
تقي زاده
Affaire de Qods : l’OCI se réunit la semaine prochaine à Istanbul
L’ambassadeur d’Iran à Ankara a annoncé qu’une réunion de l’Organisation de la coopération islamique sur le problème de la sainte ville de Qods aurait lieu la semaine prochaine, les 12 et 13 décembre.
Des chefs d’État et des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OCI seront présents à cette réunion.
Mohammad Ebrahim Taherian, ambassadeur iranien à Ankara, a déclaré à ce sujet :
« Après des échanges entre les présidents de la République islamique d’Iran et de la Turquie, il a été décidé d’organiser cette réunion de l’OCI en vue de nous unir et de prendre des mesures pour assurer la défense de la première qibla des musulmans du monde entier, à savoir la sainte ville de Qods, sans oublier le soutien qu’il nous faut apporter au peuple palestinien.
Pour toutes ces raisons, les 12 et 13 décembre 2017, nous tiendrons une réunion de l’OCI en présence d’experts, de ministres des Affaires étrangères et de chefs d’État des pays membres de l’OCI. »
L’ambassadeur iranien à Ankara a ajouté que ce plan malsain de Trump avait montré une fois de plus que l’ennemi cherchait à atteindre les musulmans, en profitant des différends qui existent entre eux. La réaction des dirigeants musulmans à l’annonce de Trump a ainsi montré que les musulmans restent unis malgré leurs différends.
Égypte : arrestation de 5 personnes après la prière du vendredi
Le ministère égyptien de l’Intérieur a fait état de l’arrestation de cinq personnes accusées de vouloir attenter à l’ordre public après la prière du vendredi de ce 8 décembre.
Les personnes interpellées faisaient partie du groupe des Frères musulmans. Elles avaient publié sur Internet des images antigouvernementales et envisageaient de mener des actions subversives.
Dans un communiqué publié sur la page Facebook du porte-parole de la sécurité égyptienne, on peut lire que les personnes arrêtées cherchaient à provoquer une vague de panique parmi les manifestants lors de la marche contre la décision de Donald Trump concernant Qods.
Affaire Qods : le Conseil de sécurité se réunit en urgence
Le Conseil de sécurité se réunit en urgence sur la question de la sainte ville de Qods.
La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, a écrit sur Twitter : « Aujourd’hui, à la demande de la Suède et de sept autres États membres, la question de Jérusalem est examinée par le Conseil de sécurité des Nations unies. Que Qods devienne la capitale commune d’Israël et de la Palestine est une question qui ne peut être résolue que par la négociation. Toutes les parties doivent prendre des mesures pour parvenir à la paix et la violence doit être évitée. »

La décision du président américain de reconnaître la sainte ville de Qods comme la capitale d’Israël et le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods a suscité de nombreuses critiques dans le monde entier. Aujourd’hui vendredi, de nombreux pays ont été témoins de manifestations de grande ampleur dénonçant les décisions irresponsables et insensées de Donald Trump.
Brexit : Londres et la Commission européenne sont arrivés à un compromis
Londres et Bruxelles ont conclu aujourd’hui, vendredi 8 décembre, un accord de compromis sur le Brexit.
Après une nuit de négociations, le « Monsieur Brexit » de l’UE, le français Michel Barnier, est parvenu à un accord avec son homologue britannique, David Davis, sur la situation des expatriés, le sort de l’Irlande et la facture du départ.
La deuxième phase des discussions, celle qui va régir la relation future entre l’UE et Londres, va donc pouvoir commencer et la date théorique de la concrétisation du divorce est le 30 mars 2019.
Les experts européens restent néanmoins sceptiques et ils avancent que les questions épineuses, à l’instar de la situation de l’Irlande, ne sont pas véritablement réglées.
Ce matin vendredi à Bruxelles, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a déclaré lors d’une conférence de presse commune avec la Première ministre britannique, Theresa May : « La négociation a été difficile, l’accord d’aujourd’hui est un compromis. »
Juncker a rappelé que c’était surtout le sort des expatriés, qui représentent 3 millions d’Européens sur le sol britannique, qui avait été prioritaire : « Ils ont été prioritaires dans cette négociation. Leurs droits resteront les mêmes après le Brexit. »
Les Britanniques ont accepté toutes les conditions financières des Européens, qui exigeaient un chèque de « sortie » pour solde de tout compte d’environ 50 milliards d’euros.
L’agence AP a écrit que le compromis restait ambigu et que les déclarations des responsables semblaient contradictoires.
À cet égard, elle a souligné que d’une part, les Britanniques avaient promis de se retirer du marché commun de l’UE et de son union douanière et que de l’autre, le nouveau compromis annonçait qu’il n’y aurait pas de frontière rigide sous le contrôle strict de la police et des forces de sécurité entre l’Irlande et l’Irlande du Nord. L’Irlande du Nord fait partie du territoire britannique. Or, après le Brexit, le Royaume-Uni n’aura qu’une seule frontière terrestre avec l’Europe, qui sera celle avec la République d’Irlande.
