
تقي زاده
Trump prolonge l’état d’urgence nationale par rapport à l’Iran
Les États-Unis ont consacré un fonds particulier pour contrer l’Iran, ce qui va dans le cadre de leur stratégie à mainte reprises échouée de s'investir dans un combat perdu d'avance.
Le lundi 11 mars, le secrétaire d’État adjoint des États-Unis, John J. Sullivan, a donné un nouveau souffle aux positions anti-iraniennes de Washington et fait part d’un nouveau fonds consacré à la lutte anti-iranienne dans le budget 2020.
« Notre demande de budget pour l’année fiscale de 2020 inclut un Fonds de Progrès diplomatique afin de pouvoir répondre efficacement aux nouvelles opportunités découlant des avancées diplomatiques et pacifiques et des besoins émergents en matière de lutte contre l’Iran », a déclaré John J. Sullivan.
La CIA fournit de faux papiers aux daechistes
Les États-Unis s’apprêtent à perpétrer un nouveau complot de connivence avec Daech. Selon le journal turc Yeni Şafak, il existe des preuves d’après lesquelles l’agence centrale de renseignement américaine (CIA) a procédé à l’interrogatoire de quelque 2 000 membres du groupe terroriste Daech se trouvant dans les camps contrôlés par le Parti des travailleurs du Kurdistan. « 140 daechistes ont reçu de faux passeports américains », ajoute la même source.
Le journal Yeni Safak ajoute que les Américains ont des plans secrets visant à évacuer des terroristes de Daech par le biais du territoire irakien, avec de faux noms, faux papiers et faux passeports.
Syrie : l’Amiral Gorshkov arrive en Méditerranée
La marine russe entre dans les eaux syriennes pour une nouvelle mission. La frégate russe de la flotte du Nord « Amiral Gorshkov » et sa flottille ont traversé le détroit de Gibraltar et ont pénétré en mer Méditerranée dans le cadre d’une mission à longue distance, a annoncé mardi le service de presse de la flotte du Nord, citée par l’agence de presse russe ITAR-TASS.
« Un escadron de navires et de navires logistiques de la flotte du Nord comprenant la frégate Amiral Flota Sovetskogo Soyuza Gorshkov, le navire de soutien logistique multifonctionnel Elbrus, le remorqueur de sauvetage Nikolaï Chiker et le pétrolier de taille moyenne Kama a traversé le détroit de Gibraltar le lundi 11 mars au soir et est entré en mer Méditerranée », précise le service de presse de la flotte du Nord.
L’Algérie, nouveau champ de bataille Chine/Russie vs USA ?
Le changement de régime en Algérie risque d’entraîner des événements tragiques puisqu’un citoyen ordinaire ne comprend pas souvent comment il est instrumentalisé sans le savoir par les fomenteurs de complots étrangers.
Le site web algérien dzayerinfo a publié, ce mardi 12 mars, dans son éditorial, un article intitulé « Le régime Bouteflika connaîtra-t-il le sort de Kadhafi ? L’Algérie, deviendra-t-elle une scène de conflit entre les USA et la Chine ? »
« Les Algériens se sont très bien comportés jusqu’ici, ayant vivement rejeté toute ingérence étrangère dans la crise pesant sur leur pays. Ils savent très bien qu’il faut laver son linge sale en famille. Or, quoique les Algériens fassent preuve d’un comportement exemplaire et malgré leurs revendications légitimes, les étrangers pourront-ils facilement rester en dehors de la crise qui règne actuellement en Algérie ?
En Algérie, certains pensent que le pays a une trop grande dépendance envers les États-Unis et la France, mais la bonne nouvelle est que l’influence de la Chine s’est renforcée pendant les quinze dernières années en Algérie. D’où la détérioration des relations entre Paris et Alger. En septembre 2018, le gouvernement algérien a adopté une décision qui n’a pas été prise au sérieux par les Algériens ; il a décidé de rejoindre le projet économique géant de la Chine surnommé “la Route de la soie”, la décision qui a fait d’Alger un grand allié économique de Pékin. Une telle évolution, en pleine guerre commerciale opposant la Chine aux États-Unis, sera-t-elle facilement acceptée par Washington ?
