تقي زاده

تقي زاده

Israël poursuit sa campagne génocidaire contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, malgré le fragile cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre, selon un rapport d'Amnesty International.

Dans son rapport publié, ce jeudi 27 novembre, Amnesty affirme qu'Israël ne cesse de violer la Convention sur le génocide par des actes délibérés de destruction à l’encontre des Palestiniens de Gaza : homicides de masse, atteintes physiques et mentales graves, et conditions de vie insoutenables censées provoquer leur disparition physique. Le document cite également les témoignages de personnels médicaux et humanitaires sur place, évoquant des souffrances persistantes malgré la trêve.

Depuis le cessez-le-feu, au moins 327 personnes, dont 136 enfants, ont été tuées lors d’attaques israéliennes, selon Amnesty. L’organisation accuse Israël de continuer à restreindre l’accès aux fournitures de première nécessité – nourriture, carburant, matériel médical – et d’ignorer délibérément les décisions contraignantes de la Cour internationale de justice (CIJ), qui avait estimé en janvier 2024 que les droits des Palestiniens à Gaza étaient « vraisemblablement menacés » au regard de la Convention sur le génocide.

L’organisation dénonce également la poursuite des déplacements forcés de population, la destruction des terres agricoles, la privation d’accès à la mer et le maintien de conditions de vie létales.

« Rien n’indique que les intentions d’Israël aient changé », insiste Amnesty, qui parle d’un territoire désormais dominé à plus de 50 % par l’armée israélienne, dans lequel les Palestiniens sont relégués dans les zones les plus pauvres et les moins viables.

 

L’armée israélienne a bombardé jeudi soir la campagne de Quneitra, dans le sud-ouest de la Syrie, ce qui constitue une nouvelle violation de la souveraineté du pays.

Selon la chaîne publique syrienne Alikhbaria, l’artillerie israélienne a tiré trois obus sur l’est de Tal al-Ahmar, dans la banlieue de Quneitra. Aucun blessé ni dégât matériel n’a été signalé dans l’immédiat.

Les incursions israéliennes à Quneitra se sont récemment intensifiées. Les habitants dénoncent des avancées sur leurs terres agricoles, la destruction de centaines d’hectares de forêts, des arrestations, ainsi que l’installation de postes militaires.

D’après un décompte de l’agence de presse turque Anadolu, l’armée israélienne a mené 47 raids dans le sud de la Syrie au cours du mois de novembre.

 

Quinze enquêtes ont été ouvertes cette année pour des agressions sexuelles dans des écoles maternelles parisiennes, indique ce lundi la procureure spécialisée auprès des mineurs du parquet de Paris, qui pointe une « recrudescence importante du nombre de signalements ».

Dans un entretien accordé au quotidien Libération et publié le 22 novembre, la chef du parquet des mineurs de Paris, Lisa-Lou Wipf,
a alerté sur une recrudescence des signalements pour violences sexuelles dans les maternelles parisiennes. Un phénomène qui, selon la magistrate, tiendrait davantage à la « sensibilité » des parents.

« Il s’agit d’une augmentation très significative, sur laquelle nous sommes particulièrement mobilisés ».

Le mouvement de résistance du Jihad islamique affirme que les vastes raids militaires lancés par l'armée israélienne sur les villes et villages de la Cisjordanie occupée depuis ce matin ont pour but de « vider la Cisjordanie de ses habitants, de les déplacer et de s'emparer de leurs terres et de leurs biens ».

Dans un communiqué publié mercredi, le groupe a décrit l'offensive militaire comme « une nouvelle agression systématique contre les Palestiniens ».

L'armée israélienne a mené des raids de grande envergure sur la ville palestinienne de Tubas, près de Naplouse, déployant des centaines de soldats et des véhicules blindés.

Les médias palestiniens ont rapporté qu'un couvre-feu a été imposé mardi soir à Tubas et dans plusieurs localités environnantes. Les routes ont été bloquées par des monticules de terre. Des familles ont été évacuées de leurs domiciles tandis que les forces israéliennes prenaient d'assaut les immeubles d'habitation.

Le Jihad islamique a déclaré que ces raids s'inscrivent dans une stratégie continue visant à renforcer le contrôle israélien sur le territoire occupé.

« Cette nouvelle agression coïncide avec les tentatives frénétiques de la Knesset pour approuver des lois ouvrant la voie à des opérations d'annexion, notamment le projet de loi qui autorise les colons à acquérir des terres occupées », a déclaré le Jihad islamique.

Le mouvement a également affirmé que l'intensification des raids militaires israéliens était uniquement motivée par l'objectif de survie politique du Premier ministre israélien, confronté à une pression interne croissante.

« Le régime de Benjamin Netanyahu, qui ne trouve plus d’autre moyen de survivre qu’en menant des guerres et en commettant des massacres, est un gouvernement de criminels de guerre dont tous les membres doivent être poursuivis en justice », ajoute le communiqué.

