Les réactions ineptes de gouvernements européens au Covid-19 ont été dictées par d’anciens conseillers de Donald Rumsfeld et de George W. Bush. Contrairement à la rhétorique publique, elles n’ont aucune prétention médicale. Loin de répondre à la réalité de l’épidémie, elles visent à transformer les sociétés européennes afin de les intégrer à leur projet politico-financier.

تقي زاده
Huawei : Londres privé de F-35...
Les sénateurs américains cherchent à interdire le déploiement des avions F-35A au Royaume-Uni sur fond de l’implication de la société chinoise Huawei dans le dossier de la 5G.
Après que le Premier ministre britannique Boris Johnson a autorisé Huawei à construire des parties « non essentielles » des réseaux 5G du Royaume-Uni, les États-Unis ont intensifié la pression sur Londres pour que celui-ci prenne en considération le fait que « la société chinoise pose un risque pour la sécurité ».
Les sénateurs républicains américains cherchent à utiliser la loi pour bloquer le déploiement de deux escadrons d'avions F-35A Lightning II au Royaume-Uni, prévu pour l'année prochaine, sur fond de la décision de Londres d'accorder à Huawei l'accès au réseau 5G du pays, selon The Telegraph.
La campagne américaine est dirigée par le sénateur républicain de l'Arkansas, Tom Cotton.
"Pousser Israël à épuiser ses dernières cartouches"
Absorbé par sa nouvelle mission de "mettre l'Iran à la porte de la Syrie", Israël multiplie des bourdes : Tout en frappant la Syrie, le régime de Tel-Aviv a frappé dans la nuit de mardi à mercredi 5 mai et à deux fois frappé la bande de Gaza. Des avions de chasse israéliens qui n'osent pas s'aventurer dans le ciel syrien, se sont défoulés sur Gaza, visant un point de contrôle de la Résistance dans le nord tandis que quelques heures plutôt des chars d'assaut sionistes pilonnaient trois sites militaires de la Résistance, sans que ces frappes aient, comme toujours, un quelconque impact militaire significatif.
S-400/drones iraniens : comment la Résistance compte surprendre les USA?
Ce qui vient de se produire à Erbil, au cœur de l'influence américaine en Irak devrait donner bien à réfléchir au Pentagone. Le 4 mai, un GI's a été tué "en pleine mission à Erbil", mission que les USA disent avoir été non militaire sans que personne ne les croit. Rappelons que la ville abriterait, depuis la fameuse reconfiguration des forces US en Irak dans la foulée des attaques anti-US, des batteries de missiles Patriot tout comme Aïn al-Asad, qui se trouve plus au sud à al-Anbar, province limitrophe de la Syrie. Des circonstances de la mort du GI's, du fait qu'il a été seul ou accompagné d'autres frères d'armes, personne ne saura rien, l'Amérique faisant tout pour cacher l'enfer qu'elle vit en ce moment même en Irak. Car quelque 7 000 militaires retranchés à Aïn al-Asad et à Erbil ne peuvent rien faire si ce n'est ramener à bord de leurs hélico des chefs terroristes de Daech depuis Hassaké en Syrie à al-Anbar en Irak.
La Corée du Nord inaugure un nouveau site balistique qui intéresserait Téhéran! (CSIS)
Si le "Center for Strategic and International Studies (CSIS)" qui confirme dans son récent rapport et à l'appui d'images satellites, la construction "d'une nouvelle installation près de l'aéroport international de Pyongyang liée à son programme d'expansion de missiles balistiques" est inquiet, ce n'est pas uniquement à cause de Kim et de ses surprises balistiques en cascade. Après l'avoir faussement tué, puis ressuscité, médias et thinks tanks US ont peur que Kim, comme il l'a prouvé à l'occasion d'une récente lettre au président Assad, se mette à échanger ses secrets militaires avec les pays anti-US que sont l'Iran ou encore la Syrie.
Ainsi, le Center for Strategic and International Studies (CSIS), fait référence aux images satellites qui, selon lui, montreraient qu’une nouvelle installation et une structure souterraine à proximité de l’aéroport de la capitale nord-coréenne, auraient la capacité d'accueillir les plus grands "missiles balistiques intercontinentaux" de la Corée du Nord, lesquels sauraient atteindre n'importe où aux Etats-Unis.

