
تقي زاده
La flotte de l’armée iranienne a accosté en Tanzanie
Selon le site iranien Mashregh News, la 44e flotte de la force navale stratégique de l’armée de la RII vient d'arriver aujourd'hui, samedi 29 octobre 2016, à Dar es Salam.
Composée du destroyer Alvand et du navire de ravitaillement Bouchehr, elle avait pris au début du mois d’octobre la route vers les eaux libres du golfe d’Aden et du détroit stratégique de Bab el-Mandeb.
Cette flotte, dont la mission est d’assurer la sécurité des navires marchands et des pétroliers de l’Iran, a accosté ce matin au port de Dar es Salam, dans le cadre du développement des relations amicales et diplomatiques entre les deux pays.
La flotte iranienne quittera ce pays trois jours plus tard pour l’Afrique du Sud.
Pour rappel, les 30e et 38e flottes de la force navale avaient déjà jeté l’ancre dans ce port.
L'armée israélienne a détruit 780 maisons palestiniennes cette année
L’année dernière, ce sont 453 unités de logements palestiniens qui avaient été détruites sur ordre des autorités israéliennes ; 580 Palestiniens sont ainsi devenus sans abri.
Le journal Haaretz indique aussi que depuis le début de l’année, à Qods, 125 maisons ont été démolies et 164 Palestiniens se sont retrouvés à la rue, ce qui est aussi une hausse par rapport à l’an dernier, où il y avait eu 78 démolitions et 108 déplacés.
Cet article de Haaretz a été publié deux jours après que l’armée israélienne a détruit trois maisons de Palestiniens dans les quartiers de Beït Haniya et de Silwan dans la ville de Qods, en rendant ainsi sans toit plus de 44 personnes, parmi lesquelles de nombreux enfants.
Les institutions internationales et les groupes de défense des droits de l’homme dénoncent les destructions récurrentes de maisons palestiniennes par le régime israélien en Cisjordanie occupée et à Qods-Est, en considérant qu’il s’agit là d’une tentative israélienne d’expulser de leur pays les Palestiniens et d’occuper toujours un peu plus leur pays.
Syrie: L'Iran appelle à la trêve et à des solutions politiques
"Nous avons toujours insisté sur un cessez-le-feu complet, la disponibilité de l'aide humanitaire (pour les personnes assiégées) et des solutions politiques à la crise syrienne", a-t-il indiqué.
Les discussions de Moscou aborderont la coopération pour des moyens pacifiques et la confrontation avec les groupes Takfiri, a-t-il ajouté.
L'Iran associe l'extrémisme Takfiri dans les conflits syriens aux partisans de l'idéologie de certains musulmans sunnites en Arabie Saoudite et prône la lutte contre ces groupes.
M. Zarif devrait participer à une réunion trilatérale avec son homologue Sergueï Lavrov et le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Muallem sur les développements régionaux, y compris le conflit en Syrie.
M. Zarif rencontrera également séparément M. Lavrov pour discuter des relations entre Téhéran et Moscou.
L'Iran appelle la Russie à renforcer la coopération stratégique sur les questions régionales et internationales, notamment la crise actuelle en Syrie.
L'Iran insiste sur la lutte contre le terrorisme dans la région
En visite à Téhéran, Mme Mogherini a rencontré le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, et le président Rohani, pour des "discussions à haut niveau" sur la crise syrienne. Elle doit se rendre ensuite en Arabie saoudite.
M. Rohani a demandé à l'Union européenne (UE) de faire "pression sur les soutiens régionaux des terroristes pour stopper les aides" qu'ils reçoivent.
Coopération nécessaire
L'Iran soutient financièrement et militairement le gouvernement syrien pour lutter contre les groupes rebelles et djihadistes. L'Arabie saoudite et la Turquie sont accusées d'aider les groupes rebelles armés en Syrie.
L'Iran soutient aussi l'Irak dans sa lutte contre les combattants extrémistes de Daech.
Le président iranien a également insisté sur "la nécessité de la coopération entre l'UE et l'Iran pour régler les problèmes de la région et y instaurer la sécurité".
"La lutte contre le terrorisme en Syrie et en Irak est la priorité", a-t-il insisté en précisant qu'il fallait "préserver l'intégrité territoriale" de ces deux pays. "L'avenir de la Syrie sera assuré seulement par le vote des Syriens", a-t-il ajouté.
Selon le site de la présidence iranienne, Mme Mogherini a elle "insisté sur la nécessité de lutter contre les groupes terroristes, notamment Daech et Al-Nosra (ex-branche syrienne d'Al-Qaïda), qui sont une menace pour le monde". Elle a également ajouté que "l'UE a besoin de la coopération de l'Iran, puissance clé pour régler les problèmes de la région".
