تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 11 juin 2017 13:56

Affrontement au Bilderberg 2017

Alors que le président Trump semble avoir plus ou moins réglé ses problèmes d’autorité intérieure, le conflit se déplace au sein de l’Otan : Washington plaide contre la manipulation du terrorisme, tandis que Londres n’entend pas abandonner un outil si efficace pour son influence. Le Groupe de Bilderberg, initialement organisé comme une caisse de résonance de l’Alliance, vient d’être le théâtre d’un difficile débat entre partisans et adversaires de l’impérialisme au Moyen-Orient.

Le Groupe de Bilderberg a été créé, en 1954, par la CIA et le MI6 pour soutenir l’Alliance atlantique. Il s’agissait de réunir des personnalités du monde économique et médiatique avec des responsables politiques et militaires de manière à sensibiliser la société civile face au « péril rouge ». Loin d’être un lieu de décision, ce club très fermé a historiquement été un forum où les anciens devaient rivaliser de fidélité à Londres et Washington et les plus jeunes montrer que l’on pouvait avoir confiance en eux contre les Soviétiques [1].

C’est lors de la réunion annuelle de 1979 que Bernard Lewis révéla aux présents le rôle des Frères musulmans contre le gouvernement communiste afghan. L’islamologue britano-israélo-états-unien y avait alors proposé d’étendre la « guerre pour la Liberté » (sic) à toute l’Asie centrale.

C’est en 2008, c’est-à-dire deux ans et demi à l’avance, que Basma Kodmani (la future porte-parole de l’opposition syrienne) et Volker Perthes (le futur conseiller de Jeffrey Feltman pour la capitulation totale et inconditionnelle de la Syrie [2]) y expliquèrent tout l’intérêt de soutenir les Frères musulmans pour dominer le Moyen-Orient. Ils soulignèrent la « modération » de la Confrérie face à l’Occident et le contraste offert par le souverainisme « extrémiste » de l’Iran et de la Syrie [3].

Et c’est en 2013 que le leader du patronat allemand, Ulrich Grillo, y plaida pour l’organisation d’une migration massive de 800 000 travailleurs syriens vers les usines allemandes [4].

Le Bilderberg 2017

Le Groupe de Bilderberg vient de tenir son meeting 2017, du 1er au 4 juin, aux États-Unis. Contrairement à l’habitude, les 130 participants n’ont pas tous défendu le même projet. Au contraire, suite aux interventions de Donald Trump au sommet arabo-islamo-US et à l’Otan [5], la CIA et le MI6 ont organisé le premier jour un débat opposant les partisans de la lutte contre l’islamisme à ses soutiens. Il s’agissait bien entendu soit de trouver un compromis entre les deux camps, soit de prendre acte des dissensions et de ne pas les laisser détruire l’objectif initial de l’Alliance : la lutte contre la Russie [6].

Côté anti-islamisme (c’est-à-dire opposé non pas à la religion musulmane, mais à l’islam politique façon Sayyid Qutb), on relevait la présence du général H. R. McMaster (conseiller national de sécurité du président Trump) et de son experte Nadia Schadlow. McMaster est un stratège reconnu dont les théories ont été vérifiées sur le champ de bataille. Schadlow a surtout travaillé sur la manière de transformer les victoires militaires en réussites politiques. Elle s’est beaucoup intéressée à la restructuration des mouvements politiques dans les pays vaincus. Elle devrait prochainement publier un nouveau livre sur la lutte contre le radicalisme islamique.

Côtés pro-islamisme, on notait pour les États-Unis la présence de John Brenan (ancien directeur de la CIA) et de ses ex-subordonnés Avril Haines et David Cohen (financement du terrorisme). Pour le Royaume-Uni, Sir John Sawers (ancien directeur du MI6 et protecteur de longue date de la Confrérie) et le général Nicholas Houghton (ancien chef d’état-major qui prépara le plan d’invasion terrestre de la Syrie). Pour la France, le général Benoît Puga (ancien chef de l’état-major de l’Élysée et commandant des Forces spéciales en Syrie) et Bruno Tertrais (stratège néo-conservateur du ministère de la Défense). Enfin, pour le secteur privé, Henry Kravis (directeur du fonds de placement KKR et trésorier officieux de Daesh) et le général David Petraeus (co-fondateur de Daesh).

Et comme si ce déséquilibre n’était pas suffisant, les organisateurs avaient prévu la présence d’experts capables de justifier l’injustifiable comme celle du professeur Niell Fergusson (historien du colonialisme britannique).

