تقي زاده

تقي زاده

Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l'ONU, a appelé vendredi la Pologne à respecter les principes de justice universelle en arrêtant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'il se rend dans le pays.

Ses propos ont souligné l’importance d’une application cohérente du droit international.

Les remarques d'Albanese étaient une réponse à la condamnation antérieure de la Mongolie par la Pologne pour ne pas avoir arrêté le président russe Vladimir Poutine en vertu d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).

samedi, 11 janvier 2025 22:51

Le mois béni de Rajab

Selon le Prophète (P) cité par l’Imam Ali , il est très recommandé de réciter 3 fois chaque jour et chaque nuit des mois de Rajab, de Cha‘bân et de Ramadhân:

• sourate al-Hamd,

• Äyat al-Kursî

• sourate al-Kâfirûn,

• sourate al-Ikhlâç,

• sourate al-Falaq (chap.113),

• sourate al-Nâs (chap. 114), et les trois invocations suivantes:

- « Subhân-Allâh wa-l-hamdu lillâh wa lâ ilâha illâllâh wallâhu akbar, wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm)

‎سُبْحانَ اللهِ وَالْحَمْدُ للهِ وَلا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَاللهُ اَكْبَرُ وَلا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ الْعَلِيِّ الْعَظيمِ

(Gloire à Allah, Louanges à Allah et il n’y a de Dieu qu’Allah, et il n’y a ni force si pouvoir qui n’émanent pas d’Allah, le Très-Haut, l’Immense!)

- « Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in»

‎اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد

(O mon Dieu! Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa famille)

- « Allâhumma-gh-fir li-l-mu’minîna wa-l-Mu’minâti »

‎اَللّـهُمَّ اغْفِرْ لِلْمُؤمِنينَ وَالْمُؤمِناتِ

(O mon Dieu! Pardonne aux croyants et aux croyantes)

et de conclure le tout par la récitation de l’istigh-fâr:

- « Astagh-fir-ullâh wa atûbu Ilayhi »

‎اَسْتَغْفِرُ اللهَ وَاَتُوبُ اِلَيْهِ

(Je sollicite le Pardon d’Allah et je me repens auprès de Lui ) 400 fois.
 
Invocation à réciter chaque jour du mois de Rajab, matin et soir, après les prières, jours et nuits :

«Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Yâ Man arjûhu bi-kulli khayr-in, wa âmanu sakh-tahu ‘inda  kulli charr-in ! Yâ Man yu‘tî-l-kathîra bi-l-qalîl-i ! Yâ Man yu‘tî man sa’alahu ! Yâ Man yu‘tî man lam yasa’alahu wa man lam ya‘rif-hu tahannunan Minhu wa Rahmatan ! I‘tinî bi-mas’alatî Iyyâka jamî‘a khayr-id-dunyâ wa jamî‘a  khayr-il-âkhirati, wa-çrif  ‘annî bi-mas’alatî Iyyâka jamî‘a charr-id-dunyâ wa charr-il-âkhirati, fa-innahu ghayru manqûçin mâ a‘tayta, wa zidnî min Fadhlika Yâ Karîm-u!»

يا مَنْ اَرْجُوهُ لِكُلِّ خَيْر وَآمَنَ سَخَطَهُ عِنْدَ كُلِّ شَرٍّ يا مَنْ يُعْطِي الْكَثيرَ بِالْقَليلِ يا مَنْ يُعْطي مَنْ سَئَلَهُ يا مَنْ يُعْطي مَنْ لَمْ يَسْئَلْهُ وَمَنْ لَمْ يَعْرِفْهُ تَحَنُّناً مِنْهُ وَرَحْمَةً اَعْطِني بِمَسْأَلََتي اِيّاكَ جَميعَ خَيْرِ الدُّنْيا وَجَميعَ خَيْرِ الاْخِرَةِ وَاصْرِفْ عَنّي بِمَسْئَلَتي اِيّاكَ جَميعَ شَرِّ الدُّنْيا وَشَرِّ الاْخِرَةِ فَاِنَّهُ غَيْرُ مَنْقُوصٍ ما اَعْطَيْتَ وَزِدْني مِنْ فَضْلِكَ يا كَريمُ.

(Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. O (Toi) Celui en Qui je palce mon espoir pour chaque bien et dont la Colère m’épargne chaque fois que je ferais un mal ! O (Toi) Celui  qui donne beaucoup pour le peu (de bien) qu’on fasse ! O (Toi) Celui  qui donne, par Tendresse et par Miséricorde, à celui qui Le sollicite et qui donne également et à celui qui ne Le sollicite pas ni ne Le connaît. Donne-moi donc, suite à la prière de demande que je formule à Ton Intention, tout le bien de ce monde et de l’autre monde, et écarte de moi, suite à la prière de demande que je formule à Ton Intention, tout le mal de ce monde et de l’autre monde ! Car il n’est jamais incomplet ce que Tu donnes ! Et augmente ma part dans Ta Grâce, O Généreux !
 Il est très recommandé d’accomplir pendant ce mois 60 rak‘ah de prière, à raison de 2 rak‘ah par nuit, et de réciter dans chaque rak‘ah 1 fois sourate al-Hamd, 3 fois sourate al-Kâfirûn (chap. 109), 1 fois sourate al-Ikhlâç, et une fois la prière terminée, de lever les mains vers le ciel pour réciter l’invocation suivante :

« Lâ ilâha illâ-llâh, Wahdahu lâ charîka Lahu, Lahu-l-Mulk wa Lahu-l-Hamd, yuhyî wa yumîtu waHuwa Hayyun lâ yamût-u, bi-Yadihi-l-khayru waHuwa ‘alâ kulli chay’in Qadîr-un, wa Ilayhi-l-maçîru wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm-i. Allâhumma çalli ‘alâ-al-Nabiyy-il-ummiyyi wa Âlihi »

(Il n’y a de Dieu qu’Allah ! Il est Unique et Il n’a pas d’associé ! A Lui le Royaume et à Lui les louanges ! Il fait vivre et fait mourir, alors qu’Il est Vivant et Immortel. Dans Sa Main est le Bienfait et Il a pouvoir sur toute chose. Tous les destins se dirigent vers Lui. Et il n’y a de Force ni de Pouvoir si ce n’est par Allah, le Très-Haut, l’Immense ! O mon Dieu ! Prie sur Muhammad l’illettré et sur les Membres de sa Famille ! »

 ««لا اله الا الله وحده لا شریک له، له الملک و له الحمد یحیی و یمیت و هو حیّ لا یموت بیده الخیر و هو علی کلّ شیء قدیر و الیه المصیر و لا حول و لا قوة الا بالله العلی العظیم صلّ علی محمد النّبیّ الامّیّ و آله»»

Par Ghorban-Ali Khodabandeh

Le président français Emmanuel Macron a exposé, lundi 6 janvier, à Paris, aux ambassadeurs français ses priorités de politique étrangère en 2025, sur fond de multiples crises dans le monde.

Dans une démonstration de force diplomatique tous azimuts, Emmanuel Macron vient de lancer une série d'offensives communicationnelles qui dessinent les contours d'une France en déclin soucieuse de peser sur l'échiquier mondial.

Sur le dossier ukrainien, Macron a prévenu qu'il n'y aurait pas de solution rapide et facile en Ukraine, alors que le président élu des Etats-Unis Donald Trump avait promis un règlement express.

Face à un Donald Trump politiquement renforcé, Emmanuel Macron, affaibli par sept ans de pouvoir, a tenté de réactiver une relation transatlantique déjà marquée par des échecs.

Le chef de l'État français a par ailleurs prétendu que le programme nucléaire iranien approche d’un point potentiellement irréversible.

