
Pour répondre à votre question, il mérite tout d’abord qu’on évoque les éléments suivants :
1 – Quelle est la place de la sunna par rapport au coran ?
2 – Quelle est la place des circonstances de la révélation dans l’interprétation du coran ? Peut-on facilement obtenir le sens et la signification des versets coraniques sans tenir compte des circonstances de la révélation qui en quelque sorte constitue la sunna et les traditions?
3 – Quelles sont les preuves coraniques sur la nécessité de la présence d’un imam pour les hommes ?
4 – Quels sont les arguments coraniques qui montrent que les imams doivent être désignés par Dieu ?
Pour répondre à la première question, il faut dire que la législation islamique commence avec le saint coran qui constitue la première base de référence des enseignements religieux. Après le coran vient la sunna qui en réalité constitue l’interprétation du coran.[1] La sunna n’est rien d’autre que les actes, les propos, les attitudes des infaillibles qui sont les preuves divines sur terre.[2] Et[3]. De la même manière que cette infaillibilité nous pousse à nous accrocher à la tradition du noble prophète (ç) en tant que source de référence de la religion, elle nous permet également de nous accrocher à la tradition des Ahl-ul-bayt (as). La sunna (acte, parole et attitudes des infaillibles) peut contribuer à apporter des précisions et des concisions au coran. Car l’infaillible et Dieu exalté soit-il sont comme les émetteurs d’un même message.[4] Donc on peut dire en réalité que les Ahl-ul-bayt (as) sont les commentateurs et ceux qui expliquent le coran.[5] Un peu comme le précise Thaqaleyn qui dit que le coran et la sunna se complètent mutuellement.[6]
Il est écrit dans le coran : « Ceci est le saint coran dont le livre dissimulé que seul les purifiés peuvent toucher ; car il vient de Dieu le seigneur des mondes »[7]
Dans un autre passage, le coran présente ceux qui sont purifiés en disant que ce n’est rien d’autre que les Ahl-ul-bayt (as).[8]
En ce qui concerne la deuxième question, il faut dire l’attitude des savants dans l’analyse des textes stipule qu’il tenir en considération les circonstances dans lesquelles le message a été émis afin de mieux saisir son sens. En d’autres termes, il faut saisir l’objet du message, le temps de l’émission du message, le lieu du message, la culture et la mentalité des personnalités au moment de l’énoncé du message sans oublier bien d’autres indices qui interviennent dans la précision du sens de ce message.[9] On constate également dans les traditions rapportées par les vrais commentateurs du coran qui pour élucider le sens des versets évoquent le cadre et les circonstances dan lesquelles ces versets ont été révélés.[10]
En d’autres termes, le coran a été révélé progressivement et à plusieurs occasions. C’est-à-dire que la révélation du coran était accompagnée des circonstances ou des difficultés dans lesquelles se trouvaient les musulmans. Ainsi un ou plusieurs ou alors une sourate était révéler pour résoudre ce problème. Il est calier que les versets révélés dans chaque circonstance ciblent cet évènement et ce fait. Donc si quelque chose semble ne pas être clair dans les termes ou le verset, c’est en se référant à cet évènement qu’on peut résoudre ce problème. Donc pour mieux connaitre le sens et interpréter correctement le coran, nous devons connaitre les circonstances de la révélation des versets afin de cerner complètement le sujet. Donc la circonstance de la révélation constitue un indice important dans l’orientation et la précision du sens du verset. Sans cette circonstance de révélation, le sens du verset demeure incomplet. Nous avons par exemple ce verset : « En vérité Safwa et Marwa font partie des symboles d’Allah. Quiconque se rend en pèlerinage à la Mecque ou accompli la Oumra n’aura pas de problème s’il fait des circonspections autour de ces deux »[11]. On a exprimé qu’il y a un problème en ce qui concerne le fait de prendre Safwa et Marwa comme un rite fondamental dans l’accomplissement du pèlerinage et de la Oumra car l’expression « Lah Jouna »[12] apparait dans le verset. Donc e fait que si on tient compte de cette expression, le sens apparent du verset donnera ceci : « il n’y a pas de problème ou de péché à faire des vas et vient entre les deux. Ce qui signifie qu’il est juste permis de faire ce rite et non obligé. C’est quand on se réfère aux circonstances de révélation de ce verset qu’on comprend bien que l’expression « Lah Jouna » tourne autour de la dissipation de l’idée de sacrilège. En effet, après le traité de paix à la huitième année de l’hégire, il était convenu que le prophète (ç) et les compagnons l’année prochaine pour les rites de la Oumra à la Mecque. Dans les clauses de ce traité, il était écrit que durant trois jours, les idolâtres devaient dégager leurs idoles des alentours de la Kaaba et ainsi que les idoles qu’ils conservaient au niveau des mont Safwa et Marwa afin que les musulmans puissent librement accomplir les rites de circonspection et de va et vient autour de ces deux sites. Après trois jours, les idolâtres pouvaient ramener leurs idoles et les remettre en place. Certains musulmans qui n’avaient pas encore accompli les rites de va et vient autour de ces deux sites avaient des problèmes du moment où les idoles avaient déjà été remis en place. Et là alors ils se disaient que s’ils accomplissent ce rite avec les idoles placés par les mécréants, cela serait un péché pour eux. C’est alors que ce verset fut révélé pour leur dire que malgré la présence de ces idoles, ils pouvaient accomplir le va et vient entre Safwa et Marwa sans craindre quoi que ce soit.[13] Donc comme vous pouvez le constater, c’est en plongeant dans les circonstances de la révélation que le sens de ce verset devient bien clair et fait en sorte qu’on comprenne qu’il ne s’agit pas d’une simple permission, mais que le va et vient entre Safwa et Marwa est une obligation faisant partie des piliers des rites du pèlerinage. Donc l’expression « Lah Jouna » signifie juste un moyen de rassurer qu’il n’y a pas des péchés à accomplir cet acte malgré la présence des idoles.[14] On constate alors que les circonstances de révélation jouent un très grand rôle dans la définition du sens des versets coraniques.[15]
En ce qui concerne la nécessité de la présence d’un imam au sein de la société, il faut dire : De la même manière que l’envoi des prophètes pour l’éducation et l’épanouissement des hommes est nécessaire, la présence des imams également s’avère nécessaire pour la préservation de la continuité du programme laissé par le prophète (ç). Dans un passage coranique il est écrit : « Tu n’es qu’un avertisseur, car chaque peuple a un guide »[16]
« Chaque peuple a un guide », « Soyez avec les véridiques », « Ceux qui détiennent le commandement » et le verset de la transmission du message sont entre autre les versets qui confirment la nécessité de la présence de l’imam au sein de la société. Nous évoquons quelques versets et hadiths servant à interpréter ces passages :
1 - « Tu n’es qu’un avertisseur et chaque peuple à un guide »[17] c’est-à-dire que le prophète n’est chargé que d’exhorter et de recommander des gens et chaque groupe ou chaque peuple a quelqu’un pour les guider.
2 – « Obéissez à Dieu, obéissez au prophète et à ceux parmi vous qui détiennent le commandement »[18]
Les commentateurs chiites s’accordent sur le fait que l’expression « Ouloul Amr » ou ceux qui détiennent le commandement renvoie aux imams infaillibles.
