
تقي زاده
Les affaires reprennent pour l’Iran avec la visite de son président en Italie
La visite du président iranien Hassan Rohani en Italie illustre le retour sur la scène économique internationale de son pays, avec une série d’importants contrats signés avec des entreprises italiennes tenant à profiter de la levée des sanctions.
Mardi, M. Rohani participera à un forum économique Italie/Iran avant de rejoindre le Vatican pour rencontrer le pape François.
Lundi, il a été reçu pour un déjeuner de travail par son homologue italien, Sergio Mattarella, et a rencontré le chef du gouvernement Matteo Renzi, avec lequel il a assisté à la signature de nombreux accords économiques dans le cadre prestigieux du Capitole, où ils devaient ensuite dîner.
Selon une source proche des milieux d’affaires, le montant total des contrats devait atteindre jusqu’à 17 milliards d’euros, grâce à la levée des sanctions, le 16 janvier, avec l’entrée en vigueur de l’accord historique sur le nucléaire iranien.
« Cet accord marque un changement de saison extraordinaire », a déclaré M. Renzi à la presse, tout en souhaitant qu’il ne soit que « le premier pas vers une nouvelle saison de paix et de prospérité pour l’Iran comme pour toute la région ».
« Si nous avons trouvé un accord sur le nucléaire, nous pouvons et nous devons trouver un accord sur la Syrie, en vue d’une solution pacifique qui permettre une transition politique vers la démocratie », a-t-il ajouté.
Quant aux nouveaux contrats, « c’est seulement le début », a insisté le chef du gouvernement italien, soulignant aussi les perspectives d’échanges culturels et universitaires entre l’Iran et l’Italie, « deux superpuissances de la beauté et de la culture ».
« Le marché iranien s’offre aux investisseurs italiens et européens pour leur permettre de s’implanter ensuite dans toute la région », a pour sa part noté M. Rohani, selon la traduction en italien de ses propos en farsi.
Parmi les entreprises concernées : la société d’exploration et d’ingénierie pétrolière Saipem, le groupe Danieli, spécialiste de la construction d’usines sidérurgiques, la société de construction navale Fincantieri ou encore la compagnie publique des chemins de fer.
Avant la mise en place des sanctions, l’Italie était le premier partenaire économique et commercial de l’Iran avec des échanges de sept milliards d’euros par an. Ils sont tombés depuis à 1,6 milliard.
Pour accompagner cette reprise des échanges, la compagnie Alitalia a annoncé lundi que ses vols entre Rome et Téhéran deviendraient quotidiens à partir de fin mars.
Course aux contrats
Tous les Européens cherchent à placer leurs pions pour tenter de reconquérir le terrain perdu au profit de la Russie et d’autres pays comme la Chine et la Turquie.
Dans leur course aux contrats, ils sont avantagés par rapport aux Américains, qui restent handicapés par des sanctions dans le secteur pétrolier contre toute entreprise soupçonnée de financer le soi-disant terrorisme.
Dans la course aux contrats, l’avionneur européen Airbus a été le plus rapide : l’Iran va lui acheter 114 appareils. M. Rohani doit signer cet accord mercredi en France.
Ce déplacement devrait également être l’occasion d’avancer sur d' »importants contrats », selon l’expression du président iranien, avec les constructeurs automobiles Peugeot et Renault.
L’Illustre Fatima Az-Zahra (Que la Paix soit sur Elle) Compilation de Anta N’Diaye
Préface
En tant que croyants, avant d’agir, il faut savoir comment. Il faut avoir la connaissance de sa religion. La vie des 14 Infaillibles est là pour nous l’apprendre.
Les Infaillibles sont le Saint Prophète Mohammad (pslf), sa fille Fatima az Zahrâ (pse) et les 12 Imâms (pse).
Le Saint Prophète Mohammad (pslf) a dit :
« Recherchez la Science, jusqu'en Chine s’il le faut, car posséder la Science est un devoir qui incombe à tout musulman ».
(Nahjul Façâha p.63)
Hadith Ath-Thaqaleyn :
Le Messager de Dieu (que la paix et la miséricorde de Dieu soient sur lui) a dit:
"O vous, les gens, en vérité j'ai laissé parmi vous ce par quoi vous ne vous égarerez pas après moi. Saisissez ces deux trésors (ath-thaqaleyn), l'un plus grand que l'autre, le Livre de Dieu qui est une corde tendue entre ciel et terre et ma Famille, les gens de ma demeure. En vérité, ces deux-là ne se sépareront pas jusqu'à ce qu'ils viennent me rejoindre au bassin ».
«Je vous lègue deux poids: le premier c’est le Livre de Dieu dans lequel sont votre Guidance et votre Lumière. Puisez dans ce Livre et accrochez-vous à ce Livre et à ma Descendance (Ahl-ul-Beyt), ma descendance, ma descendance »
Le Prophète tenait, une fois de plus, à inculquer aux Musulmans le lien inséparable entre le Saint Coran et les Gens de sa Famille, afin qu'ils comprennent clairement que ces derniers détiennent le contenu du Livre d'Allah, sa Vérité et sa Signification.
Le Prophète (pslf) a dit, dans un discours prononcé à Johfah: «Ne suis-je pas plus responsable de vous que vous-mêmes?» Si, ô Messager d'Allah, répondit l'assistance. Je vous demande donc deux choses: de vous attacher au Coran et aux Gens de ma Famille». (Relaté par al-Suyûtî dans "Ihyâ' al-Mayyit )
« Les Gens de ma Famille sont pour vous comme le Bateau de Noé, quiconque y montera sera sauvé et quiconque le ratera sera noyé. » (Al-Hâkim dans "Al-Mustadrak": 3/151)
« Oui certes quiconque meurt en aimant la Famille de Mohammad meurt en martyr.
Quiconque meurt en aimant âli Mohammad (Les Gens de la Demeure) meurt pardonné!
Quiconque meurt en aimant âli Mohammad (Les Gens de la Demeure) meurt repenti!
Quiconque meurt en aimant âli Mohammad (Les Gens de la Demeure) meurt en croyant à la Foi parachevée!
Quiconque meurt en aimant âli Mohammad (Les Gens de la Demeure), l'Ange de la mort lui annonce (la bonne nouvelle de son entrée au Paradis (...)!
Oui, certes, quiconque meurt en aimant âli Mohammad (Les Gens de la Demeure) sera escorté au Paradis comme est escortée à la maison de son mari une épouse. » (Safinatul Bihâr)
« Fâtimah est une partie de moi, elle est la prunelle de mes yeux. » (Bihâr al-Anwâr: 43:24)
« Nous, les Ahl-ul-Bayt, Allah a choisi pour nous la vie de l'au-delà, plutôt que la vie d'ici-bas. Aussi, les Gens de ma Maison connaîtront l'expulsion et la dispersion dans le territoire. »(Ibn Mas'ûd et cité dans al Mustadrak al-Sahîhayn, 4/464.))
« Il y aura après moi douze Successeurs, issus tous de Qoraych (tribu dont est issu le Noble Prophète). » (Ibn Mas'ûd dans "Mustadrak al-Sahîhayn", Tom. 1, p. 269)
« Les Imâms après moi seront au nombre de douze, dont neuf descendront de l'épine dorsale d'al-Hosseyn et le neuvième de ce dernier est le Mahdî (‘aj). » (Ibn Mas'ûd et cité dans "Kîfâyat al-Athar", p. 23.)
« De quiconque je suis le Maître 'Ali est aussi son Maître! O mon Dieu! Sois l'Ami de quiconque est son ami, et l'Ennemi de quiconque est son ennemi. »
(Al-Tabarânî, Ahmad et bien d'autres)
Se rappeler Az-Zahra (pse), c’est éveiller notre dignité, notre haut rang, notre statut et c’est rejeter tout le superflu de la société contemporaine.
