Alors que les États-Unis se dirigent résolument vers la guerre civile, le président Joe Biden s’appuie sur des croyants de gauche, issus de différentes confessions. Il considère les électeurs de Donald Trump comme des gens ayant été abusés dans leur foi et qu’il doit ramener dans le vrai chemin. À force de manipuler les religions, le Parti démocrate est en train de diviser le pays, non pas entre confessions distinctes, mais entre manières de concevoir la foi. Le président Biden ambitionne de réunir tous ses concitoyens sous son propre magistère pour poursuivre la voie tracée par Barack Obama. Dans les faits, loin d’apaiser, il radicalise malgré lui le débat politique.

تقي زاده
Les actes de piété du mois de Rajab
Les actes cultuels communs que l’on accomplit pendant tous les jours du et non à des occasions ou anniversaires précis.
a- Réciter tous les jours du mois le du‘â’ suivant que l’Imam Zayn al-‘Âbidine (p) a récité pendant sa rétention au mois de Rajab :
« Ya man yamliku hawâ’ij-as-sâ’ilîn-a, wa ya‘lamu dhamîr-aç-çâmitîna, likulli mas’alatin minka sam‘un hâdhirun wa jawâbun ‘atîdun. Allâhumma mawâ‘îduk-aç-çâdiqatu wa ayâdik-al-fâdhilatu wa rahmatuk-al-wâsi‘atu, fa-as’aluka an tuçallî ‘alâ Muhammadin wa âle Muhammadin wa an taq-dhî hawâ’ijî lid-dunyâ wa-l-âkhiratî innaka ‘alâ kulli chay’in qadîr »
(O Toi Qui disposes des besoins des solliciteurs et Qui sais ce qui se passe dans le for intérieur des gens silencieux, Tu as pour chaque demande une ouïe attentive et une réponse toute prête ! O mon Dieu, Tes Promesses sont véridiques, Tes Mains généreuses et Ta Miséricorde est large ! Je Te demande donc de prier sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et de satisfaire mes besoins de ce monde et de l’aitre monde. Tu as certes un Pouvoir sur toute chose)
يا مَنْ يَمْلِكُ حَوآئِجَ السّآئِلينَ ويَعْلَمُ ضَميرَ الصّامِتينَ لِكُلِّ مَسْئَلَة مِنْكَ سَمْعٌ حاضِرٌ وَجَوابٌ عَتيدٌ اَللّـهُمَّ وَمَواعيدُكَ الصّادِقَةُ واَياديكَ الفاضِلَةُ ورَحْمَتُكَ الواسِعَةُ فَاَسْئَلُكَ اَنْ تُصَلِّىَ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد واَنْ تَقْضِىَ حَوائِجى لِلدُّنْيا وَالاَْخِرَةِ اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ.