3 – Le verset de transmission ou le verset de Tabligh : « Ô messager, transmet ce qui t’a été révélé de la part de ton Dieu… »[19]. Selon les traditions authentiques mentionnées dans les ouvrages de références sunnites, ce verset a été révélé à Ghadeer Khom et ce jour historique, le prophète (ç) a annoncé l’autorité et la succession d’Ali (as) complétant ainsi l’intégralité de la transmission de son message et de sa mission. Bien que ces versets soient destinés à l’imam Ali (as) il montre en réalité des nécessités que la présence d’un imam au sein de la société. L’imamat dans l’islam occupe une place très importante et constitue le dernier stade de la perfection de l’homme. Souvent ce rang est combiné avec celui du prophète (ç) et de la mission prophétique. On a par exemple le statut d’imamat pour Ibrahim (as) et le messager de l’islam. Parfois ces deux titres sont séparés par rapport à la mission prophétique et au message. Nous Avons par exemple le cas des imams Ahl-ul-bayt (as).
En ce qui concerne la quatrième question, il faut dire : « Bien que nous ayons beaucoup de versets coraniques qui établissent l’imamat d’Ali (as) et les autres imams Ahl-ul-bayt (as) (le sens de ce verset est confirmé grâce à plusieurs hadiths authentiques rapportés par plusieurs personnes dans plusieurs générations qui citent le messager de l’islam[20] et qui évoque les circonstances de la révélation de ce verset[21], nous avons bien d’autres versets qui n’ont pas besoin de circonstances de révélation et dont on peut s’en servir pour démontrer la légitimité de l’imamat des imams infaillibles. Par exemple le saint coran montre que l’imamat constitue le dernier stade de l’évolution de l’homme vers la perfection. Et seul cinq grands prophètes ont atteint ce stade. Nous lisons par exemple au sujet d’Ibrahim (as) : « Souviens toi lorsque Dieu éprouva Ibrahim de différentes manières et qu’il s’en sorti parfaitement (et il réussi à passer ces épreuves) Dieu lui dit : « Je fais de toi un imam et un guide pour les gens. Ibrahim implora Dieu ainsi : Fais en sorte que ma descendance profite également de ce titre (fais d’eux des imams aussi). Dieu reprit : « Les injustes et les pervers ne bénéficieront jamais de mon pacte et de mon engagement (imamat) »[22] (c’est-à-dire seul les infaillibles parmi tes enfants bénéficieront de ce titre). Il ressort de ce verset que ce titre est le plus élevé des titres que le prophète Ibrahim (as) ait acquis après avoir reçu celui de messager et de transmetteur du message de Dieu. C’est-à-dire qu’il a eut cela à la fin de sa vie et après avoir traversé beaucoup d’épreuves difficiles.
Dans beaucoup de cas, le titre de prophète et d’imam sont réunis ensemble et les grands prophètes tels qu’Ibrahim (as) oint atteint le titre d’imam. Et l’exemple le plus évident est la conjugaison des titres de transmetteur du message, prophète et imam dans la personne du message de l’islam. Il arrive souvent que le titre d’imam soit distinct et séparé de messager et de prophète. Nous avons le cas des imams Ahl-ul-bayt (as) qui ont été juste propulsé au rang d’imam et n’ont été chargés de la réception d’aucune révélation.[23]
En effet, le terme injustice ici (opposé à la justice) est plus étendu. En effet, quand on parle de justice, cela signifie mettre chaque chose à sa place.
En d’autres termes, lorsqu’on dit qu’il y a injustice, cela signifie que quelqu’un ou quelque chose n’a pas été mis à la place où il fallait. Etant donné que le titre d’imam et de guide du point de vue apparent et dans le fond constitue un statut très élevé et implique pleines de responsabilités, le moindre péché ou la moindre insoumission ou le moindre antécédent fait en sorte que quelqu’un perde la compétence d’accéder à ce poste. C’est pour cela que nous lisons dans les hadiths que les hadiths que les imams Ahl-ul-bayt (as) insistaient sur ces points pour préciser que la succession immédiate du prophète (ç) à Ali (as). Et cela montre que les autres étaient des adorateurs d’idoles à l’époque du paganisme alors que seul Ali (as) ne s’est prosterné pour les idoles. Quelle est injustice la plus grande que d’adorer les idoles.[24] N’est ce pas Loukmane disait à son fils : « ö fils, n’associe Dieu à personne. Car cela constitue la plus grande injustice »[25]
Il ressort du verset développé que l’imam (le guide infaillible dans tous les sens) doit être défini par Dieu car l’imamat constitue une forme de pacte et d’engagement. Raison pour laquelle c’est Dieu lui-même qui doit préciser une telle personne c’est-à-dire que c’est Dieu lui-même qui une partie de pacte et de l’engagement. En plus, les personnes qui ont commis des injustices dans leurs vies et qui ont des points sombres dans leurs passés- que ce soient les injustices sue eux-mêmes que ce soit l’injustice vis-à-vis des autres – et qui ont adoré des idoles ne serait ce qu’un seul instant ne méritent pas le titre d’imam. Donc l’imam doit avoir mené toute une vie impeccable. Donc il n’y a que Dieu pour connaitre qui a mené une vie impeccable. Et si on veut se baser sur ce critère pour définir le successeur du prophète (ç), il n’y a que l’imam Ali (as) qui était l’unique candidat.[26]
Il est clair que ce verset et les arguments qui ont été exposés ici ne constituent que des exemples parmi des dizaines d’autres qui confirment le besoin des hommes et des sociétés humaines par rapport à la présence de l’imam. Il est impossible d’apporter d’avantage d’argument dans cet écrit délimité car cela demande plus d’espace et plus de temps.
[1] - Les propos, les actes et les attitudes infaillibles interprètent et expliquent en quelque sorte le coran. La preuve en est que le livre de Dieu et les Ahl-ul bayt sont placés côte à côte c’est-à-dire ce livre sera interprété par ces personnes et cela montre que le coran est un livre qui a besoin de quelqu’un pour l’interpréter.
[2] - Il faut retenir ici que la question fondamentale abordée au sujet de la sunna lorsqu’on parle des fondements de la jurisprudence, cela signifie la pertinence de la sunna dans la confirmation et l’attestation des actes d’adoration.
[3] - Le fait que la constitution de la sunna en tant que preuve dans la théologie scholastique islamique est également impliquée dans cette question.
[4] - La connaissance des infaillibles par rapport à l’intention exacte de Dieu dans la transmission des réalités divines provient directement de Dieu sans l’intervention des maux. Ce qui signifie que leur connaissance est une connaissance illuminée venant de l’invisible. Doc ce qu’ils disent n’est rien d’autre que la parole divine.
[5] - Lorsqu’on parle de Tafsir, on ne fait pas allusion à la signification que les commentateurs du coran donnent à ce mot aujourd’hui. En réalité, Tafsir ou interprétation signifie percevoir les réalités coraniques en précisant les méthodes et les critères standard pour la compréhension de la religion c’est –à-dire la lecture et l’interprétation à laquelle on fait allusion dans l’herméneutique. On appelle cette méthode Ijtihad. Dans la perspective chiite, l’Ijtihad ne constitue pas une source indépendante, ce qui est approuvé c’est le fait que l’Ijtihad soit considéré comme une autre méthode pour la compréhension du coran.
