تقي زاده

تقي زاده

"La Russie a transmis de la part d'Israël des messages à l'Iran et au Hezbollah au sujet de Ron Arad, le pilote israélien porté disparu lors de la guerre de 1982", a déclaré l'ambassadeur russe, cité par Yediot Aharonot.

"Nous et les Iraniens, nous nous battons contre les organisations mondiales terroristes. La Syrie souffre d'un grand vide dont abusent ces organisations", a ajouté l'ambassadeur russe pour expliquer la présence militaire de l'Iran et de la Russie en Syrie.

En allusion à la récente déclaration de Netanyahu selon laquelle il ne se retirerait des hauteurs du Golan, le diplomate russe a indiqué : "nous croyons qu'il l'a dit pour des raisons de sécurité, car la Syrie souffre de l'instabilité et la guerre se poursuit".

En ce qui concerne la livraison de missiles S-300 à l'Iran, il a assuré que ce contrat n'affecterait en rien le rapport de force dans la région. 

"Les coopérations entre Moscou et Tel Aviv, notamment en ce qui concerne la question syrienne, sont en train de se renforcer. Cette visite est la 7ème du genre", a ajouté mercredi Shin Agency  à la veille de la rencontre entre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et le président russe Vladimir Poutine.

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré jeudi à Ankara, capitale de la Turquie, que la Russie maintenait une présence militaire importante en Syrie, et ce en dépit du retrait partiel des troupes russes promis par Vladimir Poutine le mois dernier.

M. Stoltenberg a toutefois jugé que, même si de tels problèmes existaient, le cessez-le-feu restait la meilleure solution pour régler de manière pacifique la crise syrienne, malgré qu'en aient les opposants au régime du président Bachar al-Assad.

La situation sur le terrain a en effet lourdement impacté les pourparlers menés à Genève entre le gouvernement syrien et les groupes se réclamant de l’opposition. Ces derniers ont tiré prétexte des ripostes syriennes et russes ayant suivi les multiples violations du cessez-le-feu par les groupes terroristes pour envenimer la situation.

Les frappes russes contre le Front al-Nosra, pourtant explicitement exclu de la trêve entrée en vigueur fin février, ont également provoqué l’ire des opposants présents à Genève, qui prétendent ne pas pouvoir poursuivre les discussions alors que des Syriens meurent chaque jour sous les bombes.

Le domicile d'un Palestinien auteur d'une attaque a été détruit par l'armée dans la nuit de mardi à mercredi en Cisjordanie occupée, a indiqué l'armée.
 Hussein Abou Gosh, accompagné d'un autre Palestinien, a procédé à une attaque le 25 janvier dans la colonie de Beit Horon, au nord-ouest de Jérusalem.

Les deux Palestiniens avaient été tués par les forces de sécurité israéliennes.

Le domicile de Hussein Abou Gosh, un appartement situé dans le camp de réfugiés de Qalandya, près de Ramallah, a été détruit, a indiqué l'armée.

Des heurts ont éclaté entre soldats israéliens et Palestiniens pendant la démolition, ont indiqué les médias palestiniens.


Les murs de l'appartement, situé dans un bâtiment de quatre étages, ont été détruits, a constaté un journaliste de l'AFP sur place. Il était vide selon des témoins.
Ebrahim Fallah Tabasom Chehreh, représentant de la république islamique d'Iran en discipline de la lecture, à la 7e édition des compétitions internationales du Saint Coran Prix Koweit a été placé 3e à ces compétitions.
Ebrahim Fallah Tabasom Chehreh a expliqué lors d'une interview accordée à l'Agence Internationale de Presse Coranique (IQNA) que les résultats de ces compétitions étaient annoncés et qu'en discipline de la lecture, les représentants de la Malaisie, de l'Algérie, de l'Iran, du Koweit et de la Turquie s'étaient consacrés respectivement les 5 premières places de ces compétitions.
Les cérémonies de clôture de la 7e édition des compétitions internationales de la mémorisation, de la lecture et du tajwid du Saint Coran Prix Koweït se tiendront à 9 heures locales, heure du Koweit, au palais Bayan à Koweït City.
L’Astan Qods-e Alawi à Najaf, a créé un comité spécial chargé de la publication d’un manuscrit attribué à l’Imam Ali (as).
Issa Mohamad Saleh al Khorasan, membre du Conseil de direction de l’Astan Qods-e Alawi, a annoncé que cette institution envisageait la publication d’un manuscrit attribué à l’Imam Ali (as).
Saleh al Khorasan  a indiqué : « Un comité dirigé par Seyed Nezar Hashem Habl al Matîn, administrateur de l’Astan Qods-e Alawi, composé de membres de cette institution, a été créé pour des études sur ce manuscrit attribué à l’Imam Ali (as), avec le concours de spécialistes iraniens, pakistanais et irakiens. »
«Le comité choisira les meilleures études effectuées dans ce domaine. Des photos du manuscrit ont été faites ainsi que des études de datation au carbone sur la peau de ce manuscrit, pour prouver son authenticité et l’authenticité de son attribution à l’Imam Ali (as). Nous avons aussi demandé l’aide de spécialistes en écriture coufique avec qui nous sommes en contact pour la poursuite des recherches », a-t-il dit.
« Si on se plie devant l’Arrogance, elle s’opposera à tous nos progrès dans les domaines technique, nanotechnologique et scientifique, car elle est hostile à toute sorte de progrès scientifique, économique et culturel de l'Iran », a déclaré l’honorable Ayatollah Khamenei.
Devant des milliers de membres du syndicat des Associations islamiques des élèves iraniens, l’honorable Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a déclaré mercredi que l'Arrogance cherchait à modifier l’identité religieuse et révolutionnaire de la jeunesse iranienne et à les priver de l'espoir, de la motivation et de l’enthousiasme.
 