Le possible renversement des alliances

Il faudra un peu de temps avant de savoir ce qui s’est dit au cours de cette réunion et pour comprendre les conclusions que les uns et les autres en auront tirées. Cependant nous pouvons d’ores et déjà constater que Londres pousse à un changement de paradigme au Moyen-Orient. Si le modèle du « printemps arabe » (reproduction de la « révolte arabe de 1916 » organisée par Lawrence d’Arabie pour remplacer l’empire ottoman par l’empire britannique) est abandonné, le MI6 espère créer une nouvelle entente sur la base de l’islamisme politique.

De fait, alors que Washington a renouvelé son alliance avec l’Arabie saoudite et l’a convaincue de rompre avec la Confrérie en échange de 110 milliards de dollars d’armement [7], Londres pousse à une entente entre l’Iran, le Qatar, la Turquie et les Frères musulmans. Si ce projet devait être poursuivi, on assisterait à l’abandon du conflit sunnite/chiite et à la création d’un « croissant de l’islam politique » allant de Téhéran, à Doha, Ankara, Idleb, Beyrouth et Gaza. Cette nouvelle donne permettrait au Royaume-Uni de maintenir son influence dans la région.

La seule chose qui semble faire consensus entre les Alliés est la nécessité d’abandonner le principe d’un État jihadiste. Tous admettent qu’il faut faire rentrer le diable dans sa boîte. C’est-à-dire d’en finir avec Daesh, quitte à ce que certains continuent avec Al-Qaïda. C’est pourquoi, inquiet pour sa survie, le Calife auto-proclamé a fait secrètement parvenir un ultimatum à Downing Street et à l’Élysée.

Choisir son camp

On verra dans les prochains mois si le retournement de l’Arabie saoudite est bien réel. Ce serait une bonne nouvelle pour les Syriens, mais une mauvaise pour les Yéménites (que le monde occidental ignorerait alors). Il offre la possibilité au roi Salman de faire évoluer le wahhabisme d’une secte fanatique en une religion normale. D’ores et déjà le soudain conflit qui oppose Riyad à Doha à propos de l’Iran se double d’une polémique sur la possible parenté entre le fondateur de la secte, Mohammed ben Abdelwahhab, et la dynastie qatarie des Al-Thani ; une prétention qui a enragé les Séoud.

Le projet de l’« islam politique » consiste à unir les Frères musulmans aux Khomeinistes. Il implique que l’Iran, voire le Hezbollah, substitue cette problématique à la lutte anti-impérialiste. S’il devait voir le jour, il conduirait certainement l’Iran à se retirer de Syrie. La Maison-Blanche le prend très au sérieux et s’y prépare avec effroi. Donald Trump a déjà désigné Téhéran comme son nouvel ennemi dans son discours de Riyad et il vient de nommer Michaël D’Andrea (qui organisa l’assassinat d’Imad Mougniyeh à Damas, en 2008) comme responsable de la section iranienne de la CIA [8].

La Russie s’était préparée à une éventuelle nouvelle donne au Moyen-Orient. Elle a ainsi poursuivi son ambition d’accéder aux « eaux chaudes » en soutenant la Syrie et de pouvoir circuler à travers les détroits des Dardanelles et du Bosphore (indispensables pour entrer en Méditerranée) en se rapprochant de son adversaire héréditaire, la Turquie. Toutefois, à terme, l’islam politique ne pourra que lui causer des problèmes dans le Caucase.

Comme toujours lorsque les joueurs battent leurs cartes, chacun doit se positionner. Le Royaume-Uni défend son Empire, la France sa classe dirigeante et les États-Unis son peuple. Au Moyen-Orient certains se battront pour leur communauté, d’autres pour leurs idées. Mais les choses ne sont pas toujours aussi simples. Ainsi, l’Iran pourrait suivre l’idéal de l’imam Khomeiny en confondant la fin et les moyens. Ce qui était au départ une révolution anti-impérialiste menée avec la force de l’islam pourrait se muer en une simple affirmation de l’usage politique de cette religion.

Les conséquences dans le reste du monde

Le MI6 et la CIA ont pris un grand risque en invitant un non-atlantiste à la réunion du Bilderberg 2017. L’ambassadeur de Chine, Cui Tiankai, qui ne devait intervenir que le quatrième jour du séminaire, a donc pu évaluer dès le premier jour les positions de chaque membre de l’Otan.

D’un côté Pékin mise sur la collaboration de Donald Trump, l’ouverture des États-Unis à sa Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB), et le développement de toutes ses routes commerciales. De l’autre, il espère que le Brexit se traduira par une alliance économique et financière avec Londres [9].

