Après avoir observé les références historiques de Donald Trump (le compromis constitutionnel de 1789, les exemples d’Andrew Jackson et de Richard Nixon) et la manière dont ses partisans perçoivent sa politique, Thierry Meyssan analyse son action anti-impérialiste. Il ne s’agit pas pour le président états-unien d’opérer un retour en arrière, mais au contraire d’abandonner les intérêts de la classe dirigeante transnationale afin de développer son économie nationale.

تقي زاده
Irak : la chasse aux terroristes atteint un record
Le 17 juin une violente frappe a visé la base des Hachd al-Chaabi à Abou Kamal sur les frontières syro-irakiennes. Le bilan s'est élevé à 22 morts dans les rangs des combattants de la Résistance irakienne. Et pourtant les Hachd avaient pour mission d’empêcher les infiltrations des terroristes de Daech depuis la Syrie vers l’Irak. La frappe a été attribuée aux Américains qui ont aussitôt nié sans doute par crainte de représailles. Mais pourquoi les Américains en veulent-ils autant aux Hachd al-Chaabi ?
Il semblerait que la mission réussie des Hachd de traquer les résidus de Daech en territoire irakien et leur volonté de faire face aux infiltrations terroristes depuis la Syrie vers l’Irak compromettent les plans américains.
Syrie/Alep : 55 tribus et clans du nord de la Syrie ont soutenu l’armée et le gouvernement
Plus de 50 tribus se sont réunies dans le gouvernorat d’Alep dans le nord de la Syrie pour soutenir l’armée syrienne dans sa lutte contre le terrorisme et contre la présence militaire américaine, française et turque ainsi que pour réitérer la nécessité de la sauvegarde de l’unité et de la souveraineté syrienne.
55 tribus et clans du nord de la Syrie se sont rencontrés, samedi 7 juillet, dans le gouvernorat d'Alep, a rapporté l'agence de presse syrienne (SANA). La réunion était intitulée "En représailles à la présence US, française et turque en Syrie". Au cours de la réunion, les 55 tribus et clans ont réaffirmé leur soutien à l'armée syrienne et au gouvernement fédéral syrien.
Détroit d'Hormuz: guerre pétrolière en vue?
Le détroit d’Hormuz est l’un des plus importants passages maritimes pour le transfert du pétrole dans le monde. Le transit de 40% du pétrole mondial se fait via ce détroit, qui sépare les eaux du golfe Persique, de celles de la mer d’Oman et de l’Océan indien et qui constitue la seule voie maritime pour l’Irak, le Koweït, le Qatar et Bahreïn.
Après l’intensification par les États-Unis des sanctions anti-iraniennes, Téhéran a prévenu de fermer ce détroit stratégique. La question qui s’impose pour les analystes, en la matière, est de savoir si les responsables iraniens sont sérieux dans la réalisation de cet avertissement ou non. Pour d’aucuns, la fermeture du détroit d’Hormuz constitue un levier de pression pour contrer les menaces israélo-américaines.
Si jamais les États-Unis ou leurs alliés décident d’appliquer leurs mesures anti-iraniennes, Téhéran pourrait, facilement, fermer cette artère vitale des pays du bassin du golfe Persique. Et avec la fermeture du détroit d’Hormuz, près de 90% des exportations du pétrole brut des pays du bassin du golfe Persique, dont l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, le Koweït et l’Irak seront stoppées et le monde serait témoin d’une hausse des cours du brut.
« La menace de l’Iran vise tout le monde du pétrole. Ce détroit est le point de transit de plus de 40% de pétrole mondial. Cela porterait un grand préjudice à l’économie de l’Arabie saoudite, dont 88% du pétrole sont exportés via ce passage, sans compter l’Irak et les Émirats arabes unis et les autres pays du golfe Persique qui subiraient des dégâts considérables en matière d’économie. Il est même possible que l’économie pétrolière de ces pays s’effondre en un seul jour », a averti Abeer Kayed, professeur des sciences politiques à l’université Harvard à Washington.