b- Réciter le du‘â’ suivant que l’Imam al-Sâdiq (p) récitait chaque jour de Rajab :
« Khâb-al-wâfidûna ‘alâ ghayrika wa khasir-al-muta‘arridhûna illâ laka, wa dhâ‘a-l-mulimmûna illâ bika, wa ajdab-al-muntaji‘ûna illâ man-intaja‘a fadhluka. Bâbuka maftûhun li-r-râghibîna wa khayruka mab-thûlun li-t-tâlibîna, wa fadhluka mubâhun li-l-âmilîna, wa rizquka mabsûtun li-man ‘açâka, wa hilmuka mu‘taridhun li-man nâwâka. ‘âdatuk-al-ihsânu ilâ-l-musî’îna, wa sabîluk-al-ibqâ’i ‘alâ-l-mu‘tadîna. Allâhumma fa-hdinî hudâ-l-muhtadîna, wa-rzuqnî-jtihâd-al-mujtahidîna, wa lâ taj‘alnî min-al-ghâfilîn-al-mub‘adîn-a, wa-gh-fir lî yawm-ad-dîn-i »
(Seront déçus ceux qui se rendent chez quelqu’un d’autre que Toi, perdants ceux qui sollicitent la bienfaisance de quelqu’un d’autre que Toi, égarés ceux qui se dirigent vers quelqu’un d’autre que Toi, reviendront bredouilles ceux qui recherchent des faveurs, en dehors de Toi. Ta porte est ouverte à ceux qui désirent quelque chose, Ton bienfait est généreusement offert aux solliciteurs, Ta faveur est à la disposition de ceux qui espèrent (l’obtenir), La subsistance (dont Tu es le pourvoyeur) est offerte (même) à ceux qui Te désobéissent, Ta clémence est Ta réaction à ceux qui se montrent hostiles envers Toi. Ton habitude est la bienfaisance envers ceux qui font le mal, et Ta voie est de T’apitoyer sur les transgresseurs. O mon Dieu ! Guide-moi donc de la guidance des ceux qui sont bien-guidés, accorde-moi le savoir des mujtahids (juristes), ne fais pas que je sois au nombre des oublieux et profanes, et pardonne-moi le Jour de la Religion).
وَ فَضْلُکَ مُبَاحٌ لِلسَّائِلِینَ، وَ نَیْلُکَ مُتَاحٌ لِلْآمِلِینَ، وَ رِزْقُکَ مَبْسُوطٌ لِمَنْ عَصَاکَ، وَ حِلْمُکَ مُعْتَرِضٌ لِمَنْ نَاوَاکَ، عَادَتُکَ الْإِحْسَانُ إِلَى الْمُسِیئِینَ، وَ سَبِیلُکَ الْإِبْقَاءُ عَلَى الْمُعْتَدِینَ،
اللَّهُمَّ فَاهْدِنِی هُدَى الْمُهْتَدِینَ، وَ ارْزُقْنِی اجْتِهَادَ الْمُجْتَهِدِینَ، وَ لا تَجْعَلْنِی مِنَ الْغَافِلِینَ الْمُبْعَدِینَ، وَ اغْفِرْ لِی یَوْمَ الدِّینِ .
Hadith sur le Mois béni du Rajab
Sâlim, un compagnon de l’Imam al-Sâdiq (p) témoigne: «Un jour je suis allé chez l’Imam al-Sâdiq (p), alors qu’il ne restait que quelques jours du mois de Rajab. L’Imam (p) m’a regardé et m’a dit: «O Sâlim! As-tu jeûné quelques jours de ce mois ? » «Non, par Allah, o fils du Messager d’Allah », lui ai-je répondu. «Tu as donc manqué une telle récompense spirituelle que Seul Allah – Le Puissant et le Sublime – en connaît la valeur! Car c’est un mois qu’Allah a valorisé et dont Il a amplifié le caractère sacré. Il a rendu obligatoire l’obtention de Sa Grâce pour ceux qui y jeûnent» m’a-t-il dit. «Je lui ai demandé alors: «O fils du Messager d’Allah! Et si je jeûne les jours restants, obtiendrais-je la récompense décernée à ceux qui y jeûnent ? »
L’Imam (p) dit: «O Salim! Sache que celui qui jeûne un jour de la fin de ce mois, sera à l’abri des tourments de l’agonie et des tortures de la tombe. Celui qui jeûne deux jours de la fin de ce mois, il obtiendra un laisser passer sur la Çirât (la Voie qui mène u Paradis). Celui qui jeûne trois jours de la fin de ce mois sera à l’abri des terribles épreuves du Jour de la Grande Terreur et obtiendra un relevé d’innocence de l’Enfer. »
Le jeûne pendant ce mois commande beaucoup d’autres récompenses spirituelles. Celui qui ne peut pour une raison ou une autre jeûner pendant ce mois, qu’il récite chaque jour 100 fois le tasbîh (Glorification d’Allah) suivant pour obtenir la récompense décernée au jeûne:
« Subhân-al-Ilâh-il-Jalîl! Subhâna man lâ yanbaghî-t-tasbîhu illâ lahu! Subhân-al-a‘azz-il-akram! Subhân man labis-al-‘izza wa Huwa lahû ahlun »
سُبْحانَ اللهِ الجليل سُبْحانَ مَنْ لا يَنْبَغي اْلْتَسْبيحُ اِلا لَهُ سُبْحانَ الاَعَزِّ الاّكرَم سُبْحانَ مَنْ لَبِسَ العِزَّ وَ هوَ لَهُ اَهْلٌ
(Gloire à Allah, le Majestueux! Gloire à Celui en dehors Duquel personne n’a le droit à la glorification! Gloire à Allah le Plus-Puissant, le Plus-Noble! Gloire à Celui Qui se revêt de la Puissance dont Il est tout à fait Digne?bonne journée ?