Mais avant tout, célébrer Fatima (pse) la fille du Prophète (pslf), l’héroïne d’Al-Kawthar, l’épouse de ‘Ali, l’Emir des croyants (psl), la mère des Hassaneyn (psEux) et de Zaynab (pse), c’est accomplir un acte de dévotion comme en témoigne ce hadith, faisant l’unanimité auprès des savants émanant de toutes les écoles confondues :
Le Prophète a dit : « Fatima est une partie de moi, fruit du coeur et de l’esprit, quiconque la met en colère, m’aura certes mis en colère et quiconque aura mis le Messager de Dieu en colère aura certes mis Allah, Tout Puissant, en colère. »
Sourate al-Insân La totalité de la Sourate «Al-lnsân» (appelée aussi sourate «Hal Atânâ» et Sourate «Al-Dahr») fait l’éloge des «Gens de la Maison», c'est-à-dire l'Imâm ‘Alî, Fatima az-Zahrâ' et leurs deux fils: les Imâms Hassan et Hossayn (que la paix soit sur eux).
Cette sourate décrit leur piété et la place élevée qu'Allâh leur réserve. Elle dépeint la faiblesse générale de l'homme et sa totale léthargie ; parle du Paradis ; des prières accomplies par les Ahl ul Bayt qui sont déjà acceptées et approuvées puis énonce la déclaration d'Allâh (swt) à Son Prophète Messager Mohammed (pslf)).
Ainsi la sourate al Insân détermine bien la distinction des «Gens de la Maison», et précise la position de pivot de Fâtimah az-Zahrâ, la Dame de Lumière (pse).
Le verset (âyah) de Mobâhala Quelques écclésiastiques chrétiens, sous la direction de l'Evêque de Najran, vinrent à Médine voir le noble Prophète pour parler et défendre leur conception déformée de la propre existence du Prophète 'Issâ (psl), ainsi que de ses enseignements.
Comme ce débat traînait sur plusieurs jours Allah fit enfin descendre le verset (âyah) de Mobâhala.
Dans ce verset il reçut l'ordre de dire aux chrétiens de Najrân qu’ils se retrouvent un jour précis à un endroit bien déterminé ; qu'il amènerait ses propres fils et femmes et qu'ils devraient eux aussi en faire de même. Qu'il viendrait enfin lui-même et qu'ils devraient pouvoir faire descendre le courroux d'Allah sur ceux qui étaient les menteurs.
Le Prophète (pslf)) se rendit à l'endroit où se déroula la Mobâhala, emmenant, avec lui, son gendre Ali, sa fille Fatima et ses petits-fils, al-Hassan et al-Hosseyn (paix sur eux) et invita les ecclésiastiques de Najrân à amener les leurs, afin d'invoquer ainsi la colère d'Allah.
Mais les ecclésiastiques de Najrân s'abstinrent de s'engager dans cette entreprise et établirent ainsi leur position de menteurs dans l'histoire. A cette occasion le noble Prophète amena sa propre progéniture, c'est-à-dire «Les Gens de la Maison» pour confirmer ainsi leur grandeur et leur supériorité sur les autres.
Cela signifie qu’ils constituent les âmes exaltées qui peuvent être mises en avant pour montrer l'extrême distinction qu'Allah et Son Prophète leur attachent. Là aussi la position de la Dame Fatima est centrale et principale, comme celle de son mari et de ses enfants.
Allah le Tout-Puissant dit dans le saint Coran:
«Si quelqu'un te contredit après ce que tu as reçu en fait de science, dis: Venez! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vous-mêmes: nous ferons alors une imprécation réciproque en appelant une malédiction de Dieu sur les menteurs». (S.3 ; V. 61)
En espérant que ce document nous soit d’une grande utilité, nous serve de moyen de départ à la réflexion et à une recherche plus approfondie de la connaissance, recherche bien sûr suivie d’efforts continus pour l’amélioration de notre comportement en tant que musulman,
Nous prions qu’Allah (soubhânahou wa ta’âlâ) nous éclaire et nous guide dans le Droit Chemin !!!
L’Evénement de la Couverture (Hadith al kissa)
Hadith al Kissa est le Hadith que le Messager d'Allah a prononcé à propos d'Ahlul Bay à savir l'Imam 'Alî, la Noble Fâtima, l'Imam al-Hassan et l'Imam al-Hussayn lors de la descente du Verset de la Purification. Nous avons déjà parlé de ce sujet, des opinions de certains exégètes, et de quelques récits relatifs à ces Etres Purifiés, dans le chapitre précédent "Ahl-ul-Bayt dans le Saint Coran". Nous reviendrons ici sur cette question pour citer d'autres récits, qui nous permettront de mieux saisir la portée de ce hadith, et le but recherché par le Prophète lorsqu'il a mis en évidence de la sorte les Membres des Ahl-ul-Bayt.
Les "voies" et les "chaînes de transmetteurs" de ce hadith sont nombreuses, et se trouvent dans de nombreux livres de hadith et de tafsîr. Nous en citerons ci-après deux, mentionnées par Ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî,et remontant à Umm Salma.
En ce qui concerne le récit rapporté d'Umm Salma, l'épouse du Prophète, l'imam Ahmad ibn Hanbal cite d'elle ce témoignage :
«Un jour, alors que le Messager d'Allah était dans ma maison, le serviteur a annoncé que 'Alî et Fâtimah étaient à la porte. Le Prophète m'a dit : "Lève-toi ! Ecarte-toi des Gens de ma Maison !" Je me suis levée et écartée vers un coin de la maison, tout proche. 'Alî et Fâtimah étaient accompagnés d'al-Hassan et d'al-Hussayn, qui étaient alors de petits garçons. Il a pris al-Hassan et al-Hussayn, les a mis dans son giron, et les a embrassés. Il a étreint 'Alî d'une main, Fâtimah de l'autre, et les a couverts d'un voile noir, en disant : "O Allah, avec Toi, et non pas en Enfer, moi et les Gens de ma Maison !" Umm Salma dit alors : "Et moi, ô Messager d'Allah ?" Il répondit "Et toi aussi [non plus]!.»
Et selon al-Wâjidî, dans son livre "Asbâb al-Nuzûl", citant une chaîne de transmetteurs qui remonte à Umm Salma :
«Le Prophète était un jour chez elle [chez Umm Salma]. Fâtimah est venue, avec une marmite contenant du riz cuit avec de l'huile. Lorsqu'elle est venue vers lui, il lui a dit : "Appelle ton mari et les deux enfants !" 'Alî, al-Hassan et al-Hussayn sont entrés et se sont assis, et ils ont commencé à manger, alors que le Prophète était assis sur un banc en pierre, avec sous lui un voile khaybarite [de Khaybar] (...) Le Prophète a enlevé le voile et les en a couverts, et il a dit : "O Allah ! Ce sont les Gens de ma Maison et mes Proches. Eloigne donc d'eux la souillure et purifie-les totalement."» Umm Salma ajoute : «J'ai fait pénétrer ma tête [sous le voile] et j'ai dit : "Et moi avec vous, ô Messager d'Allah ?" Le Messager d'Allah a répondu : "Tu es bien [là où tu es]." Alors, Allah a révélé: "O vous, les Gens de la Maison ! Allah veut seulement éloigner de vous la souillure, et vous purifier totalement."» Ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî, "Al-Fuçûl al-Muhimmah fî Ahwâl al-A'immah", pp. 25-26.
La Noble Fatima Zahra (que la Paix soit sur elle) raconte qu’un jour mon honorable père le Prophète de Dieu (as) est arrivé chez moi, et a déclaré : "Que la paix soit sur vous, ô Fatima (ahs), je ressens comme une faiblesse dans mon corps",
je lui ai répondu : "Que la paix soit sur vous, ô mon père et qu’Allah (swt) vous protège de faiblesse",
il m’a dit: "Ô Fatima (ahs), je vous prie d’apporter la Couverture (késsâé) de Yémen et de m’en couvrir",
Fatima (ahs) dit que j’ai apporté la Couverture et je l’en ai couvert,
puis, quand j’ai regardé le visage du Prophète, j’ai vu qu’il brillait telle la pleine lune,
Fatima (ahs) dit que mon père se reposait depuis un petit moment que mon fils Hassan (as) est arrivé et m’a salué,
j’ai répondu en disant :" Ô mon fils bien aimé, ô la douceur de mes yeux, que la paix soit sur vous aussi " ,
il a dit : "Ô ma respectable mère, je sens ici un bon parfum, tel le parfum qui émane de mon grand-père le Prophète de Dieu (as),
j’ai répondu : " Oui, votre grand-père est en train de se reposer dans cette Couverture"
puis Hassan (as) s’est approché de la Couverture et dit : "Ô mon grand-père, je vous adresse mes salutations, que la paix soit sur vous , ô Prophète de Dieu ; me permettez-vous que je vienne vous joindre dans cette Couverture ?
