تقي زاده

تقي زاده

«La neutralisation du projet d’Iranophobie est l’un des acquis des négociations nucléaires», a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères.

«L’un des acquis des négociations nucléaires réside dans le fait qu’elles sont réussi à entraver le projet d’Iranophobie, dans la région et dans le monde», a déclaré, ce samedi, Mohammad-Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères, lors de la réunion traitant des opportunités qui s'offrent, depuis la mise en application du plan global d’action commune, et qui s'est tenue, à Téhéran, avec la participation des partis, des formations politiques et syndicales, des minorités religieuses, des ONG et des médias.

«Avant la mise en application du plan global d’action commune, on avait donné une image tronquée de l’Iran, le représentant, comme une menace pour la paix et la sécurité internationale ; une campagne d’intoxication, dans le cadre de laquelle les ennemis de la RII justifiaient tout acte, à son encontre», a affirmé Zarif.

«L’un des importants acquis de l’accord nucléaire, c’est qu’il a mis un terme aux images violentes et terribles qu’on donnait de l’Iran, et que la RII a réussi à entamer une nouvelle ère, commençant par la réduction des sanctions, avant de leur levée totale, définitivement», a-t-il précisé.

«Aujourd’hui, nous devons saisir l’opportunité qu’offre la mise en application du plan global d’action commune. Il faut saisir ces opportunités, pour le développement et les intérêts nationaux de l’Iran», a souligné Zarif.

samedi, 30 janvier 2016 21:33

Quand Israël se fait avoir par les amis!!

L’ancien employé des services de renseignements américains, Edward Sonwden, a révélé que les services de renseignements américains et britanniques

ont pu déchiffrer les codes de diffusion de tout le système de drones israéliens par le biais d’une opération d’espionnage d’envergure, baptisée «Anarchist». Cette opération, qui se poursuit, depuis 18 ans, a été menée, depuis une base militaire, à Chypre. Elle a permis aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne de visionner tous les survols israéliens, dans la Bande de Gaza, en Syrie, en Iran et au Liban. Ces informations ont été publiées par le journal israélien, "Yediot Aharonot", après accord de la censure militaire sioniste. En effet, les documents et les images divulgués par Sonwden ont bien montré que toutes les informations liées aux activités des drones, à leurs bases militaires, aux ordres de bombardements de sites ou, encore, aux images reçues de partout, sont aux mains des renseignements américano-britanniques. Israël avait déployé des escadrilles de drones à la collecte de renseignements, dans tout l’espace aérien du Moyen-Orient, mais aussi, pour recueillir des renseignements, lors de planification des raids contre l’Iran. (Cette photo, publiée par Snowden, montre le décollage d'un drone israélien d'une des bases militaires israéliennes). Il s’est avéré que deux types de drones israéliens sont équipés de missiles et de bombes, pour mener des assassinats, alors qu’Israël a, toujours, refusé d’admettre que ses drones sont équipés d’armes. Ces drones décollaient de différentes bases militaires de l’armée de l’air israélienne. Selon un haut responsable de renseignements israéliens, «ce qui s’est passé s’apparente à un séisme. Les renseignements américains et britanniques nous ont, intentionnellement, dénoncés. Ceci montre que nos modes de communication ne sont pas sécurisés. C’est l’opération d’espionnage la plus dangereuse de l’histoire des renseignements israéliens», a-t-il dit. L’opération d’espionnage a commencé, en 1998, et a été menée par l’agence de la sécurité nationale américaine, NSA, et son homologue britannique, GCHQ. Elle s’est déroulée du plus haut point de Chypre, au sommet des monts Troodos, où se trouve une base d’écoute américano-britannique conjointe. L’objectif de cette mission est de déchiffrer les codes des armes de l’air, des radars et des armes intelligentes, et d’intercepter les communications codées, chez les armées centrales du Moyen Orient. D’après le journal israélien, le document ne tient pas en compte l’alliance d’Israël avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. «Au cours de cette opération d’espionnage, les Etats-Unis ont consenti de grands efforts, pour poursuivre les préparatifs israéliens, en vue d’attaquer l’Iran, surtout, qu’au cours du mandat de Benyamin Netanyahu, il était clair qu’Israël avait entrepris des mesures militaires importantes, pour attaquer l’Iran, sans aucune coordination avec les Etats-Unis» !   

