
تقي زاده
Égypte: 13 policiers et 3 civils blessés lors d'une explosion dans la province de Gharbeya
En Égypte, 13 policiers et 3 civils ont été blessés lors de l’explosion d’une bombe devant une académie de police dans la province de Gharbeya.
Selon le ministère égyptien de l'Intérieur, cité par les médias, les responsables de la sécurité se sont rendus sur les lieux. Les ambulances ont transporté les blessés à l’hôpital.
Un périmètre de sécurité a été érigé autour du site de l’incident pour faciliter l’enquête.
Des milliers d'Indonésiens manifestent contre un gouverneur
Le gouverneur sortant, Basuki Thahaja Purnama, a provoqué une vague de contestation dans le pays musulman le plus peuplé au monde depuis sa prise de position controversée sur l'islam, en pleine campagne électorale. Il avait déclaré fin 2016 que l'interprétation par certains oulémas (théologiens musulmans) d'un verset du Coran selon lequel un musulman ne doit élire qu'un dirigeant musulman était erronée.
Des manifestations en novembre et décembre avaient réuni des centaines de milliers de participants exigeant l'arrestation du gouverneur surnommé Ahok.
A la veille de la manifestation, la police a arrêté cinq personnes parmi lesquelles l'organisateur du rassemblement vendredi, Muhammad Al Khathath, soupçonné de vouloir renverser le pouvoir.
Malgré une campagne électorale marquée par de vives critiques contre le gouverneur issu d'une double minorité, chrétienne et chinoise, Ahok est arrivé en tête au premier tour de l'élection en février, avec environ 43% des suffrages.
40 leçon
Trump est-il le Problème ou la Solution ?
Les musulmans font l’objet d’une stigmatisation sans commune mesure à travers le monde, traduisant une haine et/ou une ignorance vis-à-vis de l’islam et des musulmans, ce qu’on appelle généralement une islamophobie. Dans ce cadre, certains dirigeants de pays Africains et musulmans ne manquent pas de commettre l’erreur de s’attaquer à l’islam ou à ses symboles.
Dans leur prétendue lutte contre le terrorisme, les Occidentaux et certains Chefs d’Etats Africains s’en sont pris aux « barbus qui portent des habits courts qui n’ont rien à voir avec nos habillements traditionnels » !..., les femmes musulmanes qui portent le Hijab intégral en avaient aussi pris pour leurs grades et ont failli se voir interdites d’accès dans les lieux publics. Cependant, les débordements scandaleux de Donald Trump, Président des Etats-Unis d’Amérique, dépassent de loin les errements de nos islamophobes locaux et Européens. Rien d’étonnant en cela, car Trump se fit remarquer dès le bas âge, par des envolées xénophobes au point de voir ses parents l’inscrire à l’école militaire pour le policer et l’assagir. Malgré tout, l’enfant terrible de New York, devenu le 45 ème président de cette grande nation de démocratie, n’a pas beaucoup changé. Imbu de son égo, le richissime président, tel Kâroun, dont le narcissisme nous est rapporté par le Saint coran, se regarda un jour dans le miroir et dit : « Je suis fier de ma fortune. J’ai fait un boulot incroyable... » ! Parlant de ses phobies, l’ancien candidat républicain, lâche : «Je suis le plus grand fan d’Arsenal. J’aime ce club, c’est viscéral, je n’arrive pas à l’expliquer. Si un jour j’ai la chance de posséder le club, je vire d’entrée ce clown de Wenger, les Français n’ont pas le niveau. Ils sont nuls, saufThierry Henry. Et je peux vous affirmer que s’il n’avait pas été noir, il aurait été mon joueur préféré. ». Il aurait dit pire sur les noirs que la décence nous interdit de le coucher sur papier. Trump ne semble pas non plus aimer les Français qu’il qualifie de la sorte : « En plus de puer le fromage, les Français sont les rois du monde des cons ! Ils sont scandalisés qu’un homme comme moi ait pu être élu président des Etats-Unis. Et ce sont ces mêmes