تقي زاده

تقي زاده

A peine une semaine après la violente attaque terroriste qui a visé une mosquée soufie au Sinaï laissant des centaines de morts, l'Egypte tend la main à Moscou pour se faire aider. Pourquoi? Les accords militaires qui autorisent Israël à être présent au Sinaï, ont servi non pas l'armée égyptienne mais es terroristes takfiristes de Daech. Israël et l'Arabie saoudite sont déterminés à mettre au pas Sissi, autant donc faire appel à une partie qui a réellement fait preuve de bonne foi dans la lutte contre le terrorisme à savoir la Russie : l’aviation russe participe désormais massivement dans la lutte antiterroriste en Égypte, a annoncé Mohammad al-Chahawi, un général de l’armée égyptienne.

Qualifiant de « stratégique » la coopération russo-égyptienne dans la lutte contre les terroristes, Mohammad al-Chahawi a déclaré que les nouvelles manœuvres antiterroristes des unités parachutistes russes et égyptiennes ont débuté il y a maintenant deux mois donnant une impulsion aux coopérations militaires entre les deux pays et à présent, les équipements militaires sophistiqués et les unités de l’aviation de l’armée russe sont déployés en Égypte.

Le gouvernement russe a publié un projet d’accord entre la Russie et l’Égypte, jeudi 30 novembre, qui autoriserait les deux pays à utiliser leur espace aérien et leurs bases aériennes respectives pour leurs avions de guerre.

Selon Reuters, le feu vert du projet d’accord est donné par le Premier ministre Dmitry Medvedev, le 28 novembre, ordonnant au ministère de la Défense d’organiser des négociations avec les responsables égyptiens et de parvenir à un accord définitif.

Le ministre russe de la Défense, Sergei Shoigu s’est donc rendu au Caire pour entamer ces négociations le 29 novembre.

Shoigu a aussi rencontré, vendredi 1er décembre, le président égyptien, Abdelfatah al-Sissi et son ministre de la Défense le général Sedki Sobhi lors d’une réunion avec comme ordre principal la lutte anti-terroriste.

Selon la marine de l’armée américaine, le porte-avions USS Theodore Roosevelt, stationné dans le golfe Persique, a commencé, le vendredi 1er décembre, son opération visant à soutenir la coalition dirigée par les États-Unis en Syrie et en Irak.

Aussi connu par les membres d’équipage comme « le Big Stick », l’USS Theodore Roosevelt a quitté son port d’attache de San Diego le 6 octobre et a été rejoint le lendemain par le croiseur USS Bunker Hill. Les navires ont effectué des manœuvres dans le golfe Persique au cours des derniers jours.

Selon l’US Navy, le déploiement du groupe aéronaval dans la zone d’opérations de la 5e flotte américaine soutient l’opération « Inherent Resolve » et témoigne de « l’engagement américain à vaincre et à éliminer le groupe terroriste Daech ».

Le porte-avions USS Roosevelt comble un vide laissé par l’USS Nimitz, qui s’est retiré de la région en octobre.

« En plus des missions anti-Daech, le groupe aéronaval US mène des opérations de sécurité maritime pour rassurer les alliés et les partenaires des États-Unis, préserver la liberté de navigation et maintenir la libre circulation du commerce », a indiqué le communiqué de l’US Navy.

Toute demande de négociation sur la capacité balistique de la RII est exclue, a indiqué le ministre iranien de la Défense.

« La haute capacité défensive de notre pays, qui est la principale mesure de dissuasion face à l’ennemi de la Révolution islamique, continue de se renforcer sans arrêt », a affirmé le général Massoud Jazayeri, chef d’état-major adjoint et porte-parole des formes armées, a rapporté Tasnim.

« Par ailleurs, les instructions formelles de l’Ayatollah Khamenei, Leader de la révolution islamique et commandant en chef des forces armées, ordonnant le renforcement de la capacité défensive ont fait l’objet de l’unanimité des responsables du pays et du peuple », a-t-il indiqué.

« Je préconise à tous ceux qui se prononcent sur la RII de ne pas se donner la peine d’aborder les questions ayant trait à la défense et aux armes balistiques », a-t-il averti.

Selon le centre de réflexion Eurasia Group, les coopérations entre l’Iran et la Chine et la place qu’occupe de cette dernière au sein du Conseil de sécurité réduiront les pressions exercées par l’administration américaine sur l’Iran.

