
تقي زاده
L'armée du régime hébreu s'apprête à démolir un village bédouin de Cisjordanie
Des équipements lourds, comprenant un bulldozer, ont été déployés mercredi autour de la localité ce qui a alimenté la crainte des habitants qu'il s'agisse de préparatifs pour la démolition des habitations.
"Aujourd'hui, ils ont procédé à des travaux d’infrastructures pour faciliter les démolitions et l'expulsion des habitants", a affirmé à l'AFP Amit Gilutz, porte-parole de B'Tselem.
Selon les autorités israéliennes, ce village a été construit illégalement et la Cour suprême a rejeté en mai un appel des habitants contre la démolition.
Les habitants et les militants de B'Tselem soulignent de leur côté qu'obtenir pour des Palestiniens des permis de construire de la part des autorités israéliennes est pratiquement impossible dans ce secteur de la Cisjordanie.
Les autorités israéliennes ont proposé aux habitants de s'installer dans un autre secteur de la région.
L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat mercredi.
Alistair Burt, le ministre d'Etat britannique chargé du Moyen-Orient, avait visité le village en mai et appelé le gouvernement israélien à faire preuve de retenue. Il a affirmé que cette expulsion "pourrait constituer un transfert forcé du point de vue des Nations unies".
Un transfert forcé de population est considéré comme une violation de la Convention de Genève.
Khan al-Ahmar est situé à l'est d'Al-Qods (Jérusalem), sur la route menant à la mer Morte, près de plusieurs colonies israéliennes.
Selon B'Tselem, la poursuite de la construction dans ces colonies pourrait aboutir à une division entre le nord et le sud de la Cisjordanie.
La cérémonie de fermeture du troisième festival des droits de l'homme américains
Les droits de l'homme américains font partie des moyens de la nouvelle colonisation pour faire répression sur les hommes libres, rendre impuissantes les religions divines et développer le libéralisme, a-t-il indiqué.
Cette année, l'anniversaire de la quarantième victoire de la révolution islamique, tous nos ennemis et surtout les Américains se sont donner les mains et déclarent qu'ils veulent renverser la révolution islamique d'Iran. Ceux qui prétendent défendre les droits de l'homme emprisonnent les gens, a-t-il déploré.
Téhéran appelle des ambassadeurs de Belgique, d'Allemagne et de France
Le ministère iranien des Affaires étrangères convoque les ambassadeurs français et belges, ainsi que le chargé d'affaires allemand, pour protester contre l'arrestation d'un diplomate perse.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Seyed Abas Araqchi, a rencontré mardi l'ambassadeur français et le chargé d'affaires allemand à Téhéran, la capitale perse, pour exprimer la forte protestation de la République islamique sur l'arrestation d'un diplomate. Iranien - qui travaille à l'ambassade de la République islamique à Vienne (capitale de l'Autriche) - en territoire allemand, à la demande de la police gauloise.
Le détenu est accusé d'être impliqué dans une prétendue tentative ratée de mener une attaque contre une concentration du groupe terroriste Mujahideen Khalq (MKO, pour son acronyme en anglais), une formation anti-iranienne, à Paris (capitale française).
Araqchi a dénoncé que l'arrestation viole la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques (1961), qui stipule que le personnel diplomatique dans le monde bénéficie de l'impunité judiciaire, et a appelé à la libération "sans délai et conditions" du diplomate perse.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que la détention du responsable iranien était "un complot ourdi en ligne avec les intérêts américains" et Israël, dont l'objectif était de saper les relations entre l'Iran et l'Europe, en particulier à l'heure où le président iranien Hasan Rohani est en visite officielle en Suisse et en Autriche.
L'ambassadeur belge a également été convoqué par le directeur général des Affaires européennes du ministère iranien des Affaires étrangères pour recevoir la protestation de l'Iran pour la demande de Bruxelles de transférer le diplomate iranien détenu d'Allemagne en Belgique. Au total, cinq personnes ont été arrêtées pour l'affaire, dont deux en Belgique, qui, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères perses, Bahram Qasemi, sont membres de l'OMK.