La réunion tant attendue du Conseil de paix et de sécurité, (CPS), de l'Union africaine, sur le Burundi, a, finalement, débouché sur une nouvelle impasse.

Face au refus de Bujumbura de toute intervention militaire, sur son sol, aucune majorité ne s'est dégagée, pour imposer une quelconque décision.

«Sur le Burundi, nous finaliserons le document, demain». Les traits tirés, à presque minuit, après cinq heures de réunion, le commissaire Paix et sécurité, (CPS), de l’Union africaine, (UA), Smaïl Chergui, n’a pas été en mesure de dire plus que ces quelques mots à la presse, sur le cas du Burundi. La séance, très attendue, du Conseil de paix et de sécurité, qui se tenait, à Addis-Abeba, jeudi 29 janvier, n’a, donc, pas permis aux Africains de se mettre d’accord sur une position commune, comme l’espérait la commission.

La force de 5.000 hommes, qu’avait préconisée ce même CPS, le 17 décembre dernier, la Mission africaine de protection et de prévention, au Burundi, (Maprobu), est devenue difficile à mettre en œuvre, depuis que Bujumbura l’a dénoncée, comme une force d’invasion. Membre, réélu au CPS, la veille, le Burundi a pu plaider sa cause, pendant cette réunion fermée à la presse, avant de devoir se retirer, pour laisser le conseil délibérer, sur son cas.

«Nous avons donné notre point de vue : nous refusons toute intervention militaire, sur notre sol, affirmait le ministre burundais des affaires étrangères, Alain-Aime Nyamitwe, alors que le reste du CPS était, encore, en train de délibérer. On peut discuter de l’envoi d’observateurs. Mais, dans ce cas, il faudrait qu’ils surveillent, aussi, la frontière avec le Rwanda, où sont recrutés les rebelles».

L’idée, appuyée par la commission, d’envoyer cette force, au Burundi, a, peut-être, été jugée un peu trop audacieuse, l’un des principes des opérations de maintien de la paix étant, habituellement, l’accord du pays hôte. Dans le cas contraire, une telle opération risque d’aboutir à des affrontements et à la mort de soldats de maintien de la paix – un résultat, à l’opposé de l’objectif recherché.

Cette Maprobu, sans consentement de Bujumbura, n’a, en tout cas, pas convaincu tous les Etats membres de l’UA. Le Président gambien, Yayah Jammeh, a, ainsi, confié, en marge de la réunion, que plusieurs de ses homologues étaient hostiles à cette initiative, tant que le Burundi la refusait.

Il reste, encore, deux jours de Sommet de l’Union africaine, (UA), pour que les chefs d’Etat et de gouvernement rediscutent de la Maprobu. Mais, ni un consensus, ni, a fortiori, la majorité requise des deux-tiers des membres du CPS, pour passer outre le refus de Bujumbura, ne paraît, aujourd’hui, à la portée de la commission. On s’achemine, plus vraisemblablement, vers une solution de compromis, encore, à définir.

La 2e édition du World Hijab Day à Lyon, journée internationale du hijab qui vise à sensibiliser le monde entier à la signification du voile porté par les femmes musulmanes, a été interdite par la préfecture.
L’événement prévu le 1er février prochain a reçu,  dans un premier temps, l’approbation du préfet avant que ce dernier ne change d’avis. Le rassemblement a été jugé par le Préfet de Lyon comme "risquant d’engendrer des mouvements de foules dangereux”.
"Ce n’est pas seulement un événement qui a été interdit aujourd’hui, c’est la liberté qui est bafouée.
Cette restriction des libertés vise des musulmanes et des musulmans soucieux du bien vivre ensemble, prônant des valeurs de partages que sont nos valeurs islamiques mais aussi nos valeurs républicaines.” affirme avec regret l’équipe de la World Hijab Day France.
Les organisatrices sont bien évidemment déçues par cette décision incompréhensible au vu du succès rencontré l’année dernière.
En interdisant cette journée, la préfecture de Lyon n’interdit pas seulement un simple rassemblement ou une quelconque manifestation. Elle interdit une "expérience riche et enrichissante” qui vise à initier une culture du dialogue entre des femmes issues de cultures différentes.
Journaldumusulmans

 

Israël a rejeté vendredi une nouvelle initiative de paix de la France, qui a proposé de relancer les pourparlers de paix entre Israéliens et Palestiniens, a rapporté le quotidien israélien Haaretz.
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé vendredi que la France allait tenter d'organiser une conférence internationale visant à "promouvoir la solution à deux Etats" pour mettre fin au conflit israélo-palestinien.