Le Prophète a répondu : "Que la paix soit sur vous aussi ; oui vous pouvez me joindre",
puis Hassan (as) est entré dans la Couverture,
Fatima (ahs) dit : " Un petit moment plus tard, mon fils Hussein (as) est arrivé et m’a adressé ses salutations " ,
je l’ai répondu : "Que la paix soit sur vous aussi, ô la douceur de mes yeux et le bonheur de mon coeur,
puis il m’a dit : "Ô ma respectable mère, je sens ici un bon parfum, tel le parfum qui émane de mon grand-père Le Prophète de Dieu (as),
j’ai répondu : " Oui, mon fils, oui, ce parfum est celui de votre grand-père. Lui et votre frère sont dans cette Couverture "
puis Hussein (as) s’est approché de la Couverture et dit : "Ô mon grand-père, ô Prophète de Dieu que la paix soit sur vous ; me permettez-vous que je vienne vous joindre dans cette Couverture ?
Le Prophète a répondu : "Que la paix soit sur vous aussi, ô mon fils, oui vous pouvez nous joindre, puis Hussein (as) est entré dans la Couverture, après qu’un petit moment soit écoulé, le père de Hassanein (Hassan et Hussein (as)), Ali ibn Abi Talib (as) est arrivé en disant : "Ô fille du Prophète, que la paix soit sur vous". J’ai répondu : "Ô fils de l’oncle du Prophète, cousin du Prophète, que la paix soit sur vous également",
puis il a dit : "Ô Fatima (ahs), je sens ici un pur et bon parfum, tel le parfum qui émane de mon cousin, fils de mon oncle, Le Prophète de Dieu (as). J’ai répondu : " Oui, Lui et vos deux enfants sont dans cette Couverture",
puis Ali (as) s’est approché de la Couverture et dit : "Ô Prophète de Dieu, ô Bien Aimé d’Allah, que la paix soit sur vous. Puis-je vous joindre dans cette Couverture ?"
Le Prophète de Dieu a répondu : " Que la paix soit sur vous aussi, ô Waliyoullàh. Ô Ali, oui vous pouvez nous joindre." Puis, Ali (as) est entré dans la Couverture,
Ensuite, Fatima (as) s’est approchée de la Couverture et dit : "Ô mon père, ô L’envoyé de Dieu, que la paix soit sur vous, me permettez-vous de vous joindre dans cette Couverture ? ",
Le Prophète a répondu : "Que la paix soit sur vous aussi, ô le bonheur de mon coeur, ô la douceur de mes yeux, ô Fatima (as), oui vous pouvez nous joindre. Puis Fatima (as) est entrée dans la Couverture, Quand ces (Lumière de Dieu) " se sont réunis sous la Couverture Yemani, Allah Soubhanahou Ta’alà a dit : "Ô Mes anges et tous les habitants des cieux, oui en réalité, J’ai suspendu les cieux, étendu la Terre, crée la lune lumineuse, et le soleil brillant, et l’univers rotatif, et la mer courante sur laquelle puissent naviguer des bateaux ; tout cela uniquement pour l’amour et le respect des Cinq Purifiés qui se trouvent sous cette Couverture!!!",
Djibraïl Amine (l’Archange Gabriel) a demandé : "Ô mon Seigneur, qui est sous cette Couverture ?",
Le Très Haut a répondu : " Sous cette Couverture, c’est le ‘Ahl-el-beit' du Prophète (famille du Prophète) et le Maître des Prophètes ce sont : Fatima, son Père, son Mari et Ses deux enfants" (salawàt),
Djibraïl Amine a demandé : "Ô Mon Seigneur, accorde moi la permission d’aller sur la Terre et de rejoindre Ces Cinq Purifiés"
Allah Le Très Haut a accordé la permission,
Djibraïl Amine est arrivé sur la Terre près de la Couverture et a dit : "Assalàmo ‘alayka yà Rassouloullàh, Allàh Ta’alà vous envoie Ses honorables et respectueuses Salutations,
et (Allàh) a dit : "Par Mon Honneur et Ma Grandeur, J’ai suspendu les cieux, et étendu la Terre, crée la lune lumineuse, le soleil brillant, l’univers rotatif, la mer courante sur laquelle naviguent les bateaux, uniquement pour le respect et l’amour de vous ici présents",
et (Allàh) m’a autorisé de joindre votre respectable présence sous cette Couverture; avec votre permission , je souhaite y entrer",
Le Prophète a répondu : "Oui, vous pouvez entrer",
Djibraïl Amine est entré dans la Couverture et a déclaré que : "Allah (st) vous envoie cette révélation :-Coran (33:33) : " " Dieu ne veut autre chose, en vérité, que faire partir de vous la souillure, ô gens de la maison, et vous purifier de parfaite purification " ", (salawàt),
puis Hazrat Amiroul Mo’minine (Ali -as-) a demandé : " Ô Prophète de Dieu, nous qui sommes ici présents sous la Couverture, quelle est la place qu’Allàh (st) nous a attribuée à ses yeux ? ",
Le Prophète a dit : "Sur Terre, partout dans les assemblées où ce " Hadiçé Kissàh" est récité et où nos Shi'à et partisans se réuniront pour l’écouter, Allah (swt) enverra sur eux Ses bénédictions et les Anges les entoureront et tant qu’ils (Shi'à) resteront dans l’assemblée, les Anges demanderont pardon pour leurs péchés.
Ecoutant cela, Hazrat Amiroul Mo’minine Ali (as) a dit : "Par le Seigneur de la Ka’bà, nous et nos Shi'à sont couronnés de succès"
Le Prophète (a dit : "Par Celui qui m’a fait Prophète et Envoyé et qui m’a octroyé honneur et respect, j’atteste que ceux de nos Shi’à et partisans qui réciteront et écouteront en assemblée ce Hadiçé Kissàh, Allàh (st) accordera la paix à ceux qui seront dans la détresse, le bonheur à ceux qui seront dans le malheur et exhaussera les sollicitations et voeux des demandeurs.
Ali (as) a ajouté : " Par Allàh (st), nous et nos Shi’à ont le succès ici-bas et dans l’au-delà.
Ô Allah envoi tes bénédictions sur Mohammad et sa Sainte Famille.
Conseils et recommandations du Prophète (P) à l’Imam Ali (p) concernant ses rapports avec son épousée
Selon Abû Sa‘îd al-Khidrî, le Messager d’Allah (P) fit les recommandations suivantes à l’Imam Ali (p) :
« O Ali ! Lorsque l’épousée entre dans ta maison, ôte ses sandales quand elle s’assoit, puis lave ses pieds et verse cette eau de lavage depuis la porte jusqu’au bout de ta maison. Ce faisant, Allah chassera de ta maison soixante-dix mille sortes de pauvreté et y fera entrer soixante-dix sortes de bénédiction, et Il fera descendre sur toi soixante-dix miséricordes qui s’agitent sur la tête de l’épousée jusqu’à ce que leur bénédiction atteigne tous les coins et recoins de ta maison, et prémunisse l’épousée contre la folie, l’éléphantiasis, et la lèpre tant qu’elle y restera (dans cette maison). Empêche l’épousée de consommer les quatre denrées suivantes pendant la première semaine : les produits laitiers, le vinaigre, le coriandre, et les pommes aigres.»