Qasemi a appelé mardi les accusations "infondées" selon lesquelles le diplomate arrêté était impliqué dans l'attentat manqué à Paris, et a considéré la mesure comme "un nouveau scénario de l'OMK visant à ruiner la position du pays perse parmi les Européens".
Alors que l'OMK est responsable de la mort de milliers de citoyens et d'officiels iraniens, la France autorise les terroristes de ce groupe à organiser des sommets sur son territoire. Les autorités persanes ont fermement réfuté la décision de Paris, affirmant que Mujahideen Khalq est "plus criminel que le groupe takfiri EIIL (Daesh, en arabe)".
Syrie/opération de l’armée dans le Sud : Israël en sueur
Selon le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Gadi Eizenkot, la domination de l'armée syrienne sur de vastes zones situées autour des frontières de la Palestine occupée, à savoir sur les hauteurs du Golan est préoccupante.
Les inquiétudes se sont multipliées chez les responsables israéliens à la suite des opérations de lundi de l’armée syrienne sur ses frontières du Sud.
L’armée syrienne poursuit ses opérations dans le sud de la Syrie
Après avoir libéré des localités dans le Rif de Deraa, les forces syriennes sont entrées dans la cité d’al-Cheikh Saad.
L’armée syrienne poursuit ses opérations dans la province de Deraa dans le sud de la Syrie. Les forces syriennes ont réussi à entrer depuis l’est dans la cité d’al-Cheikh Saad située à l’ouest de cette province.
Après d’intenses affrontements avec les terroristes, les forces syriennes ont réussi à libérer plusieurs quartiers de cette cité, ont annoncé des sources d’information.
Tous les terroristes présents dans la cité de Basri al-Cham dans le Rif de Deraa ont accepté de rejoindre le processus de la réconciliation, a rapporté le centre d'information al-Alam al-Harbi.
La mise en service de la B61-12 en Turquie
Les USA prévoient de déployer la toute nouvelle version de leurs bombes atomiques en Turquie.
Les sources médiatiques russes font état de l’envoi de la nouvelle version téléguidée de la bombe nucléaire américaine, la B61-12 à des bases de l’OTAN situées en Turquie ainsi que certains pays en Europe.
"Assad n’est pas un problème stratégique" ( John Bolton)
Depuis 2011, la Syrie est plongée dans une guerre qui paraît sans fin. Six longues années d'atrocités et le massacre d'innocents civils. Une guerre déclenchée par les USA, sous prétexte que Bachar al-Assad est un dictateur et qu'il faut établir dans ce pays une démocratie. Mais voici qu'à Washington John Bolton change de discours et affirme que le problème régional ne réside pas en Syrie, mais en Iran. Que signifie cette volte-face? S’agit-il d’une manœuvre destinée à éloigner la Russie de l’Iran au seuil d’une rencontre qualifiée importante entre le président américain et son homologue russe ou bien le pro-israélien Bolton cherche-t-il à faire aligner la Russie à la politique israélienne qui consiste à chercher à éliminer l’Iran de la scène syrienne?
Lors d’une interview accordée à la chaîne américaine CBS News, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton a dévoilé la nouvelle position de l’administration américaine à l’égard de Bachar al-Assad, le président syrien.
« Pour ma part, le problème stratégique n’est pas Assad, mais l’Iran », a-t-il répondu lorsqu’on lui a demandé son opinion sur les victoires réalisées par le président syrien lors de la guerre en Syrie tout en accusant l’Iran de soutenir le terrorisme.
Toute attaque israélienne contre le Liban attisera les flammes de la guerre au Golan
Le Hezbollah libanais a déclaré aux parties internationales que toute attaque israélienne contre le Liban attiserait les flammes de la guerre au Golan. Des sources occidentales prétendent que l'unité élite du Hezbollah serait déjà déployée à Deraa dans le sud syrien.