[6] - Série de cours supérieurs d’Ousoul, Mahdi Hadawi Tehrani, page 75 à 80.
[7] - Sourate Wakiya : 75 à 79.
[8] - Sourate Ahzab : 33.
[9] - Circonstances de révélation.
[10] - Les écoles d’interprétation, Ali Akhbar Baba’i, vol 1, page 106 à 108, 1ère impression, centre de recherche du séminaire islamique et de l’université, centre d’étude et de rédaction des ouvrages sur les sciences humaines dans les universités, hivers 1381 hégire solaire.
[11] - Sourate Baqarah : 158.
[12] -L’expression Jouna signifie péché.
[13] - Tafsir Ayachi, vol 1, page 70, logiciel Jamioul Tafasir Nour.
[14] - Il faut retenir que les circonstances de révélation sont plus larges que la cause de la révélation. Chaque fois que le verset est révélé que ce soit dans le passé, le présent ou l’avenir que ce soit sur les dispositions pratiques obligatoires chaque fois que les versets sont révélés dans ces cas on parle de circonstances de révélation. Par exemple tel verset a été révélé au sujet de l’infaillibilité des prophètes ou de l’infaillibilité des anges et l’infaillibilité d’Abraham, de Nour et d’Adam. Tout cela constitue les circonstances de la révélation. Mais en ce qui concerne la cause de la révélation, il s’agit de l’évènement ou d’un fait qui est à l’origine de la révélation d’un ou plusieurs versets. En d’autres termes, l’évènement qui se produit devient la cause de la révélation d’un ou des versets.
[15] - Al Tamhid, Mohammad Hadi Marafat, vol 1, page 243; Pour en savoir plus, consultez le thème condition de compréhension du coran question 193 (site 2511).
[16] - Sourate Ra’ad : 7.
[17] - Sourate Ra’ad : 7.
[18] - Yanabioul mawada: 114, 115 et 116.
[19] - Sourate Ma’ida : 67.
[20] - Pour savoir la raison pour laquelle les noms des imams ne sont pas directement mentionnés dans le coran, il faut consulter : noms des imams dans le coran.
[21] - Pour en savoir plus, consultez le thème arguments de la conviction sur l’imamat et les imams, extrait du thème démonstration de la légitimité de l’imamat de l’imam Ali question 999 (site 1162).
[22] - Sourate Baqarah: 124.
[23] - Extrait du thème argument logique de l’imamat question 614 (site 671).
[24] - En guise d’exemple, Hicham ibn Salim rapport de l’imam Sadiq un hadith mentionné dans Ousoul ul kafi, vol 1, bab Tabakatoul Anbiya wouol roussoul, hadith 1. Nous avons également un autre hadith d’Abdoullah et ibn Mas’oud qu’on trouve dans Amali de Sheikh Moufid, Manaquib d’ibn Magazili, tel que cité par Tafsir al Mizane sous l’interprétation du même verset.
[25] - Sourate Loukmane : 13.
[26] - Tafsir Nemouneh, vol 1, page 443 à 444
Pouvez-vous sans vous référer à la sunna en s’appuyant essentiellement sur le coran que les hommes ont besoin des imams ?
Pour répondre à votre question, il mérite tout d’abord qu’on évoque les éléments suivants :
1 – Quelle est la place de la sunna par rapport au coran ?
2 – Quelle est la place des circonstances de la révélation dans l’interprétation du coran ? Peut-on facilement obtenir le sens et la signification des versets coraniques sans tenir compte des circonstances de la révélation qui en quelque sorte constitue la sunna et les traditions?
3 – Quelles sont les preuves coraniques sur la nécessité de la présence d’un imam pour les hommes ?
4 – Quels sont les arguments coraniques qui montrent que les imams doivent être désignés par Dieu ?
Pour répondre à la première question, il faut dire que la législation islamique commence avec le saint coran qui constitue la première base de référence des enseignements religieux. Après le coran vient la sunna qui en réalité constitue l’interprétation du coran.[1] La sunna n’est rien d’autre que les actes, les propos, les attitudes des infaillibles qui sont les preuves divines sur terre.[2] Et[3]. De la même manière que cette infaillibilité nous pousse à nous accrocher à la tradition du noble prophète (ç) en tant que source de référence de la religion, elle nous permet également de nous accrocher à la tradition des Ahl-ul-bayt (as). La sunna (acte, parole et attitudes des infaillibles) peut contribuer à apporter des précisions et des concisions au coran. Car l’infaillible et Dieu exalté soit-il sont comme les émetteurs d’un même message.[4] Donc on peut dire en réalité que les Ahl-ul-bayt (as) sont les commentateurs et ceux qui expliquent le coran.[5] Un peu comme le précise Thaqaleyn qui dit que le coran et la sunna se complètent mutuellement.[6]
Il est écrit dans le coran : « Ceci est le saint coran dont le livre dissimulé que seul les purifiés peuvent toucher ; car il vient de Dieu le seigneur des mondes »[7]
Dans un autre passage, le coran présente ceux qui sont purifiés en disant que ce n’est rien d’autre que les Ahl-ul-bayt (as).[8]
En ce qui concerne la deuxième question, il faut dire l’attitude des savants dans l’analyse des textes stipule qu’il tenir en considération les circonstances dans lesquelles le message a été émis afin de mieux saisir son sens. En d’autres termes, il faut saisir l’objet du message, le temps de l’émission du message, le lieu du message, la culture et la mentalité des personnalités au moment de l’énoncé du message sans oublier bien d’autres indices qui interviennent dans la précision du sens de ce message.[9] On constate également dans les traditions rapportées par les vrais commentateurs du coran qui pour élucider le sens des versets évoquent le cadre et les circonstances dan lesquelles ces versets ont été révélés.[10]
En d’autres termes, le coran a été révélé progressivement et à plusieurs occasions. C’est-à-dire que la révélation du coran était accompagnée des circonstances ou des difficultés dans lesquelles se trouvaient les musulmans. Ainsi un ou plusieurs ou alors une sourate était révéler pour résoudre ce problème. Il est calier que les versets révélés dans chaque circonstance ciblent cet évènement et ce fait. Donc si quelque chose semble ne pas être clair dans les termes ou le verset, c’est en se référant à cet évènement qu’on peut résoudre ce problème. Donc pour mieux connaitre le sens et interpréter correctement le coran, nous devons connaitre les circonstances de la révélation des versets afin de cerner complètement le sujet. Donc la circonstance de la révélation constitue un indice important dans l’orientation et la précision du sens du verset. Sans cette circonstance de révélation, le sens du verset demeure incomplet. Nous avons par exemple ce verset : « En vérité Safwa et Marwa font partie des symboles d’Allah. Quiconque se rend en pèlerinage à la Mecque ou accompli la Oumra n’aura pas de problème s’il fait des circonspections autour de ces deux »[11]. On a exprimé qu’il y a un problème en ce qui concerne le fait de prendre Safwa et Marwa comme un rite fondamental dans l’accomplissement du pèlerinage et de la