« Pour neutraliser ce complot caché et compliqué, il faut éduquer les jeunes religieux, révolutionnaires, résolus, pleins de courage et dévotion, qui peuvent se présenter comme nos officiers dans cette guerre soft », a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique.
 
« L’indépendance politique, économique et culturelle ainsi que notre progrès dans divers domaines sont les sources du conflit entre l’Iran et les puissances arrogantes. Les grandes puissances lutteront contre tout pays qui se dresse devant la domination et l’infiltration des étrangers pour défendre son indépendance. Elles sont hostiles aussi à tout pays qui veut parvenir au progrès sans leur aide, car un tel progrès pourra servir de modèle aux autres nations », a déclaré l'honorable Ayatollah Khamenei. 
 
« En termes de la jeunesse, une guerre soft, clandestine et d’envergure, a été déclenchée contre l'Iran par les Etats-Unis et les sionistes. Une guerre soft est plus dangereuse qu’un conflit militaire. Les ennemis nous menacent parfois de guerre et de bombardement mais ils n’osent pas réaliser leurs menaces. Et même s’ils procèdent à une action militaire, ils recevront une gifle cinglante. Une guerre soft est actuellement en cours contre l'Iran, et nous ne devons pas nous contenter de rester dans une position défensive ».
Dans une autre partie de ses propos, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré que le Hezbollah libanais avait réussi à démontrer sa puissance au sein du monde musulman, malgré les menaces creuses et les propagandes d’envergure d el'ennemi.
 
« Le fait qu’un bout de papier dépourvu de toute valeur soit émis par un gouvernement corrompu et dépendant pour condamner le Hezbollah libanais, n’a aucune importance à nos yeux. Le Hezbollah a vaincu le régime israélien pendant la guerre de 33 jours, alors que les armées puissantes de trois pays arabes avaient échoué devant cet ennemi autrefois. Le Hezbollah et ses jeunes combattants brillent comme un soleil, et sont une source de fierté pour le monde musulman ».
jeudi, 21 avril 2016 22:24

Naissance de l'imam Ali (as)

Selon les sources authentiques chiites et sunnites, l Imam Ali (p) est né le 13 Rajab à la Mecque et à l’intérieur de la Kaaba, soit 30 ans après l’année de « L’Éléphant ».
La partie du mur de la Kaaba qui s’est ouverte à la mère du Prince des croyants (p), afin qu’elle puisse s’y réfugier, s’appelle aujourd’hui « Mustajar » (refuge).
 
Cette partie du mur côtoie « Rukn Yamani », c’est à dire l’angle qui est en direction du Yémen. Il s’est passé plus de 1440 ans depuis et quoi qu’il y ait eu plusieurs rénovations ou même reconstructions de la Kaaba, les traces de l’ouverture réapparaissaient systématiquement après les travaux, quand bien même les pierres été changées.
 
Les historiens arabes notent que lorsque Fatima bint Assad, la mère de l’Imam Ali(p) était sur le point d’accoucher, elle s’approcha de la Kaaba et se mit à prier ainsi : « Ô, mon Seigneur ! Je crois en Toi, en tous les Prophètes, aux livres sacrés qui nous ont été envoyés par Toi, et je reconnais la Parole de mon ancêtre Abraham qui a fondé cette Maison. Seigneur, pour l’amour de celui qui a construit cette Maison, et pour l’amour de cet enfant que j’ai dans mon ventre, rends-moi facile l’accouchement de ce dernier. » Ce fut suite à ses prières que l’un des angles de la Kaaba s’ouvrit. Fatima rentra à l’intérieur de la Kaaba et disparut aux yeux des autres pèlerins présents sur place ; puis l’angle s’est ensuite refermé. Agités, les gens s’efforcèrent d’ouvrir la porte de la Kaaba mais sans succès. Cela restait un mystère pour eux, mais ils se rendaient compte que ce n’était possible que par la volonté de Dieu.
Centre Zahra

Le terrorisme et l'extrémisme violent et sans frontière, est devenu l'un des plus grands défis pour le monde et les Musulmans.