Tenant un discours à Paris devant un parterre de diplomates français, M. Fabius a déclaré que si les efforts pour lancer les négociations se retrouvaient dans une impasse, Paris reconnaîtrait un Etat Palestinien.

Israël a rapidement réagi, rejetant l'offre de paix. "Cette déclaration (de la France) est une incitation pour que les Palestiniens provoquent un blocage", a indiqué à Haarez un haut responsable de Jérusalem.

"Le ministre français des Affaires étrangères indique à l'avance que si son initiative se retrouve dans une impasse, la France reconnaîtra un Etat Palestinien [...] on ne peut tenir des négociations ou arriver à la paix de cette manière", a ajouté le responsable israélien.

Cette initiative survient après que le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a indiqué au Conseil de sécurité mardi que l'expansion "provocante" des colonies juives d'Israël en Cisjordanie soulevait des questions quant à son engagement dans la solution.

La dernière session de pourparlers de paix s'est achevée en 2014, et une vague meurtrière de violences entre Israéliens et Palestiniens a éclaté il y a quatre mois. Au moins 155 Palestiniens ont été tués depuis mi-septembre.

Dans les détails, le sous-marin furtif Midjit, de type Ghadir, s'est pointé à quelques km du porte-avions US et a récolté des informations puis l'a filmé.

Le sous-marin iranien se trouvait à une courte distance du porte-avions sans réveiller les soupscons de sa présence. Il a filmé une vidéo dans laquelle apparait clairement  le porte-avions Us et son équipage.

Toujours selon Farsnews, le porte-avions américain porte le nom de "Harry Truman et une plaque d'identification "CVN75".

Mais encore, un drone iranien a survolé le porte-avions américain,  l'a filmé et a envoyé l'enregistrement " on line "au  centre de commandement.

Il convient de rappeler que ce type de drone est également un drone de combat capable d'effectuer des missions d'attaque en plus de sa mission de reconnaissance et de surveillance.

Pour ce qui est des manoeuvres Wilayat, des missiles de croisière "Nour" ont été testés avec succès a annoncé le porte-parole des manoeuvres Wilayat 94 , l'amiral Mahmoud Moussaoui.

Il a déclaré aux journalistes que "les unités des frégates de la Marine de l'armée iranienne avaient procédé ce matin au tir simultané de missiles de croisière mer-mer de type Nour et ont réussi à détruire  des cibles déterminées  avec précision ".

Auparavant , Moussaoui a rapporté qu'un nouveau radar a été testé avec succés:  "le système radar L-band est le dernier  système de radar de la force navale iranienne . Il est en mesure de distinguer, simultanément, les menaces aériennes et terrestres".

" Il peut être réparé facilement, son utilisation est aisée et   par rapport aux exemplaires étrangers, les dépenses consacrées à sa fabrication ne sont pas très lourdes", a-t-il fait savoir.

Les grandes manoeuvres martimes de l'armée iranienne, baptisées Wilayat 94 ont commencé mercredi sur les côtes et les eaux territoriales du Sud-Est du pays

La création d'une chaîne mondiale avec la participation des pays islamique et les activités coordonnées contre le courants takfiriste sont importants. Une fois prêt, le plan de cette proposition sera envoyé aux oulémas islamiques pour qu'on puisse s'informer des propositions des oulémas, a déclaré l'ayatollah Makarem Shirazi dans une rencontre avec un groupe d'oulémas qui ont participé au congrès mondial sur le danger des courants takfiristes.
date de publication : Saturday 30 January 2016 16:57Code d'article: 220118

Le respect envers les écoles religieuses et les religions est un principe important
Heureusement, la participation des oulémas au congrès a prouvé que ces oulémas sont conscients et c'est cette conscience qui nous relie tous, a-t-il souligné.

Les questions vérifiées dans ce congrès doivent être suivies et nous espérons pouvoir mener à bien ces questions, a-t-il indiqué.