Ali (p) demanda alors : « Pour quelle raison dois-je lui interdire ces quatre denrées? »
Le Messager d’Allah (P) expliqua : « Parce que l’utérus devient stérile et ne permet pas la conception d’enfant à la consommation de ces quatre denrées. Or, une natte dans un coin de la maison vaut mieux qu’une femme qui n’engendre pas. »
Ali (p) demanda encore : « Et pourquoi dois-je lui interdire le vinaigre ? » Le Messager d’Allah (P) répondit : « Lorsque la femme a ses règles alors qu’elle consomme de la vinaigre, elle ne sera jamais complètement purifiée. Quant à la coriandre, il trouble les menstrues dans son ventre et de plus il rend l’accouchement difficile. Pour ce qui est de la pomme aigre, elle pourrait interrompre les menstrues et la rendre subséquemment malade. »
Et le Messager d’Allah (P) de poursuivre :
« O Ali ! Ne commerce pas avec ta femme le début, le milieu et la fin du mois, sous peine de la voir elle et son enfant atteindre facilement de folie, d’éléphantiasis et de dérangement de cerveau, si l’acte sexuel accompli pendant ces jours venait à déboucher sur une conception.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme l’après-midi, car si l’acte sexuel accompli ainsi aboutissait à une conception, l’enfant serait louche; or Satan se réjouit de voir les gens atteints de strabisme.
O Ali ! Ne parle pas pendant l’acte sexuel, car si un enfant naît de cet acte, il n’est pas exclu qu’il soit muet.
O Ali ! On devrait éviter de regarder le vagin de sa femme pendant l’acte sexuel, car cela risquerait de voir l’enfant conçu aveugle.
O Ali ! N’accomplis pas l’acte sexuel avec ta femme avec le désir de coucher avec la femme de quelqu’un d’autre, car je crains que cela n’aboutisse à la conception d’un enfant efféminé, impuissant et avare.
O Ali ! Si tu te trouves avec ta femme dans le lit, en état d’impureté sexuelle (janâbah), ne lis pas le Coran, sous peine, je le crains, de voir descendre sur vous du ciel un feu qui vous brûlera.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme sans avoir un chiffon pour toi et un chiffon pour elle, et ne vous essuyez pas avec un même et seul chiffon, de crainte que cela n’engendre entre vous hostilité, dissension et divorce.
O Ali ! Ne fais pas l’amour avec ta femme debout, car cela est digne des ânes, et risquerait de donner naissance à un enfant qui pisse dans son lit comme les ânes qui pissent partout.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme la veille (la nuit) de la Fête de Ramadhân, car si cet acte débouchait sur une conception, l’enfant qui sera né grandira et n’aura d’enfant qu’à un âge avancé.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme la veille (la nuit) de la Fête du Sacrifice (‘Ïd al-Adh-hâ), car si cet acte débouchait sur une conception, l’enfant risquerait d’avoir six ou quatre doigts.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme sous un arbre fruitier, autrement, l’enfant qui naîtrait de cet acte risquerait d’être un bourreau, un tueur ou un chef oppresseur.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme face au soleil et sa brillance, à moins de mettre un rideau, autrement, si votre acte venait à déboucher sur une conception, l’enfant vivra miséreux et pauvre jusqu’à la mort.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme entre le athan et le iqâmah, car si cet acte venait à déboucher sur une conception, l’enfant aura une forte tendance à l’effusion de sang.
O Ali, Si ta femme est enceinte, ne couche avec elle qu’en étant en état d’ablution partielle (wudhû’), autrement, si cet acte venait à déboucher sur une conception, l’enfant naîtrait aveugle de cœur et avare de main.
O Ali ! Evite de coucher avec ta femme la mi-mois de Cha’bân, car si cet acte venait à déboucher sur une conception, l’enfant sera déformé, et aura des grains de beauté noirs sur la tête et le visage.
O Ali ! Ne couche pas avec ton épouse les deux derniers jours du mois de Cha’bân, sinon, l’enfant qui serait né par suite de cet acte, risquerait d’être sot ou pauvre.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme avec le désir de sa sœur, sous peine de risquer d’avoir un enfant qui serait un percepteur de dîmes (usurpées) ou le sbire d’un oppresseur, et assassinerait beaucoup de gens, si l’acte ainsi accompli, venait à aboutir à une conception.
O Ali ! Ne couche pas avec ta femme sur le toit d’une construction, autrement, si cet acte venait à déboucher sur une conception, l’enfant qui en naîtrait, risquerait d’être hypocrite, imposteur et hérétique.
O Ali ! Lorsque tu pars en voyage, évite de commercer avec ta femme, la veille au soir (et la nuit), au risque d’avoir un enfant qui dépenserait son argent indûment, si cet acte venait à aboutir à une conception. Et le Prophète (P) de citer, à l’appui de cette affirmation, le verset coranique suivant : «Les gaspilleurs sont les frères des diables»*.
O Ali ! Evite de coucher avec ta femme, si tu fais un voyage de trois jours et nuits, autrement tu risquerais, si cet acte venait à déboucher sur une conception, d’avoir un enfant qui serait le soutien de tout oppresseur.
O Ali ! Je te recommande de coucher avec ta femme la veille (la nuit) du lundi, car si cet acte aboutissait à une conception, tu aurais un enfant qui apprendrait par cœur le Livre d’Allah, et qui serait satisfait de ce qu’Allah –Il est Puissant et Exalté- lui impartit.
O Ali ! Si tu couches avec ta femme, au début de la nuit du lundi au mardi et que cet acte aboutissait à une conception, l’enfant qui en naîtrait, sera destiné à mourir en martyr après avoir prononcé l’attestation de foi : «J’atteste qu’il n’y a de divinité qu’Allah, et que Mohammad (P) est le Messager d’Allah». En outre Allah –Il est Puissant et Exalté- ne le soumettra jamais aux supplices avec les polythéistes. Sa bouche sentira bon et il aura le cœur compatissant, la main généreuse, et la langue dépouillée de toute médisance, de mensonge et de calomnie.
O Ali ! Si tu couches avec ta femme la nuit du mercredi au jeudi, et que cet acte aboutissait à une conception, l’enfant qui en naîtrait serait un gouvernant parmi les gouvernants ou un savant entre les savants, et si tu le fais le jour du jeudi, lorsque le soleil s’écarte du milieu du ciel, Satan ne s’approchera pas de l’enfant qui en naîtrait, jusqu’à ce qu’il vieillisse, et celui-ci aurait un bon entendement et Allah le favoriserait d’une conduite correcte dans la religion et dans la vie,
O Ali ! Si tu accomplis l’acte sexuel avec ton épouse la nuit du jeudi au vendredi, et que cet acte aboutissait à une conception, l’enfant qui en naîtrait serait un orateur, un tribun et un rhéteur, et si tu le fais, le vendredi, après l’après-midi (vers la fin de l’après-midi et avant le maghrib), l’enfant qui en naîtrait, serait bien connu, célèbre et savant, et si tu le fais la nuit de jeudi à vendredi, après la Prière de ‘Ichâ’ (de la nuit), il est à espérer qu’il deviendrait un des abdâl**(remplaçants).
O Ali ! N’accomplis pas l’acte sexuel avec ta femme, à la première heure de la nuit, car si cet acte venait à déboucher sur une conception, il est à craindre que l’enfant qui en naîtrait, ne soit un magicien qui préférerait le monde présent au monde futur.