cons qui ont élu François Hollande à la tête de leur Royaume de Cons… ». Donald Trump n’est pas, loin s’en faut, un champion de la galanterie, tenez ce qu’un Magazine féminin nous raconte de lui : « Vexé d'avoir été attaqué par la commentatrice politique Megyn Kelly, le 6 août 2015, au sujet des surnoms qu'il a donnés à certaines femmes (à savoir «grosses truies, chiennes, bonnes à rien et animaux dégoûtants ») Donald Trump se défend sur CNN le lendemain en insinuant que la susdite journaliste de Fox News avait ses règles : « On pouvait voir du sang sortir de ses yeux, du sang sortir de son... où que ce soit » , balança l’ancien candidat républicain, avant d’ajouter sur Twitter, le même jour, il la qualifie de « bimbo » !!! Le connaissant ainsi, il ne serait guère étonnant de voir le même type traiter un jour à Portland, dans le coin nord-est des Etats-Unis, les immigrés originaires des pays musulmans comme une menace terroriste réelle sur le territoire américain. D’après lui il est grand temps de faire face à la vague de réfugiés, qui viennent « des territoires terroristes et des pays les plus dangereux de la terre ». Dans ce contexte, Donald Trump a cité l’affaire d’un étudiant marocain arrêté aux Etats-Unis pour un projet d’attentat et dit : « Nous avons affaire à des animaux », a-t-il lancé. Et d’ajouter : « Vous avez le choix entre être intelligent, rusé et dur ou être très, très bête et aveugle ».Selon Trump : « les ressortissants de ces pays sont susceptibles d’apprendre aux recrues terroristes à fabriquer des bombes » et de « soutenir le terrorisme… ». Une semaine après la tuerie de San Bernardino, Donald Trump avait appelé à « l'arrêt complet de l'entrée des musulmans aux Etats-Unis, jusqu'à ce que les représentants de notre pays comprenne ce qui se passe. », avait-il déclaré le 7 décembre 2015. C’est pourquoi, nous estimons que ce qui est arrivé le 27 janvier 2017, n’était guère une surprise. C’est en conformité avec ses positions habituelles que Donald Trump a signé le 27 janvier dernier, devant les caméras de télévision, le décret intitulé :« Protection de la nation contre l'entrée aux Etats-Unis de terroristes étrangers ». Ce décret bloque l'entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays à majorité musulmane pour trois mois. Il s’agit de l’Iran, l’Irak, la Syrie, le Soudan, la Libye, la Somalie, et le Yémen et de tous les réfugiés pour quatre mois. Ce qui, en revanche, est surprenant, c’est le manque de réaction proportionnel de la part des pays et organisations du monde musulman. Ont-ils peur de susciter davantage l’ire de l’actuel occupant de la Maison blanche ? Ou, comme d’habitude, sont-ils si inconscients d’être les véritables artisans de leur devenir ? J’estime pour ma part, qu’au lieu de constituer un problème pour les musulmans, l’arrivée au pouvoir d’un Donald Trump, ou qui sait demain, de Marine Le Pen finirait par convaincre les musulmans, qu’il ne revient pas aux Américains ou aux Français de trouver des solutions aux problèmes des musulmans, mais que c’est plutôt aux musulmans de trouver les bonnes solutions à leurs propres problèmes.
Mamadou Bamba Ndiaye Ancien Ministre des Affaires religieuses Senegal
La révolution sociale en Islam
Le dogme déterminisme ET le dogme du libre arbitre selon Imam Ali al-Hadi(as)
Le dogme déterminisme ET le dogme du libre arbitre :
L’Imam al-Hadi (p) a fait face à beaucoup de problèmes intellectuels qui s’étaient imposés sur la mentalité musulmane et qui l’avaient fait dévier loin du droit chemin. A son époque a sévi le problème de ceux qui prônaient le déterminisme, un dogme selon lequel Dieu aurait déterminé les actions des hommes et que ceux-ci ne sont pas libres d’obéir ou de désobéir car, selon les tenants de ce dogme, l’obéissance et la désobéissance sont déterminées par Dieu.
