تقي زاده

تقي زاده

Dans un communiqué, le ministre irakien de la Défense a annoncé que le renseignement et un groupe de militaires irakiens ont pris d’assaut une cachette de terroristes dans la province d’al-Anbar dans l’ouest de l’Irak. L'operation-éclair du renseignement irakien et des forces armées intervient au bout d'une semaine marquée par de puissantes contre-offensives des forces armées irakiennes sur quatre fronts stratégiques (Salaheddine, al-Anbar, Diyala et Kirkuk), contre Daech, opérations qui ont prouvé la définitive émergence d'une force armée nationale irakienne plus de dix sept ans après la dissolution de l'armée irakienne par les USA en 2003.

Selon les observateurs, le plan B US destiné à imposer de force, par retour de Daech interposé, sa presence militaire en Irak, et ce en dépit de l'expulsion des forces US votée le 5 janvier dernier a totalement échoué, le Pentagone ayant perdu l'initiative de combat et ses supplétifs transités massivement depuis la Syrie, ayant subi de très lourdes pertes. Au fait la première semaine de mai 2020 a définitivement enterré le rêve d'une victoire militaire US en Irak post-formation des Hachd. Même si les Américains se sont empressés à féliciter le nouveau Premier ministre, cette donne militaire semble définitivement installée. Aux États-Unis on évoque déjà un retrait US d'Aïn al-Asad et le retranchement US à Erbil...

« Un groupe d’agents du renseignement irakien, accompagné d’un groupe de commandos irakiens, a lancé une opération spéciale contre une cachette de terroristes au nord-est de la localité d’al-Ratba », a rapporté l’agence de presse officielle irakienne Waa.

Selon le communiqué, l'un des terroristes sur le point de mener un attentat-suicide a été tué.

 

La stratégie militaire d'Israël, au moins en Syrie consiste à raconter des mensonges et à se les raconter en espérant qu'à force de se mentir ce mensonge deviendra la réalité . La chaîne israélienne i24 News qui diffuse depuis la France dit dans un rapport daté de 6 mai ceci :

"La brigade pro-iranienne Baqir et la milice palestinienne Liwa al-Quds (“Brigade de Jérusalem”) se sont retirées de la ville d’Alep en Syrie, suite aux frappes aériennes lundi soir attribuées à Israël contre “une usine de munitions et un centre de recherche”. La chaîne de propagande se réfère ensuite aux "certaines sources sécuritaires israéliennes" pour souligner cette autre découverte : "L'Iran réduit ses forces en Syrie et nettoie ses bases pour la première fois depuis son entrée sur le territoire syrien. La Syrie paye le prix de la présence iranienne sur son territoire, pour une guerre qui n'est pas la sienne. L'Iran est devenu un fardeau pour la Syrie...Dans un avenir proche, Israël devrait intensifier la pression sur l'Iran jusqu'à ce que la République islamique quitte définitivement la Syrie.", disent toujours ces responsables anonymes qui semble vouloir prouver coûte que coûte le "succès des frappes israéliennes" contre "les cibles iraniennes" en Syrie à atteindre leurs double objectif à savoir affaiblir l'Iran d'une part et pousser la Syrie à le mettre à la porte de l'autre. 

 
samedi, 09 mai 2020 13:03

Inde: les USA enterrent Rafale

Le média chinois Sohu a exprimé sa perplexité quant à la possibilité de voir aboutir un tel contrat impliquant l’achat d’avions à un prix d’environ 218 millions d’euros l’unité : « Ce montant comprend la formation des pilotes indiens, l’approvisionnement en armes, la maintenance, pour un coût astronomique. »

En Inde, les officiels sont désormais déçus de « l’avion de guerre miracle » français en raison de son prix. C'est devenu un grand scandale. En effet, il est difficile pour le gouvernement de Narendra Modi de pouvoir justifier que les 36 avions Rafale de Dassault pourraient être acquis au prix de 218 millions d’euros l’unité. En effet, c’est plus du double du prix auquel les Américains vendent le F-35 à leurs alliés.