« Lorsque le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, parle de nouvelles et sérieuses inquiétudes sur la situation de la région, cela veut dire que la situation n’est pas bonne et qu’une nouvelle guerre est dans l’air », ont déclaré au journal Elnashra de hauts responsables au sein du Hezbollah.
Une guerre qui n'aura pas forcément lieu au Liban, mais en Syrie, au Yémen ou encore sur les frontières syro-irakiennes, ajoutent ces sources.
Des sources libanaises disent également que le Hezbollah a averti le gouvernement français de tout nouvel élan aventuriste israélien contre le Liban ; « ce qui attiserait les flammes de la guerre au Golan et apporterait de lourdes conséquences pour l’ennemi ».
Pourtant, à l’intérieur du Liban, le souci d’éviter la guerre n’affecte pas tous les acteurs politiques. Sur fond des pressions exercées par des puissances étrangères sur le gouvernement, certains courants politiques avec à leur tête le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, soutiennent les atermoiements faisant obstacle à la création du gouvernement de Saad Hariri, un gouvernement qui attendrait avec inquiétude les résultats d’une guerre américano-israélienne contre la Syrie, le Yémen et les régions frontalières entre l’Irak et la Syrie, ajoutent ces sources.
De même, des sources libanaises ont révélé que l’armée syrienne et les forces de la Résistance s’apprêtent à nettoyer le sud syrien de la présence des groupes armés avant que cette guerre ne se déclenche.
« Le Hezbollah fera face à l’ennemi au Yémen sur le plan militaire et logistique », disent les mêmes sources.
Syrie: des drones « made in USA » ont visé la base russe de Hmeimim
La Russie tient à dire que des drones ayant ciblé la base aérienne de Hmeimim sont de fabrication américaine.
Plusieurs drones non identifiés qui s’étaient rapprochés le 30 juin des installations militaires près de la base aérienne de Hmeimim en Syrie ont été abattus par l’artillerie antiaérienne russe.
Selon l'agence de presse Al-Masdar News, une source au sein de l’armée syrienne a indiqué à l’agence russe Sputnik que plus de cinq drones non identifiés ayant été détruits près de la base aérienne russe de Hmeimim en Syrie « étaient très probablement en mission de reconnaissance ».
La source a également déclaré qu’après un examen plus approfondi, il est devenu clair que certaines parties des drones ont été fabriquées dans des pays occidentaux.
25 Shawal: Martyre de Imam Jafar as-Sadeq(as)
Au nom Allah (swt)
L'Imam Djaffar Ibn Mohammad, as Sâdeq, fils du Imam muhammad al-Baqer, est né en 83/702. I1 mourut martyr en 148/765 selon les traditions chi’ites, empoisonné par ordre du calife Abbasside, al Mansûr. Durant son imamat, le sixième Imam, jouit de plus grandes libertés et d'un climat plus favorable pour la propagation des enseignements islamiques. Ce répit fut la conséquence de révoltes en terre islamique, notamment le soulèvement de Moswaddah visant à renverser le califat omeyyade, et des guerres sanglantes qui aboutirent finalement à sa chute. Les circonstances plus favorables à l'enseignement islamiques pur, étaient aussi le résultat du terrain que le cinquième Imam, Imam Baqer avait préparé pendant son imamat de vingt ans par la propagation des enseignements véritables de l'Islam et des sciences de la famille du Prophète (sawas).
L'Imam profita des circonstances pour répandre les sciences religieuses tout au long de son Imamat, contemporain de la fin des omeyyades et du début du califat Abbasside. Il instruisit plusieurs savants dans les différents domaines des sciences spéculatives et traditionnelles (aqli' wa naqli) tels Zarârah, Mohammad Ibn Muslim, Mu'min Tâq, Hishâm Ibn Hakam, Abân Ibn Taghlab, Hishâm Ibn Salim, Hurayz, Hishâm Kalbi Nassâbah et Djâbir Ibn Hayân l'alchimiste. Même certains savants sunnites importants comme Sufyân Thawri, Abu Hanifah, le fondateur de l'école Hanafi, Qâdî Sukûni, Qâdî Abu al Bakhtari, et d'autres, eurent l'honneur d'être parmi ses étudiants. On raconte que de ses cours sortirent quatre mille savants dans le hadith et autres sciences.