Sur la Syrie, Macron a appelé à « regarder sans naïveté le changement de régime », et promis de ne pas abandonner les combattants kurdes alliés des Occidentaux dans la soi-disant lutte contre le terrorisme.

Et enfin, Macron a refusé d’admettre ses échecs en Afrique, affirmant que la France a eu raison d'intervenir militairement sur ce continent depuis 2013.

Revirement spectaculaire de Macron sur l’Ukraine

Sur le dossier ukrainien, changement de ton radical. Celui qui fut l'un des plus ardents défenseurs de l'intégrité territoriale de Kiev adopte désormais une posture de « Realpolitik ». En appelant à des discussions réalistes sur les questions territoriales, Macron esquisse les contours d'une nouvelle approche diplomatique, plus pragmatique que dogmatique.

La résolution du conflit russo-ukrainien ne sera ni rapide ni facile et nécessitera que Kiev affronte la question du territoire, a averti le président français.

« Les Ukrainiens doivent tenir une discussion réaliste sur les questions territoriales et eux seuls peuvent le faire », a déclaré Emmanuel Macron.

« Les États-Unis d’Amérique doivent nous aider à changer la nature de la situation et à convaincre la Russie de venir à la table des négociations », tandis que les membres européens de l'OTAN ont la responsabilité d'élaborer des garanties de sécurité pour l'Ukraine, a ajouté Macron.

Bien qu’aucune proposition de paix spécifique n’ait été rendue publique, des rumeurs dans les médias ont suggéré que le président élu américain Donald Trump avait l’intention de proposer un cessez-le-feu qui « gèlerait » le conflit le long de la ligne de front actuelle. Certains gouvernements occidentaux ont cherché à gérer les objections attendues de Kiev à ce sujet en offrant à l’Ukraine des garanties de sécurité, tout en évitant l’adhésion à l’OTAN.

 « Le nouveau président américain lui-même sait que les États-Unis n’ont aucune chance de gagner quoi que ce soit si l’Ukraine perd », a déclaré Macron, ajoutant que « la capitulation de l’Ukraine ne peut pas être bonne pour les Européens et les Américains ».

L'arrivée imminente de Donald Trump à la Maison blanche et sa déclaration de campagne selon laquelle il pourrait ramener la paix quelques jours après son retour à la Maison Blanche - a suscité des craintes que Kiev soit poussé à faire des concessions territoriales douloureuses.

Macron appelle l'Europe à ne pas être « faible et défaitiste » face à Trump

Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche offre une occasion à Emmanuel Macron de se positionner internationalement. Il ne s’en est pas privé, lundi à l’Elysée, devant les ambassadeurs français réunis pour la traditionnelle rentrée diplomatique.

A quelques jours de l'investiture du nouveau président américain, l'Europe peut-elle résister à l'arrivée de Donald Trump ? « On se posait les mêmes questions il y a huit ans et il y avait le Brexit en plus », rappelle Emmanuel Macron.

« De 2016 à 2020, la France a su travailler avec le président Trump », a souligné le chef de l'État français. « Si on décide d'être faible et défaitiste, il y a peu de chances d'être respecté par les États-Unis d'Amérique du président Trump. À nous de savoir coopérer avec le choix qui a été fait par le peuple américain », a-t-il ajouté lors de la réunion annuelle des ambassadeurs français.

En ce qui concerne l'économie et le commerce, le président français a fait valoir que l'Europe est confrontée à un risque réel de décalage avec les États-Unis et la Chine et qu'elle devrait elle aussi renoncer à des règles établies qu'elle est la seule à respecter aujourd'hui, Washington et Pékin étant beaucoup plus protectionnistes à l'égard de leurs industries.

La France et l'Europe ont pu travailler avec la première administration Trump et la décision du président élu d'effectuer son premier voyage international à Paris le mois dernier, où une discussion stratégique a commencé entre les deux dirigeants, est la preuve que le Vieux Continent reste un partenaire clé pour Washington, a poursuivi le président français.