L’Inde n’a, pour l'instant, toujours pas décidé quels avions acheter, sans tenir compte des 36 avions Rafale, pour moderniser ses forces aériennes concernant 114 derniers chasseurs.

Les Algériens s’apprêtent à commémorer ce vendredi la sinistre journée du 8 mai 1945. Cette date reste gravée en lettres de sang versé par des dizaines de milliers de manifestants pacifiques tués dans des massacres à travers plusieurs villes du pays. Ces massacres qui restent un tragique épisode ayant marqué la politique génocidaire de la France coloniale, ont constitué, en parallèle, un tournant décisif dans la lutte du peuple algérien pour l’indépendance.
 
À la veille de la commémoration du 75ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a adressé jeudi 7 mai, un message à la nation.

Le chef de l’État algérien a qualifié les massacres du 8 mai 1945 perpétrés par les forces de l'ordre françaises dans le Constantinois, de «crimes » contre l'humanité et les valeurs civilisationnelles, qui fondés sur la purification ethnique, avaient pour objectif de remplacer les populations autochtones par des apports de populations étrangères».

Tebboune a souligné que la colonisation abjecte demeurera une marque d’infamie collée au front de la France « qui a commis, 132 années durant, des crimes imprescriptibles à l’encontre du peuple algérien malgré les multiples tentatives de les effacer car le nombre des victimes a dépassé cinq millions et demi de personnes, tous âges confondus, soit plus de la moitié des habitants de l’Algérie sous l’occupation coloniale.

Les assassinats collectifs perpétrés par l’armée coloniale et ses milices contre le peuple algérien se sont prolongés par des massacres calculés jusqu'en 1947. L’armée française tenait vraiment à étouffer dans l’œuf l'aspiration à l'indépendance qui avait pris forme progressivement dans l’esprit collectif des Algériens.

Pour y parvenir, elle avait mobilisé sa grande artillerie, à l’exemple des fameux avions B 22 utilisés pour bombarder la population algérienne. Ses bateaux de guerre amarrés à Bejaia avaient aussi tiré sur la population de Sétif et celles des autres régions environnantes. Des parachutistes de l’armée française ont été également ramenés en grands renforts en Algérie pour les impliquer dans les massacres du 8 mai 1945 qui ont suscité par ailleurs plusieurs réactions à l’international. La répression des forces coloniales ont fait 45 000 morts parmi les manifestants.

Les Algériens n’ont jamais cessé d’exiger de la France « reconnaissance, excuses et indemnisation » pour ses crimes commis à l’encontre du peuple algérien durant la colonisation (1830-1962), notamment, l’acculturation, les massacres, les pillages, la torture et les essais nucléaires.

La cadence de ces revendications s’accentue, chaque année, avec l’avènement de l’anniversaire de l’enclenchement de la révolution de libération (1954-1962), le 1er novembre de chaque année, au vu du refus officiel de Paris de reconnaître ses crimes et qu’une série de dossiers sont toujours en suspens.

À la veille de la commémoration du 75ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945 en Algérie, commis par la France coloniale, Olivier Le Cour Grandmaison, historien spécialiste des questions de citoyenneté sous la Révolution française et des questions en relation avec l'histoire coloniale a regretté, dans une contribution publiée sur son blog, "le silence de la France sur ces massacres", précisant que les "descendants de ces victimes attendent toujours la reconnaissance de ces crimes" par la France.

En ce sens, il a relevé que "ni François Hollande (ex-président de la République française), ni Emmanuel Macron (président sortant) ne se sont engagés dans cette voie", rappelant à cet effet que Macron avait déclaré, au cours d’un voyage en Algérie en tant que candidat à l’élection présidentielle (février 2017), sur une chaîne de télévision privée algérienne que "la colonisation était un crime contre l’humanité".
Au Mali, les élections législatives perçues comme un devoir civique ont été organisées malgré les pressions occidentales.
Un défi a été, en effet, relevé en ces temps de la propagation du coronavirus et surtout de la présence déstabilisatrice de Barkhane, surtout que les résultats de ces élections, où le parti au pouvoir gagne au moins dix sièges de députés de plus, qu’il avait perdus d’après les chiffres annoncés initialement lors de la proclamation des résultats provisoires par le ministère malien de l’Administration territoriale, est contesté par le peuple malien ce qui signifie le désaveu des Maliens à l’adresse de la France.