« L’annonce par l’Iran de sa décision de fermer le détroit d’Hormuz au cas où les États-Unis empêchent ses exportations en pétrole est un levier de pression contre le président américain Donald Trump. La menace iranienne a conduit certains pays à réfléchir aux conséquences de la crise créée par les États-Unis après leur retrait unilatéral du Plan global d’action conjoint. Si Téhéran réalise sa menace, tous les pays y compris la Chine et les pays arabes connaîtraient de grands dommages matériels », a averti Abeer Kayed.
Lors d’une réunion lundi soir à Genève avec des ressortissants iraniens résidents en Suisse, le président iranien Hassan Rohani a déclaré : « Les Américains ont prétendu vouloir arrêter complètement les exportations pétrolières de l’Iran. Ils ne comprennent pas le sens de cette déclaration, car le fait que le pétrole iranien cesse d’être exporté alors que celui de la région continue de l’être n’a aucun sens. »
Réduire à zéro les exportations iraniennes de pétrole, tel est le nouveau mantra de l’administration américaine concernant la République islamique. Un objectif qui se traduit par un nouvel ultimatum, adressé à l’ensemble de la communauté internationale et en premier lieu à « tous les alliés » des États-Unis : stopper tout achat de pétrole iranien d’ici le 4 novembre.
Si l’importation de pétrole iranien est stoppée, le marché international souffrira d’une pénurie qui fera flamber les cours du pétrole. C’est surtout l’Arabie saoudite qui serait le grand bénéficiaire de cette nouvelle conjoncture.
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que ses forces étaient prêtes à fermer le détroit d’Hormuz, qui est la voie navigable stratégique reliant les producteurs de pétrole du Moyen-Orient aux principaux marchés mondiaux, si les États-Unis rétablissent les sanctions visant le pétrole iranien.
« Nous espérons que ce plan exprimé par notre président sera mis en œuvre si nécessaire... Nous ferons comprendre à l’ennemi que tout le monde peut utiliser le détroit d’Hormuz ou personne », a déclaré Mohammad Ali Jafari, commandant en chef du CGRI.
Des milliers de Syriens rentrent chez eux dans le sud
Au terme de deux semaines de bombardements aériens sur les secteurs rebelles de la province, un accord sur un cessez-le-feu a été conclu vendredi, fruit de tractations entre Moscou, allié de la Syrie, et les groupes insurgés.
Femmes et enfants ont pris place à bord de camionnettes ou de tracteurs transportant parfois des chèvres, des matelas et des chaises en plastique, pour retourner chez eux dans l'est de la province, selon un correspondant de l'AFP sur place.
La présence des États-Unis à al-Tanf empêche l’éradication de Daech (Moscou)
La présence militaire des États-Unis dans la région d’al-Tanf, au sud de la Syrie, empêche l’éradication du groupe terroriste Daech, a affirmé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Maria Zakharova a souligné le jeudi 5 juillet lors d’une conférence de presse que l’éradication définitive des terroristes en Syrie était en grande partie compliquée par la présence militaire américaine illégale et totalement injustifiée dans la région d’al-Tanf.
« En effet, c’est devenu une cachette pour les éléments de Daech qui n’ont pas été éliminés. Les Américains empêchent l'accès des forces syriennes à ce vaste territoire », a-t-elle précisé.
Les États-Unis, qui dirigent la soi-disant coalition anti-Daech, ont commencé, au premier trimestre 2014, à créer des bases militaires dans l’est et le nord de la Syrie, sous prétexte de combattre les terroristes de Daech.
Missiles prohibés d'Israël à Hudaydah (Khaleejonline)
Certaines sources de la commission du renseignement du Sénat américain ont dit au site d’information "Khaleejonline" que la coalition saoudienne utilisait des armes israéliennes au cours de son offensive contre le port de Hudaydah, sur la cote ouest yéménite.
Des sources proches de la commission du renseignement du Sénat américain ont dit sous couvert d’anonymat au site web "Khaleejonline" qu’Israël avait livré des "missiles prohibés" à l’aviation saoudienne pour mener sa guerre au Yémen. Selon elles, Riyad les utilise lors du bombardement des provinces contrôlées par Ansarallah, entre autres Hudaydah.
