تقي زاده

تقي زاده

La porte-parole du gouvernement iranien, Fatemeh Mohajerani, a déclaré que Téhéran saluait toute initiative visant à lever les sanctions et à garantir les droits nationaux lors des négociations avec les États-Unis.

Mme Mohajerani a déclaré que la tendance des pourparlers entre l’Iran et les États-Unis était jusqu’à présent positive.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et l’envoyé spécial du président américain pour les affaires d’Asie de l’Ouest, Steve Witkoff, ont mené deux séances de discussions indirectes sur la question nucléaire iranienne dans la capitale omanaise, Mascate, et dans la capitale italienne, Rome, les 12 et 19 avril respectivement.

Des centaines de personnes ont manifesté dimanche à Tanger, dans le nord du Maroc, pour protester contre l’accostage annoncé dans le port de la ville d’un navire suspecté de « transporter des pièces détachées d’avions militaires » vers Israël, ont constaté des journalistes de l’AFP.

« Le peuple veut l’interdiction du navire », « Pas d’armes génocidaires dans les eaux marocaines », ont notamment scandé les quelque 1500 manifestants en défilant sur une route longeant le port de conteneurs Tanger Med (nord).

Selon des organisations de soutien aux Palestiniens et des syndicats de travailleurs portuaires marocains, un navire Maersk « transportant des pièces détachées d’avions militaires F35 » en partance des États-Unis et à destination de la Palestine occupée, devait accoster le 18 avril au port de Casablanca (ouest), puis le 20 avril dans le port de Tanger.

Contactées par l’AFP, les autorités portuaires marocaines et la compagnie Maersk n’ont pas commenté.

Les tensions dans le sud du Liban se sont intensifiées suite à une série de frappes aériennes menées par l’armée de l’air israélienne, touchant plusieurs zones de cette région. Ces attaques ont entraîné la mort d’au moins deux individus.

D’après le ministère libanais de la Santé, les forces israéliennes ont ciblé, dimanche 20 avril, un véhicule à Kaouthariyet al-Saiyad, une localité située entre Sidon et Tyr, entraînant la mort d’un individu et blessant un autre.

Par ailleurs, une seconde personne a été tuée suite à une attaque aérienne visant une maison d’habitation dans la ville de Houla.

Malgré un accord de cessez-le-feu établi entre Israël et le Hezbollah, qui avait pour but de mettre fin à plus d’un an d’attaques israéliennes contre le Liban, les frappes de l’armée sioniste se poursuivent presque quotidiennement.

Les citoyens tunisiens ont organisé des manifestations dans la capitale pour exiger aux autorités la fermeture de l’ambassade américaine à Tunis.

Les citoyens tunisiens ont participé à une manifestation antisioniste devant le Théâtre municipal de Tunis, samedi 19 avril, scandant des slogans exigeant la fin du génocide mené par l’armée sioniste dans la bande de Gaza et la fin de son blocus.

Lors de cette manifestation organisée à l’appel de l’organisation non gouvernementale, l’association « Ansar Palestine », les participants scandaient « Le martyr a laissé un testament : il n’y a pas d’alternative aux armes », « Résistance, pas de paix ni de compromis », « Ils ont dit que le Hamas est une organisation terroriste, la nation entière est le Hamas ».

 

Le régime israélien a tué au moins 54 Palestiniens dans la bande de Gaza ces dernières 24 heures; le Premier ministre de l'entité occupante, Benjamin Netanyahu, promet de poursuivre sa guerre génocidaire dans le territoire assiégé.

Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile palestinienne à Gaza, a déclaré que cette tuerie a eu lieu après que des bombardements israéliens ont ciblé plusieurs zones du territoire dévasté, notamment les villes de Gaza, de Khan Younès et de Beit Lahia ainsi que le camp de réfugiés d'al-Bureij.

« Cinquante-quatre personnes ont été tuées dans les frappes aériennes israéliennes contre la bande de Gaza depuis l'aube et ce nombre risque d'augmenter tant que les bombardements se poursuivront », a déclaré Basal.

L'armée du régime sioniste a intensifié ses raids aériens et étendu ses invasions terrestres à Gaza après avoir rompu mi-mars un cessez-le-feu en vigueur pendant près de deux mois, signé avec le mouvement de résistance palestinien Hamas.

Netanyahu a déclaré ce samedi soir, lors d'un discours télévisé, que le régime entendait poursuivre le génocide à Gaza jusqu'à la défaite définitive du Hamas. Il a prétendu que la pression militaire était le seul moyen de contraindre le mouvement de résistance à accepter l'échange de prisonniers des deux côtés.

Cependant, le Hamas revendique un accord conditionné à la fin de la guerre génocidaire d'Israël et à l’évacuation des forces d'occupation du territoire palestinien.

 

D’après certaines sources, l’armée américaine a organisé l’envoi de plusieurs convois de camions chargés de troupes, de matériel militaire et de logistique depuis la Syrie vers une base aérienne stratégique située dans la province irakienne d’al-Anbar, où se trouvent les forces militaires ainsi que des formateurs américains.