O Ali ! Apprends par cœur ce testament (recommandation) que j’ai appris de Jibrâ’îl. »***
De l'importance du choix du conjoint
De la naissance jusqu'à la mort, l'homme traverse diverses étapes. Les êtres humains subissent des transformations régulières. Plus ils enrichissent leurs connaissances, plus leurs exigences et leurs besoins s'accroissent. L'un des besoins importants de l'homme est d'avoir un conjoint. Comme vous le savez, la femme et l'homme partagent une nature humaine commune, mais ils sont différents l'un de l'autre, du point de vue psychique et physique. Certes, ces différences, non seulement, ne sont pas au niveau des défauts ou des qualités de l'un ou de l'autre, mais encore, elles sont à l'origine du dynamisme de la société, lui permettant d'avancer sur la voie de la perfection. Ce sont, en effet, grâce à ces mêmes dissemblances, par lesquelles l'homme est attiré vers la femme et vice-versa, que la société évolue. C'est ainsi que la plupart des besoins psychiques et physiques des êtres humains sont satisfaits. Après la création de l'homme et de la femme, on ne doit jamais oublier que ce qui différencie ces deux derniers n'engendre pas la supériorité de l'un sur l'autre. L'homme et la femme ont, chacun, une identité humaine indépendante. Mais leur situation, dans le cadre de la famille, est tout à fait différente. Dans l'union que forment les conjoints, dans le cadre de la famille, tous les deux doivent tenir compte, réciproquement, de leur identité humaine, et respecter leur dissemblance physique et psychique. Dans un tel contexte, l'homme acceptera la place que tient son épouse et aucun des deux ne souhaitera, donc, être à la place de l'autre. Après avoir étudié le monde différent de la femme et de l'homme, Eric Fromm, psychologue allemand, a déclaré que les deux conjoints pouvaient se comprendre et être parfaits l'un grâce à l'autre, mais qu'ils ne pouvaient pas se ressembler, ce qui relève des différences institutionnalisées dans leur for intérieur. Comme on l'a dit, le mariage est un événement important dans la vie individuelle de tout homme. Du point de vue religieux, sociologique et naturel, la formation de la famille s'avère indispensable. Les spécialistes des sciences éducatives et les sociologues croient que la santé et le bonheur de la société sont liés à l'institution du mariage légal et légitime qui aboutira à la formation d'une famille saine. Voilà pourquoi la femme et l'homme qui ont l'intention de s'unir par le mariage ne doivent pas oublier les principes sur lesquels se fonde une famille, principes auxquels sont liés le progrès et l'essor d'une famille, ainsi que la santé psychique de la société, en général, et de la famille, en particulier.
Celui qui se lance dans un mariage à l'aveuglette, ressemble à celui qui construit un bâtiment sans fondation solide et profonde. Une telle famille ne pourrait absolument pas être un foyer calme et sûr pour vivre ensemble. Un grand nombre de chercheurs et de spécialistes se sont focalisés, ces dernières décennies, sur des sujets, tels que la qualité des relations conjugales, le sentiment de satisfaction qu'éprouvent les conjoints et son influence sur la santé de la famille. A présent, ces derniers sont en train de se pencher sur les facteurs qui jouent un rôle important dans le mariage, facteurs qui aident à promouvoir la qualité de la vie conjugale. Sur cette base, ils ont compris que les questions d'ordre culturel, économique, psychique et éthique, avaient un impact indéniable sur les relations entre l'homme et la femme, dans le cadre de la famille.
Reste à savoir pourquoi le mariage est important. Tout d'abord, il faut dire que le mariage est la satisfaction légitime d'un besoin inné et naturel, besoin qui, s'il n'est pas satisfait à temps, peut avoir une influence négative, destructrice et nuisible sur le corps, le moral et la personnalité des êtres humains. Comme le Seigneur tout-puissant le rappelle dans le noble Coran, le mariage est le point de départ d'une vie conjointe où règne le calme et les relations les plus cordiales entre l'homme et la femme. L'amour que l'homme éprouve pour la femme est effectivement un don divin, déposé dans le for intérieur de l'homme. L'attirance de l'homme envers la femme va satisfaire ses besoins physiques et psychiques. Le mariage permet aux conjoints de parvenir à la sérénité dans le cadre de la famille, loin de tout souci.
« Il n'y a pas l'ombre d'un doute que les tensions familiales, l'indifférence, les fugues des enfants et le pessimisme, proviennent de l'absence de calme et de sérénité au sein de la famille. L'absence de doux sentiments, comme l'affection et la tendresse, entre les membres de la famille, est à l'origine des grands problèmes sociaux. On peut en tirer cette conclusion que les familles heureuses sont celles qui jouissent d'une plénitude psychique, familles, au sein desquelles, règnent des relations cordiales entre la mère, le père et les enfants. », c'est ce qu'a écrit le psychologue et chercheur iranien, Gholam-Ali Afrouz, dans son livre” Les époux modèles”.
A en croire les psychologues, le mariage peut calmer l'esprit agité de l'homme, mariage grâce auquel il pourra atteindre les sommets du progrès et de la perfection. Un mariage serein et épanoui permet à l'homme d'arriver à un équilibre morale et psychique, équilibre, à la faveur duquel, il pourra avancer sur la voie de l'épanouissement et de la perfection. Sur cette base, le Dr Navabinejad, psychologue iranien, a déclaré qu'après l'âge de la puberté, les filles et les jeunes garçons s'efforcent d'atteindre une indépendance intellectuelle et ont envie de se marier pour venir à bout de leurs défauts et assurer leurs besoins innombrables. Dans la foulée, ils sont en quête d'un conjoint digne pour atteindre la bonne perfection. Lorsque l'homme et la femme entament leur vie commune, ils se sentent plus que jamais responsables envers le bon déroulement de leur vie. Lors de leur vie conjointe, ils cherchent un objectif commun et déploient tous leurs efforts pour profiter de la meilleure manière de leur vie.
L'homme cherche toujours à marcher sur la voie du progrès et de la perfection et cela met en relief la nécessité de l'union entre la femme et l'homme. Après l'enfance et pour arriver à la maturité, il faut chercher une nouvelle identité, identité qu'on ne peut trouver que grâce à un mariage réussi et correct. Après le mariage, les êtres humains se sentent tout à fait indépendants. Par conséquent, ils s'efforcent de jouer de la meilleure manière leur rôle dans le cadre de la famille. Le mariage met un terme à la plupart des soucis des filles et des garçons célibataires.
Maintenir la pudeur et la chasteté figure parmi les autres raisons qui mettent en exergue le caractère nécessaire du mariage. La formation de la famille assure la santé et la sécurité de la société. Les résultats d'une récente recherche sur 500 jeunes britanniques démontrent qu'après le mariage, les jeunes s'éloignent de la délinquance. C'est pourquoi l'Islam encourage les jeunes à se marier. Le mariage assure, par ailleurs, la pérennité de l'humanité, raison pour laquelle les êtres humains doivent, aussi, se marier. La plupart des êtres humains aiment voir leur progéniture leur survivre. Ils aiment avoir des enfants. Certes, les femmes sont davantage motivées dans ce domaine. Les relations sentimentales et cordiales entre les parents et leurs enfants apaisent l'esprit de l'homme, relations cordiales qui sont renforcées au sein de la famille.
La question de l’unicité de l’être
La question de l’unicité de l’être (wahdat al-wujûd) au sens philosophique du terme est relativement nouvelle et a émergé avec Mollâ Sadrâ. Dans son sens mystique, la question de l’unicité de l’être fut posée dès les premiers siècles de l’islam et Ibn ’Arabi fait partie des philosophes les plus connus ayant abordé cette question. Cependant, cette question semble aller au-delà de la signification et des définitions philosophiques que l’on a pu en donner.