Oumra car l’expression « Lah Jouna »[12] apparait dans le verset. Donc e fait que si on tient compte de cette expression, le sens apparent du verset donnera ceci : « il n’y a pas de problème ou de péché à faire des vas et vient entre les deux. Ce qui signifie qu’il est juste permis de faire ce rite et non obligé. C’est quand on se réfère aux circonstances de révélation de ce verset qu’on comprend bien que l’expression « Lah Jouna » tourne autour de la dissipation de l’idée de sacrilège. En effet, après le traité de paix à la huitième année de l’hégire, il était convenu que le prophète (ç) et les compagnons l’année prochaine pour les rites de la Oumra à la Mecque. Dans les clauses de ce traité, il était écrit que durant trois jours, les idolâtres devaient dégager leurs idoles des alentours de la Kaaba et ainsi que les idoles qu’ils conservaient au niveau des mont Safwa et Marwa afin que les musulmans puissent librement accomplir les rites de circonspection et de va et vient autour de ces deux sites. Après trois jours, les idolâtres pouvaient ramener leurs idoles et les remettre en place. Certains musulmans qui n’avaient pas encore accompli les rites de va et vient autour de ces deux sites avaient des problèmes du moment où les idoles avaient déjà été remis en place. Et là alors ils se disaient que s’ils accomplissent ce rite avec les idoles placés par les mécréants, cela serait un péché pour eux. C’est alors que ce verset fut révélé pour leur dire que malgré la présence de ces idoles, ils pouvaient accomplir le va et vient entre Safwa et Marwa sans craindre quoi que ce soit.[13] Donc comme vous pouvez le constater, c’est en plongeant dans les circonstances de la révélation que le sens de ce verset devient bien clair et fait en sorte qu’on comprenne qu’il ne s’agit pas d’une simple permission, mais que le va et vient entre Safwa et Marwa est une obligation faisant partie des piliers des rites du pèlerinage. Donc l’expression « Lah Jouna » signifie juste un moyen de rassurer qu’il n’y a pas des péchés à accomplir cet acte malgré la présence des idoles.[14] On constate alors que les circonstances de révélation jouent un très grand rôle dans la définition du sens des versets coraniques.[15]
En ce qui concerne la nécessité de la présence d’un imam au sein de la société, il faut dire : De la même manière que l’envoi des prophètes pour l’éducation et l’épanouissement des hommes est nécessaire, la présence des imams également s’avère nécessaire pour la préservation de la continuité du programme laissé par le prophète (ç). Dans un passage coranique il est écrit : « Tu n’es qu’un avertisseur, car chaque peuple a un guide »[16]
« Chaque peuple a un guide », « Soyez avec les véridiques », « Ceux qui détiennent le commandement » et le verset de la transmission du message sont entre autre les versets qui confirment la nécessité de la présence de l’imam au sein de la société. Nous évoquons quelques versets et hadiths servant à interpréter ces passages :
1 - « Tu n’es qu’un avertisseur et chaque peuple à un guide »[17] c’est-à-dire que le prophète n’est chargé que d’exhorter et de recommander des gens et chaque groupe ou chaque peuple a quelqu’un pour les guider.
2 – « Obéissez à Dieu, obéissez au prophète et à ceux parmi vous qui détiennent le commandement »[18]
Les commentateurs chiites s’accordent sur le fait que l’expression « Ouloul Amr » ou ceux qui détiennent le commandement renvoie aux imams infaillibles.
3 – Le verset de transmission ou le verset de Tabligh : « Ô messager, transmet ce qui t’a été révélé de la part de ton Dieu… »[19]. Selon les traditions authentiques mentionnées dans les ouvrages de références sunnites, ce verset a été révélé à Ghadeer Khom et ce jour historique, le prophète (ç) a annoncé l’autorité et la succession d’Ali (as) complétant ainsi l’intégralité de la transmission de son message et de sa mission. Bien que ces versets soient destinés à l’imam Ali (as) il montre en réalité des nécessités que la présence d’un imam au sein de la société. L’imamat dans l’islam occupe une place très importante et constitue le dernier stade de la perfection de l’homme. Souvent ce rang est combiné avec celui du prophète (ç) et de la mission prophétique. On a par exemple le statut d’imamat pour Ibrahim (as) et le messager de l’islam. Parfois ces deux titres sont séparés par rapport à la mission prophétique et au message. Nous Avons par exemple le cas des imams Ahl-ul-bayt (as).
En ce qui concerne la quatrième question, il faut dire : « Bien que nous ayons beaucoup de versets coraniques qui établissent l’imamat d’Ali (as) et les autres imams Ahl-ul-bayt (as) (le sens de ce verset est confirmé grâce à plusieurs hadiths authentiques rapportés par plusieurs personnes dans plusieurs générations qui citent le messager de l’islam[20] et qui évoque les circonstances de la révélation de ce verset[21], nous avons bien d’autres versets qui n’ont pas besoin de circonstances de révélation et dont on peut s’en servir pour démontrer la légitimité de l’imamat des imams infaillibles. Par exemple le saint coran montre que l’imamat constitue le dernier stade de l’évolution de l’homme vers la perfection. Et seul cinq grands prophètes ont atteint ce stade. Nous lisons par exemple au sujet d’Ibrahim (as) : « Souviens toi lorsque Dieu éprouva Ibrahim de différentes manières et qu’il s’en sorti parfaitement (et il réussi à passer ces épreuves) Dieu lui dit : « Je fais de toi un imam et un guide pour les gens. Ibrahim implora Dieu ainsi : Fais en sorte que ma descendance profite également de ce titre (fais d’eux des imams aussi). Dieu reprit : « Les injustes et les pervers ne bénéficieront jamais de mon pacte et de mon engagement (imamat) »[22] (c’est-à-dire seul les infaillibles parmi tes enfants bénéficieront de ce titre). Il ressort de ce verset que ce titre est le plus élevé des titres que le prophète Ibrahim (as) ait acquis après avoir reçu celui de messager et de transmetteur du message de Dieu. C’est-à-dire qu’il a eut cela à la fin de sa vie et après avoir traversé beaucoup d’épreuves difficiles.
Dans beaucoup de cas, le titre de prophète et d’imam sont réunis ensemble et les grands prophètes tels qu’Ibrahim (as) oint atteint le titre d’imam. Et l’exemple le plus évident est la conjugaison des titres de transmetteur du message, prophète et imam dans la personne du message de l’islam. Il arrive souvent que le titre d’imam soit distinct et séparé de messager et de prophète. Nous avons le cas des imams Ahl-ul-bayt (as) qui ont été juste propulsé au rang d’imam et n’ont été chargés de la réception d’aucune révélation.[23]
En effet, le terme injustice ici (opposé à la justice) est plus étendu. En effet, quand on parle de justice, cela signifie mettre chaque chose à sa place.