Dans un rapport sur les impacts du Plan global d’action conjoint (PGAC) sur l’Iran et sur le développement de ses relations avec les pays d’Asie centrale et d’Asie de l’Est, le centre de réflexion Eurasia Group a écrit : « Il semble qu’après des années de sanctions internationales, les dirigeants iraniens comptent sur le développement de leurs relations avec les grandes économies d’Asie de l’Est afin de faire ainsi sortir leur économie de la dépendance pétrolière et de devenir un centre commercial régional », a rapporté Fars News.

Selon ce rapport, le développement des relations politiques avec l’Asie est facile pour l’Iran, car même pendant la période des sanctions multilatérales entre les années 2010 et 2016, les pays d’Asie centrale menaient des interactions économiques avec l’Iran.

Le renforcement des coopérations économiques avec les pays de l’Asie de l’Est, notamment la Chine, a permis à l’Iran de trouver de plus en plus d’alliés pour faire face aux pressions de l’administration US et du Congrès, qui appellent à renégocier le PGAC.

Dans ce droit fil, la Chine considère l’Iran comme un important allié économique et, en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies, réagira aux pressions américaines contre l’Iran, écrit Eurasia Group.

En effet, l’un des facteurs qui permettent aux États-Unis et à l’UE de maintenir leur pression sur l’Iran s’explique par l’absence relative de la puissance chinoise dans la région du Moyen-Orient.

 

samedi, 02 décembre 2017 20:57

Abu Dhabi expulse vers Le Caire Ahmed Chafiq

Le dernier Premier ministre de Hosni Moubarak a quitté, ce samedi 2 décembre, les Émirats arabes unis à destination du Caire, a annoncé une source émiratie.

Ahmed Chafiq, ancien Premier ministre égyptien, qui avait récemment annoncé son intention d’être candidat à l’élection présidentielle égyptienne, a quitté les Émirats pour Le Caire, capitale égyptienne.

Selon cette source, la famille de Chafiq reste toujours aux Émirats.

D’autre part, l’avocate d’Ahmed Chafiq, Dina Adly, vient de déclarer que les autorités émiraties avaient arrêté le Premier ministre de Hosni Moubarak afin de le faire retourner en Égypte.

Des responsables émiratis sont arrivés samedi au domicile de M. Chafiq et ont indiqué qu’il serait transféré en Égypte à bord d’un avion privé, a rapporté l’un des témoins de la scène. Des éléments confirmés par son avocate, Dina Adly, sur Facebook.

Mercredi, Ahmed Chafiq avait annoncé son intention d’être candidat à l’élection présidentielle égyptienne et avait affirmé que les Émirats arabes unis, où il réside, l’empêchaient de quitter le territoire.

Ahmed Chafiq avait été candidat à l’élection présidentielle de 2012, mais il avait perdu face à Mohamed Morsi.

Slobodan Praljak, le Croate de Bosnie qui s'est suicidé il y a deux jours en avalant le contenu d'une fiole dans une salle d'audience du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye, est mort d'une insuffisance cardiaque causée par du cyanure, a annoncé vendredi soir le parquet néerlandais. 
 
 
"Les résultats préliminaires des analyses toxicologiques ont montré que M. Praljak avait une forte concentration de cyanure de potassium dans le sang", a expliqué le parquet dans un communiqué après l'autopsie du corps.
 
"Cela a provoqué une insuffisance cardiaque, soupçonnée d'être la cause de sa mort".

Parallèlement, une enquête interne du TPIY commencera la semaine prochaine en complément de l'enquête du parquet néerlandais, sollicité par le tribunal après le dramatique incident qui a provoqué la stupeur dans ses couloirs feutrés.

Au moment où le TPIY rendait mercredi son ultime jugement, Slobodan Praljak s'est soudainement donné la mort à l'aide d'une fiole de "poison", a raconté son avocat. Il venait de recevoir confirmation de sa condamnation à 20 ans de prison pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis pendant la guerre en Bosnie (1992-1995).

L'autopsie du corps a été réalisée à Rijswijk, près de La Haye, à l'Institut médico-légal néerlandais, reconnu comme étant l'un des plus importants laboratoires de médecine légale du monde. Deux experts croates ont été dépêchés sur place "à la demande du TPIY", pour "observer", a dit à l'AFP un des porte-parole du parquet, Vincent Veenman.

Déjà, un test provisoire avait révélé jeudi la présence d'une "substance chimique qui peut entraîner la mort" dans la fiole que Praljak a sortie de sa poche avant d'en boire le contenu d'une seule gorgée.


De son côté, la Télévision nationale croate (HRT) a rendu vendredi à une heure de grande écoute un hommage à Slobodan Praljak, diffusant un film réalisé en 1989 par cet homme, "Le retour de Katarina Kozul", l' histoire d'une jeune veuve d'Herzégovine qui émigre en Allemagne.