Le Jihad islamique a également condamné le silence de la communauté internationale face aux agissements criminels d'Israël. « Notre peuple palestinien et ses forces de résistance affronteront ces crimes, que le monde continue d’ignorer, avec toute leur force et leur détermination ».

 

Ali Larijani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de la République islamique d'Iran, a rencontré mardi le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif à Islamabad, où les deux parties ont souligné leur engagement à renforcer la coopération bilatérale et à coordonner leurs efforts en faveur de la stabilité régionale.

Au cours de cette rencontre, les deux parties ont souligné la ferme volonté de l'Iran et du Pakistan de promouvoir leurs relations économiques et ont considéré le renforcement de la coopération commerciale et d'investissement comme un objectif commun et nécessaire.

Shehbaz Sharif a accueilli le haut responsable iranien et a souligné l'importance des relations historiques et fraternelles entre les deux pays voisins. Il a appelé à une coopération plus étroite et plus étendue dans de nombreux secteurs.

Un volume d'échanges économiques atteignant 10 milliards de dollars est parfaitement réalisable entre l’Iran et le Pakistan, compte tenu du potentiel des deux pays, a affirmé le Premier ministre pakistanais.

Évoquant le haut potentiel des deux pays, le Premier ministre pakistanais a souligné le renforcement de la coopération régionale et des cadres multilatéraux, et a jugé essentiel le rôle de la coordination entre l'Iran et le Pakistan dans la gestion des crises régionaux.

M. Larijani a quant à lui insisté sur l'importance du développement des infrastructures de transit et sur la nécessité de reconstruire et d'achever la ligne ferroviaire Islamabad-Téhéran-Istanbul et d'optimiser l'utilisation de sa capacité de transport de marchandises et de passagers.

Il a également annoncé que la République islamique d'Iran était prête à connecter le Pakistan au corridor international Nord-Sud, considérant cette connexion comme une opportunité majeure pour renforcer la coopération économique et de transit entre les deux pays.

 

Brusquement, en Guinée-Bissau, la tension est monté d'un cran, trois jours seulement après les élections présidentielle et législatives. Ce mercredi des tirs ont été entendus aux alentours du palais présidentiel et un groupe d’officiers militaires se présentant sous le nom de « Haut commandement militaire pour la restauration de l’ordre » a annoncé avoir pris le contrôle du pays.

Dans un communiqué diffusé en fin d’après-midi, ces militaires ont affirmé exercer le pouvoir « jusqu’à nouvel ordre » et ordonné la fermeture immédiate des frontières terrestres, aériennes et maritimes. Ils ont également annoncé l’arrestation du président Umaro Sissoco Emballo et la suspension du processus électoral. 

La déclaration a été lue par le général Denis N’canha, chef de la maison militaire du palais de la République, qui devient ainsi la figure publique de ce coup d’État.

Cette situation intervient à la veille de la publication par la CEI (commission électorale indépendante) des résultats provisoires des élections présidentielles qui se sont déroulées le 23 novembre dernier. 

Simultanément à l’arrestation du président Embalo, le chef d’état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, son adjoint, le général Mamadou Touré, ainsi que le ministre de l’Intérieur, Botché Candé, ont été arrêtés.

Umaro Sissoco Embalo a affirmé n’avoir subi aucune violence lors de ce coup d’État qui aurait, selon lui, été dirigé par le chef d’état-major de l’armée de terre.

Le chef d’État disait avoir emporté les élections de dimanche avec 65 % des suffrages, selon son propre décompte des voix. Les résultats du scrutin auraient dû être rendus publics demain, jeudi. Ces dernières heures, le camp du président sortant, tout comme celui de son principal adversaire, le candidat de l’opposition Fernando Dias da Costa, revendiquaient tous deux la victoire.

Dimanche 23 novembre, le vote s’était déroulé dans le calme, mais en l’absence du principal opposant, Domingos Simoes Pereira, empêché de se présenter. Son Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) avait néanmoins apporté son soutien à Fernando Dias.

L’arrestation du président de la Guinée-Bissau et plusieurs hauts commandants de l’armée plongent ce pays africain dans l’une de ses pires crises. Les experts ont exprimé leur préoccupation quant à l’avenir de ce pays en Afrique de l’Ouest.

 

Mercredi 26 novembre, le chancelier allemand Friedrich Merz a averti que les États-Unis ne doivent pas écarter les Européens des négociations avec la Russie sur l’Ukraine, mettant l’accent sur le fait que tout règlement nécessite l’accord de l’Europe.

S’adressant aux députés du Parlement allemand, M. Merz a déclaré que les Européens souhaitent voir la guerre en Ukraine prendre fin dès que possible. Toutefois, il a déclaré que tout accord négocié entre les grandes puissances sans le consentement de l’Ukraine et de l’Europe ne constituera pas une base pour une paix durable.

