تقي زاده

تقي زاده

Entre le samedi 31 janvier 2021 et ce mardi 2 février, trois drones israéliens ont été interceptés dans le ciel de Gaza et du sud du Liban, deux dans le premier, un dans le second. Au point de pousser l'armée israélienne et ses cohortes d'analystes de pacotille à reconnaître qu'il se passe quelque chose "d'inhabituel" , "d’éminemment dangereux dans le ciel du Moyen-Orient". En effet, à peine parallèlement au test réussi d'un second porte-satellites iranien, du nom de Zoljanah qui succède à Qassed, cet autre porte-satellites qui a réussi au mois d'avril 2020 à placer en orbite basse le premier satellite militaire iranien, Nour-1, il y a comme une éclosion d'une "DCA" intégrée de la Résistance libano-palestinienne dans l'air. Car abattre un drone israélien au Liban ou à Gaza, c'est une chose mais le fait de pouvoir en prendre le contrôle par système de brouillage électronique interposé, puis de le prendre de sorte que toutes ces données en soient déchiffrées et utilisées à des fins militaires anti-israéliennes, c'en est une autre.

Surtout en temps de guerre et alors même qu'aussi bien le Liban que Gaza rognent le frein pour en découdre avec une entité sioniste parfaitement aux abois laquelle entité bombe le torse à l'adresse de ses "amis golfiens" qui ont vendu la cause palestinienne et trahi la Résistance, gratuitement. 

Les USA de Bident sont en guerre contre la Chine et c'est le moins qu'on puisse dire. Après avoir assassiné l'ambassadeur chinois à Tel-aviv en septembre 2020  peu après une visite de Pompeo, ce qui a valu à Pékin la fin de l'un des plus grands projet hydraulique de la région, Biden ira-t-il tolérer a Chine en Israël? ou ce qui revient aux même, les intérêts chinois dans les territoires occupés restent-ils à l'abri pour les quatre années à venir? Certains analystes y compris au sein même des milieux sionistes n'écartent même pas un coup à l'arme orbitale US contre le port de Haïfa si l'entité continue à s'obstiner à vouloir maintenir en l'état ses liens avec Pékin. 

Le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères a dédaigné les commentaires du président français sur la nécessité d'un nouvel accord nucléaire avec Téhéran qui impliquerait l'Arabie Saoudite.
 
 Dans une déclaration publiée samedi, Saeed Khatibzadeh a répondu aux récents commentaires du président français, appelant Emmanuel Macron à s'abstenir de toute prise de position hâtive et malavisée.

"Le PAGC est un accord international multilatéral qui a été approuvé et stabilisé par la résolution 2231 du Conseil de sécurité (des Nations unies). Il n'est en aucun cas renégociable, et ses parties sont également définies et immuables", a-t-il ajouté.

Soulignant le retrait des États-Unis de l'accord nucléaire et l'incapacité de l'Europe à le maintenir, le porte-parole iranien a déclaré : "S'il existe une volonté de relancer et de sauver le PAGC, la solution est facile. Les États-Unis devraient revenir à la PAGC et lever toutes les sanctions  qui ont été imposées (à l'Iran) pendant le mandat du précédent président de ce pays (les États-Unis)".

"Si les responsables français s'inquiètent des énormes ventes d'armes aux Etats arabes du Golfe Persique, ils feraient mieux de revoir leur politique", a ajouté M. Khatibzadeh, selon le site du ministère des affaires étrangères.

"Les armes françaises, ainsi que d'autres armes occidentales, ont non seulement massacré et tué des milliers de Yéménites, mais sont également la principale raison de l'instabilité dans la région du Golfe Persique", a-t-il déclaré.

"Sans un arrêt du flot d'exportations d'armes de la France, du Royaume-Uni, des États-Unis et d'autres pays, on ne peut pas s'attendre à la stabilité et au calme dans cette région délicate", a ajouté le porte-parole iranien.

Ses commentaires sont arrivés après que M. Macron ait appelé vendredi à des discussions sur un nouvel accord avec l'Iran qui, selon lui, doit impliquer les pays de la région, y compris l'Arabie Saoudite.

"Le dialogue avec l'Iran sera rigoureux, et ils devront inclure nos alliés dans la région pour un accord nucléaire, et cela inclut l'Arabie saoudite", a déclaré M. Macron à Paris, affirmant qu'il était nécessaire de s'abstenir de faire les mêmes erreurs que celles commises dans l'accord nucléaire de 2015.
Le leader de la révolution islamique, l'Ayatollah Seyed Ali Khamenei, a rendu hommage au défunt fondateur de la République islamique, l'Imam Khomeini, alors que l'Iran entamait les cérémonies des dix jours du Fajr (aube) marquant la victoire de la révolution islamique de 1979.
L'Ayatollah Khamenei a visité le mausolée de l'Imam Khomeini, au sud de Téhéran, pour rendre hommage au défunt fondateur de la République islamique dimanche matin.

Le Guide a également rendu hommage aux martyrs iraniens enterrés dans un cimetière voisin, notamment les martyrs de la guerre imposée par l'Irak à l'Iran de 1980 à 1988 et d'un attentat à la bombe perpétré à Téhéran en 1981, au cours duquel 72 responsables ont été tués.