10 autres Hadiths d'Imam Ali an Naqi (as) al-Hadi, traduits en français par Moulla Nissar
10 autres Hadiths d'Imam Ali an Naqi (as) al-Hadi, traduits en français par Moulla Nissar
1/ Ne convoitez pas le bien d’autrui pour qu’on vous estime et témoigne de l’affection.
2/ Il n’y a pas de pire pauvreté que la stupidité et de meilleure fortune que l’intelligence.
3/ Trois choses créent l’estime et l’amour : établir la justice dans la société, témoigner de la compassion entre ses membres dans leurs difficultés, et leur manifester une affection sincère.
4/ Craignez Allah pour assurer votre sécurité de toutes Ses créatures.
5/ Maîtriser ses désirs, ses passions est le signe de la piété.
6/ Pensez à vos derniers instants au cœur de votre famille : ni le médecin ne pourra vous rendre service, ni vos amis.
7/ Quand deux Musulmans se rencontrent et se serrent les mains, leurs péchés s’effondrent telles les feuilles d’un arbre qui sèchent et tombent au sol.
8/ Le malheur n’est qu’unique pour ceux qui s’arment de patience alors qu’il double pour ceux qui s’en plaignent.
9/ Sont nombreux ceux qui se mécontentent de l’égoïste.
10/ Allah accroît Ses Bienfaits à qui L’en remercie.
Biden, commandeur des « vrais croyants »
En premier lieu, il convient de poser le contexte : Les États-Unis auraient été fondés par une secte puritaine, les Pères pèlerins, venus au XVIIème siècle à bord du Mayflower. Ils quittèrent l’Angleterre, traversèrent l’Atlantique, trouvèrent un continent quasiment vide où ils apportèrent leur exigence de pureté et construisirent une « Cité sur la colline » qui illumine le monde. De fait aujourd’hui, les États-Unis sont les champions de la liberté religieuse dans le monde, mais pas de la liberté de conscience : le témoignage d’un renégat contre son ancienne église ou secte n’est pas recevable devant un tribunal.
Durant la Guerre froide, le président Eisenhower positionna les États-Unis comme le champion de la Foi face au « communisme sans Dieu » des Soviétiques [2]. Il fit distribuer des ouvrages de propagande « chrétienne » à tous ses soldats et installa un groupe de prière œcuménique au Pentagone, aujourd’hui connu sous le nom de « La Famille » [3]. Il l’étendit dans tout le monde occidental. Tous les présidents du Comité des chefs d’état-major y ont appartenu et y appartiennent encore, ainsi que de nombreux chefs d’État ou de gouvernement étrangers.
Enfin, depuis la dissolution de l’Union soviétique, les États-uniens se détachent de leurs Églises et 17 % d’entre eux se disent agnostiques, voire parfois athées. Quant au nombre de croyants qui ne se disent pas affiliés à une Église particulière, il ne cesse d’augmenter. Le discours politique ne s’adresse plus seulement aux croyants de toutes les dénominations chrétiennes, ni même aux croyants de toutes les religions, mais aussi aux non-croyants.