une nouvelle installation liée au programme de missile balistique de Pyongyang © Fars News
« L'installation serait même en construction depuis 2016 et comprendrait un certain nombre de caractéristiques notables, notamment un terminal ferroviaire couvert inhabituellement grand et des bâtiments dans lesquels les voitures peuvent entrer. La nouvelle installation est également relativement proche des usines de fabrication de composants de missiles balistiques dans la capitale: Pris dans leur ensemble, ces caractéristiques témoignent de ce que cette installation est probablement conçue pour soutenir les opérations de missiles balistiques », dit le CSIS avant de souligner que les négociations sur la dénucléarisation de la Corée du Nord sont au point mort après l'échec des réunions de travail avec les Etats-Unis l'année dernière puis de rappeler qu'en 2018, la Corée du Nord avait annoncé la fermeture de son site d'essais nucléaires de Punggye-ri et que l'année dernière, elle a proposé de démanteler son complexe nucléaire de Yongbyon en échange de la révocation de cinq résolutions clés de l'ONU mais que ce nouveau coup nord-coréen fausse toutes ces "promesses".
Syrie: Hmeimim ouvert à l'Iran, à quand la 1ère frappe au missile iranien contre Israël?
Une tempête dans une tasse! Les frappes hystériques d'Israël contre le nord et l'est syrien ou ce que la presse sioniste qualifie de "cibles iraniennes et pro-iraniennes en Syrie" marquent un aveu d'échec stratégique d'envergure, celui de l'axe US/Israël qui au bout de dix ans de guerre en Syrie, croit encore que les recettes guerrières de la fin des années 90, début des années 2000, auraient une quelconque chance de fonctionner, refusant obstinément et à ses risques et périls, de reconnaître que le Moyen-Orient ne se conçoit plus désormais, sans le facteur "Résistance". Israël dit frapper la Syrie, primo, "pour tuer autant de "conseillers iraniens et de miliciens pro-Téhéran" que possible, de façon à pousser l'Iran à "déguerpir". Est-ce une stratégie militaire et si oui a-t-elle été porteuse?
5 Soudanais ont tenté d'aller en Palestine via le Liban
Côté israélien, une porte-parole de l’armée a assuré avoir arrêté ces cinq personnes qui traversaient la frontière, précisant qu’elles étaient de nationalité soudanaise et tentaient probablement de chercher du travail en ‘Israël’.
Un peu plus de 6.300 demandeurs d’asile d’origine soudanaise vivent dans l’entité sioniste , selon les données officielles.
L’armée israélienne détient en règle générale les personnes qu’elle soupçonne d’espionnage ou de préparer des attaques. Et lorsqu’elle doit renvoyer des personnes interceptées à cette frontière, elle le fait via la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).
L'armée israélien ne peut pas neutraliser une attaque du Hezbollah
Rappelons que Spike s'est fait largement parler de lui il y a à peine quelques jours quand l'armée sioniste a appris avec effroi que son "équivalent iranien" avait été testé avec succès, lors du dévoilement de trois types de super drone de combat du CGRI chacun d'une portée de 1500 kilomètres. Cette terrifiante nouvelle confirmée par les sources russes a même valu des commentaires désespérés des journalistes israéliens qui ont conspué la Russie pour avoir livré des Spike israéliens non opérés à l'armée syrienne laquelle en aurait livré à l'Iran!
Israël: Spike
Israël: Spike "piraté" par le Hezbollah?!
Terrible surprise syrienne! le Hezbollah aurait accès aux "armements israéliens" neutralisés par la Russie en Syrie....
Une chose est sûre : lors de leurs opérations commandos à venir en Galilée par exemple, les combattants du Hezbollah auront de fortes chances d'être équipés de Spike sinon comment comprendre que l'armée sioniste en veuille et s'en équipe pour des "combats urbains".