Pendant la guerre de Bosnie, des milliers de musulmans ont été tués par l'armée yougoslave.
La présidence palestinienne a mis en garde vendredi contre les effets destructeurs d'une reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d'Israël ou d'un transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. 
 
Le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré à l'AFP qu'une reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d'Israël "détruirait le processus de paix".

"La reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d'Israël et le transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem impliquent le même degré de danger pour l'avenir du processus de paix et poussent la région dans l'instabilité", a affirmé Nabil Abou Roudeina.

La présidence de l'Autorité palestinienne s'exprimait alors que le président américain Donald Trump doit décider de façon imminente s'il transfère ou non l'ambassade de son pays de Tel-Aviv à Jérusalem.

Les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est, qu'Israël a conquise et annexée, comme la capitale de l'Etat auxquels ils aspirent et s'opposent à tout ce qui légitimerait l'occupation par Israël de cette partie de la ville sainte.

Sans mentionner explicitement le président américain ou les Etats-Unis, M. Abou Roudeina avait affirmé plus tôt vendredi que toute solution juste au Moyen-Orient passait par la reconnaissance de Jérusalem-Est comme capitale d'un futur Etat palestinien indépendant.

"C'est par Jérusalem-Est, avec ses sites sacrés, que commence et s'achève toute solution ou tout projet qui puisse sauver la région de la destruction", a-t-il déclaré dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle Wafa.

L'ONU n'a jamais reconnu l'annexion de Jérusalem-Est et considère que le statut final de la ville doit être négocié. Les ambassades étrangères sont installées à Tel-Aviv.
Le mouvement islamique Hamas et le Jihad islamique dans la bande de Gaza ont déclaré jeudi qu'Israël était entièrement responsable de la récente escalade des tensions dans l'enclave côtière de Gaza. 
 
Jeudi soir, des chasseurs de combat israéliens ont frappé plusieurs positions, sans cependant faire de victime, selon des responsables de la sécurité.

Hazem Qassem, porte-parole du Hamas à Gaza, a déclaré dans un communiqué de presse envoyé par e-mail que les tirs d'artillerie et les frappes aériennes intensives lancées par Israël à Gaza étaient "une continuation de l'agression israélienne contre le peuple palestinien".

De son côté, le porte-parole du Jihad islamique, Dawood Shihab, a souligné dans un autre communiqué de presse envoyé par e-mail que les attaques israéliennes ne viendraient jamais à bout de la résistance armée palestinienne.

"La résistance armée ne restera pas sans réagir, et a pleinement le droit de répondre à cette agression, de se défendre et de défendre notre peuple", a-t-il affirmé.
Après sa prudence verbale en Birmanie, le pape François a demandé vendredi depuis le Bangladesh "pardon" aux réfugiés "rohingyas", après avoir écouté avec gravité les récits de seize d'entre eux et prononcé le nom de leur communauté pour la première fois depuis le début de son voyage en Asie. 
 
Le souverain pontife a donc attendu d'être à Dacca pour réutiliser le mot "Rohingya", communément utilisé par la communauté internationale et martelé depuis la place Saint-Pierre de Rome, mais taboue en Birmanie.
 
"Votre tragédie est très dure, très grande, mais a une place dans notre cœur", a souligné publiquement le pape. "Au nom de tous ceux qui vous ont persécutés, qui vous ont fait du mal, en particulier dans l'indifférence du monde, je vous demande pardon!", a-t-il lancé.

"Ces frères et sœurs portent en eux le sel de Dieu", a souligné le pape. "Ne fermons pas nos cœurs, ne regardons pas dans l'autre direction. La présence de Dieu aujourd'hui s'appelle aussi Rohingya", a-t-il enfin dit.

L'exode de cette minorité musulmane a constitué le fil rouge du voyage du pape François en Asie, entamé lundi en Birmanie et qui s'achève samedi après-midi au Bangladesh.

A l'issue d'une rencontre interreligieuse à Dacca, une délégation de réfugiés rohingyas, dont des femmes et des enfants, a formé une petite file pour s'entretenir à tour de rôle avec le souverain pontife. Celui-ci les a écoutés en hochant de la tête, avec tristesse.



- Messe avec 100.000 catholiques -

Au premier jour de son arrivée à Dacca jeudi, en provenance de Rangoun, le pape avait demandé à la communauté internationale des "mesures décisives" pour régler cette crise humanitaire, dont une aide d'urgence au Bangladesh.

Le grand imam du Bangladesh, Farid Uddin Masud, a d'ailleurs salué vendredi le "grand soutien" du pape aux Rohingyas.