Mais vers la fin de sa vie, l'Imam fut soumis à de sévères restrictions de la part du calife Abbasside, al Mansûr, qui ordonna de torturer et d'assassiner beaucoup de descendants du Prophète(sawas) du point qu'il surpassa en cruauté les Omeyyades. Sur ses ordres, ils furent arrêtés par groupes, certains jetés dans des prisons profondes et sombres et torturés jusqu'à la mort; d'autres furent décapités, enterrés vivants ou placés dans les fondations ou entre les murs de constructions et emmurés vivants.
Hishâm, le calife omeyyade, avait ordonné que le sixième Imam fut arrêté et en présence de son père, le cinquième Imam, emmené à Damas. Plus tard, l'Imam Sadiq fut arrêté par Saffâh, Ie calife Abbasside, et emmené en Iraq. Finalement Mansûr le fit arrêter de nouveau et emmener à Sâmarrah où il fut gardé à vue. Mansûr était rude et irrespectueux envers l'Imam et projeta plusieurs fois de le tuer. Finalement l'Imam fut autorisé à retourner à Médine où il passa le reste de sa vie dans la retraite, jusqu'à ce qu'il soit empoisonné à la suite des intrigues de Mansûr.
A l'annonce de la nouvelle du martyre de l'Imam, Mansûr écrivit au gouverneur de Médine, lui ordonnant de se rendre à la maison de l'Imam sous prétexte d'exprimer ses condoléances à la famille, et de demander à voir et à lire le testament de l'Imam. Quiconque était choisi par l'Imam comme son héritier et successeur devait être décapité sur place. Le but de Mansûr était évidemment de mettre un terme à toute la question de l'imamat et des aspirations chi’ites. Quand le gouverneur de Médine, conformément aux ordres reçus, lut le testament, il vit que l'Imam avait choisi quatre personnes plutôt qu'une seule pour administrer son testament : le calife lui-même, le gouverneur de Médine, Abdallah Aftah, le fils aîné de l'Imam et Mussa, le plus jeune fils. De cette manière le complot de Mansûr échoua.
SON ENFANCE
L'Imam Ja'far ibn Mohammed dit as-Sadeq (as) est né à Médine, le 17 Rabi'a awwal de l'année 83 de l'Hégire. Il était le 6ème Imam de la descendance du Saint prophète Mohammed (sawas), son père était le 5éme Imam de l'Islam Mohammed al Baqr (as) Parmi ses surnoms il avait as-Sadeq (le véridique), al-Fadil (le gracieux) et at.-Tahir (le pur).Sa mère Oum Farwah bint al Qasim ibn Mohammed ibn abou Bakr. L'Imam Ja'far as-Sadiq a été éduqué durant 12 ans par son grand-père Zayn al abidine(as)à Médine, alors qu'il était adolescent , puis il reçut exclusivement les enseignements de son père, Mohammed al Baqr(as) pendant 9 ans.
SA MORALE: Son oncle Zayd ibn Ali, fils de Zayn al abidine(as) et frère de Mohammed al Baqr(as) avait choisi de s'insurger contre le despotisme du pouvoir Caliphale en rejoignant les rangs des martyrs. Bien que Zayd avait choisi une ligne d'action différente que celle de son neveu, il nous laissa ce précieux témoignage concernant l'Imam Ja'far as-Sadeq (as) :
"Pour chaque temps, il existe un homme issu des Ahloul Bayt (as) qui est un argument d'Allah pour ses créatures !
Et l'argument de notre temps est assurément mon neveu Ja'far ibn Mohammed (as). Quiconque le suit ne s'égare jamais, quiconque s'oppose à lui n'aboutit jamais à la bonne voie !"