L’analyste israélien Nahom Bernia a raison de comparer dans une note pour le journal Yediot Aharonot, la "scène politique israélienne à un fromage suisse perforé et puant, faisant en fait allusion à la corruption courante dans la structure politique israélienne : « Il n’y a pas de différence entre Netanyahu, accusé de dossiers de corruption et l’homme présenté par la Cour suprême comme son successeur. Les deux sont membres de la Knesset et les deux sont accusés pour de lourds dossiers de crimes et de corruption. La seule différence entre ces deux derniers est qu’on parle beaucoup de Netanyahu et il a beaucoup de partisans et opposants alors que Gantz n’est pas tant connu et il reste donc à l’abri des tapages médiatiques... La scène politique israélienne se ressemble à un fromage suisse perforé qui pue. Il ne semble pas que les juges de la Cour suprême procèdent à une annulation de l’alliance, car cela permettrait à Netanyah d’entrer dans une quatrième élection et perdre ainsi davantage d’argent et de temps et créer donc plus de chaos cette fois-ci au sein de la Cour suprême ». Mais Bernia a tort de ne voir l'image du fromage troué qu’uniquement sur la scène politique. En Israël, base militaire US grandeur nature tout est troué : DCA, frontières, appareils de surveillance militaire, pour le grand bonheur de la Résistance.
La Résistance ne permet pas la guerre civile au Liban
Dans son discours daté du lundi 4 mai, le secrétaire général du Hezbollah y est revenu en affirmant que : "La décision allemande était prévue et elle a été précédée par d’autres mesures pareilles de la part de certains pays européens. Nous nous attendons à des actions similaires d’autres pays européens. Cette décision politique est le signe de la soumission des pays européens à la volonté américaine. Les USA possèdent un projet de domination dans la région à travers le projet d’occupation israélien. Ainsi, quiconque ose se mettre en face de ce projet, à savoir les mouvements de Résistance, sera assiégé et combattu. Et à l’approche des élections en Allemagne, certaines parties tentent de plaire aux USA, d’où cette décision prise contre nous. Sachant que l’accusation contre le Hezbollah n’a été accompagnée d’aucune preuve, c’est donc une décision purement politique".
"L'Allemagne a lamentablement cédé "
Seyyed Hassan Nasrallah a réagi à la décision de l’Allemagne d’intégrer le nom du Hezbollah sur la liste des groupes terroristes, « une mesure décidée sous pressions américano-israéliennes ».
Ce constat ô combien véridique ne va pas sans rapport avec la demande d'aide que l'État libanais se voit dans l'obligation d'adresser au FMI, ce temple de pillage des richesses des nations. Que propose donc le Hezbollah?
"Par rapport à la demande de l’aide du FMI, nous ne sommes pas opposés en principe à faire une demande pareille. Mais nous ne pouvons pas capituler au fonds monétaire. Le gouvernement est prêt à discuter de cette question et ce n’est pas une soumission totale au FMI. Nous devons être vigilants ; nous devons discuter point par point du plan de demande d’aide. Nous allons débattre de cette affaire, et nous allons voir les conditions qui seront imposées. C’est une question délicate qui nécessite un débat minutieux."
"Un débat minutieux", cela veut dire que la Résistance n'est guère prête à voir encore le Liban tomber comme cela a été le cas depuis des décennies, dans l'escarcelle de la dictature des finances et de ses émanations que sont les banques.
"Ces dernières semaines on a longtemps parlé du secteur bancaire, on nous a accusés dans les médias de vouloir détruire ce secteur, alors que pour d’autres le Hezbollah cherche à dominer le secteur bancaire. Tous ces propos sont sans fondement, et c’est une façon de brouiller pour occulter la vérité. Le secteur bancaire a commis beaucoup d’erreurs et doit assumer ses responsabilités. Donc toute cette campagne vise à inciter la population et le monde entier à les secourir. Nous ne cherchons pas à dominer ni à détruire le secteur bancaire... Nous voulons tout simplement que les banques ne détournent plus les fonds public."
Avouons que c'est un projet qui tout comme l'anti-sionisme et l'anti-américanisme du Hezbollah ne peut être toléré. Ce mardi, le ministre libanais des Affaires étrangères, Nassif Hitti a convoqué l’ambassadeur d’Allemagne au Liban, George Berglin, pour lui exiger explication sur la décision qu’a prise Berlin de blacklister le Hezbollah. Peu de chance pour que le diplomate ait pu fournir une explication convaincante au ministère libanais, vu que l'Allemagne a cédé le premier rempart.