Il y avait aussi le dogme du libre arbitre selon lequel Dieu, le Très-Haut, aurait mandaté Ses créatures de gérer le monde après les avoir créées et s’être isolé loin d’eux, ou qu’Il aurait mandaté certaines de Ses créatures, dans le sens où Dieu aurait créé les hommes et qu’Il a laissé aux prophètes, par exemple, le soin de gérer les affaires du monde. Selon ce dogme, Dieu n’intervient pas dans les affaires des hommes, mais Il les soumet à Sa puissance, à Sa prééminence et à Ses décrets de sorte à ce qu’ils ne s’écartent pas de Son pouvoir.
Les tenants de ces deux dogmes vivaient, de toute apparence, en dehors de Médine, puisque l’Imam al-Hadi (p) leur a envoyé une lettre où il a expliqué ce dont il s’agissait vraiment en leur prouvant au moyen de preuves rationnelles et de transmission la fausseté, à la fois, des deux dogmes du déterminisme et du libre arbitre. Il les a appelés à être droits en suivant la ligne de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire. Il a fait face également aux extrémistes qui avaient tenté de faire circuler leurs mythes à travers la mentalité publique, surtout que beaucoup de mentalités en présence dans la société sont du genre simple et naïf qui, partout et de tout temps, acceptent tout.
L’Imam al-Hadi (p) dit dans cette lettre :« De la part d‘Alî Ibn Muhammad, que la paix de Dieu, Sa miséricorde et Ses bénédictions soient sur vous et sur ceux qui suivent la guidance. J’ai reçu votre missive et compris ce que vous dites au sujet de votre désaccord en ce qui concerne votre religion. J’ai appris que vous polémiquez au sujet de la prédestination et au sujet de ceux qui, parmi vous, prônent le déterminisme ou le libre arbitre. J’ai appris que vous vous êtes divisés et opposés et que l’animosité est apparue parmi vous. Vous m’avez demandé de vous éclairer sur ces questions et j’ai appris ce que vous me demandez…
Pour ce qui est du déterminisme qui réduit à l’erreur celui qui le prône, il consiste dans la prétention selon laquelle Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, oblige les créatures de désobéir et les punit s’ils désobéissent. Ceux qui prônent ce dogme sont injustes envers Dieu. Et ils contredisent Dieu qui dit : « Ton Seigneur n’est injuste envers personne » (Coran XVIII, 49), qui dit : « Cela par ce qu’auront avancé tes mains, car Dieu n’est pas injuste envers les serviteurs » (Coran XXII, 10) et qui dit : « Dieu n’est nullement inique envers les hommes. C’est à leur propre encontre que les hommes le sont » (Coran X, 44).
Beaucoup d’autres Versets vont dans le même sens. Celui qui prétend qu’il est obligé de commettre des péchés ne fait que faire porter à Dieu la responsabilité de ses fautes et, le faisant, il devient injuste envers Dieu ; celui qui est injuste envers Dieu est injuste envers Son Livre, et celui qui est injuste envers le Livre de Dieu est mécréant du commun accord de la Nation.
Quant au libre arbitre que rejette l’Imam Jafar as-Sâdiq (p) et dont les tenants sont considérés par lui comme étant dans l’erreur, il est celui qui s’exprime dans la thèse qui dit que Dieu aurait donné aux serviteurs la liberté de choisir Ses directives mais qu’Il les abandonnés par la suite.
Cette thèse est riche de notions si l’on cherche à bien la discuter, et les Imams de la Famille dirigée (p) ont dit autre chose. Ils ont dit que si Dieu avait donné aux serviteurs la liberté dans le sens de l’abandon, il Lui incombe d’accepter ce qu’ils auraient choisi et de les en récompenser, mais aussi de ne pas les châtier pour leurs méfaits.