Juste après ces élections des informations font état de l’enlèvement du préfet de Gourma-Rharous, Drissa Sanogo, le 2 mai dernier alors qu’il regagnait son poste en voiture depuis Tombouctou.

« Drissa Sanogo se trouvait non de la localité de Rharous, dont il est le préfet, lorsque des hommes armés ont intercepté le véhicule dans lequel il se trouvait. Il est le seul passager à avoir été enlevé. Ses ravisseurs conduisaient trois motos. Ils l’ont obligé à monter sur un des engins. Les deux autres les ont suivis. Selon nos informations, une quarantaine de kilomètres plus loin, se tenait un véhicule 4X4. Ils sont montés à bord et le bolide a démarré en trombe », annonce RFI

Qu’un préfet soit enlevé dans la région des Tourages qui tente de coopérer avec les forces maliennes, cela ne pourrait être qu’un effort de plus à saper le processus de réconciliation touarègue/État.
 
Le magazine américain Newsmax commente dans un article paru le 5 mai, les récents propos du chef d’état-major de l’United States Space Force, le général John William Raymond, sur la mise en orbite du premier satellite militaire iranien, Nour-1. Le général avait dit : « Le satellite [Nour-1] est une caméra rotative portative dans l’espace et il semble peu probable qu’il puisse fournir les informations dont [l’Iran] a besoin. Par conséquent, le premier lancement du satellite militaire par les gardiens de la révolution islamique n’est pas considéré comme une menace ».
 
Est-ce le cas ? L’auteur de l’article Peter Pry contredit le général américain, lui conseillant surtout de « prendre au sérieux ce qui se passe dans le secteur spatial iranien » : « Si le commandement spatial américain ne prend pas au sérieux le fait que l’armée iranienne peut maintenant lancer un satellite militaire au-dessus des États-Unis et que le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) développe dorénavant des armes spatiales, alors qui le ferait ? »

 « Certes, Nour-1 est un petit satellite, son volume n’atteignant que quelques litres et on estime même qu’il pèse entre 5 et 14 kg, don c’est un très petit satellite, mais il fait bien son boulot à savoir l’espionnage dans le ciel. Le satellite Nour-1 à trois étages a été mis en orbite par un lanceur nommé “Qassed” (messager), le troisième étage du satellite est une fusée à combustible mixte. Arache-24 pèse probablement plus de 100 kg et Salman, probablement plus de 300 kg. La structure du satellite Nour-1 et son engin montrent que le CGRI a aujourd’hui la capacité de mettre en orbite un appareil pesant environ 105 à 344 kg au-dessus des États-Unis, ce qui semble suffisant pour une arme nucléaire. »

Au sujet de la capacité de Nour-1, l’auteur de Newsmax va encore plus loin : « Le CGRI pourrait délibérément essayer de nous tromper en nous faisant sous-estimer ses capacités d’armes spatiales dans l’espoir que nous ignorerons l’importance du minuscule satellite Nour-1, comme l’a fait US Space Commander. Or le commandement spatial américain et tous les analystes devront se concentrer sur le missile Qassed du CGRI, le considérant comme une menace réelle.

Pourquoi ?

- L’utilisation par les missiles de moteurs à propergol solide dans les deuxième et troisième étages, c’est une percée remarquable dans la technologie des missiles iraniens.

- Les moteurs de fusée à propergol solide permettent de lancer rapidement un missile, avec une préparation minimale, augmentant la capacité des attaques-surprises.

- Le lanceur Qassed permet au CGRI de réaliser l’opération de lancement de n’importe où, augmentant ainsi la capacité d’attaque-surprise.

- Le CGRI a lancé Nour-1 à l’improviste, car il avait décidé de surprendre le monde.