Une source sécuritaire irakienne, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a rapporté à l’agence de presse Al-Maalomah que ces convois étaient entrés sur le sol irakien samedi dernier, se dirigeant vers la base aérienne d’Aïn al-Assad, qui se trouve à environ 160 kilomètres à l’ouest de Bagdad.

La source n’a pas précisé les motifs exacts de ce retrait des troupes américaines de Syrie ni les raisons de leur redéploiement vers la base d’Aïn al-Assad en Irak.

Selon des informations, les convois militaires américains comprenaient divers équipements, tels que des véhicules blindés, du matériel logistique, des troupes, ainsi que des armes légères et des munitions lourdes.

 

En Tunisie, le tribunal a prononcé des peines de prison allant de 13 à 66 ans dans le cadre du méga-procès visant une quarantaine de personnes, dont des membres de l'opposition, accusées de « complot contre la sûreté de l'État » et d'« adhésion à un groupe terroriste », a rapporté samedi l'agence de presse officielle tunisienne, TAP, citant un responsable judiciaire.

L'agence de presse officielle n'a pas fourni plus de détails sur les peines prononcées.

Issam Chebbi et Jawhar Ben Mbarek, de la coalition d'opposition Front du salut national, ainsi que l'avocat Ridha Belhaj et la militante Chaima Issa, ont été condamnés à 18 ans de prison, a indiqué à l'AFP l'avocat de la défense Abdessatar Messaoudi.

L'activiste Khayam Turki a été condamné à une peine de 48 ans de prison tandis que l'homme d'affaires Kamel Eltaief a reçu la peine la plus lourde de 66 ans de prison, a ajouté l'avocat.

Quarante personnes, dont des personnalités politiques, des hommes d'affaires et des journalistes, étaient poursuivies dans cette affaire pour « complot contre la sûreté de l'État » et « appartenance à un groupe terroriste ». Plus de vingt d'entre elles ont fui à l'étranger depuis leur inculpation.

Certains des accusés de l’opposition – dont Chebbi, Ben Mbarek, Belhaj, Turki, Ghazi Chaouachi et Abdelhamid Jlassi – sont en détention depuis leur arrestation en 2023.

Les autorités affirment que les accusés, parmi lesquels figurent d'anciens responsables et l'ancien chef des renseignements, Kamel Guizani, ont tenté de déstabiliser le pays et de renverser le président Kaïs Saïed.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a ciblé, ce samedi 19 avril, avec succès un véhicule de l’armée israélienne au nord de la bande de Gaza, entraînant la mort d’un soldat et blessant plusieurs autres, dont certains sont dans un état critique.

L’armée israélienne a confirmé, samedi dans un communiqué, la mort d’un de ses soldats dans le nord de la bande de Gaza, le premier à avoir péri dans le territoire palestinien depuis l'effondrement de la trêve le 18 mars. 

Les médias israéliens ont rapporté qu'un soldat a été tué et quatre autres blessés suite à l’attaque, dans laquelle un véhicule militaire Hummer a été touché par un lance-roquettes RPG dans le quartier d'al-Tuffah; deux soldats ont été grièvement blessés.

Par ailleurs, un engin explosif a été activé à l’arrivée des forces de secours, causant un mort et deux blessés chez elles; l'armée d'occupation y a ensuite procédé à des évacuations par hélicoptère.

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a déclaré qu’Israël n’avait jamais été capable de mener une attaque contre l’Iran dans le passé et qu’il ne serait pas en mesure de le faire à l’avenir.

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision russe RT publié le samedi 19 avril, Araghchi a affirmé que même avec le soutien des États-Unis, le régime israélien ne pourrait pas lancer d’actions militaires contre la République islamique.

« Comme je l’ai dit, nous pouvons nous défendre même contre les États-Unis, et ils savent à quel point nous en sommes capables », a-t-il assuré.

Il a également souligné que le régime israélien était conscient des capacités de défense de l’Iran ainsi que de sa capacité à répondre à toute attaque.

Mike Huckabee, le nouvel ambassadeur des États-Unis en Palestine occupée, a fait irruption dans la mosquée Al-Aqsa, accompagné de colons israéliens extrémistes et a accompli des rituels au mur d'Al-Buraq, un jour après sa prise de fonction.

Huckabee, un sioniste chrétien radical qui a déclaré un jour « Il n'existe pas vraiment de Palestinien », a glissé une note manuscrite dans les fissures du mur, une tradition israélienne de longue date sur le site occupé.

Il a déclaré que le message provenait directement du président américain Donald Trump.

« Le président Trump a écrit ce message lui-même jeudi dernier et m'a envoyé pour le déposer ici », a déclaré Huckabee aux journalistes. « Je le fais avec les meilleurs vœux du président. »

Sa visite a eu lieu pendant la fête juive de Pessah, qui a vu des incursions répétées de colons israéliens dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa, sous la protection des forces israéliennes qui empêchent les fidèles musulmans d'y entrer.

Huckabee est un fervent sioniste chrétien, qui adhère fermement au discours sioniste selon lequel les territoires palestiniens occupés appartiennent au peuple juif.