Il faut cependant d’abord évoquer les différents sens que peut avoir le mot "existence", c’est-à-dire que lorsque l’on évoque ici la gradation de l’existence, quel sens revêt l’existence dans ce contexte ? De façon générale, l’existence peut prendre quatre significations : tout d’abord, l’existence liante, copulative est celle qui permet de lier un sujet avec le prédicat. Dans "Jean est faible", l’existence permet de rattacher Jean au fait qu’il est faible par l’intermédiaire du verbe "être". L’existence a ici un sens fondamentalement liant. Ensuite, l’existence prédicative est l’existence qui forme elle-même le prédicat. Dans "Jean est", rien n’est attribué à Jean, ou encore, il ne lui est attribué que l’existence. L’existence extérieure, renvoie à tout ce qui existe à l’extérieur. Cette acception renvoie alors au sens réel de l’existence, à la réalité de l’existence. Elle cherche à saisir l’existence en son sens véritable, l’être en tant qu’être. Dans "l’existence est", le sujet qui est l’existence est l’extension essentielle du prédicat. Elle s’oppose ici à la notion d’existence mentale, pour laquelle la notion d’unicité renvoie à celle de communauté de sens alors que pour l’existence extérieure et donc dans le monde réel, on évoquera davantage la notion d’unicité de l’être. Enfin, l’existence véritable renvoie à Dieu. Elle s’oppose au concept d’obscurité, d’ombre, etc. Elle se situe hors de toute limite. Elle est une vérité essentielle qui est l’être nécessaire. Elle n’est donc pas existenciée (hâdith) mais bien prééternelle, antérieure par elle-même (qadîm). C’est selon ce quatrième sens que l’existence est ici envisagée ; les autres sens de l’existence évoqués n’étant que des apparences de cette existence au sens vrai. En outre, lorsque l’on parle d’unicité de l’être au sens mystique, on fait référence à ce quatrième sens de l’existence alors que lorsque l’on parle de l’existence au sens philosophique, on fait référence au troisième sens évoqué qui s’oppose à la notion d’existence mentale.
Le sens de l’existence est donc différent selon qu’on l’envisage dans son sens philosophique ou mystique. Les conceptions de l’unicité de l’être sont également différentes. La signification de l’unicité de l’être au sens mystique est en effet différente de l’unicité de l’être dans son sens philosophique. Dans son sens mystique, cela signifie l’atteinte d’un stade où l’on ne voit plus rien hormis Dieu. Cela représente la plus haute étape de l’ascension spirituelle que seuls les amoureux de Dieu peuvent atteindre, et fait référence à une expérience contemplative davantage qu’au résultat de réflexions théoriques et spéculatives.
Mollâ Sadrâ a repris cette idée et lui a donné une assise rationnelle. Ses écrits à ce sujet constituent l’un des points les plus innovants et parmi les plus importants de sa philosophie. Avant Mollâ Sadrâ, la question de l’unicité de l’existence avait été évoquée mais sans qu’une théorie précise soit élaborée à ce sujet. En outre, de nombreuses écoles appelées "monistes" ont défendu la position de l’unicité de l’être. Il existe un grand nombre d’écrits sur le monisme qu’il ne faut cependant pas confondre avec l’idée de l’unicité de l’être, étant donné que beaucoup d’erreurs et de confusions ont été commises entre les idées de monisme. Les monistes postulent qu’il y a une vérité unique dans le monde, qui n’est pas forcément l’existence. Ils pensent que toute chose est l’apparition de la vérité, ce qui n’est pas le cas des défenseurs de la position de l’unicité de l’être. De plus, certains monistes sont matérialistes et pensent qu’il n’y a qu’un seul corps sur terre dont la composition varie en fonction de la variation des densités. Il y a une jonction des différents corps. Ils refusent donc l’hypothèse d’une disjonction entre la matière et le corps ; pour eux, tout provient d’un corps unique mais comporte des densités différentes.
Il existe également un autre type de monisme divin : ce sont les panthéistes qui défendent l’idée qu’il n’y a qu’une vérité dans le monde qui est Dieu et dont nous faisons partie. Sohrawardi a également exposé sa conception propre du monisme selon laquelle dans le monde, il existe une vérité qui est apparente en soi faisant apparaître ce qui est autre qu’elle et qui est la lumière. L’apparition et la lumière sont dès lors confondues. Il n’y a qu’une vérité dans le monde qui est la lumière, étant donné qu’il pense que l’apparition est une caractéristique de la lumière et que tout ce que l’on voit ne constitue que des degrés différents d’intensité de la lumière. Il ne compare rien à la lumière et ne recourt pas à l’emploi de métaphores. Pour lui, la lumière ne se confond pas avec l’existence ; la lumière n’est pas une métaphore de l’existence. Il soutient ainsi que l’existence est accidentelle et inauthentique. La lumière est quant à elle une quiddité qui englobe toutes les autres quiddités. Cette philosophie a été rejetée par Mollâ Sadrâ et ses disciples qui défendaient l’idée de l’inauthenticité de la quiddité. Sohrawardi n’en a pas moins évoqué un point important qui a servi à la théorie de Sadrâ et qui est la question de la distinction par degrés.
Avant Sohrawardi, les philosophes islamiques posaient trois types de distinctions : tout d’abord, la distinction par l’intégralité de l’essence, qui implique l’idée que deux quiddités soient entièrement distinctes et séparées, comme les dix catégories d’Aristote. Il n’y a pas de point commun, par exemple, entre la qualité et la quantité. Ensuite, la distinction par une partie de l’essence est comme celle entre l’homme et le cheval. Ils partagent l’animalité, une partie de leur essence est commune. Et enfin, la distinction par ce qui relève de l’accidentel ; c’est notamment le cas de deux êtres qui partagent la même essence mais se distinguent par leur caractère accidentel et non pas essentiel comme deux personnes humaines. Ils sont tous deux des êtres humains mais se distinguent quant à leur individualité.
Ces trois distinctions constituaient la base et étaient acceptées par les philosophes de l’islam avant Sohrawardi. Ce dernier rajoute cependant une quatrième distinction : la distinction dans les degrés. Dans ce dernier cas, deux choses partagent une même essence mais se distinguent de par leur niveau de perfection plus ou moins intense ou faible, telle une lumière dont l’intensité est plus ou moins forte.
Dans ce type de distinction, le point commun et le point distinctif (sont une seule et même chose : la lumière. La différence n’est introduite que par l’idée de gradation (tashkik). Sohrawardi reconnaît donc l’existence de la gradation dans la quiddité. Sadrâ a lui-même repris l’idée de la gradation chez Sohrawardi. Sohrawardi est donc venu ajouter à ces trois types de distinction une quatrième, la gradation. Cela implique que ce qui distingue deux réalités et ce qui les rapproche constitue une seule et même chose. Dans deux lumières d’intensité différente, leur point commun et leur différence résident tous deux dans la lumière. Sohrawardi considérait les lumières comme des quiddités, position rejetée par Sadrâ qui prouvera l’impossibilité de l’idée de gradation dans une quiddité. Bien que Sohrawardi applique le concept de gradation à la quiddité, Sabzevâri le considère tout de même un adepte de l’unicité de l’être. Cela était notamment dû à un penchant personnel pour la conciliation, à la source de tentatives pour justifier et tenter de concilier entre elles les différentes théories.
Concernant l’unicité ou la multiplicité de l’existence, Sabzevâri classe ses différentes écoles de pensée en trois catégories : les mystiques dont le plus connu demeure Ibn ’Arabi, les théoriciens de la multiplicité de l’être, c’est-à-dire l’école péripatéticienne, et enfin l’école de Mollâ Sadrâ qui soutient l’idée d’unité dans la multiplicité et de multiplicité dans l’unité. Les Péripatéticiens acceptent deux types de multiplicité : verticale, impliquant notamment une idée de hiérarchie, et horizontale, relevant du domaine des quiddités et n’impliquant pas les idées de supériorité ou d’infériorité. Les péripatéticiens considèrent ces multiplicités de façon complètement distincte au niveau de leur existence.