L’ambassadeur Cui, qui fut le directeur du Centre de recherche politique du ministère chinois des Affaires étrangères, pourrait donc apparemment se satisfaire d’une simple destruction de Daesh. Mais il n’est pas sans savoir que ceux qui ont organisé le Califat pour couper la « route de la soie » en Irak et en Syrie, puis la guerre en Ukraine pour couper la « nouvelle route de la soie », se préparent préventivement à ouvrir un troisième front aux Philippines et un quatrième au Venezuela pour couper d’autres projets de communication.

De ce point de vue, la Chine, qui comme la Russie a intérêt à soutenir Donald Trump ne serait-ce que pour prévenir le terrorisme dans son propre pays, s’interrogera sur les possibles conséquences à long terme d’une hégémonie britannique dans le « croissant de l’islam politique ».

Le Washington post a déclaré que la réaction de Trump aux attentats terroristes qui ont touché Téhéran le 7 juin 2017, alors que l’Iran combat le groupe terroriste de Daesh en Irak et en Syrie, qui entre dans le cadre d’une série de messages de condamnation et de condoléances de la part des dirigeants européens et russes, avait été présenté avec retard et suscité de vives réactions.
Dans ce message, Trump avait déclaré que "les États qui appuient le terrorisme risquent de devenir les victimes du mal qu'ils soutiennent", franchissant une ligne rouge dans les relations internationales alors que l’Iran a toujours condamné des actes semblables aux États-Unis comme l’attaque du 11 septembre.
 
Le conseil des relations américano-iraniennes a déclaré que les gouvernements qui étaient incapables de reconnaitre les vrais terroristes et les vraies victimes du terrorisme ne méritaient pas de diriger la lutte anti terroriste.
 
Ce journal a aussi condamné la publicité faite aux ennemis de l’Iran, l’Arabie Saoudite et Israël, considérés comme un soutien aux groupes dangereux très proches de l’Arabie saoudite qui sévissent dans la région et sur lesquels depuis une dizaine d’année, l’administration américaine ferme les yeux et qu’elle encourage et renfonce depuis l’accès de Trump au pouvoir.  
 
La crise qui touche les pays arabes du Golfe persique actuellement, semble être le résultat de la montée de Trump au pouvoir et l’hostilité de Washington à l’Iran ne se limite pas  à son Président mais est aussi le fait du Sénat américain qui a voté l’étude d’une nouvelle série de sanctions contre l’Iran, malgré l’opposition de quelques sénateurs démocrates.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a émis un message de condoléance suite au double attentat terroriste qui a fait des morts et des blessés dans la capitale iranienne.
 
Le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a émis, vendredi 9 juin, un message de condoléance à l’adresse de la nation iranienne.

« Les attentats terroristes, qui ont visé, le 12 du mois béni de Ramadan, le saint mausolée de l’Imam Khomeini et l’Assemblée islamique et ont fait des morts et des blessés chez les Iraniens en jeûne, trahissent la haine et l’hostilité odieuse des mercenaires de l’Arrogance vis-à-vis de la nation iranienne et de toutes les choses qui concernent la Révolution, l’Ordre islamique et le défunt leader de la Révolution. De tels crimes, faisant preuve de la malveillance et en même temps de l’humilité de leurs organisateurs et faiseurs, sont plus mineurs qu’ils puissent porter atteinte à la volonté de fer de la nation iranienne. Ces crimes n’apporteront aucun résultat que d’intensifier le sentiment de haine envers les gouvernements américains et leurs alliés dont les Saoudiens ».

L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite souligné que la nation iranienne avancerait, unie et résolue.

Il a commémoré les Iraniens, tués par ces attaques, et a présenté ses condoléances auprès des familles des victimes.

17 personnes ont été tuées et une cinquantaine d’autres blessées, mercredi 7 juin, par un double attentat terroriste, revendiqué par le groupe Daech.
Les funérailles des victimes des attentats terroristes de Téhéran ont commencé, ce vendredi 9 juin au matin.Les dépouilles des victimes du double attentat terroriste, ayant frappé mercredi 7 juin la capitale iranienne, seront enterrées, lors d’une cérémonie de deuil qui a déjà commencé à Téhéran, en présence du président iranien Hassan Rohani, du président du Parlement Ali Larijani et du chef du pouvoir judiciaire l’Ayatollah Sadeq Amoli Larijani.

Aux funérailles, la présence du chef du bureau du Guide suprême de la Révolution islamique, le premier vice-président iranien, le commandant en chef adjoint de l’armée, le président de l’Organisation de l’énergie atomique, le gouverneur de Téhéran et aussi d’autres responsables d’État et de l’armée de la République islamique d’Iran était constatée.