Cette évolution s’exprima la première fois lors de la Convention du Parti démocrate, en 2012. Alors que de nombreux ateliers étaient organisés par des groupes religieux, les textes présentés et adoptés ne mentionnaient plus Dieu. Non pas que le parti ne soit plus composé à une écrasante majorité de croyants, mais parce qu’ils entendaient continuer à s’adresser à tous et que le peuple US avait changé
Lors de l’élection présidentielle de 2004, le candidat démocrate, John Kerry, est un catholique qui avait hésité à devenir prêtre. Il croit pouvoir compter sur l’électorat de sa communauté religieuse, mais n’y parvient pas. Les catholiques de gauche ne sont pas encore organisés. Son discours sur l’avortement choque le futur cardinal Burke qui demande à la conférence épiscopale de lui refuser l’eucharistie. Finalement le pape Benoit XVI évoquera, après sa défaite face à George W. Bush, son excommunication de facto.
En 2008, l’élection du démocrate Barack Obama, qui a été présentée comme une victoire des organisations noires, était en réalité une victoire plus grande encore des chrétiens de gauche, majoritairement blancs. Son directeur de cabinet, John Podesta, étant un militant catholique avait rassemblé toutes les chapelles des chrétiens de gauche, protestantes et catholiques, pour soutenir son accession à la Maison-Blanche
Identiquement le passage de la loi sur l’obligation faite aux travailleurs de contracter une assurance santé auprès d’une société privée est avant tout une victoire des chrétiens de gauche contre ceux de droite. Les premiers entendaient suivre les préceptes de leur religion dont les seconds voulaient sauver les valeurs. Notez bien que Jésus le Nazaréen a toujours refusé de se positionner sur ces terrains, mais a enseigné par son exemple. Notez bien aussi que le choix législatif de Barack Obama n’avait rien de politique. Il ne s’est jamais préoccupé de ce que voulaient ses concitoyens.
Barack Obama a une grande culture religieuse, non seulement chrétienne, mais aussi musulmane. On ne sait pas grand chose de sa foi, mais il est toujours apparu comme très respectueux de toutes les formes de religion. Ce qui lui a longtemps permis d’apparaître comme un sage et de fédérer les croyants de tous horizons derrière son nom.
Il réforma le Bureau de la Maison-Blanche pour les initiatives basées sur la Foi créé par son prédécesseur. Il s’assura que les subventions fédérales ne seraient pas utilisées en faveur de tel ou tel culte. Il y plaça le jeune Joshua DuBois pour coordonner les croyants de gauche et lui adjoignit un conseil composé de leurs principales figures : la révérende Traci Blackmon engagée pour les soins de santé pour tous ;
la révérende Jennifer Butler, fondatrice de Faith in Public Life ;
le révérend Jim Wallis, l’éditeur de la revue Sojourners et conseiller spirituel du président ;
le pasteur Michael McBride engagé contre les armes et les violences policières faites aux Noirs ;
l’écrivaine à succès Rachel Held Evans, auteure de Une année de féminité biblique : comment une femme libérée s’est retrouvée assise sur son toit, couvrant sa tête et appelant son mari maître ;
le rabbin David Saperstein, directeur du Religious Action Center of Reform Judaism. Il fut aussi désigné ambassadeur des États-Unis pour la liberté de religion dans le monde ;
Harry Knox, leader de la Human Rights Campaign’s Religion and Faith Program puis directeur de la Religious Coalition for Reproductive Choice, leader des droits des gays et de la lutte pour le droit à l’avortement ;
Rami Nashashibi, directeur de l’Inner-City Muslim Action Network. Il milita pour distinguer les musulmans des terroristes après les attentats du 11-Septembre.
Toutes ces personnalités ont participé activement l’an dernier aux débats sur les statues à déboulonner ou aux manifestations de Black Lives Matter.