Au nom de l’Islam, le terrorisme takfiri a mis certains pays musulmans à feu et à sang. Diviser les Musulmans reste l’un de ses principaux objectifs.

Les deux poids deux mesures de l'Occident dans sa lutte contre le terrorisme, et les approches sélectives envers ce fléau néfaste, qui est le Takfir, a déstabilisé les frontières géographiques des Musulman et a favorisé le terrain à l'infiltration des terroristes soutenus par certains pays arabes et occidentaux, à leur tête les Etats-Unis, vers la région.

Le terrorisme daechiste est devenu actif en Syrie et en Irak avec le soutien financier et logistique de ces mêmes pays, auquel doivent faire face aujourd'hui les Musulmans et le monde entier.

 

Au treizième jour du mois de rajab, 23 ans avant l`Hijir, 'Alî ibn Abou-Taleb(p) est né à l'intérieur de la Ka'ba. Personne avant lui et après lui n'a jamais vu le jour dans cet endroit. C'est un honneur que Dieu, que Son nom soit béni, a donné à 'Alî (p). Al-Allûssî, qui est un savant sunnite, a dit à ce propos "La naissance du Prince, que Dieu honore sa face, à l'intérieur de la Maison est une chose très connue dans le monde et reconnue dans les livres des deux parties, les Sunnites et les Chiites". De son côté, 'Abdulbâqî a dit :

Tu es l'Eminent (littéralement, 'Alî) qui a occupé une haute place au-dessus des hauteurs !

Tu es né au milieu de la Mecque, à l'intérieur de la Maison !

Dieu, cela va de soi, n'a pas une maison à la manière des hommes. La maison de Dieu est la maison à partir de laquelle s'élève le culte que l'homme voue à Dieu, ainsi que ses invocations et ses implorations. Elle est l'endroit à partir duquel l'âme de l'homme prend son chemin vers Dieu.

Dès ses premières prises de conscience, 'Alî (p) était une personne qui aimait Dieu et que Dieu aimait. Lors de la bataille de Khaybar, le Prophète (P) a dit : "Demain, je donnerai l'étendard à une homme qui aime Dieu et qui est aimé de Dieu".

'Alî (p) s'adressait avec humilité à son Seigneur et L'invoquait en ces termes : "Comment Tu me tortures alors que ton amour remplit mon cœur ?". Nous lisons dans l'invocation dite de Kumayl : "Suppose, ô mon Seigneur, que je supporterai ton châtiment, mais comment supporterai-je le fait de me séparer de Toi ? Suppose que je supporterai la chaleur de Ton Feu, mais comment supporterai-je le fait de ne pas regarder Ta Gloire ?". Si tu m'enverras au Feu, cela signifie que je serai séparé de Toi. Mais je ne supporte pas le fait d'être séparé de Toi, car mon cœur est avec Toi, ma raison est avec Toi, mes sentiments sont avec Toi et ma vie est avec Toi. Seigneur ! Toute ma conduite est fondée sur le fait que je sais que Tu es Dieu et qu'il n'existe d'autres divinités en dehors de Toi.

Les vertus de 'Alî (p)  

L'histoire nous fait savoir que l'un des compagnons de 'Alî (p), à savoir Dhirâr Ibn Dhamra, a rejoint Mu'âwiya après la mort en martyr de 'Alî (p). Un jour  Mu'âwiya lui a dit : "Décris-moi 'Alî". L'homme s'est refusé tout d'abord mais, obligé de la faire par Mu'âwiya, il a fini par dire :