La cérémonie durera deux heures et Ali Larijani a prononcé un discours.

17 personnes ont été tuées et une cinquantaine d’autres blessées, mercredi 7 juin, par un double attentat terroriste, revendiqué par le groupe Daech.
 
Le groupe Daech a affirmé jeudi avoir tué deux Chinois enlevés par des hommes armés le 24 mai au Baloutchistan, province instable du sud-ouest du Pakistan, où ils travaillaient.Daech a revendiqué, dans un communiqué via l'agence Amaq, l'assassinat des deux Chinois "détenus dans le canton de Mastuq", dans cette province. Ni les autorités chinoises, ni les autorités pakistanaises, n'ont pour l'heure confirmé les décès.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué qu'il cherchait "à vérifier des informations pertinentes par des canaux divers, y compris avec les autorités pakistanaises".

"Nous avons essayé de libérer les deux otages au cours des derniers jours", a déclaré une porte-parole du ministère, Hua Chunying, citée par l'agence de presse chinoise Xinhua.

Quelques heures auparavant, l'armée pakistanaise avait annoncé avoir mené une opération contre le groupe terroriste plus tôt en juin, dans laquelle jusqu'à 15 membres du groupe Lashkar-e-Jhangvi Al-Almi (LeJA), qui discutait avec Daech de l'établissement d'une base au Baloutchistan, avaient été tués. Les deux travailleurs chinois avaient été enlevés à Quetta, capitale du Baloutchistan.

Le Baloutchistan, région riche en ressources minières, est secoué depuis 2004 par une insurrection séparatiste et des violences islamistes, qui ont fait des centaines de morts. Frontalière de l'Iran et de l'Afghanistan, c'est la plus vaste mais aussi la plus pauvre des provinces pakistanaises.
dimanche, 11 juin 2017 13:26

L'Iran opposé à la division de l'Irak

L'Iran, qui compte une minorité kurde, a exprimé samedi son opposition à la tenue d'un référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien annoncée cette semaine par les autorités de cette région autonome du nord de l'Irak.
 
"La position première de l'Iran est de soutenir l'intégrité territoriale de l'Irak", a indiqué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Bahram Ghasemi. "La région du Kurdistan fait partie de la République irakienne et toute décision unilatérale prise en dehors du cadre national et légal (...) peut seulement conduire à de nouveaux problèmes."

La présidence du Kurdistan irakien a annoncé cette semaine la tenue le 25 septembre d'un référendum sur son indépendance, malgré l'opposition de Bagdad. Il était attendu que des pays de la région qui comptent d'importantes minorités kurdes ne voient pas d'un très bon oeil cette annonce.

Peuple d'origine indo-européenne, les Kurdes vivent principalement dans quatre pays: Turquie, Irak, Iran et Syrie. Ils ont longtemps souhaité avoir leur propre Etat mais ce rêve s'était brisé à la fin de la Première guerre mondiale. La Turquie, opposée à toute forme d'indépendance kurde, a décrit comme une "grave erreur" la volonté du Kurdistan irakien d'organiser ce référendum.

Hasan Imam Mojtaba (P) est né le 15 du mois de Ramadan (neuvième mois du calendrier musulman) de la troisième année lunaire de l'Hégire dans la ville de Medina située dans la péninsule arabique (aujourd'hui l'Arabie Saoudite).

Le deuxième imam des chiites était le premier fils de l'Imam Ali (P) et Fatima (P), fille du grand prophète de l'Islam, Hazrat Mohammad (PSLF).

Imam Ali (P) et Fatima (P) a conduit à son premier enfant, le jour de sa naissance, sur le prophète de l'Islam de choisir son nom après avoir reçu des ordres de Dieu, il a été nommé Hasan, ce qui signifie genre.

Hasan Imam Mojtaba (P) a eu l'occasion d'apprendre du prophète de l'Islam, à 7 ans et, de là, jusqu'à 30 ans, il est devenu l'étudiant prêt et fidèle de son père, l'Imam Ali (P).

La naissance de l'Imam Hassan Mojtaba (P) est maintenue dans les mosquées et les centres religieux de la République islamique d'Iran.

Une cellule terroriste a été identifiée et arrêtée dans la banlieue de Téhéran, a annoncé le commandant des forces sécurité iraniennes, le général Hossein Achtari.
 