La nation iranienne a renversé le régime Pahlavi soutenu par les Etats-Unis il y a 42 ans, le 11 février 1979, mettant ainsi fin à 2 500 ans de régime monarchique dans le pays.

La révolution islamique, dirigée par l'imam Khomeini, a établi un nouveau système politique basé sur les valeurs islamiques et la démocratie.

Chaque année, les Iraniens célèbrent l'anniversaire de leur révolution islamique du 1er au 11 février, lors des cérémonies des dix jours du Fajr.

Le 1er février 1979 est la date à laquelle l'ayatollah Ruhollah Khomeini est revenu d'exil à Paris pour s'installer à Téhéran.

À la mi-janvier, alors même que les forces navales iraniennes accomplissaient des exercices dans une vaste zone étendue depuis le Makran, sur la côte sud iranienne, au nord de l'océan Indien, un "sous-marin occidental" s'est rapproché de la zone des opérations, à l'effet, on s'en doute, d'espionner les étapes de la manœuvre. L'appareil qui compatit sans doute bien trop sur sa "furtivité" mais qui n'a pas tardé à en faire les frais puisque les unités héliportées du CGRI l'ont aussitôt localisé avant de lui lançant un sévère avertissement qui l'a poussé à prendre la poudre d'escampettes. Cet épisode, la presse spécialisée occidentale, en a fait  "une toute petite parenthèse" puisque le sous-marin en question n'avait été autre que le fameux USS Georgia, bâtiment à propulsion nucléaire et doté de 105 Tomahawk sur quoi le clan Trump avait tant misé pour pulvériser la côte iranienne! l'hélico de la marine du CGRI qui a chassé, lui et seulement au second jour des exercices «Eqtedar- 99», a été un SH 3D dont la mission principale consiste à repérer les unités sous-marines.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté samedi toute nouvelle négociation sur l’accord nucléaire ou modification de ses participants après que le président français Emmanuel Macron a déclaré que toute nouvelle négociation sur l’accord devrait inclure l’Arabie saoudite ; Macron aurait-il oublié l’implication directe de Mohammed ben Salmane dans l’assassinat du journaliste Khashoggi et le massacre des civils au Yémen ?!

« L’accord nucléaire est un accord international multilatéral ratifié par la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui n’est pas négociable et les parties y sont claires et inchangeables », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Saeed Khatibzadeh, cité par les médias d’État.

« Les États-Unis se sont retirés de cet accord et l’Europe n’a pas été en mesure de le maintenir, et s’il y a une volonté de relancer et de maintenir l’accord, la solution est simple : que les États-Unis reviennent au PGAC et qu’ils lèvent toutes les sanctions imposées sous l’administration Trump », a-t-il affirmé en appelant le président français à faire preuve de retenue.

Un journal israélien a écrit que les propos menaçants du chef d’état-major de l’armée sioniste sur un possible retour de l’administration Biden à l’accord nucléaire ne sont que des « menaces creuses » qui ont conduit l’administration Obama à essayer de parvenir à un accord avec l’Iran et à éviter la guerre.

Dans un article sur l’inquiétude du régime sioniste concernant le possible retour de l’administration du nouveau président américain Joe Biden à l’accord nucléaire dont l’ancien président américain Donald Trump s’est retiré en 2018, Yediot Aharonot a souligné que Netanyahu s’était précipité à s’opposer à cette décision de Washington avant d’ajouter : 

« Le chef d’état-major de l’armée sioniste Aviv Kochavi, a été chargé mardi d’indiquer clairement qu’il était d’accord avec Netanyahu. Dans un discours prononcé au National Security Studies Institute de l’Université de Tel-Aviv, il a non seulement réconcilié sa position avec celle du Premier ministre, mais a également fait valoir qu’une frappe militaire israélienne contre l’Iran devait être garantie. »

dimanche, 31 janvier 2021 13:07

Biden part en guerre contre Poutine?

Dès le premier jour de son entrée à la Maison-Blanche et bien que les deux pays aient accepté une prolongation de cinq ans du traité de non-prolifération nucléaire, Joe Biden a adapté un ton froid et critique envers la politique de Moscou, complètement à l’opposé de l’approche de son prédécesseur à l’égard du président russe.

Au cours de la première semaine après son entrée en fonction à la Maison-Blanche, Biden a critiqué l’arrestation d’Alexei Navalny, et a appelé Moscou à rendre des comptes sur les allégations de piratage du logiciel SolarWinds et l’ingérence dans l’élection présidentielle américaine, a indiqué Euronews dans une note publiée le 26 janvier.

Suite à la décision de la nouvelle administration américaine de suspendre les accords d’armement avec Riyad et Abou Dhabi, dont la vente d’avions de combat F-35 aux Émirats arabes unis (EAU), les observateurs politiques estiment que l’ère des jeux publics de Washington avec ces parties est bel et bien révolue.

Selon le journal libanais Al-Akhbar, la suspension des accords d’armements américains avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis conclus par l’administration Trump signale que l’approche du « jeu public et ouvert », en cours sous l’ancien gouvernement, est finie pour toujours.

Bien sûr, tout porte à croire que cela ne peut pas être considéré comme un coup d’État américain contre ses alliés au Moyen-Orient, car ils ont de nombreux dossiers communs dans la région.