Durant sa campagne présidentielle Hillary Clinton a évoqué le moins possible sa foi personnelle. Elle s’est beaucoup adressée aux croyants, surtout aux évangéliques. Avec un discours sur les préceptes du christianisme qui imposeraient de confesser le péché originel de l’esclavage et de recevoir tous les migrants, elle n’est pas parvenue à les convaincre. Ce n’est qu’après son échec électoral qu’elle a annoncé penser devenir pasteur méthodiste.
Au contraire son rival, Donald Trump, qui ne semble pas avoir de préoccupation religieuse, est parvenu à rallier à lui la majorité des chrétiens de droite et particulièrement les évangéliques blancs. Il s’est présenté à eux non pas comme un croyant, mais comme un « gars qui allait faire le boulot » et sauver les valeurs que les chrétiens de gauche négligeaient. Les chrétiens de droite ont apprécié sa sincérité et l’ont perçu comme un mécréant envoyé par Dieu pour sauver l’Amérique.
Durant le mandat d’Obama, les croyants de gauche états-uniens ont eu l’impression —à tort ou à raison— que le pape François leur parlait en particulier. En effet ils ont interprété sa première lettre apostolique, Evangelii gaudium (2013), qui invite les fidèles à évangéliser le monde, comme une justification de leur engagement politique dans la mesure où il y aborde « l’option préférentielle pour les pauvres ». Cependant, contrairement à ce que pensent les croyants de gauche états-uniens, jamais l’Église catholique n’a enseigné de préférer certains hommes à d’autres. Surtout les croyants de gauche ont reçu l’encyclique Laudato si’ (2015), consacrée aux questions environnementales, comme un soutien à leur militantisme écologiste. Dans l’ensemble, toutes confessions confondues, ils considèrent aujourd’hui le pape François comme le leader religieux le plus légitime.
Joe Biden est le second président des États-Unis à être catholique après John Kennedy. Mais alors que Kennedy devait prouver qu’il était indépendant et n’accepterait pas d’injonction d’un pape étranger, Biden tente par tous les moyens d’être adoubé par un pape adulé par ses électeurs. Durant sa campagne électorale, il a diffusé un clip publicitaire dans lequel il explique ce qu’il doit à sa foi. Lorsqu’il a perdu sa femme et sa fille dans un accident, puis un de ses fils d’un cancer, celle-ci lui a permis de surmonter son chagrin et de garder espoir.
Au début de cet article, j’évoquais le groupe de prière du Pentagone. Depuis sa création par le général Eisenhower, il organise chaque année, début février, un déjeuner de prière avec le président en exercice des États-Unis. Chacun attendait le discours du président Biden. Il dura 4 minutes par vidéo-conférence. L’orateur y condamna « l’extrémisme politique » (allusion à son prédécesseur) et célébra la fraternité entre « Américains ».
Pour le nouveau président, les Américains sont « bons », ainsi qu’il le proclamait lors de la cérémonie d’investiture. Le Parti démocrate cherche la Justice sociale dans la tradition du « Social Gospel » des années 1920. Tous les Américains auraient spontanément dû le suivre. Malheureusement, les croyants de droite ont été aveuglés par Donald Trump ; un homme sans religion. Ils ont voté pour ce milliardaire sans se rendre compte qu’ils trahissaient leur foi. C’est pourquoi il est de son devoir de leur ouvrir les yeux et de faire leur bonheur malgré eux.
Jamais le président Biden n’a tenté de comprendre pourquoi les croyants de droite ont voté Trump. Toujours il a considéré ce fait comme une anomalie intellectuelle. Ainsi aujourd’hui, il tente d’assimiler le groupe QAnon à une secte délirante qui imagine Satan partout à Washington. Dans chacune de ses déclarations, il s’évertue à présenter la présidence Trump comme erreur, une sinistre parenthèse sans lendemain.