Un troisième jeune Palestinien tué par les militaires israéliens
Un groupe de militaires israéliens ont fait irruption dans la mosquée al-Aqsa.
La mosquée al-Aqsa, dans une atmosphère actuellement très tendue, a été attaquée, ce mardi 12 mars, par un groupe de militaires israéliens.
Les forces spéciales israéliennes s’en sont prises à l’esplanade du lieu saint des musulmans via ses différentes portes avant de passer à tabac les fidèles palestiniens, dont les femmes, les gardiens et le personnel de la mosquée. Quatre Palestiniens, dont deux femmes, ont été arrêtés.
Les militaires israéliens ont fermé toutes les portes d’al-Aqsa et ont expulsé les fidèles après les avoir battus par des bâtons.
En Cisjordanie, les militaires israéliens ont tué un jeune Palestinien en l’accusant de vouloir perpétrer une opération martyre.
Les médias israéliens ont publié une image de ce jeune Palestinien touché par une balle à la poitrine. Le régime israélien tente de faire croire que la victime voulait attaquer les militaires israéliens avec un couteau alors qu’aucun soldat n’a été blessé.
Syrie : changement de rôle à Manbij
Une fois que les Américains seront sortis de Manbij, les forces russes les remplaceront. Dans le cadre d’un accord conclu avec la Russie, tout de suite après la sortie des forces américaines de Manbij, les forces russes se chargeront à défendre cette ville, a déclaré à Al-Monitor un membre du Conseil militaire de Manbij (alliance de groupes armés affiliés aux Forces démocratiques syriennes).
« Il y a deux jours, les commandants russes nous ont dit que si aujourd’hui même les Américains sortaient de cette région, ils déploieraient tout de suite leurs forces dans la zone séparant Manbij de la région sous contrôle des forces turques », a déclaré Mohammed Mustafa au site d’information Al-Monitor.
Cet élément du Conseil militaire de Manbij, surnommé Abou Adel, estime que ce changement de rôle pourrait se faire sans difficulté majeure, « étant donné qu’il n’y a à peine cinq minutes de route entre les positions des forces américaines et russes ».
Hachd al-Chaabi: le pari iranien
Le président de la République islamique d’Iran a déclaré que les nations aussi bien que les gouvernements iraniens et irakiens étaient déterminés à donner de l’essor à leurs relations bilatérales et que les responsables des deux pays avaient mobilisé leurs efforts à ce propos.
Lors d’une rencontre avec Faleh al-Fayyad, chef des Hachd al-Chaabi et conseiller de la sécurité nationale irakienne, ce mardi 12 mars à Bagdad, le président iranien Hassan Rohani a rendu hommage aux efforts, au dévouement et à la bravoure des Hachd al-Chaabi pour la lutte contre le terrorisme et le rétablissement de la stabilité et de la sécurité en Irak.
« Le peuple irakien a largement contribué à la lutte contre les terroristes et a couvert de gloire les musulmans et le monde de l’islam », a déclaré Hassan Rohani.
Selon le président iranien, « les fatwas des éminents oulémas d’Iran et d’Irak en faveur de la lutte antiterroriste et contre le colonialisme bénéficient aux nations de la région ». Il a souligné que les Hachd al-Chaabi occupaient une importante position au sein de la culture irakienne et qu’elles jouaient un rôle majeur dans le renforcement de la solidarité nationale entre les Irakiens.
Pour le chef de l’exécutif iranien, « la présence de millions de pèlerins en Irak pour commémorer les cérémonies de l’Arbaïn est le meilleur témoignage de l’amour éprouvé par les deux nations vis-à-vis de la famille du Prophète de l’islam ».
Hassan Rohani a souhaité que les objectifs des deux nations se concrétisent dans un cadre de paix, permettant ainsi le développement de la région.
De son côté, Faleh al-Fayyad a déclaré que le déplacement du président iranien en Irak visait à assurer les intérêts des deux nations.
« L’essor des relations et de la coopération entre l’Irak et l’Iran rendra le terrain propice à de grandes évolutions dans la région », a souligné Faleh al-Fayyad.
Le chef des Hachd al-Chaabi a ajouté que l’embellie des coopérations culturelles, scientifiques et sociales entre les deux pays favoriserait le rapprochement des deux nations et le développement des deux pays.