Celui donc qui prétend que Dieu, le Très-Haut, donne aux serviteurs le mandat de Ses directives, affirme qu’Il est impuissant et l’accule à accepter tout ce qu’ils font en matière de bien ou de mal annulant, du même coup, Ses directives et Ses promesses du fait qu’ils prétendent qu’ils sont mandatés par Lui, car celui qui est mandaté agit selon sa propre volonté : Il ne lui est pas interdit de choisir la foi ou la mécréance.
Celui qui adopte le libre arbitre ainsi compris, annule tout ce que nous venons de dire en matière de directives et de promesses divines et c’est lui qui est désigné par le Verset qui dit : « Ne croiriez-vous qu’à une portion de l’écrit, en en déniant le reste ? Ceux d’entre vous qui commettent cela n’auront pour récompense que la tribulation dans la vie d’ici-bas et d’être au Jour de la Résurrection renvoyé au tourment le plus sévère ; Dieu n’est pas inattentif à ce que vous commettez » (Coran II, 85), Il est tellement plus haut que ce que disent ceux qui adoptent la thèse du libre arbitre.
Nous disons plutôt que Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, a créé la créature par son pouvoir et lui a donné le pouvoir de Lui rendre culte par Son pouvoir.Il lui a donné Ses directives comme Il le veut et Il accepte le fait qu’elle en consent.
Il lui a déconseillé de Lui désobéir tout en lui promettant la punition, c’est Lui qui choisit ce qu’Il veut, Il récompense et punit comme Il le veut ceux qui Lui obéissent ou désobéissent, car Il est parfaitement juste, équitable et sage.
Ses preuves sont absolument évidentes lorsqu’Il avertit, c’est Lui qui élit celui qu’Il veut parmi Ses serviteurs afin de transmettre Son Message et de présenter Ses preuves à Ses serviteurs. Il a choisi Muhammad (P) et l’a envoyé pour porter Ses Messages à Ses créatures ».
Le 3 Rajab, Martyre d'Imam al-Hadi, Dixième Imam du descendant du Messager de Dieu(صلی الله علیه و آله وسلم)
Le 3 Rajab, Martyre d'Imam al-Hadi, Dixième Imam du descendant du Messager de Dieu(صلی الله علیه و آله وسلم)
Imam Ali Naqi, Al-Hadi, Le dixième parmi les Imâms appartenant aux Gens de la Maison (p), né au milieu du mois de Thul Hijja 212 de l’hégire, à Médine, il est mort empoisonné le 3e jour du mois Rajab à Samarra’ en Iraq.
Il a mené sa vie dans une activité intense centrée sur la culture islamique. Il enseignait et même les savants étaient parmi ses élèves. On dit que ceux qui transmettaient ses connaissances étaient au nombre de cent quatre-vingt transmetteurs environ.
L’Imam était actif dans la vie des gens ; il observait et faisait face à toutes les déviations qui surgissaient dans la réalité islamique, car la charge des prophètes, des waliyy et des savants de tous les temps est d’étudier de près toutes les lignes qui apparaissent dans la culture et dans la réalité islamique afin de corriger les erreurs et de redresser les déviations avec les moyens fixés par Dieu, le Très-Haut, dans Son Livre, c’est-à-dire par la sagesse et la meilleure exhortation, par la discussion la plus courtoise.
Grâce à sa relation avec Dieu, à ses moralités dans ses liens avec les gens, à ses bonnes échanges avec eux, au soins qu'il leur procurait, mais aussi grâce à sa distinction dans tous les domaines de la science, l'Imâm al-Hâdî (p) a pu s'assurer une grande présence entre les gens, présence qui manquait à tous les gouverneurs de son époque. Cela a incité le calife al-Mutawakkil à dépêcher un émissaire à Médine, du nom de Yahyâ Ibn Harthama, avec la charge d'emmener l'Imâm (p) à Samarrâ. Craignant les activités de l'Imâm (p) après avoir constaté la sympathie que lui montrait le peuple, il voulait ainsi l'avoir sous les yeux, afin de le contrôler.