Pour les croyants de gauche, la seule chose qui compte, ce sont les décisions prises depuis le 20 janvier en faveur des immigrants, des femmes, des minorités sexuelles, et contre la violation des espaces sacrés des minorités indiennes.
Nous assistons à une vaste méprise. Les croyants de gauche pensent qu’ils doivent imposer au nom de Dieu leurs convictions politiques, tandis que le Parti démocrate pense qu’il ne doit pas réfléchir de manière politique, mais séduire ses électeurs. La séparation entre les Églises et l’État existe toujours d’un point de vue institutionnel, mais plus dans la pratique quotidienne. Le problème s’est déplacé : il n’est plus entre les religions, mais entre des conceptions différentes de la Foi.
Saint Bernard, qui prêcha la seconde croisade, reconnaissait que « L’enfer est pavé de bonnes intentions ». C’est exactement ce qui se passe ici : les croyants de gauche se comportent comme des fanatiques. Ils parlent d’unité nationale, mais ont ouvert une chasse aux sorcières en regard de laquelle celle de McCarthy n’était pas grand chose. Ils licencient des centaines de conseillers au Pentagone ; ont tenté de révoquer une élue à la Chambre des Représentants parce qu’elle met en question la version officielle des attentats du 11-Septembre ; ou veulent arrêter tous les membres du mouvement QAnon. Ils ne pacifient pas les États-Unis après la prise du Capitole, mais les précipitent dans la guerre civile.
[1] American Prophets : The Religious Roots of Progressive Politics and the Ongoing Fight for the Soul of the Country, Jack Jenkins, HaperOne (2020.
[2] Modern Viking : the story of Abraham Vereide, pioneer in christian leadership, Norman Grubb, Zondervan (1961). Military chaplains : From religious military to a military religion, Harvey G. Cox, JR, Abingdon Press (1969). Washington : christians in the corridors of power, James C. Hefley & Edward E. Plowman, Tyndale & Coverdale (1975).
[3] The Family : the secret fundamentalism at the heart of American Power, Jeff Sharlet, HarperCollins (2008).
Rencontre du secrétaire général du CMREI avec l'Imam sunnite de Paveh
Le Dr Shahriari a déclaré lors de cette réunion: Le but principal de notre voyage est de rencontrer et d'exprimer l'amitié et l'amour avec vous et cet objectif qui est le nôtre qui a une base coranique et c'est d'accompagner le Messager de Dieu.
Ceux qui sont avec moi (prophètes) ont beaucoup de sens (dans des versets coraniques) et c'est une description de ceux qui sont avec le Messager de Dieu (SAWA); L'unification de l’Oumma dépend de l’accoùpagnement du Messager de Dieu.
Le Secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, déclarant que le Saint Prophète de l'Islam (SAWA) n'a jamais aimé la rupture entre l’Oumma islamique, a ajouté: "Nous devons faire du Prophète de l'Islam (SAWA) notre modèle et nous devons le suivre dans tous les domaines. "
Dr. Shahriari a souligné: Toute position qui est contre le Messager de Dieu (SAWA) signifie sortir de sa voie.
Il a ajouté: «Une seule nation a deux caractéristiques: d'abord, la sévérité face aux ennemis ; cela signifie que les croyants doivent être très sévères face aux ennemis. Si nous voulons cette sévérité, nous devons connaître les ennemis. Cette connaissance est l’une des voies de l’accompagnement du noble prophète de l’islam(SAWA).
La deuxième caractéristique est l’affection et la miséricorde mutuelle au sein des musulmans: si nous voulons être en compagnie du Messager de Dieu (SAWA), nous devons établir la miséricorde les uns avec les autres.
Le Dr Shahriari a décrit le moyen le plus important de l'ennemi pour créer des différences parmi les musulmans est l’investissement dans une guerre douce et a déclaré: "L'ennemi essaie d'utiliser la pauvreté culturelle pour attirer les négligés."