Malik ibn Anas (fondateur de l'école Malikite) dit de l'Imam as-Sadeq (as) :
"Par Allah, je n'ai jamais vu de meilleure personne que Ja'far as-Sadeq; son désintérêt des biens de ce monde, sa piété, sa dévotion et sa pratique de l'Islam sont inégalables !"
Malik ibn Anas fut l’étudiant de l'Imam Ja'far as-Sadeq (as) tout comme le fut également un homme surnommé abou Hanifah (fondateur de l'école hanafite) qui dit de l’Imam (as) :
"Si je n'aurais suivi ses préceptes durant 2 années, je me serais perdu !"
Malheureusement, plutôt que de continuer leur précieux apprentissage auprès de l'Imam as-Sadeq (as), ces 2 hommes préférèrent apporter leurs propres conclusions et interprétation de l'Islam et de la Sunna.
Un jour, l'Imam as-Sadeq (as) était en compagnie d'un de ses disciples et ils se dirigeaient vers le marché L’Imam (as) montait alors un âne et arrivé près du marché, il descendit avec une grande rapidité pour accomplir une longue prosternation puis se releva.
Son compagnon lui demanda la cause de son geste et l'Imam as-Sadeq (as) répondit :
"Lorsque je me suis rappelé le bienfait d'Allah, je lui ai fait cette prosternation de reconnaissance et de remerciement." Un jour l’Imam (as) était dans son champ, vêtu d'un drap épais et tenant une pelle à la main. Un de ses disciple passa par là et assista à la scène et lui dit : "Que je sois sacrifié pour toi ! Donne-moi cette pelle pour que je fasse ce travail pour toi ! Sur ce l’Imam (as) lui répondit :
"Non, j'aime bien que l'homme peine sous le soleil à la recherche de la provision de sa vie."
SON IMAMAT
La période de son Imamat a coïncidé avec une ère mouvementée de l'histoire islamique qui a vu la chute du Califat Omeyyade et l'avènement du Califat Abbaside. Les guerres internes et les bouleversements politiques provoquaient des disfonctionnements dans le gouvernement Omeyyade. Ainsi, l’Imam (as) vécut durant le Califat Omeyyade et Abbasside d'Abdoul Malik en passant par Marwan al-Himar jusqu'au premier Califat Abbasside d'abou al-Abbas as-Saffah et celui du frère de ce dernier al-Manssour. Ce fait n'est pas vraiment dut à une longévité particulière ou d'une magnanimité du Califat, mais à la politique de renversement de ces 2 Dynastie pour le pouvoir. Ce qui fait que l'Imam as-Sadeq (as) a été laissé en paix ce qui lui permis de pratiquer et prodiguer paisiblement l'Islam suivant les enseignements du prophète (sas). Les derniers jours de la Dynastie Omeyyade qui s'effondrait peu à peu, les Abbassides ont exploités cette occasion pour se servir de cette instabilité politique, en se proclamant du titre de"Vengeurs des Banou Hachim ". Ils ont feint de soutenir la cause des Ahloul Bayt (as) en prétendant faire périr les Omeyyades pour le sang injustement versé de l'Imam al Hussein (as), des autres Imams (as) et des martyrs. Les musulmans qui gémissaient sous le joug des Omeyyades ont été dégoûtés de leurs atrocités et ils aspiraient secrètement au retour du vrai islam de Mohammed (sas) par le biais de ses descendants. Ils se sont rendus compte que si la conduite de l'Islam allait aux AhloulBayt(as), qui étaient héritiers légitimes du prophète(sas), le prestige de l'Islam en serait mis en valeur et que les enseignements du prophète(sas) seraient véritablement propagés. Cependant, les Abbasides avaient secrètement fait vœux de saisir le pouvoir des mains Omeyyades pour leurs propres compte et non pour rétablir ce qui avait été bafoué durant tant d'années. Les musulmans ont été ainsi trompés en les soutenants contre les Omeyyades. Après la mort du Calife abou al-Abbass, son frère al Manssour prit le pouvoir qui était encore très fragile.