Il nous est indispensable, en commémorant ce grand Imâm, de rappeler certaines de ses paroles qui nous présentent l'Islam dans toute sa clarté et sa pureté car, comme tous les autres Imâms (p), l'Imâm al-Hâdî (p) n'agissait pas à partir d'un effort intellectuel ou d'une pensée personnelle. Il ne faisait qu'exprimer l'Islam du Messager de Dieu (P) et l'Islam de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire.
"Sois le partisan de ceux dont les paroles sont :
Notre Grand-père le tient de Jabrâ'îl,
Qui le tient du Créateur !".
Il a prouvé que la foi n'est une simple idée qui se localise dans le cœur et les sentiments, mais qu'elle est un mouvement vivant dans toutes les articulations de la vie de l'homme, dans toutes ses conduites, ses attitudes et ses actions.
Il a prouvé l'importance de la présence du Coran à toutes les époques, et ce dans les paroles qu'il a adressées à Ya'qûb Ibn As-Sikkît qui lui avait posé la question suivante : "Comment se fait-il que le Coran devient plus frais au fur et à mesure qu’on le lit et qu’on l’étudie ?". L'Imâm a répondu : Il en est ainsi car " Dieu ne l’a pas révélé pour une époque à l’exclusion d’une autre époque, ni pour un peuple à l’exclusion des autres peuples. Il est ainsi neuf à chaque époque, et il est ainsi frais et vivace pour chaque peuple et ainsi de suite jusqu’au Jour de la Résurrection".
L'Imâm al-Hâdî (p) a affronté l'idée courante chez beaucoup de monde parmi ceux qui sont habitués à attribuer les problèmes aux jours et au temps. Ils considèrent ainsi que tel jour est de mauvais augures, ou maudissent les jours. Pour certains le chiffre 13 est de mauvais augure, pour d'autre c'est le fait de voyager mercredi. A ce propos, al-Hassan Ibn Mas'ûd dit : "Je me rendais un jour chez Abû al-Hassan ‘Alî Ibn Muhammad, l’Imâm al-Hâdî (p). En route, j’ai eu mal au doigt, un homme monté sur une monture m’a bousculé et j’ai eu une entorse à l’épaule, puis me trouvant au milieu d’une mêlée, mes vêtements ont été déchirés. Je suis donc entré chez lui en accusant cette journée d’être de mauvais augure. Alors l’Imâm (p) m’a dit : «O Hassan ! Tu entres chez nous et tu fais porter la responsabilité de ta faute à celui qui n’est pas fautif ? O Hassan ! Quelle est la faute des jours et pourquoi vous les accusez d’être de mauvais augure chaque fois que vous y êtes châtiés pour vos fautes ? ((La corruption est apparue sur la terre et sur la mer par suite des actes accomplis par les mains des hommes afin que Dieu leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont fait. Peut-être reviendront-ils !)) (Coran XXX, 41)".
S'adressant à certains de ses compagnons de la crainte révérencielle et de l'obéissance, l'Imâm al-Hâdî (p) a dit : "Celui qui craint Dieu sera craint, celui qui obéit à Dieu sera obéi et celui qui satisfait le créateur ne se soucie pas du mécontentement de la créature". Il a dit au sujet des biens et de l'Autre monde : "Dans ce bas-monde, les gens dépendent de leurs biens. Dans l'Autre monde, de leurs actions". Personne ne saura être sauvé que par son action et par la miséricorde de Dieu.
L'Invocation de l'Imâm Mohammad-é Bâgher(as)
Somalie : autonomie de décision accordée à l'US Army
La Maison Blanche a étendu le pouvoir de l’armée américaine pour mener des frappes en Somalie contre les terroristes Shebab.
Cette décision témoigne du renforcement de la présence américaine dans cette région.
L'autonomie de décision accrue va permettre aux militaires américains "de frapper des cibles plus rapidement" et d'être plus "réactifs", avait expliqué le général Thomas Waldhauser lors d'une conférence de presse au Pentagone rapporte l'éditorialiste de L’Orient Le Jour.