"Comme le fait de le décrire est incontournable, par Dieu, il était très clairvoyant et possédait d'immenses capacités. Sa parole était décisive et son jugement juste. Sa parole est véridique et dans son jugement, il s'attache à la justice et au droit. La science jaillissait de tout son être et la sagesse fusait de toute son âme. Il se sentait mal à l'aise face à ce monde-ci et ses plaisirs et se montrait satisfait avec la nuit et sa solitude. Il ne s'intéressait pas à la vie de ce bas-monde. Cette vie ne l'attirait pas, car il était complètement attiré par l'Autre monde et par Dieu. Il préférait la nuit car son calme lui permettait de prier et de s'adresser à son Seigneur. Ses larmes étaient abondantes. Il pleurait et ses larmes couvraient son visage. Il se plongeait longuement dans ses pensées. Il avait la pensée occupée et les idées ouvertes à l'univers tout entier, à la vie toute entière et à toute la responsabilité, car tout en lui était ouvert à la connaissance de Dieu et à la responsabilité de l'homme devant Dieu.  Il tournait ses doigts en pensant et il parlait à soi-même. Il s'adressait à soi-même pour s'étudier et pour demander à son âme de lui rendre des comptes sur tous les détails de sa vie. Il n'était pas comme ceux qui s'oubliaient à force de contacter les gens. Les vêtements et les aliments durs lui plaisaient. Parmi nous, il était comme l'un de nous. Il ne voulait pas être traité comme calife et que ses sujets soient traités comme des simples auxiliaires. Il nous rapprochait de lui quand nous nous rendions chez lui et nous répondait quand nous l'interrogions. Il s'exécutait lorsque nous l'appelions et nous apprenait lorsque nous cherchions à apprendre auprès de lui. Bien qu'il nous rapprochait de lui, par Dieu, nous n'osions pas lui adresser la parole tellement il était majestueux. Sa personnalité était majestueuse et il s'imposait là où il se trouvait. Lorsqu'il souriait, il montrait des dents telles des perles bien rangées. Il vouait un grand respect aux personnes pieuses, et il rapprochait les pauvres. Les puissants n'espéraient point trouver chez lui de l'injustice à exploiter, et les faibles ne désespéraient point de sa justice. Je témoigne que je l’ai vu, dans certaines de ses postures, au milieu de la nuit, alors qu’il se tenait debout dans son lieu de prière tout en tenant comme pour l’arracher, sa barbe de sa main, tout en gémissant comme quelqu’un qui est mordu par un serpent, tout en pleurant comme un affligé et tout en disant : « O la vie de ce monde-ci ! Eloigne-toi de moi. Est-ce moi que tu tentes de séduire ? Est-ce moi que tu désires ? Que je n’ai pas besoin de toi ; ce que tu tentes est irréalisable. Va donc séduire d’autres. Je t’ai répudiée par trois fois sans possibilité d’arrangement. Vie ! Tu es courte ; tu as peu d’importance et ce qu’on peut espérer de toi est ridicule. Les provisions sont chétives, le chemin est long, le voyage est interminable et l’endroit où nous irons est d’une gravité immense ". On dit que Mu‘âwiya a pleuré en entendant ces propos de Dhirâr et s'est mis à essuyer ses larmes de ses manches. Toute l'assistance a également pleuré. Mu'âwiya a fini par dire : "Que la miséricorde de Dieu soit sur Abû al-Hassan et, s'adressant à Dhirâr, il lui a dit : "As-tu été triste pour sa mort ?". Et Dhirâr de répondre : "J'étais triste comme une mère qu'on égorge son enfant dans son sein, une mère dont les larmes ne s'épuisent pas et la tristesse ne se calme point".



Ahmad ibn Hanbal, l'imâm de l'école hanbalite, a dit : "On n'a jamais noté chez les Compagnons du Prophète (P) des belles vertus de la taille de celles de 'Alî Ibn Abû Tâlib". On a dit aussi : "Que puis-je dire au sujet d'un homme que ses partisans n'osaient parler de ses vertus, par peur, et ses ennemis ne l'évoquaient pas, par envie. Pourtant, ses vertus connus remplissent le monde".


Voilà ce qu'était 'Alî (p) qui s'est élevé grâce à Dieu car il a tout donné à Dieu sans rien laisser pour lui-même. Cela est exprimé par le Noble Verset qui a été révélé à son sujet, la nuit de la Grotte lorsque, pour lui permettre de se sauver, il a passé la nuit dans le lit du Messager de Dieu.

Ce Verset dit : ((Il en est un, parmi les hommes, qui s'est vendu lui-même pour satisfaire à Dieu)) (Coran II, 207). 'Alî (p) s'est vendu pour satisfaire à Dieu. Il Lui a vendu sa raison, son cœur, ses sentiments et sa vie. 'Alî (p) était du côté de la vérité car Dieu est la Vérité et la Vérité était du côté de 'Alî (p), elle le suivait là où il se dirigeait.


La maison du Messager de Dieu (p)… La couveuse de 'Alî (p)

Parmi les signes distinctifs de 'Alî (p), on note le fait qu'il a été élevé dans le giron du Messager de Dieu (P). Son père Abû Tâlib avait une famille nombreuse et ne possédait pas assez d'argent. L'un de ses frères a pris en charge l'un de ses enfants alors que le Messager de Dieu (p) a pris 'Alî chez lui dans sa maison. Certaines traditions notent qu'il avait alors deux ans. 'Alî (p) a donc été élevé dans le giron du Prophète (P). Il a été éduqué d'une éducation provenant du Prophète (P). Il a assimilé ses moralités, il a été guidé par lui, il a pris pour exemples ses paroles et ses actes et il a passé toute sa vie auprès de lui.