L'Iran constitue une coalition maritime anti-américaine
Ainsi une "tentative d'invasion navale US/Colombie" a ainsi échoué le samedi 2 mai, quand les unités marines vénézuéliennes ont repoussé un navire ennemi au large du pays. Quelques jours plutôt, le 28 avril, l'US Navy jouait le même jeu en mer de Chine, ayant reçu là aussi une réponse similaire. « Un navire de guerre américain est entré dans les eaux territoriales au large des îles Xisha dans la mer de Chine méridionale, sans autorisation chinoise. Aussitôt, l'armée chinoise a déployé des avions et des navires pour intercepter et surveiller les mouvements de l'USS Barry et a lancé des avertissements puis des coups de semonce pour que le destroyer quitte les eaux territoriales chinoises, a même commenté le porte-parole du Southern Theatre Command, le colonel Li Huamin. Visiblement, l'US Navy ne parvient plus à s'imposer, allant d'échec en échec dans toutes ses tentatives d'intimidation, et confirmant l'hypothèse de ceux des analystes qui y voient des signes d'essoufflement face à un bloc "naval" émergent. La toute dernière mise en garde de l'armée chinoise, il faut la comprendre en ce sens.
Sur l'île de Guam, où il y a peu la soi-disant épidémie de Covid-19 a fait échouer l'USS Roosevelt, et ce, sur fond de cette pseudo mutinerie des Marins et du limogeage de leur "héros de capitaine", les USA multiplient les agissements. Pékin affirme d'ailleurs qu'en pleine pandémie de covid-19, "les faucons de la Maison-Blanche conduisent l'Amérique au bord d'un conflit armé avec la Chine". Vendredi 1er mai, l'armée de l'air US a rejoint l'armada de Guam en y déployant quatre B-1 et en entamant des actions provocatrices à la base Andersen. Le ministère chinois de la Sécurité de l’État a mis e garde contre la surenchère verbale de Washington pour cause de Covid-19 laquelle surenchère risquerait de" conduire les deux pays à une confrontation militaire directe". Le ministère de la Sécurité de l’État a d'ailleurs évoqué l’éventualité d’un face-à-face militaire dans un rapport qu’il a remis à la disposition d'une certaine de responsables chinois dont le président Xi Jinping. « Pour la première fois depuis l'incident de la place Tiananmen en 1989, le sentiment anti-chinois à travers le monde est à son plus haut niveau, et ce sous prétexte de l'épidémie de Covid-19 », explique le rapport qui pointe du doigt l’administration américaine dans l’affaire de Sinophobie, exhortant dans le sillage les Chinois à se préparer à un conflit armé opposant les deux parties. Un groupe de réflexion affilié au ministère chinois de la Sécurité de l’État (Institut des relations internationales contemporaines) a également publié un autre rapport similaire.
Donald Trump, et des responsables de l’administration américaine, dont Mike Pompeo, tentent de trouver des prétextes pour tenir les autorités chinoises responsables de la pandémie de la maladie mortelle du coronavirus tout en rétablissant des règles pour exiger des indemnités à l'Etat chinois, un peu comme l'Allemagne post-Seconde Guerre, l'objectif étant évidemment de contrer la puissance chinoise; " Il semblerait que les USA n'ont rien trouvé mieux qu'une épidémie de taille de Covid-19 pour contrer la "Route de la soie". Reste qu'un conflit militaire direct Chine/USA ne suffirait pas à contre l'Amérique. Il est grand temps que Pékin réfléchisse à un front "naval" élargi qui pourrait impliquer outre la Russie, l'Iran et le Venezuela. La route de la soie ne verra le jour qu'à ce prix, note un analyste. "
Le projet politique global imposé à l’occasion du Covid-19
Indépendamment de savoir si l’épidémie de Covid-19 est naturelle ou a été provoquée, elle offre l’occasion à un groupe transnational d’imposer soudainement son projet politique sans qu’il soit discuté, ni même exposé.
En quelques semaines, nous avons vu des États prétendument démocratiques suspendre les libertés fondamentales : interdire sous peine d’amende ou de prison de sortir de chez soi, de participer à des meetings et de manifester. L’école obligatoire pour les moins de 16 ans a été provisoirement abolie. Des millions de travailleurs ont été privés d’emploi et placés d’office au chômage. Des centaines de milliers d’entreprises ont été autoritairement contraintes de fermer et ne pourront plus rouvrir.
Sans préparation, les gouvernements ont encouragé les entreprises au télétravail. Toutes les communications via internet ont immédiatement été enregistrées par le système Echelon. Ce qui signifie que les « Cinq Yeux » (Australie/Canada/Nouvelle-Zélande/Royaume-Uni/USA) disposent en archive des moyens de percer les secrets de presque tous les industriels européens. Pour cela, c’est déjà trop tard.