En d’autres termes, lorsqu’on dit qu’il y a injustice, cela signifie que quelqu’un ou quelque chose n’a pas été mis à la place où il fallait. Etant donné que le titre d’imam et de guide du point de vue apparent et dans le fond constitue un statut très élevé et implique pleines de responsabilités, le moindre péché ou la moindre insoumission ou le moindre antécédent fait en sorte que quelqu’un perde la compétence d’accéder à ce poste. C’est pour cela que nous lisons dans les hadiths que les hadiths que les imams Ahl-ul-bayt (as) insistaient sur ces points pour préciser que la succession immédiate du prophète (ç) à Ali (as). Et cela montre que les autres étaient des adorateurs d’idoles à l’époque du paganisme alors que seul Ali (as) ne s’est prosterné pour les idoles. Quelle est injustice la plus grande que d’adorer les idoles.[24] N’est ce pas Loukmane disait à son fils : « ö fils, n’associe Dieu à personne. Car cela constitue la plus grande injustice »[25]
Il ressort du verset développé que l’imam (le guide infaillible dans tous les sens) doit être défini par Dieu car l’imamat constitue une forme de pacte et d’engagement. Raison pour laquelle c’est Dieu lui-même qui doit préciser une telle personne c’est-à-dire que c’est Dieu lui-même qui une partie de pacte et de l’engagement. En plus, les personnes qui ont commis des injustices dans leurs vies et qui ont des points sombres dans leurs passés- que ce soient les injustices sue eux-mêmes que ce soit l’injustice vis-à-vis des autres – et qui ont adoré des idoles ne serait ce qu’un seul instant ne méritent pas le titre d’imam. Donc l’imam doit avoir mené toute une vie impeccable. Donc il n’y a que Dieu pour connaitre qui a mené une vie impeccable. Et si on veut se baser sur ce critère pour définir le successeur du prophète (ç), il n’y a que l’imam Ali (as) qui était l’unique candidat.[26]
Il est clair que ce verset et les arguments qui ont été exposés ici ne constituent que des exemples parmi des dizaines d’autres qui confirment le besoin des hommes et des sociétés humaines par rapport à la présence de l’imam. Il est impossible d’apporter d’avantage d’argument dans cet écrit délimité car cela demande plus d’espace et plus de temps.
[1] - Les propos, les actes et les attitudes infaillibles interprètent et expliquent en quelque sorte le coran. La preuve en est que le livre de Dieu et les Ahl-ul bayt sont placés côte à côte c’est-à-dire ce livre sera interprété par ces personnes et cela montre que le coran est un livre qui a besoin de quelqu’un pour l’interpréter.
[2] - Il faut retenir ici que la question fondamentale abordée au sujet de la sunna lorsqu’on parle des fondements de la jurisprudence, cela signifie la pertinence de la sunna dans la confirmation et l’attestation des actes d’adoration.
[3] - Le fait que la constitution de la sunna en tant que preuve dans la théologie scholastique islamique est également impliquée dans cette question.
[4] - La connaissance des infaillibles par rapport à l’intention exacte de Dieu dans la transmission des réalités divines provient directement de Dieu sans l’intervention des maux. Ce qui signifie que leur connaissance est une connaissance illuminée venant de l’invisible. Doc ce qu’ils disent n’est rien d’autre que la parole divine.
[5] - Lorsqu’on parle de Tafsir, on ne fait pas allusion à la signification que les commentateurs du coran donnent à ce mot aujourd’hui. En réalité, Tafsir ou interprétation signifie percevoir les réalités coraniques en précisant les méthodes et les critères standard pour la compréhension de la religion c’est –à-dire la lecture et l’interprétation à laquelle on fait allusion dans l’herméneutique. On appelle cette méthode Ijtihad. Dans la perspective chiite, l’Ijtihad ne constitue pas une source indépendante, ce qui est approuvé c’est le fait que l’Ijtihad soit considéré comme une autre méthode pour la compréhension du coran.
[6] - Série de cours supérieurs d’Ousoul, Mahdi Hadawi Tehrani, page 75 à 80.
[7] - Sourate Wakiya : 75 à 79.
[8] - Sourate Ahzab : 33.
[9] - Circonstances de révélation.
[10] - Les écoles d’interprétation, Ali Akhbar Baba’i, vol 1, page 106 à 108, 1ère impression, centre de recherche du séminaire islamique et de l’université, centre d’étude et de rédaction des ouvrages sur les sciences humaines dans les universités, hivers 1381 hégire solaire.
[11] - Sourate Baqarah : 158.
[12] -L’expression Jouna signifie péché.
[13] - Tafsir Ayachi, vol 1, page 70, logiciel Jamioul Tafasir Nour.
[14] - Il faut retenir que les circonstances de révélation sont plus larges que la cause de la révélation. Chaque fois que le verset est révélé que ce soit dans le passé, le présent ou l’avenir que ce soit sur les dispositions pratiques obligatoires chaque fois que les versets sont révélés dans ces cas on parle de circonstances de révélation. Par exemple tel verset a été révélé au sujet de l’infaillibilité des prophètes ou de l’infaillibilité des anges et l’infaillibilité d’Abraham, de Nour et d’Adam. Tout cela constitue les circonstances de la révélation. Mais en ce qui concerne la cause de la révélation, il s’agit de l’évènement ou d’un fait qui est à l’origine de la révélation d’un ou plusieurs versets. En d’autres termes, l’évènement qui se produit devient la cause de la révélation d’un ou des versets.
[15] - Al Tamhid, Mohammad Hadi Marafat, vol 1, page 243; Pour en savoir plus, consultez le thème condition de compréhension du coran question 193 (site 2511).
[16] - Sourate Ra’ad : 7.
[17] - Sourate Ra’ad : 7.
[18] - Yanabioul mawada: 114, 115 et 116.
[19] - Sourate Ma’ida : 67.
[20] - Pour savoir la raison pour laquelle les noms des imams ne sont pas directement mentionnés dans le coran, il faut consulter : noms des imams dans le coran.
[21] - Pour en savoir plus, consultez le thème arguments de la conviction sur l’imamat et les imams, extrait du thème démonstration de la légitimité de l’imamat de l’imam Ali question 999 (site 1162).
[22] - Sourate Baqarah: 124.
[23] - Extrait du thème argument logique de l’imamat question 614 (site 671).
[24] - En guise d’exemple, Hicham ibn Salim rapport de l’imam Sadiq un hadith mentionné dans Ousoul ul kafi, vol 1, bab Tabakatoul Anbiya wouol roussoul, hadith 1. Nous avons également un autre hadith d’Abdoullah et ibn Mas’oud qu’on trouve dans Amali de Sheikh Moufid, Manaquib d’ibn Magazili, tel que cité par Tafsir al Mizane sous l’interprétation du même verset.
[25] - Sourate Loukmane : 13.
[26] - Tafsir Nemouneh, vol 1, page 443 à 444
Après le décès du prophète, que Dieu le bénisse, lui et les siens, qu’est-ce qui arriva à sa fille, la vénérée Fatima (bénie soit-elle) ? Je vous remercie de vous appuyer sur des sources authentiques et crédibles pour répondre à cette question.
Sont abondants, les hadiths et les dires sur les souffrances et les difficultés, causées à la vénérée Fatima, que la paix de Dieu soit sur elle, après le décès de son père. Ces hadits et ces paroles ne sont, probablement, acceptés, dans tous leurs détails, par les Sunnites, mais la totalité de cela ne peut pas être niée ni remise en cause.