Israël aurait bombardé le siège du Hezbollah irakien à Abou Kamal
Alon Ben David, journaliste militaire israélien, rejette de facto la responsabilité américaine ou britannique dans la frappe du 17 juin contre le QG des Hachd al-Chaabi à Abou Kamal, sur les frontières syriennes avec l'Irak, affirmant que ce sont 'les avions de combat israéliens qui ont bombardé le siège de Kataeb Hezbollah (Hezbollah irakien)". Selon des sources bien informées, si la Grande-Bretagne et Israël tentent de se faire endosser la responsabilité de ce crime, c'est en partie pour sauver la peau du "maître US" désormais bien exposé aux risques d'une vengeance des Hachd al-Chaabi d'Irak.
Le chroniqueur militaire de Jerusalem Post, Alon Ben David dit que le bombardement du siège de Kataeb Hezbollah (Hezbollah irakien) situé à la frontière avec la Syrie est l'oeuvre d'Israël. Il refuse évidemment de dévoiler les sources qui lui ont fourni cette information.
Golan : Israël désemparé face à l’avancée de l’armée syrienne
Le régime israélien vient de se rendre compte de la réalité sur le terrain en Syrie qui consiste à l’avancée rapide des forces de l’armée syrienne dans la province de Deraa vers la région du Golan occupé. Israël est militairement et politiquement en état d’alerte.
Alors que les forces de l’armée syrienne poursuivent leur opération dans le sud du pays, les terroristes vont de défaite en défaite et le régime israélien se sent de plus en plus menacé, a rapporté la chaîne de télévision Al-Manar.
Alors que l’éradication des terroristes dans le sud de la Syrie touche à sa fin et que l’armée syrienne va bientôt se déployer sur les frontières du Golan occupé, Israël demande expressément le retour à l’accord conclu en 1974 entre Israël et la Syrie et l’application de toutes ses clauses, dont le désengagement des forces armées des deux parties, ce qui témoigne encore de sa défaite face à Damas et de ses efforts pour renforcer sa souveraineté sur le sud de la Syrie.
Ce que prépare Donald Trump
- Alors que le souffle des pales de l’hélicoptère présidentiel a fait voler la casquette d’un Marine qui monte la garde, Donald Trump la ramasse et la lui replace sur la tête.
Cet article fait suite à « Comment se positionne Donald Trump ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 19 juin 2018.
Le problème
En 1916, durant la Première Guerre mondiale, Lénine analysait les raisons qui conduisirent à l’affrontement entre les empires de son époque. Il écrivit alors : L’impérialisme, stade suprême du capitalisme. Dans cet ouvrage, il précisait ainsi sa pensée : « L’impérialisme est le capitalisme arrivé à un stade de développement où s’est affirmée la domination des monopoles et du capital financier, où l’exportation des capitaux a acquis une importance de premier plan, où le partage du monde a commencé entre les trusts internationaux et où s’est achevé le partage de tout le territoire du globe entre les plus grands pays capitalistes ».
Les faits ont confirmé la logique de concentration du capitalisme qu’il décrivait. Elle a substitué en un siècle un nouvel empire aux précédents : « L’Amérique » (à ne pas confondre avec le continent américain). À force de fusions-acquisitions, quelques sociétés multinationales ont donné naissance à une classe dirigeante globale que l’on peut voir se congratuler chaque année en Suisse, à Davos. Ces gens ne servent pas les intérêts du peuple états-unien et ne sont d’ailleurs pas nécessairement états-uniens, mais instrumentent les moyens de l’État fédéral US pour maximiser leurs profits.
Donald Trump a été élu comme président des États-Unis sur sa promesse de revenir à l’état antérieur du capitalisme, celui du « rêve américain » par la libre-concurrence. On peut certes poser a priori, comme Lénine, que ce rétablissement est impossible, le nouveau président s’est pourtant engagé dans cette voie.
Le cœur du système capitaliste impérial est exprimé par la doctrine du Pentagone, formulée par l’amiral Arthur Cebrowski : le monde est désormais divisé en deux. D’un côté des États développés et stables, de l’autre des États pas encore intégrés à la globalisation impériale et donc voués à l’instabilité. Les forces armées US ont pour mission de détruire les structures étatiques et sociales des régions non-intégrées. Depuis 2001, elles ont patiemment détruit le « Moyen-Orient élargi » et s’apprêtent aujourd’hui à faire de même dans le « Bassin des Caraïbes ».