En effet, Theresa May a annoncé ce matin qu’il n’y aurait « pas de retour à une frontière dure » entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande, comme cela avait été exigé par Dublin.
Nigel Farage, ancien président du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni, a écrit dans tweet que ce nouvel accord de compromis « est une bonne nouvelle pour Mme May parce que nous pouvons passer à l’étape suivante de l’humiliation ».
Avec Le Monde
Soulever la sédition entre les chiites et les sunnites est le plus grand danger
La chose la plus dangereuse à laquelle l’ennemi a recouru est la sédition entre les chiites et les sunnites pour perturber le vrai visage de l’islam, alors que le vrai islam appartient à tous les moments, a-t-il précisé.
En remerciant les efforts de l’Iran dans le domaine du rapprochement des écoles islamiques, il a indiqué les progrès réalisés par l’Iran. Vos progrès a suscité l’inquiétude des ennemis, a-t-il ajouté.
L’unité prend son sens à travers les divergences
Des oulémas et des scientifiques issus des pays islamiques participent à cette conférence et la continuité de ces conférences est une question très importante. Le titre de la 31e conférence de l’Unité islamique est important et nous devons essayer de réaliser ce titre en pratique. L’unité est insistée dans beaucoup de versets coraniques, a indiqué M. Jafari dans la cérémonie de fermeture de la 31e conférence de l’Unité islamique.
Dieu a dit dans son coran que nous vous avons créé dans les différents groupes et ethnies pour que vous vous connaître. Il me semble nécessaire de dire que l’unité islamique prend son sens à travers de ces différences, a-t-il insisté.
Dieu a présenté l’Homme comme son représentant sur la Terre, cela est une grande responsabilité qui doit devenir conforme avec la rationalité de l’Homme, a-t-il suivi.
M. Jafari insiste sur le facteur de la rationalité. A côté des éléments l’éthique et l’amitié que Dieu a mis dans le cœur de l’Homme, la question de l’unité devient importante à travers de ces divergences, a-t-il expliqué.
Les deux éléments de l’éthique et de la rationalité atteignent leur perfection dans le noble prophète de l’islam, a-t-il marqué.
La tenue de ces conférences est très importante. La croyance des musulmans a causé la défaite des groupes terroristes en Irak, a-t-il poursuivi.
Le rôle des femmes est très important dans la société. En Irak libérée des mains des groupes terroristes, la place des femmes sera distinguée, a-t-il ajouté.
La représentation de l’assemblée mondiale des Femmes musulmans sera établie dans de différents pays islamiques
La tenue de la cérémonie ‘’ Fatemeh, dame de la gentillesse dans 26 pays islamique et les provinces iraniennes proches de la frontière iranienne, le workshop pour les femmes, la famille et la religion islamique font partie des activités de cette assemblée, a dit Touba Kermani.
Mme. Kermani a informé de la création des représentations de cette assemblée dans de différents pays islamiques. Actuellement, le bureau central de cette assemblée se trouve à Téhéran et nous avons une représentation en Irak dans la ville de Karbala, a-t-elle ajouté.
La représentation de cette assemblée sera ouverte en Tunisie et centrée sur les femmes de ce pays. Avec les planifications faites et en coopération avec les femmes élites de différents pays islamique, nous sommes en train de préparer l’inscription de cette assemblée dans la Nation Unie, a-t-elle marqué.
Le début de la cérémonie de fermeture de la 31e conférence de l’Unité islamique
Les résultats de ces discutions seront transformés dans les plans pratiques pour de différents pays, a-t-il précisé.
Nous espérons que cette conférence a des résultats pratiques pour l’islam et la communauté islamique, a-t-il espéré.
Pendant la cérémonie de fermeture de la 31e conférence de l’Unité islamique, des personnalités religieuses et des penseurs prennent également leur discours.
"Israël regrettera la décision de Trump"
Aucun président américain n’avait osé franchir le pas, mais Trump l’a fait. En déclarant la ville de Qods « capitale d’Israël », Trump a défié le monde musulman comme personne d’autre ne l’avait fait auparavant. Il a apposé son blanc-seing à plus de 60 ans d’occupation, de crimes et de destruction. Mais a-t-il réellement rendu service à « l’allié sioniste » ? Dans les minutes suivant l’annonce, Netanyahu l’a qualifiée de « décision historique », laissant éclater sa joie sous les caméras du monde entier. Mais en Israël, tout le monde ne partage pas cet enthousiasme. L’annonce de Trump est une arme à double tranchant.