Il a ajouté: "Créer une division parmi les musulmans est le sinistre plan de l'ennemi, qui a émergé avec l'avènement de la révolution islamique d'Iran, parce que l'ennemi de notre révolution la considère comme un grand danger."
Le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a souligné: L'unité et l'empathie parmi les musulmans, la connaissance de l’ennemi et la perspicacité sont les principes de la religiosité.
Mamousta Mulla Qaderi Ghaderi, l'imam sunnite de la ville de Paveh, a déclaré lors de cette réunion en honorant la mémoire des martyrs de Paveh: "Les martyrs de Paveh ont sacrifié leur vie pour défendre l'islam, la révolution et la création de la sécurité, et aujourd'hui les gens de la région, en tant que gardes-frontières et défenseurs de la province n’ont pas laissé les valeurs de la Révolution islamiques.
Il a mentionné l'ayatollah Ulema, le représentant du guide suprême dans la province et l’imam de Kermanshah comme le père spirituel de la province, et a ajouté: "Ses efforts pour réaliser l'unité dans la région sont remarquables."
L'imam de Paveh a déclaré: «Aujourd'hui, l'ennemi et l'arrogance mondiale, après avoir imposé une guerre de 8 ans contre le pays, des attaques de Daech, des sanctions économiques et des assassinats internes, cherche d'autres séditions telles que des distorsions et des mouvements nationaux et religieux auxquels nous devons être vigilants pour contrecarrer ces complots. ".
Secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques visite le mémorial des martyrs sunnites et chiites de Paveh
Le Dr Shahriari a déclaré dans un discours: "Sans aucun doute, les luttes des martyrs et des guerriers de l'Islam resteront stables tout au long de l'histoire de la révolution."
Déclarant que nous devons le sang des martyrs, il a dit: ce que les martyrs nous ont fait est un cadeau précieux; C'est un cadeau de sécurité et d'indépendance.
Le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a ajouté: "Aujourd'hui, nous sommes témoins de la sécurité dans tout le pays, et cette sécurité est due aux luttes des moudjahidines et au sang pur des martyrs."
Le Dr Shahriari a souligné: "Pendant la révolution, nous avons résisté à toutes sortes d'attaques des ennemis de la révolution, et c'est la leçon et la résistance que l'Imam Khomeini (RA) nous a enseignées."
Leader: L'Iran compte sur des actions concernant le PAGC, pas sur des mots
Le dirigeant a clairement indiqué lors de la vidéoconférence que l'Iran a entendu beaucoup de bonnes paroles et de promesses concernant le plan d'action global conjoint, mais que l'accord a été violé dans la pratique.
L'Ayatollah Khamenei a souligné que ce qui importe pour l'Iran cette fois-ci, ce sont les actions seules, et non les promesses comme par le passé.
"A propos du PAGC, des promesses ont été faites par l'autre partie. Je dis une chose : nous avons entendu de nombreuses promesses qui ont été violées et contredites dans la pratique. De simples mots ne suffisent pas. Cette fois, il ne s'agit que d'actions ! De l'action ! Si la République islamique voit des actions de l'autre côté, elle agira aussi", a souligné le Guide, selon le site Internet Khamenei.ir.
"Nous fixons la condition et la condition ne sera pas retirée", a souligné l'Ayatollah Khamenei.
"L'ordre dominant a toujours cherché des excuses contre la Révolution islamique. Un jour, ce sont les droits de l'homme, une fois la théocratie vilipendée, une fois la question nucléaire et une fois les questions régionales. Ce ne sont que des excuses. La principale préoccupation est que l'Iran ne cède pas à leur domination", a déclaré le Guide.
Dans des remarques faites plus tôt en février, l'ayatollah Khamenei a déclaré que l'Iran ne reprendra le respect intégral de l'accord nucléaire qu'une fois que les États-Unis auront levé toutes les sanctions sur Téhéran d'une manière pratique et vérifiable.