Depuis l'élection du milliardaire début novembre, Emmanuel Macron tente de rééditer le scénario de 2017, surjouant l'entente avec son homologue. Il a été le premier à l'accueillir à l'étranger, pour la réouverture de la cathédrale Notre-Dame début décembre.

Il y a huit ans, cette stratégie n'avait pas empêché Donald Trump de retirer Washington d'accords cruciaux, sur le climat ou le programme nucléaire iranien.

Programme nucléaire iranien : Macron brandit le spectre d’un point de non-retour     

Le président français a par ailleurs prétendu que l'Iran constituait le principal défi stratégique et sécuritaire au Moyen-Orient, et serait une question prioritaire dans le dialogue qu'il engagera avec la nouvelle administration américaine de Donald Trump.

« L'Iran, c'est le principal défi stratégique et sécuritaire pour la France, les Européens, toute la région et bien au-delà », a déclaré Emmanuel Macron.

Lors de son discours aux ambassadeurs français à Paris, Emmanuel Macron a déclaré que le programme nucléaire iranien approchait d’un point potentiellement irréversible et qu'il fallait avoir un dialogue stratégique avec l’administration Trump sur l'Iran.

Pour rappel, après le retrait des États-Unis du JCPOA (Plan global d'action conjoint) en mai 2018, l’Iran a dans un premier temps pleinement respecté ses obligations. Cependant, en réponse à la violation du JCPOA par les États-Unis et au non-respect des obligations des parties restantes, l'Iran a entamé des mesures progressives pour réduire ses obligations à partir de mai 2019.

Ces mesures comprenaient l'augmentation de la capacité d'enrichissement de l'uranium, le non-respect des limites existantes sur les stocks d'uranium enrichi et le lancement de nouvelles activités dans les installations nucléaires.

Jusqu’en décembre 2020, l’Iran continuait de respecter certains de ses engagements dans le cadre du JCPOA, mais les mesures visant à réduire ses obligations se poursuivaient. Au cours de cette période, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a publié plusieurs rapports dans lesquels elle reconnaît que l’Iran respecte toujours certains de ses engagements nucléaires dans le cadre du JCPOA. Parmi les rapports de l'Agence confirmant le respect par l’Iran de l’accord nucléaire, au cours de cette période, on peut citer les rapports publiés mi-2019 et 2020, qui indiquaient que l'Iran adhère toujours à certaines restrictions sur l'enrichissement de l'uranium et ses réserves, précisant qu’il a abandonné certaines restrictions dans le domaine de la recherche et du développement.

Macron dit vouloir regarder sans naïveté le changement de régime en Syrie

La Conférence annuelle des ambassadeurs a été également une occasion pour le président français de s’exprimer sur la situation en Asie de l’Ouest.

« Nous avons, en effet, réussi à empêcher la mise en place d'un califat territorial qui aurait menacé les intérêts de la France et sa sécurité. Et nous avons œuvré, et continuons de le faire, dans le cadre de l'opération Inherent Resolve contre le terrorisme au Levant, avec là aussi un engagement exemplaire », a annoncé Macron à propos des menaces terroristes dans la région.

« Sur la Syrie, la France accompagnera dans la durée la transition en faveur d'une Syrie souveraine, libre et respectueuse de sa pluralité ethnique, politique et confessionnelle, et s'engage à rester fidèle aux combattants de la liberté, comme les Kurdes qui luttent contre le terrorisme », a-t-il souligné.

La France, très active dans la mise en place des sanctions anti-syriennes, envisage une levée « progressive et conditionnée », précise une source diplomatique. Depuis les locaux de l’ambassade de France à Damas, fermée depuis le 6 mars 2012, l’ambassadeur français a annoncé que « la France préparerait, de façon graduelle et conditionnée, les modalités de son retour en Syrie ».