L'Imâm 'Alî (p) en parle lui-même en disant : 'vous savez bien que je suis un proche parent du Messager de Dieu et qu'il me donnait auprès de lui une place distinguée. Il m'a mis dans son giron alors que j'étais nouveau-né, comme le fait une mère avec son enfant. Il me faisait dormir dans son lit où je touchais son corps et je humais son parfum. Il mâchait la nourriture avant de me la mettre dans la bouche. Il n’a jamais trouvé à mon compte un mensonge dans mes paroles ou une stupidité dans mes actions. Dieu avait chargé le plus Grand parmi Ses anges de l'accompagner et de le guider, jour et nuit, sur la voie des bonnes œuvres et des grandes moralités. C'est donc Dieu qui a éduqué le Prophète (P). Je le suivais comme le petit chameau qui suit sa mère. Chaque jour, il m’apprenait l’un de ses bons caractères, et m'ordonnait de le suivre et de l'imiter. Il se retirait chaque année à Hirâ' et, comme je l'accompagnais, je le voyais et personne en dehors de moi ne le voyait. Il n’y avait aucune maison dont tous les habitants étaient musulmans en dehors de celle du Messager de Dieu et de Khadîja ; moi j’en étais le troisième. Je voyais la lumière de la révélation et je humais le parfum de la prophétie".  


Le prestige de ne pas adorer une idole

On note, parmi les prestiges de 'Alî (p), son ancienneté en Islam et le fait de ne s'être jamais prosterné devant une idole. C'est pour cette raison que les Musulmans sunnites disent, lorsqu'ils parlent de 'Alî (p), "Dieu a honoré son visage". Cette expression est d'une grande valeur car elle se réfère au prestige donné par Dieu à 'Alî en lui offrant la faveur de ne pas se prosterner devant une idole. Ibn Abû al-Hadîd dit à ce propos : "Que puis-je dire au sujet d'un homme qui a devancé les autres par son adhésion à la guidance, un homme qui a cru en Dieu et qui L'a adoré, à une époque où les vivants adoraient des pierres et niaient le Créateur. Il n'a été devancé que par celui qui a devancé tout le monde par l'attachement au bien, que par Muhammad, le Messager de Dieu (P)".


Passer la nuit dans le lit du Messager de Dieu

Parmi ces autres vertus, on note également la nuit de l'hégire, cette nuit qu'il a passée dans le lit du Prophète (P) pour le protéger en s'exposant à la mort à sa place. Le prophète (P) l'avait mis au courant du danger, mais apprenant que le Prophète (P) arrivera à se sauver, 'Alî (p) lui a dit : "Va et sois dans le vrai et la guidance. Quant à moi, je ne fait pas de différence entre la mort sur laquelle je tombe et la mort qui tombe sur moi !".

Parmi ces autres vertus, on note également le fait que, la nuit de l'Hégire, le Prophète (P) l'a chargé de le remplacer pour rendre ses dépôts, rembourser et accompagner les Fawâtim(Les 3 Fatima) à Médine. Le Prophète (P) n'a pas jugé quelqu'un d'autre aussi fidèle pour remplir une telle tâche car il savait combien il était compétent et courageux. 'Alî (p) a bien rempli sa tâche.

Fraternisation

On note à son compte un autre mérite, à savoir lorsqu'il a été choisi par le Prophète (P) pour être son frère lorsqu'il a fraternisé entre les Emigrants (Muhâjirûn) et les Partisans (Ansar). Il lui a dit à l'occasion : "Tu es mon frère dans ce monde-ci et dans l'Autre monde". Il a ainsi représenté la fraternité le plus sincère et la plus profonde.



'Alî (p), le héros de la paix et de la guerre 

'Alî (p) était le héros de l'Islam dans les guerres des Musulmans. La moitié des polythéistes tués dans la bataille de Badr l'ont été par lui, et tous les autres Musulmans ont participé à tuer l'autre moitié. Il était le héros de la bataille de 'Uhud et de la batailles des Factions. Dans cette dernière bataille, les polythéistes et leurs alliés avaient attaqué Médine en vue d'y liquider l'Islam. 'Amr Ibn 'Abd Widd s'est présenté et s'est mis à marcher face aux Musulmans pour les braver. Et le Prophète (P) appelait les Musulmans en leur disant : "Je garantis le Paradis à celui qui lutte contre ‘Amr''. Il a répété cet appel par trois fois et, chaque fois, personne n'a répondu en dehors de 'Alî (p). Alors le Prophète (P) lui a donné l'autorisation de se battre puis, levant ses bras vers le ciel, il a invoqué Dieu en disant : "Seigneur ! Ne me laisse pas seul, Tu es le meilleur des héritiers!". Puis il a dit : "Toute la foi entre en lutte avec toute la mécréance!". L'Islam s'est incarné ainsi dans 'Alî (p). Sa victoire sur 'Amr a donc été une victoire de l'Islam. Et la mécréance s'est incarné ainsi dans 'Amr, et sa victoire possible aurait été considérée comme une victoire de la mécréance.