En réalité, al Manssour pourrait être qualifié comme le véritable fondateur de la Dynastie Abbasside, il était tellement sournois que certains le considéraient comme le nouveau Mo'awya.
La comparaison n'est pas fausse et lorsqu'il s'agissait de machiavélisme, la balance penche du côté d'al Manssour !
En effet, ce tyran ne fut pas reconnaissant envers ceux qui étaient les précurseurs de son pouvoir, il exécuta même son chef des armées abou Mouslim al Khourassani.
L'Imamas-Sadeq (as) savait bien que seul un musulman pieux, sans limite religieuse pouvait être accepté par les musulmans après l'effort qu'ils avaient fournis pour renverser les Omeyyades. Mais fort des expériences de ses aïeux et Imams prédécesseurs il demeura loin du centre politique du pouvoir Abbasside et évita même de rencontrer le Calife al Manssour.
(Rappelons que les Imams Ali (as), al Hassan (as), al Hussein (as), Zayn al abidine (as) et Mohammed al Baqr (as) ont déjà payés de leurs vies et que l'Imam as-Sadeq propageait à son entourage les préceptes des Ahloul Bayt (as).)
Al Manssour se sentit offensé de l'attitude de l'Imam as-Sadeq (as) qui ne voulant pas le rencontrer, injustifié son pouvoir à juste titre.
Al Manssour fit convoquer l’Imam (as) et lorsqu'il fut en face de lui, lui dit :
"Pourquoi ne me visite pas comme le font tous les gens ?" L’Imam (as) répondit :
"Dans ce bas monde, tu n'as rien sur quoi je puisse te redouter ! En outre, tu ne détiens rien qui pourrait
me servir pour l'au-delà !"
"Par ailleurs, tu n'es ni dans une grâce pour que nous en félicitions, ni dans un malheur pour que je te présente mes condoléances."
Al Manssour répondit, "Accompagne-moi afin de me conseiller !" L’Imam (as) lui répondit : "Quiconque aurait aimé la vie de ce monde ne t'aurait pas conseillé et quiconque aurait aimé la vie de l'au-delà ne t'aurait pas accompagné !" Après cette entrevue, al Manssour décida d'organiser une campagne de dénigrement contre l'Imamas-Sadeq (as) et ses ancêtres (as). Pour ce faire, il ordonna à son gouverneur de Médine de saisir toute occasion favorable de calomnier l’Imam (as) et de rabaisser la Noblesse de son aïeul, Ali Amir al mou’minine (as).
Par la suite, al Manssour qui n'avait pas réussi sa campagne de calomnies envers l’Imam (as) le laissa en paix pendant de longues années, car son pouvoir devait être stabilisé.
MORT DE L’IMAM (as)
Al Manssour résista de longues années avant de faire assassiner l'Imam as-Sadeq car il lui fallut de longues années pour que son pouvoir soit stable.
Puis, il prit la décision d'agir selon la tradition Omeyyade consistant à tuer l'Imam l'époque !
Il ordonna que l’Imam (as) soit empoisonné et Ja'far as-Sadeq mourut le 25 Chawal de l'an 148 de l'Hégire en Martyre comme les autres Imams, il était âgé de 65 ans.
QUELQUES PAROLES DE L'IMAM JA'FAR AS-SADEQ (as)
-Trois genres de personnes ne recevront que le bien : Les silencieux, ceux qui évitent le mal et ceux qui se rappellent Allah (dikr).
-Le sommet de la fermeté se situe dans la modestie.
-La valeur originelle de l'homme est déterminée par sa raison ('aql).
-La valeur de son appartenance familiale est déterminée par sa religiosité.
-La valeur de sa générosité est sa piété.
-Les hommes sont égaux de par leur appartenance à Adem (as).
-Craignez bien de faire l'injustice, les souffrances des victimes de l'injustice s'élèvent vers le ciel.
-Il y a trois choses sans lesquelles le monde ne peut se réformer (changer dans le bien) :
-la sécurité, la justice et la fertilité.