Pour Sadrâ, la multiplicité présente dans l’unité est due à la gradation et l’existence de degrés. De par leur existence, les êtres sont uns. Tous les êtres sont également existants, mais les différences existant entre eux résident dans la gradation. Par exemple, les mots écrits sont différents de par leur longueur ou par leur sens, mais leur substance est la même ; ils sont uniques dans leur existence, ils sont écrits de la même encre. Tout l’univers est écrit avec une seule encre, celle de l’existence. D’après Sadrâ, les objets que nous voyons autour de nous font partie d’une seule existence dont seules les limites et les frontières de niveau diffèrent. Les différences se rapportent donc aux degrés existentiels d’objets. La différence entre deux choses se situe dans leur faiblesse ou force d’existence. Celui qui est faible manque d’intensité. La perfection et l’imperfection des êtres sont perçues à la lumière de la théorie de gradation d’existence. L’un des points fondamentaux de la philosophie transcendantale est donc que la multiplicité est seulement verticale et réside dans la gradation. La multiplicité horizontale est subjective et relative. Les différences dans l’existence résident donc dans les différents degrés d’intensité ou de faiblesse. Pour l’école de Sadrâ, même cette multiplicité horizontale est en réalité une multiplicité verticale. Cette sorte de multiplicité fondée sur l’intensité et la gradation ne contredit pas l’idée d’unité, elle contribue même à l’accentuer. Les degrés de faiblesse et de force diffèrent d’un être à l’autre, mais elle est partagée dans tout être. Cette différence de degré dans les catégories de l’existence crée les distinctions dans les définitions, les limites, et les frontières des objets et des quiddités, et provoque la multiplicité.
Le motif de la lumière est également employé par Sadrâ pour expliquer la vérité de l’existence, mais dans un sens contraire de la philosophie illuminative pour qui la lumière est la même que l’existence et manque d’une dimension matérielle. Chez Sadrâ, comme dans les lumières faibles et fortes, la différence et la similitude n’est rien d’autre que la lumière même, la distinction entre deux quiddités, une plus faible et l’autre plus forte, est due à leur force ou faiblesse d’existence. De même, l’existence est une vérité graduée dans sa réalisation. Elle s’explique en termes de force et faiblesse, perfection et défaut. Ce qui les différencie entre elles est identique à ce qui est commun entre les deux. Ainsi, l’essence de toute chose se définit à sa capacité de recevoir l’existence. La pluralité n’endommage pas son unité et simplicité essentielles, comme la lumière, unique mais ayant des rayons. L’existence manifeste ainsi la pluralité tout en gardant l’unité. L’existence est une réalité indivisible, indéfinissable mais ses degrés de rayonnement sur des objets créent plusieurs existences, chacune différente de l’autre, et chacune possédant une définition spécifique et certaines caractéristiques telles que le temps et le lieu. L’existence a besoin de se manifester, et les créatures sont ses manifestations.
Bibliographie :
- Mollâ Sadrâ, Shavahid al-roboubya, Téhéran, éd. Soroush, 1996.
- Mollâ Sadrâ, Les Quatre Voyages de l’esprit, Beyrouth, Maison de revivification de l’héritage arabe, 2002.
- Sabzevâri, Commentaire de Manzoumeh, Téhéran, éd. Nab, 1992.
En trois mois, l’armée israélienne a tué 11 enfants dans le village de Sair
Le ciment frais a recouvert quatre nouvelles tombes dans le cimetière la fin de semaine passée, à la fin de l’enterrement collectif de quatre jeunes gens du village, abattus deux jours plus tôt alors qu’ils auraient soi-disant essayé de poignarder des soldats Israéliens.
Une autre tombe, encore vide a été creusée juste à côté, en prévision du prochain tué.
Depuis octobre, le village de Sair a vu assassiner 11 de ses enfants depuis qu’une vague de révolte balaye le territoire palestinien.
Alors que ce village est situé dans une vallée tranquille au milieu des collines au nord-est de Hébron – à l’écart du Mur israélien d’apartheid et des colonies juives – il n’y a aucune raison qui vienne immédiatement à l’esprit pour expliquer qu’il ait vécu un tel carnage.
Pour les villageois, l’explication est cependant simple. Les soldats israéliens ont reçu l’autorisation de tuer en toute impunité, et depuis octobre ils sont constamment présents aux entrées du village.
Le maire Kayyed Jaradat en parle comme du « siège militaire de Sair, » et il explique que les points de contrôle et les barrages militaires israéliens sur toutes les routes qui mènent au village sont la raison de toute une spirale de violence.
Samedi, alors que Sair se recueillait pour enterrer ses morts, l’armée israélienne était présente en force, bouclant totalement le village et ne permettant aux Palestiniens d’y entrer qu’à pied. Sous un ciel gris, ils ont dû péniblement passer entre les armes pointées par les soldats.
Mais Sair n’est qu’un parmi les dizaines de villages de la région d’Hébron à s’être retrouvé ces derniers mois placé sous le contrôle de l’armée israélienne.
Après une série d’attaques à l’arme blanche en octobre, Israël a littéralement inondé le sud de la Cisjordanie avec ses soldats et a considérablement augmenté son réseau de barrages militaires pour contrôler encore plus étroitement les déplacements de centaines de milliers de Palestiniens.
Le cimetière des « Martyrs » au centre de Sair manque à présent d’espace à la suite de la mort de 11 de ses habitants depuis début octobre.
Presque la moitié des meurtres de jeunes gens de Sair ont eu lieu à un seul barrage au sud-ouest du village – au croisement de Beit Einoun – où une route réservée aux seuls colons amène à la colonie juive de Kiryat Arbaa et où, nous dit Jaradat, l’armée maintient aujourd’hui « une présence intensive. »
Khalil Shalalda, un garçon de 15 ans parmi ceux enterrés ce samedi, a été abattu à ce croisement où il est supposé avoir voulu poignarder un soldat des troupes d’occupation. C’est au même endroit que le frère de Khalil, Mahmoud âgé de 18 ans, a été assassiné lors d’affrontements en novembre.
Raed Jaradat, âgé de 22 ans, a été tué à ce même croisement fin octobre après qu’il ait poignardé et blessé un soldat, tandis que Fadi Faroukh, âgé de 24 ans, était abattu là peu de temps après alors qu’il revenait de l’hôpital d’Alia dans Hébron, où son épouse venait juste de donner naissance à leur enfant.
L’armée d’occupation a prétendu que Faroukh avait voulu lancer une attaque au couteau, mais les gens du pays pensent plutôt qu’il a été tué en représailles de l’attaque de Jaradat.
Le déploiement massif des forces israéliennes à travers Hébron a placé des villages tels que Sair en contact quotidien et direct avec des soldats, et beaucoup d’habitants de ces villages subissent à ces barrages militaires l’humiliation constante des inspections quotidiennes.
Des officiers de l’armée israélienne ont eux-mêmes prévenu début décembre que le grand nombre de forces déployées à travers la Cisjordanie n’amènerait qu’à une augmentation de la violence exercée par les soldats israéliens.
« Il y a un proverbe, disant que les soldats sans travail causeront des problèmes, » nous dit un habitant de Sair, Issa Shalalda. Il ajoute que beaucoup de jeunes gens du village ont le désir d’attaquer les forces israéliennes d’occupation.
Le village de Sair a été complètement bouclé par les forces israéliennes d’occupation, pendant l’enterrement de quatre jeunes du village.
« Pas d’espoir dans l’avenir »
Le déploiement des forces israéliennes autour de Sair a réveillé des sentiments profonds de frustration dans le village, où une population jeune et en forte augmentation subit depuis des années la dégradation croissante d’une économie paralysée par près de 50 ans d’occupation militaire israélienne.
Le maire Jaradat, estime que près de 3000 habitants du village – un dixième de la population – travaille maintenant en Israël. La plupart de ces habitants y travailleraient illégalement, franchissant sans permis le mur israélien d’apartheid, acceptant des emplois mal rémunérés.
Le directeur d’une école locale dit que les jeunes de Sair n’ont « ni travail, ni permis. » Ils subissent « la pression sur tous les plans : social, économique… à tous les niveaux. Psychologiquement, ils souffrent. Ils ne voient aucun espoir dans l’avenir. »
Parmi les quatre enterrés ce samedi, il y avait trois cousins de la famille Kawazba – Muhannad, Ahmad, et Alaa – qui ont été abattus suite à une attaque présumée par couteau au croisement de Gush Etzion au sud de Bethléem.
Les parents ont dit à Ma’an que Muhannad et Ahmad, tous deux âgés de 21 ans, avaient abandonné l’école à 15 ans afin de chercher du travail en Israël. C’est une décision prise par beaucoup d’autres dans Sair.