A ce propos, j’attire votre attention sur un hadith, rapporté, dans le Sahih Bukhari, l’un des livres les plus crédibles et authentiques des Musulmans de confession sunnite :
« Après le décès de son père, Fatima, fille du prophète, demanda au premier calife de lui restituer son patrimoine. Abou Bakr répondit : « Le prophète a dit : « Nous ne laissons aucun bien en héritage et Tout ce que nous laissons derrière nous est aumône!En entendant cette parole, la vénérée Fatima se mit en colère et bouda avec Abou Bakr et cela se poursuivit jusqu’à son décès ». 1[1]
Nous savons que dans le même livre, c'est-à-dire, Sahih Bukhari, un hadith est rapporté du prophète (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) qui dit : « celui qui met Fatima en colère, c'est moi qu'il met en colère. » 2 [2]
Ces deux hadiths, acceptés par toutes les confessions islamiques, suffisent pour prouver l’idée du Chiisme au sujet de l’oppression qu’a subie la vénérée Fatima Zahra (bénie soit-elle).
Pour plus d’information, vous pouvez vous référer à la question 10488 (Site : fr10484), et vous pouvez, également, consulter les sites d’information spécialisés, sunnites et chiites, qui traitent de la biographie de la vénérée Fatima Zahra (bénie soit-elle).
[1] Sahih Bukhari, t.4, p.42, Dar ul-Fikr, Beyrouth, 1401 de l’hégire lunaire.
[2] Idem, t.4, P.210.
Comment le Chiisme considère Abu Bakr et Oumar ?
Résumé de la réponse
Premièrement : Bien que le Chiisme formule des critiques contre les califes, mais, il ne considère comme mécréant aucun des Compagnons du noble prophète, que Dieu le bénisse, lui et les siens. Le critère du Chiisme vis-à-vis des califes, est l’interaction qu’eurent avec eux, les imams infaillibles, surtout, le vénéré Imam Ali, bénis soient-ils et non pas les déclarations des gens ordinaires, car les vrais Chiites se considèrent comme étant soumis aux imams infaillibles, que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur eux. 1 [1]
Deuxièmement : Si les Chiites attachent une grande importance et une immense estime pour l’Imam Ali et d’autres Imams Infaillibles (bénis soient-ils), jusqu’à ce qu’ils sont prêts à sacrifier pour eux, tout leur bien et leur vie, afin de pour préserver le socle de l’islam. C’est pour cette raison que le vénéré Imam Ali (béni soit-il), n’a ménagé aucune assistance aux califes pour que le fondement de l’islam soit préservé. Lorsqu’ils lui demandaient des conseils, le vénéré Imam leur en fournissait les meilleurs, pour mieux dire, il était un meilleur conseiller pour eux. Dans de nombreuses occasions, il envoya ses enfants sur les fronts pour participer aux guerres, sous commandement des califes. Car le vénéré Imam ne voulait rien pour lui-même, tout ce qu’il cherchait, c’était pour l’Islam. Abu Bakr et Umar se trouvaient à la tête de la société islamique à un moment délicat où l’islam était en train de procéder à des conquêtes, de faire des extensions et qui comptait de nombreux ennemis. Donc, l’opposition du vénéré Imam Ali pouvait donner lieu aux abus des ennemis de l’Islam, surtout les deux grands empires, perse et romain, de l’époque. Le vénéré Imam Ali, opta, avec perspicacité et clairvoyance, pour une juste position, décevant, ainsi, tous les ennemis.
Troisièmement : Il n’est pas correct de dire, tout comme la question susmentionnée le laisse présager, que le vénéré Imam Ali (béni soit-il), approuvait, le califat d’Abu Bakr et Umar et considérait comme étant bonnes, toutes leurs œuvres. Il n’en jamais été, ainsi ; car, avant la mort en martyre de la vénérée Fatima Zahra (bénie soit-elle), il fit part, ouvertement et publiquement, de ses oppositions au calife de l’époque. Dans les années ultérieures aussi, il saisit de bonnes occasions qui se présentaient pour formuler ses critiques contre les califes. Et sous son propre califat, il s’en prit, vivement, aux œuvres des califes qu’ils l’avaient précédé, et il alla jusqu’à remettre en cause le principe de leur califat. L’exemple manifeste en est le troisième sermon de la Voie de l’Eloquence (Nahj ul-Balâghah), dit « Shaqshaqiya ». Dans ce sermon, le vénéré Imam Ali (béni soit-il), dit : « J’avais cette idée à la tête que si je devais me soulever, tout seul, pour réhabiliter mon droit, ou je devais opter pour la patience, dans cet environnement de terreur et d’assombrissement ». 2[2]
Donc, le Chiisme ne considéré pas Abu Bakr et Umar, ni comme étant Kafir (mécréants), ni estime qu’ils étaient, approuvés, totalement, par l’Imam Ali (béni soit-il). Le Chiisme est d’avis que le vénéré Imam Ali (béni soit-il), coopérait avec eux dans les cas où leurs actes et leurs œuvres étaient dans le sens de la préservation de l’Islam et du progrès de cette religion. 3 [3]
[1] Pour plus d’information, RF : Question 9589 ( Site : fr9583).
[2] و طفقت ارتئی بین ان اصول بید جذاء او اصبر علی طخیه عمیاء،
[3] Pour plus d’information; RF : Question 512( Site : 5578), et question 9587 ( site : fr9580).
Début de la conférence internationale « Résistance, éveil islamique et libération de la Palestine »
Téhéran- La conférence internationale « Résistance, éveil islamique et libération de la Palestine » a lancé ses travaux lundi 13 août au siège de l’organisation iranienne de la culture et des communications islamiques à Téhéran.
Selon l’Agence Internationale de Presse Coranique, organisée par l’organisation iranienne de la culture et des communications islamiques, la conférence « Résistance, éveil islamique et libération de la Palestine » a lancé ses travaux à Téhéran, au seuil de l’organisation de la journée mondiale de Qods, avec la participation de Saïd Jalili, secrétaire du Haut Conseil de la sécurité nationale de la république islamique d'Iran.
L’organisation de cette conférence a pour but de bénéficier des idées des élites scientifiques et universitaires iraniennes et de présenter un plan cohérent scientifique et applicable pour la libération d’Al Qods, à l’ombre des récentes évolutions dans la région et bénéficiant des orientations du feu Imam Khomeiny (s) et de l’Imam Khamenei.
Cette conférence se tient à l’organisation iranienne de la culture et des communications islamiques avec la participation des hautes personnalités de la république islamique d'Iran, des ambassadeurs des pays islamiques et des représentants des groupes palestiniens.
La réunion des ONG et des activistes protecteurs de la Palestine se tient lundi 13 août, de 14 à 15 : 30 en marge de cette conférence.
Les exégèses en différentes langues offertes à la 20e exposition coranique
Téhéran- Le stand de l’Inde au secteur « Culture et Nations Musulmanes » de la 20e exposition internationale du Saint Coran de Téhéran a offert des traductions du Saint Coran et des exégèses coraniques en différentes langues.