Bien que les terroristes Shebab aient perdu une grande partie des territoires qu’ils tenaient en Somalie, ils sont encore capables de perpétrer des attaques meurtrières. Ce groupe tente de chasser les forces de maintien de la paix onusiennes pour faire chuter le gouvernement somalien.
Auparavant, la présence américaine en Somalie était limitée. Les forces US étaient simplement autorisées à mener des interventions militaires dans le but de défendre les forces alliées dans ce pays.
Pour des autorités militaires, certaines régions de la Somalie sont déclarées des «zones temporaires d'hostilité active», et la lutte contre les terroristes dans ces zones pourrait prendre jusqu'à 180 jours et ce alors que Mogadiscio, la capitale, n’en fait pas partie.
Cette décision permet aux militaires américains d’attaquer les terroristes Shebab même s’ils ne sont pas attaqués par ces derniers.
Les dessous de la fin de "Bouclier de l'Euphrate"
À peine 24 heures après l'annonce de la fin officielle de l'offensive turque contre le nord de la Syrie, "Bouclier de l'Euphrate" qu'Ankara a qualifié de " réussie", le ministère turc de la Défense n'a pas écarté une nouvelle intervention militaire en Syrie.
" Si les menaces contre la Turquie se poursuivent, nous n'écarterons pas le recours à une nouvelle opération militaire", affirme le ministre turc de la Défense nationale, Fikri Isık.
Dans la foulée de l'annonce de la fin officielle de "Bouclier de l'Euphrate", des milieux politiques et médiatiques s'interrogeaient si oui ou non la Turquie finissait par retirer ses troupes du nord de la Syrie. " La fin officielle de notre offensive ne signifie pas forcément le retrait de l'armée turque du sol syrien. Au cas où notre sécurité se trouverait menacée, Ankara n'hésiterait pas un seul instant à intervenir militairement en Syrie", a-t-il dit.
Ces propos cadrent mal avec ceux tenus mercredi soir par le Premier ministre turc, Binali Yildrim qui tout en annonçant la fin de " Bouclier de l'Euphrate" au bout de sept mois, avait affirmé que toute " nouvelle offensive contre la Syrie se déroulerait sous une nouvelle appellation et suivant de nouvelles modalités"

La Turquie a lancé une offensive d'envergure en août 2016 contre le nord de la Syrie après une série d'attentats sanglants dans les villes du sud de la Turquie qu'elle a attribuée aux "séparatistes du PKK". L'objectif invoqué par Ankara a été le suivant : écarter la menace de Daech et du PKK de ses frontières méridionales. Impliqué à fond dans le plan de démembrement de la Syrie depuis 2011 aux côtés des États-Unis et leurs alliés arabes, Ankara cherchait en réalité sa part et voulait créer une "zone tampon" de 5000 km² comprenant les villes de Jarablus, d'Al Bab et de Manbij. Un accord russo-kurde a empêché la Turquie d'aller jusqu'au bout de ce projet bien que la nouvelle administration US se dise favorable à la création des zones sécurisées en Syrie.
Russia Today fait publier un article où il analyse les vraies motivations qui ont poussé Ankara à annoncer la fin de ses opérations militaires dans le nord de la Syrie. Cette annonce n'est pas d'une part sans rapport avec le référendum sur la Constitution en Turquie, référendum censé changer le régime parlementaire en un régime présidentiel et sur quoi a largement misé Erdogan pour devenir un président à vie. En quête de voix supplémentaires, Erdogan pourrait se faire valoir aux yeux de l'opinion turque en affirmant avoir accompli "une action militaire anti-Assad dans le nord de la Syrie".
D'autre part, selon les analystes russes interrogés par Russia Today, cette annonce est en lien direct avec la visite du secrétaire d'État, Rex Tillerson en Turquie. De toute évidence, les États-Unis ne sont pas prêts à renoncer à leur soutien aux Kurdes. La menace d'un retrait de la Turquie de la Syrie est la menace turque vis-à-vis des Américains.. De cette manière, ils espèrent pouvoir tempérer le soutien US aux Kurdes.