Force est de constater que la manière dont le Pentagone appréhende le monde s’appuie sur les mêmes concepts que ceux utilisés par des penseurs anti-impérialistes comme Immanuel Wallerstein, Giovanni Arrighi ou Samir Amin.
La tentative de solution
L’objectif de Donald Trump consiste donc à la fois à réinvestir les capitaux transnationaux dans l’économie US et à ramener le Pentagone et la CIA de leur fonction impérialiste actuelle à la Défense nationale. Pour ce faire, il doit se retirer des traités commerciaux internationaux et dissoudre les structures intergouvernementales qui fixent l’ordre ancien.
Défaire les traités commerciaux internationaux
Dès les premiers jours de son mandat, le président Trump a retiré son pays de l’Accord de partenariat transpacifique qui n’avait pas encore été signé. Ce traité commercial avait été conçu au plan stratégique pour isoler la Chine.
Ne pouvant annuler la signature de son pays de traités en vigueur comme l’Accord de libre-échange nord-américain, il a commencé à les détricoter en imposant divers droits de douane qui en violent l’esprit, mais pas la lettre.
Recadrer ou dissoudre les structures intergouvernementales
Nous l’avons souvent relaté ici, les Nations unies ne sont plus un forum pour la paix, mais un instrument de l’impérialisme US dans lequel quelques États continuent à résister. C’était déjà le cas lors de la politique soviétique de la chaise vide (guerre de Corée) et ce l’est à nouveau depuis juillet 2012.
Le président Trump a directement attaqué les deux principaux outils impérialistes au sein de l’Onu : les opérations de maintien de la paix (qui se sont substituées aux missions d’observation prévues à l’origine par la Charte) et le Conseil des droits de l’homme (dont la seule fonction est de justifier les guerres humanitaires de l’Otan). Il a siphonné le budget des premières et a retiré son pays du second. Il vient par contre de perdre l’élection du directeur de l’Organisation internationale pour les migrations, laissant pour le moment le champ libre au trafic mondial des êtres humains. Il ne s’agit évidemment pas pour lui de détruire l’Onu, mais de la recadrer pour la ramener à sa fonction initiale.
Il vient de torpiller le G7. Cette rencontre, initialement prévue pour échanger des points de vue, était devenue à partir de 1994 un outil de la domination impériale. En 2014, il s’est transformé en un instrument anti-Russe ; conformément à ce qui était devenu la nouvelle stratégie des anglo-saxons visant à « faire la part du feu », c’est-à-dire à éviter une Guerre mondiale en délimitant l’empire aux frontières de la Russie et en isolant celle-ci. Le président Trump s’est évertué durant la réunion de Charlevoix à montrer à ses alliés désemparés qu’il n’était plus leur suzerain et qu’ils devraient se débrouiller seuls.
Enfin, après avoir tenté d’utiliser la France pour dynamiter l’Union européenne, il s’est tourné vers l’Italie où il a envoyé Steve Bannon pour créer un gouvernement anti-système avec l’aide de banques US. Rome a déjà fait alliance avec cinq autres capitales contre Bruxelles.
Réinvestir dans l’économie productive
Par diverses mesures fiscales et douanières, rarement votées par le Congrès et plus souvent prises par décret, le président Trump encourage les grandes sociétés de son pays à rapatrier leurs usines dans son pays. Il s’en est immédiatement suivi une reprise économique qui est à peu près la seule chose que la presse lui reconnaisse.
Cependant, on est très loin de constater un recul de la Finance. Probablement celle-ci continue à prospérer en dehors des USA, donc à pomper les richesses du reste du monde.
Réorienter le Pentagone et la CIA
C’est évidemment le plus difficile. Lors de son élection, le président Trump disposa des voix des hommes de troupes, mais pas de celles des officiers supérieurs et généraux.
Donald Trump est entré en politique le 11 septembre 2001. Il a immédiatement contesté la version officielle des événements. Par la suite, il s’est étonné des contradictions du discours dominant : alors que les présidents Bush Jr. et Obama ont déclaré vouloir éliminer les mouvements jihadistes, on a observé au contraire une multiplication drastique et une globalisation du jihadisme durant leurs mandats allant jusqu’à la création d’un État indépendant en Iraq et en Syrie.