'Alî (p) a fini par tuer 'Amr. Il a reçu la médaille de la part du Prophète (P) qui  ((ne tient langage de passion, car ce n’est qu’une révélation qui lui est révélée)) (Coran LIII, 3-4) a alors dit : "Le coup de ‘Alî, dans la bataille du Fossé, équivaut à l’adoration des hommes et des djinns". 'Alî (p) était également le héros de la bataille de Khaybar. Il y a emporté la victoire par la grâce de Dieu. Juste avant, le Prophète (P) avait envoyé des chefs, mais chaque fois ils retournaient en échangeant avec leurs soldats des accusations de lâcheté. 'Alî (p) y avait défoncé la portail en la déracinant. Il disait à ce propos : "Par Dieu ! Je n’ai pas arraché la porte de Khaybar par ma propre force physique mais par la force divine".  

'Alî (p) était le héros de l'Islam dans toutes les guerres du Messager de Dieu (P). Il l'accompagnait jour et nuit et le prophète lui parlait de tous les révélations qu'il recevait. 'Ali (p) disait à ce propos : "Interrogez-moi avant de me perdre. Il n'y a aucun Verset que je ne connais pas s'il est révélé dans une plaine ou sur une montagne, pendant le jour ou pendant la nuit".

Le Prophète (P) faisait connaître aux gens ce qu'est la place de 'Alî (p) sur tous les plans. On note, parmi ses paroles à ce propos : "Je suis la cité de la science, 'Alî en est la porte". "Celui qui me considère comme son maître doit considérer 'Alî comme son maître". "'Alî est avec le Coran, et le Coran est avec 'Alî. Ils ne se sépareront avant de me rejoindre près du Bassin". "Celui qui aimerait voir Adam et sa science, Noé et sa piété, Abraham et son indulgence, Moïse et sa majesté, Jésus et sa dévotion, n'a qu'à regarder 'Alî Ibn Abû Tâlib". Lorsque le Prophète (P) a donné Fâtima az-Zahrâ' (p) en mariage à 'Alî (p), il lui a dit : "Dieu t'a donné Fâtima en mariage au ciel avant que je te la donne dans ce monde. Si 'Alî n'existait pas Fâtima n'aurait pas eu d'équivalent".

Le jihâd de 'Alî (p)      

'Alî (p) a vécu pour Dieu et pour l'Islam. Aucun, parmi les Compagnons du Prophète (P) ne pouvait se comparer à lui et, par conséquent, le devancer. A la question posée à  al-Khalîl Ibn Ahmad al-Farâhîdî sur les raisons pour lesquelles il a considéré 'Alî (p) comme supérieur, il a donné la réponse suivante : "Le fait que tous avaient besoin de lui alors qu’il n’avait pas besoin d’eux est une preuve sur le fait qu’il est l’Imâm de tous". Il s'adressait à Dieu et Lui confiait la raison pour laquelle il a revendiqué le califat en disant : "Seigneur! Tu sais que ce que nous avons fait n'était pas par concurrence pour le pouvoir, ni pour nous approprier des frivolités parmi les choses futiles de ce monde, mais c'était pour faire revivre Ta vrai religion et pour faire triompher les bonnes actions sur la terre. Pour assurer la sécurité pour les opprimés parmi Tes serviteurs et pour mettre en application Tes enseignements oubliés. Seigneur! Je suis le premier à avoir entendu et obéi. Personne, en dehors du Prophète (P) n'a fait la prière avant moi".

'Alî (p) s'est adressé aux Musulmans que les discordes s'agitaient dans leurs sociétés pour leur dire : "Sois dans la discorde comme le petit d'une chamelle laitière : Il n'est pas assez fort pour qu'on le monte et il n'a pas de mamelles pour qu'on le trait". Il disait : "Je me soumettrai tant que les affaires des Musulmans seront respectées et tant que je serai le seul à être traité injustement". Sa cause n'était pas une cause personnelle mais la cause de l'Islam.