Selon le correspondant d’IQNA, ces œuvres sont présentées en quatre langues à savoir l’indien, le gujarati, l’ourdou et le malayen.
L’exégèse du Saint Coran en ourdou écrit en trois volumes par l’indien Mohammad Razi est l’une des œuvres présentées dans le stand de l’Inde au secteur « Culture et Nations Musulmanes » de la 20e exposition internationale du Saint Coran de Téhéran.
D’autres œuvres comme l’exégèse « Tafhim-ul-Quran » en malayen, la traduction et l’extrait de l’exégèse du Saint Coran écrit par l’ayatollah Makarem Chirazi en gujarati et la traduction et l’interprétation du Coran en indien sont d’autres œuvres présentées par les Indiens.
Dans ce stand, on voit également un Coran en népali et la transcription du Saint Coran en gujarati.
Situation tragique des musulmans dans les camps publics au Myanmar
Naypyidaw- Les musulmans du Myanmar installés dans les camps publics dans l’Etat de Rakhine au Nord-ouest du Myanmar vivent une situation tragique et souffrent du manqué d’équipements médicaux.
Selon Press TV, les musulmans installés dans ce camp souffrent du manque de nourritures et de médicaments et depuis la création de ce camp il y a 40 jours, quelques 18 personnes dont plusieurs enfants ont perdu la vie.
Par ailleurs ce camp est l’un des meilleurs camps de concentration des musulmans dont la visite est autorisée par les responsables du Myanmar. L’ambassadeur turc et le vice-président de l’Indonésie ont visité vendredi 10 août ce camp et les représentants de l’ONU l’ont visité samedi.
Selon les musulmans installés dans ce camp la situation est pire encore dans les autres camps.
Le gouvernement birman contrôlé en partie par les bouddhistes s’abstient de reconnaître les musulmans, prétendant qu’ils sont des immigrés illégaux, alors que leur immigration au Myanmar date du 8e siècle de l’ère chrétienne.
Présentation du moyen d’apprentissage du Coran au Sénégal dans l’exposition internationale de Téhéran
Téhéran- Dans le stand des Cultures et Nations de la 20e exposition internationale du saint Coran de Téhéran, le moyen le plus utilisé au Sénégal pour la mémorisation du Coran est présenté.
Selon l’Agence Internationale de Presse Coranique, la voie la plus facile pour mémoriser le Noble Coran est la méthode proposée par Cheikh Abdelmouhssin Alqaassim, imam et prédicateur à la sainte mosquée de Médine, divisant le saint Coran en trois parties. La mémorisation du Sublime Coran est un trésor au sujet duquel entre en compétition ceux qui se mettent courageusement à la tache car il est la parole d’Allah qui intercède pour celui qui le détient le Jour du Jugement Dernier ; les méthodes de mémorisation afin d’accéder à ses préséances sont nombreuses‚ voici pour toi une méthode simple qui se différencie par la rapidité et la force de mémorisation ainsi que par son enracinement.
Par exemple, pour la mémorisation d’une sourate de 8 versets, le mémorisateur devrait répéter par cœur le premier verset vingt fois, le deuxième verset vingt fois et répéter cette méthode jusqu’à 4e verset. Il doit ensuite répéter par cœur ces quatre versets du premier au quatrième, vingt fois afin de connecter les versets les uns aux autres.
Puis le mémorisateur commence à répéter par cœur le cinquième jusqu’à huitième verset vingt fois et encore une fois, répéter par cœur du cinquième verset au huitième verset vingt fois afin de connecter ces versets les uns aux autres et il va s’en tenir ensuite à cette méthode pour toutes les pages du Coran et il n’a pas la permission de mémoriser plus d’un huitième (Ndt: de hizb) afin d’éviter que ce qui a été mémorisé soit oublié.
Si le mémoristauer veut mémoriser la page suivante le lendemain selon la même méthode que la précédente il se doit avant cela de réciter par cœur la page précédente du premier verset au dernier vingt fois afin que sa mémorisation de la page précédente soit bien enracinée ; il peut ensuite mémoriser la nouvelle page de la manière que j’ai indiquée précédemment.
La mémorisation ne s’enracine que par la révision ; celui qui a mémorisé tout le Coran sans révision lorsqu’ il veut retourner à ce qu’il a déjà mémorisé il découvre qu’il l’a oublié. La meilleure méthode est de concilier entre la mémorisation du Coran et sa révision de la manière suivante: ‘’Diviser le Coran en trois parties chacune d’elles comportant dix juzz ‚ la première de sourate Annaass à sourate Al’ankabout‚ la deuxième de sourate Alqassass à sourate Younouss et la troisième de sourate Attawbah à sourate Albaqarah.
Si le mémorisateur mémorise une page par jour, il doit alors réviser quatre pages par jour jusqu’à ce qu’il mémorise dix juz’s. Lorsque il a fini de mémoriser dix juz’s c’est-à-dire de sourate Annaass à sourate Al’ankabout, il a l’obligation de faire une pause d’un mois dans sa mémorisation afin de réviser chaque jour huit pages.
Après cette pause d’un mois le mémorisateur continue sa mémorisation d’une page ou deux par jour en fonction de sa capacité et il doit revoir huit pages (par jour) de la première partie de sourate Annaass à sourate Al’ankabout jusqu’à ce qu’il finisse la deuxième partie du Coran de sourate Alqassass à sourate Younouss.
Lorsque il a fini de mémoriser cette deuxième partie il va faire une pause de deux mois dans sa mémorisation afin de réviser les vingt juz’s de sourate Annaass à sourate Attawbah en révisant huit pages par jour. Après les deux mois de révision il commence à mémoriser la troisième partie de sourate Younouss à sourate Albaqarah une page ou deux par jour en fonction de sa capacité et il révise huit pages par jour de sourate Annaass à sourate Attawbah jusqu’à ce qu’il finisse de mémoriser le Coran
La définition des niveaux cognitifs et syntaxiques du Coran par l’Imam Sadegh (AS)
Téhéran- Une grande partie de traditions exégétiques vient de l’Imam Sadegh (AS) et de son père. Il a mis à la disposition de la communauté islamique, des connaissances sans lesquelles les oulémas et chercheurs coraniques n’auraient pu connaître une grande partie des sciences cognitives et syntaxique du Coran.