Le Guide a fait valoir que les États-Unis et l'UE3, qui ont violé tous leurs engagements au titre du PAGC, n'ont pas le droit de poser des conditions à l'Iran.
Les trois parties européennes au PAGC - la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne - n'ont pris aucune mesure pratique pour honorer l'accord après le retrait unilatéral des États-Unis de l'accord, exhortant Téhéran à rester attaché à l'accord.
La nouvelle administration américaine a également refusé de lever les sanctions anti-iraniennes imposées par son prédécesseur et a fixé les conditions d'un retour à l'accord que Donald Trump a abandonné en 2018.
Capacité balistique du Hezbollah: Israël plongé dans les ténèbres
En référence à la puissance balistique du Hezbollah, un ancien général de l’armée israélienne a déclaré que les missiles de haute précision, même si le Hezbollah en dispose quelques centaines, suffisaient à « couler les territoires occupés dans les ténèbres pour un an ».
Lors d’une interview accordée à la chaîne 7 de la télévision israélienne, Yitzhak Brick, général israélien à la retraite, a déclaré qu'Israël était confronté à une menace existentielle provenant de la capacité balistique du Hezbollah dont le nombre se chiffre à 150 000 ; les missiles parmi lesquels des centaines sont de haute précision et capables de transporter des dizaines de kilogrammes d’explosifs.
« Il suffit [de tirer] trois ou quatre missiles de haute précision sur une centrale électrique pour qu’Israël ne parvienne plus à produire de l’électricité, il ne s’agit pas d’un câble qui peut être brûlé et remplacé, mais d’une centrale électrique qui doit être reconstruite ; la même chose peut arriver pour les réserves d’eau », a-t-il indiqué.
Le mini-drone du CGRI doté de mitrailleuse?
Les quadrirotors sont principalement employés par les forces militaires et de renseignement pour la collecte d’informations dans les zones spécifiques sur de courtes distances. Il a été aussi question de les armer. Mais pour la première fois, c’est dans la région de l’Asie occidentale et au cours de la dernière décennie que le potentiel élevé de ces appareils au combat s’est manifesté. Avec l’escalade du conflit en Syrie et en Irak, puis le déclenchement de la guerre civile en Libye et les conflits en Afghanistan, les quadrirotors ont été largement utilisés pour des missions de reconnaissance et d’offensives.
Lors des récents exercices des forces terrestres du CGRI, les drones quadrirotors sont entrés dans la phase opérationnelle et offensive.
Le général de brigade Ali Kouhestani, chef de l’Organisation pour la recherche et l’autosuffisance des forces terrestres du CGRI, a fourni des explications sur la capacité de ces drones et le plan du CGRI pour les améliorer : « Équiper des avions-multirotors (des appareils plus grands et plus puissants élaborés sur la base des quadrirotors) de bombes légères est l’une des performances du CGRI lors de ses récents exercices. Ces bombes qui pèsent environ 3 kg sont conçues pour être utilisées dans des missions spéciales et dans des zones difficiles d’accès pour cibler des individus. La nouvelle génération de ces bombes pèsera environ 5 kg, ce qui augmentera leur pouvoir de destruction et de pénétration. »
Sans la levée de l’embargo, l’Iran se retire du TNP
Hossein Amir-Abdollahian, l’assistant spécial du président du Parlement islamique d’Iran pour les affaires internationales, a écrit dans un tweet que dans seulement quatre jours, le délai prendrait fin pour les États-Unis et les trois États membres européens de PGAC de revenir à l’accord.
« Sans la levée effective des sanctions, le retrait de l’Iran du Protocole additionnel est définitif », a-t-il tweeté.
« Nous n’attendrons certainement pas les réunions et les promesses vides de la Maison-Blanche et des trois pays européens », a-t-il ajouté.