« L’Irak défend la République islamique d’Iran dans divers domaines et reste fier des acquis, des progrès politiques, économiques, régionaux et internationaux de ce pays voisin et frère », a précisé Faleh al-Fayyad.
Le plus haut ordre militaire iranien pour le général Soleimani
Avant l'ordre de Zulfaqar, l'ordre de Fath est l'ordre militaire le plus élevé que le général Soleimani a déjà reçu à trois reprises.
Le général Soleimani commande les forces de Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et est largement reconnu comme l'un des commandants militaires les plus influents au monde.
Le magazine Foreign Policy, basé à Washington, a récemment placé le nom du général Soleimani en tête de sa liste de 201 penseurs mondiaux dans le domaine de la défense et de la sécurité.
Un court article sur le haut commandant iranien le décrit comme «le visage public de la réponse de l’Iran aux menaces du président américain Donald Trump».
Le général Soleimani a fait la une des journaux en juillet dernier en présentant une réponse virulente à un tweet en lettres capitales adressé au président Hassan Rohani dans lequel Trump avait lancé une menace militaire contre la République islamique.
Le commandant du CGRI est largement considéré comme un stratège et un conseiller dans les opérations de lutte contre le terrorisme Takfiri en Syrie et en Irak.
Le puissant général dirige les conseillers militaires iraniens soutenant les armées nationales syrienne et irakienne dans leur lutte contre le terrorisme.
Le général Soleimani était présent sur le terrain pour superviser les étapes décisives des opérations soutenues par l'Iran contre Daech, qui ont perdu fin 2017 tous les territoires que les terroristes avaient saisis en Irak et en Syrie.
Il a déclaré la fin du règne territorial de Daech dans une lettre adressée au Leader de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei en novembre 2017. L'ayatollah Khamenei l'avait auparavant décrit comme un "martyr vivant".
La Révolution iranienne a influencé le Moyen-Orient
«La surprise a été immense au Moyen-Orient et dans le monde à la suite de (cette) victoire», dit-il à l'AFP.
«Pour les mouvements islamistes sunnites et pour les minorités chiites de la région», le message de l'Iran révolutionnaire chiite est «une source d'inspiration», dit encore M. Therme.
Dans le discours officiel iranien, la Révolution islamique n'est pas un événement du passé qui se serait arrêté en 1979 avec le renversement de la monarchie: c'est un processus toujours à l'œuvre, ajouté le rapport.
Les complots ne peuvent pas enfreiner le progrès de l'Iran
L’Iran soutient toujours la cause palestinienne et lutte contre les politiques agressives américaine et israélienne, défiant les pressions occidentales et les sanctions économiques américaines.
L’un des acquis les plus importants réalisé par l’Iran depuis la victoire de la révolution islamique en 1979 figure l’autonomie de sa décision politique, ce qui le rend une force régionale importante.
Le rôle politique et diplomatique privilégié que joue l’Iran depuis la victoire de la révolution aux niveaux régional et international s’est renforcé de manière sans précédent par son rôle de marque dans la participation aux conférences internationales et régionales, ainsi que par son soutien à la Syrie et à l’Irak dans la lutte contre le terrorisme.
Après la révolution, l’Iran a réalisé un saut qualitatif dans divers domaines économique, militaire, scientifique et médical. Les chercheurs et savants iraniens ont pu réaliser des innovations dans plusieurs domaines, notamment dans le domaine de l’énergie nucléaire pacifique malgré les complots des grandes puissances coloniales.
L’Iran a également atteint l’autosuffisance en matière de la fabrication d’équipements militaires et de défense de différents types.
Après la victoire de sa révolution, l’Iran s’est concentré sur le secteur scientifique avec plus de deux mille universités qui enseignent les différentes spécialités, pour se classer ainsi au premier rang mondial en matière de la recherche scientifique, en mesure d’atteindre des postes avancés dans la région et le monde dans le domaine médical.
En dépit des pressions économiques et politiques imposées par les pays occidentaux, l’Iran a grimpé sept rangs dans la classification économique, pour occuper la 69ème place au niveau mondial parmi 137 pays du monde.