Lors d’une interview accordée à l’Agence Internationale de Presse Coranique(IQNA), l’hojatolislam Abdolkarim Bahjatpour, directeur du département de l’Encyclopédie Coran du centre de recherches pour la culture et la pensée islamique a indiqué : « Le Saint Coran a de nombreux niveaux conceptuels. Après la révélation du Saint Coran, les musulmans avaient l’impression qu’ils devaient en profiter pour atteindre la perfection sans penser à une autre manifestation du Livre Divin. »
Il a ajouté : « En tant que la plus grande richesse de l’humanité, le Prophète (SAWA) est adressé dans le Coran, par le Seigneur qui dit aux musulmans de faire ce que le Prophète (SAWA) leur demande d’accomplir et de quitter ce qu’il leur demande de ne pas accomplir. Cela montre que Dieu parle des prescriptions autres que ce qui est dit dans le Coran, sinon il demanderait aux musulmans de suivre la parole divine formulée dans le Saint Coran. »
Ce chercheur coranique a indiqué : « Après un examen minutieux du Saint Coran on comprend que le Coran dispose des niveaux qui sont directement placés par le Prophète (SAWA) à la disposition des musulmans et un autre niveau défini dans les versets du Saint Coran. Les versets 16-19 de la sourate « Résurrection » précise que le Coran dispose de deux messages apparent et caché. »
L’auteur de « Inaltérabilité du Coran » a précisé : « L’un des fonctionnements de l’imamat chez les chiites, c’est de définir le Saint Coran et ses niveaux cachés au cours des autres périodes, parce que l’Imam Sadegh (AS) avait créé des potentiels nécessaires aux niveaux politique, culturel et social pour permettre les musulmans à atteindre la perfection. »
L’hojatolislam Abdolkarim Bahjatpour a expliqué que le retour aux potentiels coraniques était l’un des devoirs des Imams, ajoutant : « Le Saint Coran est un texte ayant des manifestations extérieures et comprenant des débats liés à l’époque de sa révélation. Mais nous disons que le Coran est un livre pour toutes les dimensions de la vie humaine et répond à toutes les questions de l’homme jusqu’au jour du jugement dernier, cela implique que les Imams en adoptant des méthodes scientifiques minutieuses en tirent de nouvelles idées. »
“Après la chute des Omeyyade, a-t-il dit, et l’arrivée au pouvoir des Abbasside, l’Imam Sadegh (AS) a trouvé l’occasion de définir les niveaux cachés du Saint Coran. En raison des conflits politiques en cours à cette époque-là, l’Imam et ses compagnons ne se trouvaient pas au centre de l’attention du gouvernement. Le vide politique et l’intérêt croissant pour les nouvelles traductions des œuvres d’autres nations … ont fait qu’une grande partie des connaissances divines et coraniques soient transmises en attirant l’attention des gens et des savants et des autres religions vers le Saint Coran. »
Bahjatpour a souligné : “Si on jette un coup d’œil sur les traditions interprétatives, on comprend qu’une grande partie de traditions exégétiques vient de l’Imam Sadegh (AS) et de son père. Il a mis à la disposition de la communauté islamique, des connaissances sans lesquelles les oulémas et chercheurs coraniques n’auraient pu connaître une grande partie des sciences cognitives et syntaxique du Coran. »
40 hadiths de l'Emir des croyants, Imam Ali (a.s)
L'Emir des croyants Ali fils d'abi Talib a dit: La conjecture de l'homme est le critère de son intelligence, et ses actes sont d'authentiques témoins de son tréfonds.
۲- I۱ est injuste de détruire la confiance par de la suspicion.
۳- Si les choses pouvaient elles-mêmes s'unir selon leurs affinités, la sincérité irait avec le courage, et la couardise serait dans le même camp que le mensonge.
۴- L'homme sincère est gagnant sur trois plans: I۱ inspire confiance, attire l'amitié et impose son respect.
۵- Prenez garde aux partisans de l'hypocrisie car ils s'égarent eux-mêmes, et égarent les autres. Leurs cœurs sont atteints d'infection même si, en apparence ils vous semblent sains.
۶- La parole de l'hypocrite est belle, mais son intérieur est rebelle.
۷- L'hypocrite est des plus indulgents envers lui-même et des plus agressifs envers les autres.
۸- La médisance est l'effort de l'incapable.
۹- Que le meilleur de tous les hommes soit pour toi celui qui te montre tes défauts, et qui t'aide à les combattre.
۱۰- Celui qui est curieux de découvrir des vices chez les autres, a intérêt à commencer par chercher les siens.
۱۱- C'est assez, pour être stupide, que de regarder les défauts des autres et de ne pas voir ceux qui se cachent en nous.
۱۲- L'homme doué de raison devrait commencer pour chercher et recenser les imperfections de son âme en matière de foi, de morale et de comportement puis, se les rappelant ou les notant par écrit, œuvrer à les déraciner les une après les autres.
۱۳- Méfiez-vous de l'envie, car elle humilie l'âme.
۱۴- Gardez-vous d'être vaniteux cela accroît l'inimitié envers vous.
۱۵- L'orgueil corrompt l'intelligence.
۱۶- L'homme faible d'esprit est fort en prétentions.
۱۷- L'homme satisfait de lui-même ne peut voir ses propres défauts. S'il savait voir les qualités et l'excellence d'autrui, il verrait ses imperfections et comprendrait tout ce qu'il a manqué.
۱۸- Cherchez refuge auprès de Dieu de l'ivresse que confère la richesse car il est très difficile de se ressaisir après cette ivresse.
۱۹- Quiconque se débarrasse du fardeau de la haine éprouve un sentiment de quiétude dans son cœur.
۲۰- Garde-toi de la colère, elle commence par la folie et finit par les remords.
۲۱- La colère est comme un feu qui couve. Quiconque la retient l'éteint, et quiconque la lâche se brûle en premier.
۲۲- Garde-toi d'être déloyal, car cela est la pire des désobéissances à Dieu. Le déloyal sera voué au supplice du feu pour sa conduite.
۲۳- La loyauté est une preuve de sincérité du croyant.
۲۴- L'homme avide est pris dans le piège de l'avilissement et ne peut s'en sortir.
۲۵- La voracité déshonore et détruit la réputation, corrompt la foi, et balaie toute noblesse d'âme.
۲۶- Le Savoir guide, dirige et sauve tandis que l'ignorance égare, trompe et ruine.
۲۷- Si tu fais en sorte que ta religion suive ta vie d'ici-bas, tu perdras et ta religion et ta vie d'ici-bas et tu seras, dans l'autre monde, du nombre des perdants.
۲۸- Si tu fais en sorte que ta vie d'ici-bas suive ta religion, tu seras maître et de ta religion et de ta vie d'ici-bas et tu seras, dans l'autre monde, du nombre des gagnants.
۲۹- Sachez que vous ne serez considérés que selon vos paroles, ne parlez donc que bien.
۳۰- Sachez que vous ne serez rétribués que selon vos actions, n'agissez donc que bien.
۳۱- La perfection se trouve dans trois choses: La patience dans les malheurs, la retenue dans les désirs et la sollicitude envers les nécessiteux.
۳۲- L'homme est mesuré par sa parole et évalué par ses actions, dis donc ce qui a le plus de poids et fais ce qui a le plus dé valeur.
۳۳- L'intelligent ne s'abandonne pas à la violence et ne se laisse pas aller à la faiblesse.
۳۴- Prenez garde de ne pas trop manger, cela durcit le cœur, rend paresseux pour la prière et est malsain pour le corps.
۳۵- Le plus incapable des hommes es celui qui pourrait corriger ses défauts mais qui ne le fait pas.
۳۶- L'intelligence est un don naturel qui se développe par l'instruction et l'expérience.
۳۷- Evite le bavardage qui est souvent cause d'erreurs et d'ennui.
۳۸- Garde toi de prononcer des risibles, même si tu les rapporte d'autrui
۳۹- Garde-toi de la flatterie qui n'est pas un critère de foi.
۴۰- Garde-toi d'opprimer celui qui, contre-toi, n'a d'autre protecteur que Dieu.