 Dans l'un de ses discours au sujet du fait de conseiller le bien et de déconseiller le mal, 'Alî (p) a dit : "Les bonnes œuvres et le jihâd pour la cause de Dieu ne sont en rien comparables au fait de conseiller le bien et de déconseiller le mal. Ils sont semblables à un souffle dans une mer agitée. Le fait de conseiller le bien et de déconseiller le mal ne rapproche pas la mort et ne diminue pas les revenus. Ce qui vaut mieux que tout cela est une parole de justice devant un imâm tyrannique". Il a dit "Garde-toi d’être vu par Dieu en commettant un péché qu’Il t’avait interdit de commettre, et de na pas être vu par Dieu au moment où il te faut Lui obéir. Cela te rangera parmi les perdants. Si tu te sens fort, sois-le pour obéir à Dieu. Si tu te sens faible, soit-le pour ne pas Lui désobéir".

Interrogé au sujet du bien, 'Alî (p) a répondu : "Le bien ce n'est pas de voir tes biens et ta progéniture augmenter. Le bien est de voir augmenter ta science et ton indulgence, c'est de devancer les autres par l'adoration de ton seigneur. Si tu fias de bonnes œuvres, tu dois glorifier Dieu; si tu fais de mauvaises œuvres, tu dois demander pardon à Dieu. Le bien dans ce monde-ci n'appartient qu'à deux hommes : Un homme qui a commis des péchés et qui se hâte de se repentir et un homme qui se hâte de faire du bien".

'Alî (p), l'école des générations

'Alî (p) est toujours avec nous. Ses leçons, ses idées et son attachement à son Seigneur sont toujours avec nous. Sa vie toute entière était consacrée à la pensée, au jihâd et à l'obéissance à Dieu.

« C’est ainsi qu’Allah énonce clairement pour vous Ses versets, peut-être raisonnerez-vous ! » (Coran 2 :242)

L’Imam 'Ali ibn Abi Talib était le successeur du Prophète Mohammad, (que la paix soit sur eux). Voici une sélection de courtes citations à son sujet, venant d’une grande variété de personnalités appartenant à d’autres croyances et comprenant des universitaires, des écrivains, des philosophes, des poètes, des politiciens, et des partisans de l’activisme.

 

Simon Ockley (1678-1720) professeur d’Arabe à l’Université de Cambridge.

« L’un des points caractéristiques méritant d’être notifié est que sa mère le mit au monde à la Mecque, dans la maison sacrée (la Kaaba) elle-même; chose qui n’est arrivé pour nul autre personne que lui.. »

[History of the Saracens, Londres, 1894, p. 331]

 

Washington Irving (1783-1859) Reconnu comme étant le premier homme de lettre américain.

- « Il était de la plus noble des branches de la très noble race Qoreich. Il possédait les trois qualités les plus prisées des Arabes : le courage, l’éloquence, et la générosité. Son esprit intrépide lui avait valu le surnom de Lion de Dieu de la part du Prophète. Les exemples de son éloquence demeurent dans certains versets et paroles conservés parmi les Arabes; et sa générosité s’est manifestée à tous lors du partage, tous les vendredis, de ce qui restait du trésor public parmi les gens. De sa magnanimité, nous avons apporté des exemples répétés; il avait un dégoût certain pour tout ce qui était illégal et vil, et sa conduite était exempte de la moindre chose pouvant ressembler à une quelconque intrigue égoïste. »

[Lives of the Successors of Mahomet, Londres, 1850, p. 165]

- « Il fut l’un des derniers et des plus méritants, des premiers musulmans. Il imbiba sa relation amicale avec le Prophète, de son enthousiasme religieux et préserva jusqu’au bout l’exemple de sa simplicité. Il est estimé à titre honorifique comme étant le premier Calife qui apporta certaines protections aux Belles-Lettres. Souvent il se laissait aller à ses humeurs de poète, et beaucoup de ses maximes et de ses proverbes ont été préservés, et ont été traduits dans différentes langues. Son sceau portait cette inscription : ‘le royaume appartient à Dieu’. L’une des ses paroles démontre bien le peu d’importance qu’il donnait aux gloires transitoires de ce monde, “ La vie est, mais telle l’ombre d’un nuage - le rêve d’un dormeur. »

[Lives of the Successors of Mahomet, Londres, 1850, p. 187-8]

 

Robert Durey Osborne (1835-1889) Commandant de l’état major du Bengale.

- « Avec lui périt le plus véridique et le meilleur des musulmans de l’histoire mohammadienne que l’on ait pu garder en mémoire. »

[Islam Under the Arabs, 1876, p. 120]

 

Thomas Carlyle (1795-1881) Historien écossais, critique, et écrivain sociologue.