La création d'une chaîne mondiale avec la participation des pays islamique et les activités coordonnées contre le courants takfiriste sont importants. Cette chaîne de télévision doit êtra appartenue à tous les musulmans. Elle ne doit pas être limité à un pays, a-t-il ajouté.

Dépendante de la Russie pour son gaz, la Bulgarie cherche à profiter des opportunités économiques ouvertes par deux mois de crise diplomatique entre Moscou et Ankara, tout en veillant à ne pas se brouiller avec son voisin turc.
 
date de publication : Saturday 30 January 2016 18:32
Code d'article: 220124
 
Gaz, tourisme: la Bulgarie veut profiter des opportunités de la crise russo-turque
 
Une commission de coopération économique bulgaro-russe s'est réunie cette semaine à Sofia pour la première fois depuis la suspension du projet de gazoduc South Stream en 2014.

Sous la pression des Etats-Unis et de  l'Union européenne, la Bulgarie appartenant à l'Union européenne (UE) et à l'Otan, avait alors gelé à contre-coeur les travaux préliminaires de ce gazoduc russe conçu pour contourner l'Ukraine, et qui devait aboutir en Bulgarie après avoir traversé la mer Noire.

Moscou a par la suite opté pour un nouveau tracé arrivant en Turquie, TurkStream. Mais celui-ci est enterré depuis que l'aviation turque a abattu un bombardier russe le 24 novembre, déclenchant une grave crise entre les deux pays.

Sofia a immédiatement saisi la balle au bond en proposant de ressusciter South Stream sous une autre forme.

Nous avons présenté notre projet (...) que nous sommes en train de coordonner avec la Commission européenne, a annoncé jeudi la ministre bulgare de l'Energie Temenoujka Petkova à l'issue de la commission mixte.

Seul pays de l'UE sans alternative aux livraisons russes de gaz via l'Ukraine, la Bulgarie souhaite créer sur sa côte un centre de distribution de gaz nommé Balkan qui serait alimenté par du gaz russe arrivant par le tracé jadis prévu pour South Stream sous la mer Noire.

Seule différence: le débit de ce gazoduc serait limité à 20 milliards de mètres cubes par an, et le centre intégrerait également du gaz de la Caspienne via le futur gazoduc Tap.

Le chef de la délégation russe, Sergueï Guerassimov, a exprimé son intérêt pour le projet, soulignant toutefois attendre encore des assurances de la Commission européenne.

- Manne touristique -

La Bulgarie pourrait cependant bénéficier de la crise russo-turque à beaucoup plus court terme dans le domaine du tourisme, a-t-il fait valoir: Moscou pourrait ainsi rediriger les touristes russes de la Turquie vers la Bulgarie.

Cette manne potentielle est attendue avec impatience dans le pays, qui a subi en 2015 une baisse de 26% du nombre de touristes russes, principaux clients des stations balnéaires bulgares sur la mer Noire, en raison de la récession en Russie.

Sofia a d'ores et déjà promis d'alléger son régime des visas pour récupérer le marché russe.

Par ailleurs, des mesures spéciales seront prises pour garantir la sécurité des touristes russes, notamment après l'Egypte, a souligné le ministre bulgare de l'Economie, Bojidar Loukarski, dans une allusion à l'attentat contre un avion russe qui a fait 224 morts dans le Sinaï le 31 octobre.

Mais Sofia prend soin de respecter ses alliances, et ce d'autant plus que la Bulgarie dépend en grande partie de la Turquie pour la régulation du flux de migrants, les deux pays partageant 274 kilomètres de frontière terrestre.
Plusieurs dizaines d'hommes masqués ont convergé vendredi soir vers le centre de Stockholm pour agresser des migrants, a indiqué samedi la police suédoise. Ils sont présumés être liés au milieu des hooligans et à la nébuleuse néo-nazie.
Entre 50 et 100 personnes, masquées ou encagoulées, s'étaient donné rendez-vous vendredi en début de soirée à Sergels Torg, une grande place piétonne de la capitale suédoise où se croisent aussi bien des jeunes, des marginaux que des migrants mineurs non accompagnés.