Et bien si le CGRI a pu développer des missiles balistiques à combustible solide, voire mixte, et des lanceurs mobiles, il rejoindra la Russie, la Chine et la Corée du Nord, qui sont les seuls pays au monde à disposer de missiles balistiques mobiles dont les États-Unis sont dépourvus. Mais l’United States Space Command semble s’inquiéter semble s’inquiéter plutôt du danger des missiles balistiques iraniens dans un avenir lointain, et non de la menace potentielle posée aujourd’hui par les satellites appartenant au CGRI. Il a tort. Pourquoi ? Si la Corée du Nord donne au CGRI une arme nucléaire nommée Super-EMP (nuclear electromagnetic pulse) celui-ci n’aurait attendu pas un “véritable missile balistique”, mais il pourrait utiliser un satellite pour mettre fin au “Grand Satan”. Force est de constater que ces satellites dont la technologie appartient aux Russes sont capables de transporter des ogives extrêmement petites pesant moins de 90 kilogrammes. Le danger stratégique des satellites russes Sputnik a été révélé juste après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre froide, dit l’article qui ajoute : “Le chef de l’aérospatial iranien, le général Amir Hajizadeh s’est réjoui de la réponse passive des États-Unis au lancement de Nour-1 et a déclaré lors d’une conférence de presse que le CGRI prévoyait de mettre Nour-2 en orbite en juin prochain. Alors, Mon Commandant, ne sous-estimez pas les Iraniens. »

Le chef du mouvement de résistance yéménite Ansarullah, Sayed Abdel Malek al-Houthi, a mis en garde, jeudi 7 mai, contre la moindre coopération avec l’ennemi israélien.

M.Houthi a affirmé que « l’une des questions les plus dangereuses pour l’Homme est de participer à l’oppression d’un peuple et d’une nation et d’être impliqué dans cette injustice, sans se rendre compte.

La tyrannie pratiquée par les Juifs sionistes est peut-être la plus grande injustice sur terre car elle s’étend partout dans le monde grâce à leur influence sur les grandes puissances.

Ceux qui coopèrent directement avec les Israéliens ou avec ceux qui coordonnent avec les Israéliens sont dans leurs rangs et font partie de leur injustice mondiale ».

Et d’avertir : « les gens devraient se méfier de toutes les formes de soutien à l’Amérique et à Israël et à ceux qui les soutiennent ».

Le chef d’Ansarullah a dans ce contexte souligné que « ceux qui cherchent à faire taire la nation dans sa lutte face aux Etats Unis sont considérés comme leurs partenaires dans tous leurs crimes affectant la nation islamique et le monde ».

Il a en outre condamné la production des feuilletons arabes prônant le rapprochement avec Israël. « Les Saoudiens et les Emirats promeuvent les relations avec Israël à travers la diffusion des séries télévisées qui déforment la réalité et portent atteint au peuple palestinien ».

Plus de 800 raids saoudiens en un mois

Sur le terrain, le porte-parole des forces yéménites a fait état de 800 raids de la coalition saoudienne contre différentes régions yéménites en un mois.

Le général Yehya Sarii a précisé que « l’aviation de la coalition a mené 810 frappes depuis le 9 avril jusqu’à le 7 mai ».

La coalition, qui mène une guerre sans merci contre le Yémen depuis mars 2015, a en outre mené ce vendredi 8 mais 31 raids contre les provinces de Sanaa, Saada (nord), Jawf (nord), Ma’reb (centre), a rapporté le site d’Ansarullah.

jeudi, 07 mai 2020 01:21

Armes: Rohani avertit les USA

« Un retour de l’embargo sur les armes aura des conséquences dangereuses », a averti le président iranien.

Lors de la réunion du conseil des ministres ce mercredi 6 mai, le président Rohani a fait allusion aux allégations qu’on entend ces jours-ci des responsables américains sur l’embargo sur la vente d’armes imposé à l’Iran.