Il y a d’abord la crainte d’une colère musulmane qui risque de tomber sur Israël et dont les prémices sont d'ores et déjà bien visibles vu les condamnations en cascade, les manifs à la chaîne qui à partir de ce jeudi iront envahir les rues arabes et musulmanes ; depuis l’apparition de Daech, jamais le monde islamique n’avait connu une si grande unité, ce qui n’est sans doute pas du goût de Tel-Aviv, qui surfant sur la vague du terrorisme takfiriste, s’était offert un périmètre de sécurité, allant même jusqu’à prévoir de normaliser ses rapports avec « le monde arabe ». Or tout pro-sioniste qui soit, même l’Arabie de Ben Salmane n’oserait plus désormais afficher son tropisme israélien en public. Retour donc à la case départ pour Israël qui voit ses plans tombés à l’eau les uns après les autres.
Car Trump ne le sait peut-être pas, mais les Israéliens le savent : l’entité sioniste partage de longues frontières avec ses voisins arabes, plus de 360 kilomètres avec la Jordanie ; plus de 212 kilomètres avec l’Égypte, près de 79 kilomètres avec la Syrie et près de 70 kilomètres avec le Liban. Si les deux derniers pays font partie intégrante de l’axe de la Résistance avec tout ce qu’on leur connaît en termes de volonté de combattre le régime génocidaire d’Israël, la Jordanie et l’Égypte, elles, ont fait « la paix » avec Israël : or Trump vient de fragiliser cette « paix » que ni les Égyptiens ni les Jordaniens n’ont jamais vraiment acceptée. Amman et Le Caire n’ont cessé de mettre en garde Trump contre toute annonce incendiaire au sujet de Qods, mais l’homme n’en a pas tenu compte, ouvrant à dessin les portes de l’enfer sur Israël.
Et puis que dire du front « intérieur » israélien : l’officialisation du soutien US à l’occupation de Qods ne laissera pas de marbre les 4 millions de Palestiniens de la Cisjordanie et de la bande de Gaza ni les 1,3 million de Palestiniens vivant dans les territoires occupés. À Bethléem, les manifs ont déjà éclaté avant l’annonce de Trump. Une chose est sûre : le rapport démographique se penche nettement du côté des Palestiniens en cas de « guerre civile » en Israël ou d’« une nouvelle Intifada » sur l’ensemble du territoire occupé. Ainsi le président US a fait à Netanyahu un cadeau bien empoisonné : alors que le personnage est politiquement au point mort, assailli de toute part par des accusations de tout genre, une « nouvelle flambée de violence » n’est certes pas la bienvenue même s’il veut faire croire le contraire.
Pris de panique, l’entourage de Netanyahu balance des complices : le ministre israélien du Renseignement Ysrael Katz a ainsi affirmé les régimes arabes qui se trouvent derrière la décision de Trump… Riyad et Cie, façon d’édulcorer la colère musulmane. Mais à ce qu’il paraît, c’est déjà trop tard.
Naplouse: des Palestiniens arrêtés
Au lever du jour de ce jeudi 7 décembre, 35 véhicules des militaires israéliens ont attaqué le village de Qusra au sud de Naplouse en Cisjordanie occupée et ont arrêté 29 jeunes parmi les habitants, a fait savoir l’agence de presse palestinienne Shehab. L'annonce de la reconnaissance par les USA de la ville de Qods comme capitale d'Israël a déjà déclenché de vastes mouvements de protestation et une grève à Naplouse et à Ramallah.
إضراب تجاري شامل يخيم على مدينة رام الله صباح اليوم تنديداً بقرار ترامب
— وكالة صفا (@SafaPs) December 7, 2017
تصوير: بهاء نصر pic.twitter.com/Yq2513Iqus
#صور..اضراب شامل في مدينة نابلس pic.twitter.com/ojksML2rSQ
— Pal.Info.Center (@PalinfoAr) December 7, 2017
À noter qu’après la mort de Mahmoud Zaal Odeh tué en martyr par les balles d’un colon israélien au début de la semaine, les militaires ont à plusieurs reprises attaqué le village de Qusra et ont arrêté un grand nombre de jeunes.
Suite à l’annonce du président américain Donald Trump qui a reconnu officiellement la ville de Qods comme capitale d’Israël, des manifestants ont envahi les rues de la Cisjordanie et de Gaza. Paniqué, le régime israélien continue à déployer des forces de sécurité et de renseignement en Cisjordanie. Il s'agit de brigades de soldats ainsi que des unités de renseignement de l'armée qui ont mission de prévoir " des opérations martyres". Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaël Haniyeh a lancé un appel à la mobilisation et a décrété trois jours de colère dans les territoires palestiniens.
En Turquie, des milliers de manifestants sont descendus spontanément dans la rue à Istanbul en incendiant les drapeaux américains et israéliens.
Source des photos: shehab.ps