- « … quant au jeune ‘Ali, nul n’a été son pareil. Une créature à l’esprit noble, comme il l’a montré lui-même, maintenant et aussi par la suite; plein d’affection, d’une audace fougueuse. Il avait quelque chose de chevaleresque ; brave comme un lion; ayant pourtant une certaine grâce, tel un vrai et attachant, brave homme de la chevalerie chrétienne. “

[On Heroes, Hero-Worship, And the Heroic in History, 1841, Lecture 2: The Hero as Prophet. Mahomet: Islam, May 8, 1840)]

 

Edward Gibbon (1737-1794) Considéré comme étant le plus grand historien britannique de notre temps.

- « Le zèle et la vertu de ’Ali n’ont jamais été devancés par aucun nouveau prosélyte.Il réunissait les qualités de poète, de soldat et de saint; sa pensée reste préservée dans un recueil de paroles morales et religieuses; et tous ses opposants, aussi bien dans les combats par l’épée ou la langue, étaient subjugués par son éloquence et ses qualités. Dès la première heure de sa mission jusqu’à la cérémonie de ses funérailles, le Messager n’a jamais été délaissé par l’ami généreux, qu’il se plaisait à nommer son frère, son successeur, et le fidèle Aaron pour un deuxième Moïse. »

[The Decline and fall of the Roman Empire, London, 1911, volume 5, pp. 381-2]

 

Philip Khuri Hitti (1886-1978) professeur en Langues Sémitiques à L’université de Princeton.

- « Voyant durant la bataille, sage en conseil, éloquent en discours, fidèle envers ses amis, magnanime envers ses ennemis, il est devenu à la fois le modèle de la noblesse et de la charité musulmane (futuwah) et le Salomon de la tradition arabe, autour de son nom se sont rattachés d’innombrables poèmes, proverbes, récits et anecdotes. »

[History of the Arabs, London, 1964, p. 183]

 

Sir William Muir (1819-1905) Erudit écossais et homme d’état.

Tenant le poste de Secrétaire étranger dans le gouvernement indien, en tant que Lieutenant Gouverneur des Provinces du nord-est.

- « Doué d’une intelligence sans faille, chaleureux en affection, et se fiant volontiers à des relations amicales, il était l’adolescent dévoué de coeur et d’esprit au Prophète. Simple, calme et non ambitieux; quand après quelques temps il obtint la direction de la moitié du monde musulman, il ne fit que pousser un soupir. »

[The Life of Mahomet, London, 1877, p. 250]

 

Dr. Henry Stubbe (1632-1676) Classiciste, polémiste, physicien, et philosophe.

- « Il méprisait pour le monde d’ici-bas, sa gloire et ses fastes, il craignait infiniment Dieu, donnaient beaucoup d’aumÔnes, et était juste dans toutes ces actions, humble et affable; d’un jugement extrêmement rapide et d’une ingéniosité peu commune, il était extrêmement érudit, non dans les sciences aboutissant à des spéculations mais dans celles tendant à la pratique. »

[An Account of the Rise and Progress of Mahometanism, 1705, p. 83]

 

Gerald de Gaury (1897 - 1984) Soldat distingué et diplomate.

- « Il était très sage en tant que conseiller et brave au combat, fidèle envers ses amis et magnanime envers ses adversaires. Il est devenu pour toujours le modèle de la noblesse et de la charité musulmane. »

[Rulers of Mecca, London, 1951, p. 49]

 

Wilferd Madelung professeur d’arabe à l’Université d’Oxford

- « Face au stratagème des Umayyades prétendant légitimer la souveraineté en Islam en tant que représentants de Dieu sur terre, et en voyant la supercherie des Umayyades, un gouvernement arbitraire et divisé, une rétribution vindicative, ils en sont venus à apprécier son honnêteté, son inflexible dévotion pour que règne l’Islam, son extrême loyauté personnelle, son comportement égalitaire envers tous ses partisans, et sa générosité allant jusqu’à pardonner ses ennemis en défaite. »

[The succession to Muhammad: a study of the early caliphate, Cambridge, 1997, pp. 309-310]

 

Charles Mills (1788 - 1826) Ecrivain- Historien célèbre de son temps.

- « En tant que chef de la famille Hashem, cousin et fils adoptif que respectaient les Arabes… Il est certes, étonnant qu’Ali n’ait pas été fait Calife immédiatement après la mort de Mohammad. À l’avantage de sa naissance et de son mariage; s’ajoutait aussi sa relation amicale avec le Prophète. Le fils d’Abu Talib était l’un des premiers convertis à l’Islam et Mohammad aimait à l’appeler le Aaron d’un second Moïse. Ses talents d’orateur et son intrépidité en tant que guerrier ont été reconnus par une nation entière, pour laquelle un jugement courageux est une vertu et l’éloquence une sagesse. »

[An history of Muhammedanism, London, 1818, p. 89]