Ce positionnement s'inscrit dans un contexte marqué par la chute du gouvernement de Bachar al-Assad, après la prise de Damas par des opposants armés. Dans ce cadre, la France insiste sur la nécessité de respecter les engagements internationaux. « La souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie doivent être respectées », a souligné le Quai d’Orsay.

Depuis la chute de Bachar el-Assad en décembre 2024, Damas est devenu un centre diplomatique mondial. La France, l’Union Européenne, les États-Unis, la Turquie, le Qatar, l'Ukraine et bien d'autres se pressent pour engager des discussions avec le gouvernement provisoire syrien, dirigé par le Premier ministre en charge de la transition, Mohammed al-Bachir du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTC). Ces visites abordent des sujets variés : enjeux géopolitiques, reconstruction économique, protection des minorités ou encore lutte contre le terrorisme.

Les puissances mondiales cherchent à sécuriser des intérêts stratégiques, tout en tentant de limiter l'influence d’autres puissances en Syrie. Cependant, un paradoxe demeure concernant HTC, toujours perçu comme une organisation terroriste par de nombreux pays et organisations.

Les dirigeants africains dénoncent les propos d'Emmanuel Macron

Enfin, dans un coup d'éclat qui n'a pas manqué de faire réagir, Macron revendique sans complexe l'héritage de l'intervention française au Sahel. Avec une pointe d'amertume à peine voilée, il attend toujours les remerciements des États sahéliens pour avoir, selon ses mots, empêché leur basculement aux mains des terroristes. Une sortie qui a provoqué l'ire immédiate du Tchad et du Sénégal, dénonçant une « attitude méprisante ».

La France a eu raison d'intervenir militairement en Afrique contre le terrorisme depuis 2013, mais les dirigeants africains ont oublié de nous dire merci, a déclaré le chef de l'État, estimant qu'aucun d'entre eux ne serait aujourd'hui avec un pays souverain si l'armée française ne s'était pas déployée.

« C'est pas grave, ça viendra avec le temps », a-t-il ironisé. « Non, la France n'est pas en recul en Afrique, elle est simplement lucide, elle se réorganise », a-t-il plaidé.

Dans un communiqué, le ministre tachadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, a dénoncé «une attitude méprisante à l’égard de l’Afrique et des Africains», affirmant que «les dirigeants français doivent apprendre à respecter le peuple africain».

«Au lieu de s’en prendre à l’Afrique, le président Macron devrait concentrer ses efforts sur la résolution des problèmes qui préoccupent le peuple français», a conclu le ministre tchadien.

Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a quant à lui contesté lundi que le retrait annoncé des soldats français de son pays aurait donné lieu à des négociations entre Paris et Dakar et s'est inscrit en faux avec virulence contre des propos du président Emmanuel Macron sur l'engagement militaire français en Afrique.

Entre 2022 et 2023, quatre anciennes colonies françaises, le Niger, le Mali, la Centrafrique et le Burkina Faso, ont enjoint Paris à retirer son armée de leurs territoires.

Le mois dernier, à quelques heures d'intervalle, le Sénégal et le Tchad ont à leur tour annoncé le départ des militaires français de leur sol et officialisé une « réorganisation ». En janvier, la Côte d'Ivoire a également annoncé que la base militaire française de Port-Bouet près d'Abidjan serait rétrocédée au pays.

Le discours de Macron semble dessiner les contours d'une diplomatie française qui, à l'aube de 2025, cherche à s'imposer comme une voix incontournable dans le monde. Reste à savoir si cette guerre de communication de Macron permettra à la France de renforcer son influence ou si elle risque, au contraire, d'isoler davantage Paris sur la scène internationale.

Ghorban-Ali Khodabandeh est journaliste et analyste politique iranien basé à Téhéran.

Une nouvelle étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet estime que le nombre de morts à Gaza au cours des neuf premiers mois de la guerre était environ 40 % plus élevé que les chiffres rapportés par les médias.