C’est pourquoi, dès son entrée en fonction, le président Trump s’est entouré d’officiers ayant une autorité reconnue dans ses armées. C’était pour lui la seule option, à la fois pour prévenir un coup d’État militaire et pour se faire obéir dans la réforme qu’il souhaitait entreprendre. Puis, il a donné carte blanche aux militaires dans leur ensemble pour tout ce qui concerne la tactique sur le terrain. Enfin, il ne manque aucune occasion pour réaffirmer son soutien aux Forces armées et aux services de Renseignement.
Après avoir retiré leurs sièges permanents au président des chefs d’état-major et au directeur de la CIA au sein du Conseil national de sécurité, il a ordonné de cesser de soutenir les jihadistes. Progressivement, on a vu Al-Qaeda et Daesh perdre du terrain. Cette politique se poursuit aujourd’hui avec le retrait du soutien US aux jihadistes au Sud de la Syrie. Désormais, ceux-ci ne forment plus d’armées privées, mais uniquement des groupes épars utilisés pour des actions terroristes ponctuelles.
Dans la même lignée, il a d’abord feint de renoncer à dissoudre l’Otan si celle-ci acceptait d’ajouter à sa fonction anti-Russe, une fonction anti-terroriste. Il commence désormais à montrer à l’Otan qu’elle ne dispose pas de privilèges éternels, comme on l’a vu avec le refus d’accorder un visa spécial pour un ancien secrétaire général. Surtout, il commence à rogner sa fonction anti-Russe. Ainsi négocie-t-il avec Moscou l’annulation des manœuvres de l’Alliance en Europe de l’Est. En outre, il pose des actes administratifs attestant le refus des alliés de contribuer à la hauteur de leurs moyens à la défense collective. De la sorte, il se prépare à faire exploser l’Otan lorsqu’il le jugera possible.
Ce moment n’interviendra que lorsque la destructuration des relations internationales arrivera simultanément à maturité en Asie (Corée du Nord), au Moyen-Orient élargi (Palestine et Iran) et en Europe (UE).
Ce qu’il faut retenir
Le président Trump n’est absolument pas le personnage « imprévisible » qu’on nous décrit. Bien au contraire, il agit de manière tout à fait réfléchie et logique.
Donald Trump prépare une réorganisation des relations internationales. Ce changement passe par un bouleversement complet et soudain, dirigé contre les intérêts de la classe dirigeante transnationale.
Idlib: frappes aériennes russes contre les terroristes
L'armée de l'air russe lance une offensive massive contre les terroristes en représailles à l'attaque contre sa base aérienne de Hmeimim.
Les militaires russes ont mené une opération spéciale dans la banlieue du sud-ouest du gouvernorat d'Idlib pour anéantir les terroristes qui avaient attaqué la base aérienne de Hmeimim.
Selon une source militaire à Lattaquié, les commandos russes ont mené une opération spéciale durant laquelle plusieurs bases du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham et du Parti islamique du Turkestan ont été bombardé dans le district de Jisr al-Choghour à Idlib.
Ces frappes aériennes, qui sont toujours en cours, ont été menées en représailles à la dernière attaque au drone contre la base aérienne russe de Hmeimim au sud-ouest de Lattaquié.
Selon certains activistes pro-gouvernementaux, pour la première fois les chasseurs russes ont décollé de l'aéroport militaire d'Abu al-Duhur au nord-ouest de la Syrie pour cibler les terroristes.
Il n'y a eu aucune confirmation militaire pour confirmer cette nouvelle, mais l'armée russe maintient une forte présence dans la banlieue sud du gouvernorat d'Idlib.
L'armée russe dispose actuellement d'un poste d'observation dans la ville Abu al-Duhur, or il ne serait pas exclu qu'ils puissent utiliser cette base pour frapper des groupes terroristes.
L’aviation russe a récemment pris pour cible cette partie du gouvernorat d'Idlib en réponse aux attaques de drones armés contre la base aérienne de Hmeimim qui proviendraient des bases des terroristes dans cette partie de la province.