« En ce moment décisif pour l’Ukraine, pour l’Europe et pour notre alliance avec les États-Unis, je tiens à préciser que les affaires européennes ne peuvent être décidées qu’en accord avec l’Europe », a déclaré Friedrich Merz.

Soulignant que l’Europe n’est pas un pion, le chancelier allemand a estimé qu’elle est une actrice souveraine qui poursuit ses propres intérêts et valeurs.

« Cette guerre pourrait prendre fin demain si la Russie cessait ses frappes et retirait ses troupes du territoire ukrainien », a-t-il avancé, sans dire mot sur la poursuite des livraisons d’armes occidentales à Kiev et le déploiement des forces de l’OTAN à proximité des frontalières russes.

 

Lors du procès intenté contre le cimentier français Lafarge à Paris pour « financement d'une organisation terroriste », la cour a examiné les relations entre l'entreprise et les services de renseignement français.

Le procès de Lafarge, en tant que personne morale et de huit personnes, pour « financement d'une organisation terroriste » dans le cadre de leurs activités en Syrie en 2013-2014 se poursuit devant le tribunal correctionnel de Paris.

Lors de l'audience de lundi, un témoin membre de la DGSI (direction générale de la Sécurité intérieure), dont l'identité est tenue secrète, a répondu aux questions des avocats en participant à l'audience en ligne.

Le témoin a expliqué qu'il travaillait au sein du département de lutte contre le terrorisme de la DGSI, où ils surveillaient les personnes quittant la France pour rejoindre des organisations terroristes en Syrie.

À la question de savoir si la DGSI avait contacté Lafarge, le témoin a répondu : « Ce n'est pas notre rôle de contacter les entreprises françaises. »

Le témoin a déclaré que personne au sein des services de renseignement, y compris lui-même, n'avait été en contact avec Lafarge, ajoutant : « La DGSI n'a pas demandé de renseignements aux employés de Lafarge. »

Quant à savoir si des réunions avaient eu lieu entre les responsables de Lafarge et la DGSI, le témoin a déclaré : « Personne du département antiterroriste de la DGSI n'a participé à ces réunions. »

« Il existe des preuves de nombreuses réunions entre Veillard et la DGSI »

L'avocate de Christian Herrault, ancien directeur adjoint de Lafarge chargé des opérations entre 2012 et 2015, Solange Doumic, a rappelé que lors de l'enquête, les services de renseignement français avaient demandé la levée du secret sur différents documents liés à l'affaire Lafarge.

L'avocate a indiqué que ces documents et différents courriels montraient qu'il y avait eu des contacts réguliers entre l'ancien directeur de la sécurité de Lafarge, Jean-Claude Veillard, et la DGSI.

Elle a affirmé qu'il existait des preuves que Veillard avait transmis à la DGSI certaines cartes relatives à la région, ajoutant, en référence au dossier de l'affaire : « Il existe des preuves qu'il y a eu de nombreuses réunions entre Jean-Claude Veillard et la DGSI. »

Jacob Waerness, accusé ayant travaillé pendant un certain temps pour les services de renseignement norvégiens et comme agent de sécurité chez Lafarge entre 2011 et 2013, a affirmé avoir des informations limitées sur les négociations menées par l'entreprise avec les organisations présentes dans la région concernant l'ouverture des routes autour de la cimenterie.

Le prévenu jordanien Ahmad Al Jaloudi, qui a travaillé comme agent de sécurité chez Lafarge en 2013-2014, a déclaré avoir été informé dès septembre 2013 que l'organisation terroriste Daech contrôlait des points de contrôle en Syrie.

 

Mercredi 26 novembre, la Chine a averti qu’elle écrasera toute tentative étrangère d’ingérence concernant Taïwan, après l’annonce par le Japon de vouloir déployer des missiles à proximité de l’île de Taïwan.

« Nous avons une volonté ferme, une détermination forte et une capacité solide pour défendre notre souveraineté nationale et l’intégrité territoriale », a déclaré Peng Qingen, porte-parole du Bureau chinois des affaires de Taïwan, lors d’une conférence de presse.

M. Peng a considéré le déploiement d’armes offensives par Tokyo dans les zones adjacentes à la région taïwanaise de la Chine comme « extrêmement dangereux », accusant le Japon de « créer délibérément des tensions régionales et de provoquer une confrontation militaire ».

La prise de position de Pékin tombe après l’annonce dimanche par le ministre japonais de la Défense, Shinjiro Koizumi, selon laquelle Tokyo poursuit ses plans de déploiement d'un système de missiles sol-air à moyenne portée sur l’île de Yonaguni, située à 110 km au large de la côte Est de Taïwan.