Jaradat a souligné que bien que les récentes mesures répressives de l’armée israélienne ont enflammé un profond ressentiment dans le village, elles ont également aggravé ses problèmes économiques.
En l’espace de 3 mois, Muhammad Shalalda (en bas à droite) a enterré deux de ses fils, Khalil âgé de 16 ans et Mahmud, âgé de 18 ans.
« Les commerçants, les entrepreneurs, les travailleurs et les étudiants ont besoin de se déplacer dans les deux sens, entre les zones rurales et la ville (d’Hébron), presque tous les jours, » dit-il. « Le siège militaire a entraîné une stagnation dans Sair. »
« Le prix de la liberté »
Après les funérailles de samedi, un groupe de Palestiniens s’est retrouvé au croisement de Beit Anun et s’est affronté avec les soldats israéliens qui y sont stationnés.
La manifestation a été rapidement dispersée et bientôt il n’y avait plus que quelques dizaines d’enfants laissés en arrière, lançant des pierres depuis l’arrière de bâtiments, accroupis derrière des tas de débris de construction.
« Les soldats attendent que les enfants s’approchent », a expliqué le directeur d’école. « Ces enfants de 15 ou 16 ans sont là parce qu’ils sont en colère. »
Alors que de nombreux habitants ne donnent aucun crédit aux affirmations des Israéliens selon quoi la plupart des personnes tuées par les forces israéliennes ont tenté de procéder à des attaques au couteau, ils affichent un certain respect pour ceux qui sont passé à l’acte.
Leurs portraits ornent les murs du village. « Merci à Dieu pour ces martyrs qui ont sacrifié leur vie pour la liberté, pour Al-Aqsa, pour la Palestine, » disait un haut-parleur lors de l’enterrement de samedi.
« Vivre dans la liberté a un prix, et le prix que le peuple palestinien paie, c’est le sang. »
Un enseignant de l’école locale a admis : « Ce genre de discours encourage les jeunes enfants à prendre le chemin de la résistance », mais il a ajouté : « Nous ne sommes pas contre la résistance. »
Il dit encore que de nombreux jeunes gens du village ont rendu hommage à ceux qui avaient donné leur vie dans des attaques contre des Israéliens, et il a noté que nombreux sont ceux qui « aimeraient avoir des armes » pour attaquer eux-mêmes les soldats.
Trois jours plus tard, le mardi après-midi, deux autres jeunes Palestiniens ont été abattus au croisement de Beit Einun. L’un d’eux avait 23 ans et venait de Sair. L’armée d’occupation a prétendu qu’il avait tenté de poignarder un soldat.
Sa dépouille ira combler le tombeau encore vide dans le cimetière. Le village devra bientôt préparer une nouvelle sépulture.
Source: Info Palestine
Les gouvernements iranien et irakien s’accordent pour la suppression des visas
Le premier ministre irakien a dit qu'il suivra la question de la suppression des visas entre l’Iran et l’Irak en affirmant que bientôt le problème des camions iraniens transportant des marchandises en Irak sera débarrassé.
MM. Larijani et Al-Abadi ont également discuté d'autres questions d'intérêt commun.
À la tête d'une délégation de haut rang M. Larijani est arrivé à Bagdad dimanche matin pour assister à la réunion de l'Union interparlementaire islamique dans la capitale irakienne et a prononcé un discours lors de la réunion du matin.
Près de 40 pays musulmans assistent à la réunion de l'UPCI pour discuter des questions les plus importantes, y compris les questions régionales actuelles.
Libye: les incendies des réservoirs attaqués sont éteints
Jeudi à l'aube, des combattants de Daech avaient attaqué une partie du site pétrolier de Ras Lanouf, dans la région dite du Croissant pétrolier, pour en prendre le contrôle, selon la compagnie nationale de pétrole (NOC).
Un responsable de la sécurité avait indiqué samedi que quatre réservoirs qui contiennent environ deux millions de barils de brut étaient en feu.
La Libye dispose des réserves pétrolières les plus importantes d'Afrique, estimées à 48 milliards de barils. Sa production était estimée à 1,6 million b/j en 2011 mais a chuté d'un tiers depuis.
Daech a gagné du terrain en Libye depuis un an, tirant profit du chaos politique. Deux autorités s'y disputent le pouvoir avec l'une basée dans la capitale Tripoli proche d'une coalition de milices, et l'autre, dont le dernier Parlement élu, exilée dans l'est du pays.
Un gouvernement d'union nationale a été annoncé mardi dernier, une étape prévue par l'accord controversé parrainé par l'ONU, mais il doit encore être approuvé par une majorité des deux tiers du Parlement reconnu par la communauté internationale.
En plus des Airbus, l'Iran s'intéresse aussi à Boeing
Le gouvernement iranien dit depuis longtemps qu'il doit rafraîchir sa flotte.
Ces sanctions ont été levées il y a une semaine maintenant, après constat de la mise en oeuvre par Téhéran de l'accord de juillet 2015 encadrant son programme nucléaire.
Le gouvernement iranien discutera des modalités du contrat avec Airbus ces prochains jours, a précisé le ministre iranien des transports Abbas Akhoondi aux journalistes.
Le président iranien Hassan Rohani est attendu à Paris mercredi dans le cadre d'une tournée en France et en Italie qui était prévue en novembre. Mais l'événement avait été reporté en raison des attentats de Paris et Saint-Denis.
Intérêt pour des A380
L'Iran est également intéressé par les avions de l'américain Boeing, a indiqué le ministre des transports. L'Iran voudrait acheter plus de 100 Boeing a ensuite précisé à Reuters le vice-ministre des transports Asghar Fakhrieh Kashan à Reuters.
En ce qui concerne Airbus, l'Iran a conclu un accord provisoire pour acheter huit exemplaires de l'A380, le très gros porteur de l'avionneur européen, livrables à partir de 2019, a détaillé à Reuters le vice-ministre des transports.
L'achat de 16 A350 est également prévu, a déclaré Asghar Fakhrieh Kashan, en marge de la conférence de Téhéran. L'Iran est aussi intéressé par des avions régionaux et notamment par le MRJ de Mitsubishi et les séries C du canadien Bombardier, a dit le vice-ministre.
Les compagnies aériennes iraniennes privées parlent aussi au brésilien Embraer et au russe Soukhoï.
Selon le député Mahdi Hashemi, la commande à Airbus pourrait être passée d'ici à deux mois. Le ministre iranien des transports avait annoncé dès le 16 janvier que l'Iran avait décidé d'acheter 114 avions civils à l'avionneur européen juste avant l'annonce officielle de la levée des sanctions internationales contre la République islamique.
Ces nouvelles bases de Washington et de Moscou en Syrie
Les forces armées américaines et russes ont commencé à aménager des bases aériennes dans les zones respectivement contrôlées par les Kurdes et l'armée gouvernrementale syrienne, dans le nord-est de la Syrie près de la frontière avec la Turquie et l'Irak.
La distance entre les deux bases est d'environ 50km, a annoncé le quotidien britannique Times.L'armée russe étend sa présence à l'aéroport international de Kameshli laissé à l'abandon près de la frontière turque, qui est contrôlé par les forces gouvernementales syriennes, déclare-t-on de sources informées du renseignement américain. Ces sources ont également confirmé au journal que les forces armées russes inspectaient si cette zone serait compatible avec le déploiement de troupes et à la création d'une zone fortifiée.Le quotidien, en citant les représentants du renseignement, affirme que les spécialistes russes ont déjà choisi l'endroit pour le déploiement des systèmes de défense contre les possibles actions hostiles de l'armée turque à la frontière syrienne, y compris les attaques contre les Kurdes syriens.La piste d'envol de l'aérodrome de Kameshli est longue de 3,6 kilomètres ce qui la rend adaptée à l'atterrissage de tous les types d'avions, y compris les chasseurs, les bombardiers et les avions de transport lourds.Plus de 6.000 raids aériens depuis le début de l'opération russe en Syrie