Aucune des transformations des sociétés n’a de justification médicale. Aucun ouvrage d’épidémiologie au monde n’a discuté et encore moins préconisé de « confinement généralisé obligatoire » pour lutter contre une épidémie.
Les dirigeants politiques des États membres de l’Union européenne ont été tétanisés par des projections mathématiques délirantes leur annonçant une hécatombe chez eux [1]. Puis, ils ont été réconfortés par les solutions toutes faites d’un puissant groupe de pression dont ils avaient rencontré les membres au Forum économique de Davos et aux Conférences sur la Sécurité de Munich [2].
Le « confinement généralisé obligatoire » a été conçu quinze ans plus tôt, au sein de l’administration Bush, non pas comme outil de santé publique, mais pour militariser la société états-unienne à l’occasion d’une attaque bioterroriste. Et c’est bien ce projet qu’il applique aujourd’hui en Europe.
Le plan initial, conçu il y a plus de vingt ans autour du patron du laboratoire pharmaceutique Gilead Science, Donald Rumsfeld, prévoyait d’adapter les États-Unis à la financiarisation globale de l’économie. Il s’agissait de réorganiser la planète en divisant géographiquement les tâches de chacun. Les zones non-encore intégrées à l’économie globale devraient être privées d’État et devenir de simples réservoirs de matières premières ; les zones développées (dont l’Union européenne, la Russie et la Chine) seraient responsables de la production ; et les États-Unis seuls assureraient l’industrie d’armement et de la police du monde.
Pour ce faire, un groupe fut créé au sein d’un think-tank, l’American Enterprise Institute, le « Projet pour un nouveau siècle américain ». Celui-ci annonça assez crûment une partie de son programme, mais une partie seulement ; celle destinée à convaincre de grands donateurs de soutenir la campagne électorale de Gorge W. Bush. Le 11-Septembre à 10 heures du matin, deux avions de ligne ayant percuté le World Trade Center à New York, le programme de « continuité du gouvernement » (CoG) fut déclaré bien que la situation ne soit pas du tout celle prévue par les textes. Le président Bush fut conduit dans une base militaire. Les membres du Congrès et leurs équipes furent emmenés dans un immense bunker à 40 kilomètres de Washington. Et le très secret Gouvernement de continuité, dont Rumsfeld faisait partie, assuma le Pouvoir jusqu’en fin de journée.
Profitant du choc émotionnel de cette journée, ce groupe fit adopter un volumineux Code antiterroriste rédigé longtemps à l’avance, l’USA Patriot Act ; créa un vaste système de surveillance intérieure, le département de la Sécurité de la Patrie (Homeland Security) ; réorienta la mission des forces armées en fonction de la division globale du travail (Doctrine Cebrowski) ; et commença la « Guerre sans fin ». C’est dans le monde qu’ils ont façonné que nous évoluons depuis deux décennies comme dans un cauchemar.
Si nous n’y prenons pas garde, le groupe actuel, dont le docteur Richard Hatchett est l’élément visible, transposera ce programme des États-Unis vers l’Union européenne. Il imposera dans la durée une application téléphonique mobile de tracking afin de surveiller nos contacts ; ruinera certaines économies pour en transférer la force de production vers des industries d’armement ; et enfin nous convaincra que la Chine est responsable de l’épidémie et doit être endiguée (Containment).
Si nous n’y prenons pas garde, l’Otan que nous avons crue en état de mort cérébrale se réorganisera. Elle s’étendra dans le Pacifique avec, pour commencer, l’adhésion de l’Australie [3].
Si nous n’y prenons pas garde, l’école sera remplacée par un enseignement de savoirs à domicile. Nos enfants deviendront des perroquets dénués d’esprit critique, sachant tout, mais ne connaissant rien.
Dans le monde nouveau que l’on prépare aux Européens de l’UE, les grands médias ne seront plus financés par l’industrie pétrolière, mais par Big Pharma. Ils nous convaincront que toutes les mesures prises ont été les bonnes. Les moteurs de recherche noteront la crédibilité des médias non-conformes au regard des titres des signataires de leurs articles et non pas de la qualité de leurs raisonnements.
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