La chef de la diplomatie européenne en visite à Téhéran
Les discussions seront axées sur la crise syrienne.
Mogherini doit quitter samedi après-midi Téhéran pour Riyad.
La première diplomate européenne avait fait état, il y a quelques jours, du début des pourparlers de l’Union européenne avec l’Iran et l’Arabie saoudite sur la Syrie.
La RII a confirmé à maintes reprises que la crise en Syrie ne connaît pas de solution militaire et que le soutien des Etats-Unis et de leurs alliés aux terroristes empêche toute solution viable.
A noter qu’une réunion tripartie des ministres russe, iranien et syrien des Affaires étrangères, a eu lieu, vendredi, 28 octobre, à Moscou, toujours sur la crise syrienne. Les trois premiers diplomates, Mohammad Javad Zarif, Sergueï Lavrov et Walid al-Moualem, ont insisté, à l’issue de cette réunion sur leurs convergences en matière de la lutte antiterroriste.
Après la libération de Mossoul, on se rendra en Syrie (Hachd al-Chaabi)
Falah al-Fayad, le chef des Unités de mobilisation populaire de l'Irak (Hachd al-Chaabi), a fait part d’une éventuelle entrée de ses forces dans des zones occupées par les terroristes en Syrie, après la libération de Mossoul.
Le conseiller à la sécurité nationale du gouvernement irakien, également commandant des Hachd al-Chaabi, a annoncé que les Unités de mobilisation populaire irakiennes seraient envoyées en Syrie pour lutter contre les terroristes, probablement après la libération de Mossoul.
Falah al-Fayad, qui s’exprimait lors d’une conférence sur les problèmes de sécurité nationale après la libération de Mossoul, a ajouté que l’opération de reprise de Mossoul à Daech avait commencé avec la participation de quelque 45.000 Irakiens appartenant à l’armée, à la police, aux Hachd al-Chaabi et aux Peshmergas.

« Les forces irakiennes sont en train de libérer les villages aux alentours de Mossoul et elles ont enregistré des progrès considérables », a-t-il indiqué.
Insistant sur le fait que l’Irak et la Syrie partageaient de longues frontières l’un avec l’autre, le chef des Hachd al-Chaabi a affirmé que les évolutions en cours en Syrie étaient indissociablement liées à celles en Irak.
« Voilà pourquoi nous entrerons dans les régions contrôlées par les terroristes en Syrie, une fois la ville de Mossoul libérée », a-t-il rappelé.
Plus loin dans ses propos, il a tenu à faire allusion au rôle de l’Iran dans l’opération militaire spéciale destinée à libérer Mossoul, et il a dit : « L’Iran aide l’Irak dans la lutte contre le terrorisme, mais Daech va d’échec en échec. »
Ahmad al-Assadi, un autre commandant des Unités de mobilisation populaire avait déjà dit que les Hachd al-Chaabi traqueraient Daech en coordination avec les gouvernements irakien et syrien jusque sur le territoire syrien.
L’armée israélienne se prépare à la période post-Mahmoud Abbas (Haaretz)
Un quotidien israélien a annoncé qu’une unité de l’armée israélienne était en train de se préparer à la période post-Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité autonome palestinienne.
Selon Amos Harel, expert militaire de Haaretz, les récentes évolutions en Cisjordanie et l’isolement de Mahmoud Abbas témoignent du fait que l’armée israélienne s’apprête à la période post-Abbas.
Harel a ajouté :
"Israël ne se livre pas à des actions pratiques et ne s’ingère pas dans la transition du pouvoir de l’Autorité autonome palestinienne, mais il doit se préparer à faire face à un certain nombre de scénarios envisageables, dont l’intensification des affrontements entre Palestiniens.
Le processus lent de l’effondrement du gouvernement d’Abbas se poursuit, et cela est reconnu ouvertement par les parties concernées.
Abbas est confronté à des défis au sein du Fatah et à des problèmes avec Mohammed Dahlan, un ancien membre du mouvement qui a quitté le navire. Par ailleurs, il est confronté aux ingérences des pays arabes, une question qui aurait des répercussions sur la stabilité interne des régions contrôlés par l’Autorité autonome palestinienne et ses relations avec Israël."
Cet expert israélien a précisé que les proches de Dahlan étaient d’avis que ce dernier essayait de renforcer sa position en tant que le représentant secret du nouveau groupe quadripartite composé de l'Arabie saoudite, de la Jordanie, des Émirats Arabes Unies et de l'Égypte, cette dernière le soutenant même de plus en plus ouvertement.