A l'occasion de la rencontre interreligieuse de vendredi, le pape a écouté un musulman, un hindou, un bouddhiste, un membre de la société civile et un catholique, avant de prendre la parole à son tour.

L'engagement du Bangladesh en faveur de la liberté religieuse doit être "un appel respectueux mais ferme destiné à qui cherchera à fomenter des divisions, de la haine et de la violence au nom de la religion", a souligné le pape.

En avril 2016, le pape François s'était envolé pour l'île de Lesbos en Grèce et avait emmené au Vatican 12 réfugiés syriens musulmans.

Une incursion pour le moins spectaculaire dans l'immense camp abritant au total 900.000 réfugiés Rohingyas dans le sud du Bangladesh n'était toutefois pas à l'ordre du jour de ce voyage, a répété son porte-parole Greg Burke.

Dans la matinée, le pape François avait été acclamé au cours d'une messe en plein air, dans une ambiance simple et festive, par 100.000 croyants de la minuscule minorité catholique du Bangladesh, très inquiète face à une montée de l'extrémisme islamique.

La venue du souverain pontife au Bangladesh est un événement pour la petite communauté de 375.000 catholiques (soit 0,24% des 160 millions d'habitants).

La naissance du grand Prophète(sawas), s’avère, à différents niveaux, très importante pour nous les musulmans. En d’autres termes, le jour anniversaire de sa naissance annonce d’innombrables bienfaits. Primo, ce grand prophète a vu le jour dans une conjoncture de l’histoire où l’humanité se caractérisait par deux traits saillants.


En premier lieu, l’homme avait enregistré par rapport à ses ancêtres, de grands progrès sur les plans scientifique, idéologique et intellectuel.

La communauté humaine avait formé dans son giron des philosophes, des savants, des mathématiciens, des praticiens, des physiciens les plus érudits. De grandes civilisations avaient émergé et, il va de soi que sans la science il n’y a pas de civilisation!

Le monde de cette époque a vu l’émergence de nombreuses civilisations, les unes plus brillantes que les autres. Il s’agit du premier trait saillant du monde de cette époque.


Le second trait, qui, conjugué au premier, constitue un ensemble bien étrange, c’est que l’homme de cette époque se trouvait du point de vue de morale et de l’éthique, au plus bas de l’échelle de dépravation et si on n’évoque pas une telle expression, on devrait dire que l’homme était au paroxysme du déclin.

Ce même humain, doté du savoir et de la science, était captif de ses fanatismes, des superstitions, de l’égoïsme, de tyrannie; il était coincé dans les engrenages des appareils gouvernementaux inhumains et tyrans. Le monde de l’époque vivait dans de telles conditions. Si on se réfère aux annales de l’histoire, on pourra constater qu’à cette époque-là, l’humanité entière était captive. Et comme l’a judicieusement noté l’Emir des croyants Ali- béni soit-il - l’homme vivait des moments les plus amers au paroxysme de pression, de tyrannie, de fratricide, de perfidie... Dans ce même sermon, l’Emir des croyants dit: «Les gens ne pouvaient plus dormir d’un sommeil tranquille...» Les événements enregistrés dans les annales de l’histoire tels que la fente dans les créneaux du palais de Kasrã, l’ébranlement des signes d’idolâtrie et d’associationnisme dans les quatre coins du monde, ne traduisaient-ils pas des signes de Dieu et de Sa puissance?

 

Ces signes symboliques expriment une puissance qui a pour tâche de briser les piliers de tyrannie et de corruption, de purifier la science de superstition, et la civilisation de dépravation. Ce fut l’œuvre de notre vénéré Prophète. C’était dans un tel monde que le Prophète a vu le jour et que son avènement a eu lieu. Il se voua corps et âme à émanciper l’homme de l’obscurantisme, de la superstition, de la tyrannie, de la dépravation, des fanatismes. Il changea de fond à comble l’homme, il instaura un nouvel ordre dans le monde. Evidemment, la mission du Sceau des prophètes n’était pas de réformer le monde entier.

Non! Il lui incombait de prendre, via la révélation, les enseignements divins et de les offrir à l’homme pour qu’il en profite dans la vie en les appliquant.

 

Dès lors, comment on en a usé et comment on les a appliqués, c’est un tout autre sujet à débattre. Le vénéré Prophète(sawas) a pleinement assumé sa mission, a achevé son œuvre et a rejoint son Seigneur.


(Propos tenus lors d’une audience accordée aux responsables de l’Ordre de la RII, à l’occasion du jour anniversaire de la naissance du Grand Prophète de l’Islam et de l’Imam Sãdiq(s), 5 septembre 1993)