Une étude publiée vendredi 10 janvier dans la revue médicale The Lancet estime qu’environ 2,9 % de la population de Gaza d’avant-guerre, soit environ un habitant sur 35, est mort dans les attaques israéliennes jusqu’à fin juillet 2024.

Conformément aux données du ministère de la Santé de Gaza, 37 877 personnes ont été tués jusqu’au 30 juin de l’année 2024 dans la guerre. 

Selon l’étude, le nombre total de décès s’élève, en réalité, à environ 64 260, ce qui signifie que le ministère de la Santé a sous-évalué le nombre de décès de 41 %.

La nouvelle étude a utilisé des données du ministère de la Santé de Gaza, une enquête en ligne et des avis de décès sur les réseaux sociaux pour estimer qu’il y avait eu entre 55 298 et 78 525 décès dus à des blessures traumatiques à Gaza à cette date.

Ce bilan n’inclut toutefois pas les morts dus au manque de soins de santé ou de nourriture ni les milliers de disparus que l’on croit ensevelis sous les décombres.

 

Un rapport du bureau des médias du gouvernement à Gaza a révélé que les forces d’occupation israéliennes avaient anéanti 1 600 familles palestiniennes au cours de leur assaut continu sur la bande de Gaza au cours de ces 15 derniers mois.

Le rapport ajoute que les forces israéliennes ont effacé leurs noms du registre civil en assassinant les pères, les mères et tous les membres de la famille, portant le nombre total de martyrs à 5 612.

Les forces israéliennes ont déraciné 3 471 familles palestiniennes, ne laissant qu’un seul survivant par famille, soit un total de 9 000 martyrs.

La Chambre des représentants des États-Unis a approuvé un projet de loi visant à sanctionner les responsables de la Cour pénale internationale (CPI) en réaction aux mandats d’arrêt délivrés par ce tribunal contre des dirigeants israéliens pour crimes de guerre commis dans la bande de Gaza.

Jeudi 9 janvier, les élus de la Chambre des représentants des États-Unis ont approuvé ce projet de loi avec 243 voix pour et 140 voix contre. Le texte avait été proposé par les représentants républicains Chip Roy et Brian Mast.

Le projet de loi, qui est maintenant soumis au Sénat dominé par les républicains, stipule que les mandats d’arrêt délivrés contre les responsables israéliens doivent être « condamnés dans les termes les plus fermes ».

Le texte appelle également à des sanctions contre la CPI pour « tout effort visant à enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre toute personne protégée des États-Unis et de ses alliés ». Les sanctions comprennent l’interdiction des transactions immobilières aux États-Unis et le blocage et la révocation des visas.

En 2024, la Cour pénale internationale, basée à La Haye, a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis dans la bande de Gaza.

En réaction, la Chambre des représentants a adopté le projet de loi sur les sanctions contre la CPI, mais il n’a pas été soumis au vote du Sénat, alors sous contrôle démocrate. Le vote de jeudi était la deuxième fois que la Chambre votait en faveur de cette mesure pro-israélienne.

 

Le leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah a salué les récentes frappes du Yémen contre les territoires occupés, affirmant qu’elles montraient qu’Israël était incapable d’intercepter et d’abattre les missiles hypersoniques yéménites.

Abdelmalik al-Houthi a fait ces remarques dans un discours télévisé, jeudi soir 9 janvier, soulignant que cet échec met en évidence l’énorme et significative lacune dans les capacités de défense du régime de Tel-Aviv.

Il a déclaré que les forces yéménites ont réussi à cibler à plusieurs reprises des positions militaires israéliennes au plus profond des territoires occupés, en utilisant des missiles hypersoniques et des drones.

Les opérations du Yémen, menées en représailles à la guerre génocidaire contre les Palestiniens à Gaza, imposent un coût économique substantiel à l’entité usurpateur, a-t-il ajouté.