Syrie : Washington aurait présenté ses excuses à Moscou pour un vol d’AWACS trop près d’un Soukhoï Su-35
Le ministère russe de la Défense a annoncé aujourd’hui, samedi 29 octobre, que l’armée américaine venait de présenter ses excuses à propos du vol d'un avion américain, qui est passé trop près d’un chasseur russe dans le ciel syrien, a rapporté Fars News.
Il est utile de préciser ici que le porte-parole du ministère russe avait déjà annoncé que, le 17 octobre, un avion AWACS de l’armée américaine avait violé les accords Washington-Moscou en s’approchant de manière dangereuse d’un avion de chasse russe Soukhoï Su-35 qui survolait la Syrie.
Selon le porte-parole de l’armée, le général Igor Konashenkov, peu de temps après cet incident dans le ciel de Deir ez-Zor, le commandant russe sur place à Hmeimim a contacté la partie américaine en exigeant des explications.
Konashenkov explique alors que le commandant des forces américaines a présenté ses excuses à la Russie, en s’engageant à accroître à l'avenir la coordination avec les Russes.
Et en dépit de tout cela, Washington a prétendu hier que c’était le chasseur russe qui s’était approché « de manière dangereuse » de l’AWACS américain.
Konashenkov précise alors : « Nous avons été étonnés que le commandement militaire des États-Unis ait encore essayé de faire croire que c’étaient les forces aériennes russes et le Soukhoï Su-35 qui étaient les responsables de l’incident. »
Il est utile de rappeler que Washington a déjà accusé à maintes reprises Moscou d’avoir violé le protocole d'accord entre Américains et Russes sur l'occupation du ciel syrien.
La Maison Blanche alimente Daech en armements
Certains éléments liés au groupe terroriste Daech dans la province de Diala, dans l’est de l’Irak, sont parvenus jeudi soir à obtenir une grande quantité d’armes et de munitions militaires larguée par deux hélicoptères militaires de la coalition internationale dans les régions aux alentours.
La semaine dernière, deux hélicoptères de la coalition internationale ont parachuté, selon une source sécuritaire, une quantité considérable d’armes et de munitions militaires non loin du lac Hamarin, à Tal Salima près de Saadiya, dans la province de Diala. La même source poursuit en disant que ces armes devaient être transférées vers la zone d’opérations de Daech par des daechistes présents sur un bateau accosté au bord de ce lac.
Ce n’est pas la première fois que la coalition internationale apporte secrètement son aide militaire aux groupes terroristes et takfiristes en Irak. Auparavant, lors de l’occupation d’al-Ramadi par Daech, les autorités irakiennes et certains médias occidentaux, dont la BBC, avaient accusé les États-Unis de passivité et de laxisme face à ce groupe terroriste dans cette ville.
Par ailleurs, les avions de combat américains ont bombardé les positions de l’armée irakienne dans la localité de Tal Kayf, tuant 4 soldats. Après que le gouvernement a protesté contre cette action, les États-Unis ont prétendu qu’il s’agissait d’une erreur.
Nasrallah : le peuple et le gouvernement libanais sont responsables de la sécurité dans le pays
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a déclaré lors d’une rencontre avec des responsables du Hezbollah dans la région de la Bekaa, à l’est du Liban que l’instauration de la sécurité était une question essentielle et que tous devaient assurer leurs responsabilités en la matière.
En qualifiant d’inquiétants les incidents survenus dans la Bekaa ces derniers jours, Nasrallah a ajouté qu’aussi bien le gouvernement libanais que les habitants de la Bekaa étaient en charge de la sécurité de cette région.
Le secrétaire général du Hezbollah libanais a alors affirmé : « Il faut que nous instaurions la sécurité et la stabilité dans nos régions ; nous avons réussi à épargner notre pays de tout ce qui se passe autour de nous. »
Il a en outre ajouté : « La responsabilité du maintien de la sécurité, de l’honneur et de la position de notre pays, que cela soit au niveau national ou régional, relève de nous-mêmes. »
Nasrallah a même poursuivi en ce sens : « Il faut que nous assurions cette sécurité intérieure pour fournir à la population les conditions nécessaires à une vie [décente] et au développement ; pour que le peuple puisse avoir des opportunités de travail et de loisir. »
Seyyed Hassan Nasrallah a enfin précisé : « Il y a une responsabilité qui pèse sur l’État et une autre qui relève du peuple lui-même. Il est possible que chaque personne prétexte ses tâches quotidiennes et jette toute la responsabilité sur ses gouvernants, mais ce serait une erreur. Il y a aussi une lourde responsabilité qui pèse sur nos institutions, nos savants et nos personnalités. »