« Cette cellule terroriste qui était liée aux groupes criminels a été arrêtée grâce à la vigilance de la police, du corps des Gardiens de la Révolution islamique, de la mobilisation populaire et d’autres appareils de sécurité de l’Iran. », a ajouté le général Achtari, cité ce samedi 10 juin par l’Irna.
Le commandant des forces de l’ordre de la RII a également salué la bonne coopération du peuple iranien avec les forces de l’ordre et des autres appareils sécuritaires du pays pour l’identification de ces terroristes.

Le groupe criminel de Daech a fait 13 morts et 46 blessés dans des attentats terroristes à Téhéran, l’un contre le bâtiment administratif du parlement iranien et l’autre le mausolée de l’Imam Khomeiny ( que sa demeure soit au Paradis).

Le ministère des Renseignements a publié les photos et les prénoms de ces criminels, membres de Daech qui ont participé à des crimes commis par ce groupe terroriste à Mossoul et Raqa.

Ces éléments takfiris et wahhabites étaient revenus selon le ministère une première fois en Iran en été 2016 avec l'intention de mener des opérations terroristes dans des villes religieuses, sous la direction d'Abu Aisha, un chef militaire de Daech. Ils avaient été contraints de quitter l'Iran après qu'Abu Aisha y fut tué, avant de revenir pour y commettre les attaques à Téhéran.

Des dizaines de milliers d’Iraniens ont assisté vendredi 9 juin à Téhéran aux funérailles des victimes des attentats terroristes revendiqués par Daech.   

Les attaques ont été menées au siège du Parlement iranien et le mausolée du fondateur de la République islamique d'Iran, l'imam Khomeiny (P).

Selon des sources médicales à Téhéran, dans les attaques aussi qu'ils blessés 42 autres.

L'opération terroriste au siège du Parlement iranien, a commencé à 10h15 heure locale (06h45 GMT), a pris fin à 15h12, après que les forces de sécurité iraniennes abattirent les trois attaquants présents au siège parlementaire.

Un quatrième attaquant, selon certaines sources, fait exploser la matière explosive devait être assiégée par les forces de l'ordre.

L'attaque terroriste parallèle sur le mausolée de l'Imam Khomeiny au sud de Téhéran a également conclu après l'intervention des forces de sécurité.

Les agents ont pu abattre un des assaillants, tandis qu'une seconde a explosé sa ceinture de suicide.

Le ministère de l'Intérieur, le ministère du Renseignement et de tous les autres organismes compétents ont commencé des recherches minutieuses afin de déterminer les causes et trouver d'éventuels complices dans les attaques.

Pour préserver sa suprématie dans la région du golfe Persique, l'Iran construit de nouveaux sous-marins.

Pour créer un équilibre dans le golfe Persique, l'Iran prévoit de construire de nouveaux types de sous-marins et de torpilles qui vont défier les États-Unis, a annoncé le site d'information Balistic News.

"Selon les informations des services de renseignement américains, les Iraniens sont en train de construire un nouveau type de sous-marin, à l'instar du sous-marin nord-coréen de classe Yono. La nouvelle flotte de sous-marins iranienne est bien équipée. Cependant la présence militaire américaine dans la région pousse l'Iran à développer davantage sa marine", a ajouté la même source.

Le rapport souligne que la marine iranienne dispose actuellement de 21 sous-marins de classe Qadir, 1 sous-marin de classe Fateh et 3 sous-marins de classe Kilo achetés à la Russie dans les années 90. Selon Balistic News, l'Iran pourrait protéger grâce à cette flotte les eaux de l'océan Indien. Ce site d'information prétend pourtant que ces projets ne seraient pas suffisants pour permettre à l'Iran d'exercer son pouvoir dans le détroit d'Hormuz dans le golfe Persique et à ce propos, l'article évoque la place particulière d'un autre sous-marin, celui de classe Be'that récemment construit dans le pays. "Il est capable de lancer des missiles de croisière et serait armé d'un nouveau type de torpilles à grande vitesse appelée "Hout", selon le site Balistic News.

Or, la RII a de plus en plus renforcé sa présence dans les eaux internationales, ayant procédé, cette dernière année, à de plusieurs exercices militaires maritimes.  

Réaction US face au renforcement de la marine iranienne

Les États-Unis ont signé un contrat de vente d'armes d'une valeur de plus de 110 milliards de dollars avec l'Arabie saoudite pour contrer l'Iran.

Washington est le principal fournisseur d'armes de l’Arabie saoudite. Dans les contrats précédents figuraient notamment des chasseurs F-15 et un logiciel informatique de commandement et de contrôle pour une valeur des dizaines de milliards de dollars.