D'après des témoins interrogés par le quotidien Aftonbladet, les agresseurs ont molesté "des personnes d'apparence étrangère" et distribué un tract non signé appelant à infliger aux "enfants des rues nord-africains le châtiment qu'ils méritent".


"Je passais, j'ai vu un groupe habillé en noir, masqué, qui a commencé à frapper des étrangers. J'ai vu trois personnes molestées", a raconté un témoin.


"Faire le ménage"
Le site Internet Nordfront, vitrine du mouvement néo-nazi SMR, affirmait vendredi soir tenir de "sources sur place" qu'une "centaine de hooligans" des clubs AIK et Djurgården s'apprêtaient à "faire le ménage parmi les criminels immigrés d'Afrique du Nord".


Les sources policières, citées par le quotidien Aftonbladet, ont confirmé les soupçons pesant sur ces groupes radicaux.


En 2015, 163'000 réfugiés ont déposé une demande d'asile en Suède. Le ministre suédois de l'Intérieur, Anders Ygeman, a annoncé mercredi que son pays entend expulser près de la moitié de ces migrants, dont la demande d'asile a été ou sera bientôt rejetée.
samedi, 30 janvier 2016 21:02

Iran/PSA: de l’embargo aux contrats.

Le 12 juillet dernier, le groupe automobile français PSA confirmait le plan de restructuration tant redouté depuis des mois. Plan qui allait aboutir notamment à la fermeture de son usine de fabrication d’automobiles à Aulnay sous bois.

La restructuration, particulièrement catastrophique (8000 suppressions d’emploi, sans compter les conséquences sur les sous-traitants), était expliquée par la baisse du marché européen, où le groupe prévoyait une baisse de 10 % de ses ventes.

Parmi toutes les réactions atterrées que cette annonce avait suscitées, l’une d’elles détonait : le délégué syndical CGT de la boîte pointait comme principal responsable des difficultés, l’abandon par Peugeot du marché iranien depuis février 2012.

Marché sur lequel Peugeot avait écoulé près de 500.000 véhicules en 2011, en partenariat avec un constructeur local nommé Khodro, Ce qui représentait pas loin de 13 % des ventes mondiales de Peugeot l’année passée.

Pourquoi Peugeot a-t-il donc décidé d’abandonner ce marché considérable ? La réponse de la direction est confuse, invoquant un problème de financement lié à des sanctions financières européennes prises contre l’Iran qui gêneraient les paiements interbancaires.

L’argument du problème bancaire étant ridicule, d’autres firmes faisant sans problèmes des affaires en Iran. La réalité est tout autre. En février 2012, PSA avait noué une alliance avec General Motors, firme américaine détenue à 60 % par l’Etat fédéral, qui est entrée dans le capital de PSA à hauteur de 7 %. Or l’actionnaire principal du nouvel ami de Peugeot (les États-Unis, donc) est bien connu pour ne pas apprécier l’Iran.

C’est donc l’administration Obama qui a demandé à General Motors d’imposer à Peugeot de se retirer du marché iranien. Cette décision semble même avoir été une condition préalable à l’entrée de Général Motors dans le capital de Peugeot.

On cherche dans tous les articles de presse, et on ne trouve rien à propos de l’Iran. Alors puisque les journalistes sont des feignasses, on va remonter à la source, le rapport Sartorius ( rapport commandé par le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, sur la restructuration de peugeot). Vu qu’il fait 47 pages, il en aura bien consacré une au marché iranien (13 % des ventes en 2011, je le rappelle) ? Eh bien non, on ne trouve rien.

D’ailleurs, le rapport mentionne sans aucun problème une répartition des ventes Peugeot dans le monde dont le total est toujours inférieur à 100 %. Il a tout simplement supprimé le paragraphe concernant l’Iran.

De son côté, la presse française qui occulte toute cette affaire, fustige les « erreurs stratégiques » de Peugeot, coupable d’avoir « manqué d’ambition dans l’internationalisation du groupe ».

Enfin, pour finir sur une note positive, le rapport Sartorius trouve que l’alliance de Peugeot avec General Motors est plutôt une bonne idée, même si celle-ci a conduit à la suppression de 8000 emplois dans le secteur automobile français. Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii

« Lorsque la vérité est remplacée par le silence, le silence devient un mensonge. » Yevgeny Yevtushenko