« Ces opérations ont un impact énorme. Elles suscitent la peur, l’anxiété et la panique chez l’ennemi sioniste, qui n’a pas réussi à intercepter les missiles yéménites. L’industrie aéronautique israélienne a été considérablement touchée, car les vols à destination et en provenance de l’aéroport Ben Gourion sont interrompus pendant nos opérations. »

Par ailleurs, le leader d’Ansarallah a critiqué l’administration sortante du président américain Joe Biden pour un programme d’aide de 8 milliards de dollars à Israël qui inclurait des munitions pour des avions de chasse et des hélicoptères de combat ainsi que des obus d’artillerie, mettant l’accent sur le fait que « l’ennemi sioniste utilisera ces munitions pour tuer des femmes et des enfants ».

Abdelmalik al-Houthi a également fustigé « tous les gouvernements indifférents, lâches et avares qui regardent, sans rien faire, la famine imposée aux Palestiniens à Gaza », affirmant que ces régimes sont complices des atrocités israéliennes.

 

Quelque 40 miliciens ont été tués, jeudi 9 janvier, lors des derniers affrontements survenus entre des groupes soutenus par la Turquie et les forces kurdes soutenues par les États-Unis dans le nord de la Syrie, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) basé à Londres.

L’OSDH a fait état de « violents combats dans la banlieue de Manbij au cours des dernières heures de jeudi entre les Kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS) et les factions de l’Armée nationale syrienne, soutenues par la Turquie, profitant d’une couverture aérienne turque ».

« Quelques 37 personnes ont été tuées lors des affrontements, selon un bilan préliminaire », principalement des forces soutenues par la Turquie, mais aussi six membres des FDS et cinq civils, a déclaré l’OSDH.

 

En France, 66 500 entreprises ont fait faillite en 2024, un chiffre inédit depuis 2009, selon le bilan annuel de BPCE l'Observatoire.

L'année 2024 a été marquée par un nouveau record en raison du nombre d'entreprises qui ont fait faillite. Selon le bilan annuel de BPCE l'Observatoire publié ce jeudi, 66.422 défaillances d'entreprises ont été recensées l'année dernière, soit 28% de plus qu'en 2019, l'année de référence avant la crise sanitaire de 2020-2022.

Il s'agit d'un niveau record depuis au moins 2009, selon l'Observatoire, l'organe d'études économiques du groupe bancaire qui recense depuis 2010 les entreprises placées en redressement ou liquidations judiciaires. Ce niveau dépasse de 17% celui enregistré en 2023 et constitue un record des quinze dernières années.

Le baromètre prévoit une nouvelle hausse des défaillances d'entreprises en 2025, avec une perspective autour de 68 000 défauts.

Ce pic de faillites et ses répercussions économiques, en particulier sur l’emploi, tirent la sonnette l’alarme pour les acteurs économiques et politiques à l’aube d’une année 2025 qui se profile comme économiquement difficile et politiquement incertaine, selon l’étude.

 
vendredi, 10 janvier 2025 11:32

Joseph Aoun, nouveau président du Liban

Les députés libanais ont élu Joseph Aoun, le chef de l'armée, en tant que nouveau président du Liban, mettant ainsi un terme à une impasse politique qui a duré deux ans dans ce pays du Moyen-Orient, confronté à de multiples crises.

Ce vote a eu lieu jeudi, après deux tours de scrutin au sein d'un Parlement composé de 128 membres. Le Liban n'avait pas de président depuis la fin du mandat de Michel Aoun, l'ancien président, en octobre 2022.

À 60 ans, Joseph Aoun, qui n'a pas d'expérience politique antérieure, est perçu comme le candidat privilégié des États-Unis et de l'Arabie saoudite. Le Liban compte sur l'appui financier américain et saoudien pour se relever d'une crise économique dévastatrice, exacerbée par des bombardements israéliens qui ont duré 14 mois, ciblant principalement le sud du pays considéré comme le bastion du mouvement de résistance libanais, Hezbollah.