« Ils doivent savoir que la levée de l’embargo est précisément mentionnée dans le Plan global d’action conjoint (PGAC, accord de 2015 sur le nucléaire iranien). S’ils cherchent à faire revenir, par n’importe quelle explication ou n’importe quel mécanisme, l’embargo sur les armes, nous ferons preuve de la même riposte mentionnée dans le cadre du dernier paragraphe que j’ai écrit aux dirigeants des pays des 4+1, une riposte qui leur apportera de lourdes conséquences. L’Iran ne tolère aucune dérogation à la résolution 2231. Que nous achetions des armes ou en vendions, ce sera dans un cadre pour la paix ; “jeter de l’huile sur le feu” ne fait pas partie de notre attitude. »

Lors d’un entretien téléphonique ce mercredi avec son homologue autrichien, Alexander Van der Bellen, le président iranien Hassan Rohani, a par ailleurs affirmé que dans l’optique de Téhéran, l’Union européenne est censée, dans les conjonctures actuelles, prendre une mesure plus sérieuse dans le cadre de ses engagements internationaux et particulièrement, envers l’accord nucléaire.

Le commandant de l’unité de drones de l’armée de terre de l’Iran a promis que le peuple entendra cette année de bonnes nouvelles en ce qui concerne la chaîne de fourniture de drones notamment des drones kamikazes.

Le drone, l’une des plus importantes armes stratégiques des armées du monde de nos jours, offre le domaine de recherche et d’activité à de nombreux techniciens et experts militaires sur le plan de conception et de fabrication. Plus de 250 types de drones ont ainsi été fabriqués à travers le monde par 32 pays qui se sont intéressés à ce domaine, rappelle le site d’information et d’analyse politique Mashregh News.

Les drones offrent une vaste gamme d’utilité y compris la télécommunication, la navigation mondiale, les recherches climatiques et géographiques ; mais c’est particulièrement dans le domaine militaire, c’est-à-dire, dans les opérations d’assaut ou de reconnaissance, que l’on constate la plus vaste utilisation des drones.

Beaucoup de pays, dont la RII, ont opté aujourd’hui pour la production ou l’utilisation de drones pour protéger leurs frontières et défendre leurs intérêts nationaux. Mais rares sont les pays qui disposent de la technologie de pointe en la matière et l’Iran, aussi, en fait partie.

Preuve : plusieurs nouveaux drones ont été livrés le 18 avril, à l’armée iranienne, en présence du ministre de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, du commandant de l’armée de l’air, le général de brigade Aziz Nassirzadeh, et du commandant de la DCA de l’armée de la RII, le général de brigade Alireza Sabahifard.  

Des dizaines de drones Karrar et Ababil-3, ainsi que plusieurs jets multifonctionnels, fabriqués à base de savoir-faire indigène ont alors été livrés aux deux « bras de surveillance » de l’armée de la RII, à savoir, la DCA et la force de l’air.

En Irak, un aéroport international a été inauguré à l’ouest de Ramadi, dans la province d’al-Anbar, alors que les Américains continuent de transférer des éléments de Daech depuis la Syrie en Irak. 

Mahdi al-Nouman, directeur général de l’Organisation de l’investissement à al-Anbar, a fait part, mercredi 6 mai, de l’inauguration de l’aéroport international d’al-Anbar, situé dans l’ouest de Ramadi.

Selon Mahdi al-Nouman, « l’aéroport est divisé en deux secteurs : un secteur réservé aux passagers et un autre destiné aux cargaisons ».  

Par ailleurs, Kataa al-Rekabi, membre de la Commission de sécurité et de défense du Parlement irakien, a déclaré que Bagdad n’était pas en mesure d’empêcher les avions américains qui transféraient les éléments de Daech de Syrie, notamment de la ville de Hassaké, à l’Irak.

« Certains avions américains transfèrent des éléments de Daech depuis Hassaké et d’autres régions en Syrie au territoire irakien, mais Bagdad n’a pas la capacité de les arrêter et ils effectuent des vols en toute liberté et sans aucun accord officiel », a déclaré Kataa al-Rekabi.

Il a ajouté que les récents agissements des États-Unis en Irak ressemblaient à des événements qui avaient précédé l’an 2014, les événements qui avaient entraîné l’occupation de Mossoul par Daech. « On craint que le même scénario se reproduise dans d’autres provinces d’Irak », a-t-il dit.