Depuis le début de la guerre contre la Syrie, en 2011, la Russie soutient ce pays face à ce qu’elle considère être une agression extérieure. Alors que la presse occidentale explique ce comportement par une solidarité entre des dictatures, Thierry Meyssan en expose les vrais motifs historiques. Il observe que la victoire, qui est aussi celle de Moscou, ouvre une nouvelle période pour la culture orthodoxe en Europe.

تقي زاده
Les forces spéciales chinoises bientôt en Syrie
La Chine entend acheminer en Syrie deux contingents, baptisés « Les Tigres de Sibérie » et « Les Tigres de la nuit ».
Selon le site web The Middle East Monitor, la Chine entend acheminer deux contingents de forces spéciales en Syrie, dans le but de soutenir le président syrien Bachar al-Assad.
Pékin a pris cette décision sur fond de ses préoccupations quant à la présence au Turkestan oriental, en Chine, d’éléments terroristes affiliés à Daech.
Le Turkestan oriental fait partie du Turkestan, situé dans l’État de Xinjiang. Les éléments extrémistes qui habitent au Turkestan oriental ont beaucoup aidé le groupe terroriste Daech à combattre le gouvernement d’Assad.
Ce vendredi 24 novembre, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a rencontré Bouthaina Shaaban, conseillère du président syrien. Lors de cet entretien, le chef de la diplomatie chinoise a remercié le gouvernement Assad d’avoir lutté contre les éléments extrémistes, originaires du Turkestan oriental. Le gouvernement syrien affirme que quelque 5 000 terroristes, venus du Turkestan oriental, se sont illégalement infiltrés en Syrie, via le territoire turc.
Il ne s’agira pas de la première fois que des militaires chinois sont acheminés vers la Syrie.
En 2015, le gouvernement syrien a autorisé le déploiement de 5 000 soldats chinois dans l’ouest de Lattaquié. Des équipements militaires maritimes et aériens avaient été donnés à ces troupes par la Chine.
La Chine fait partie des cinq grandes puissances du Conseil de sécurité de l’ONU qui ont le droit de veto, dont elle a usé pour défendre la souveraineté de la Syrie.
Choïgou a rencontré le président al-Sissi au Caire
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, actuellement en visite au Caire, s’est entretenu ce mercredi avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Était présent à cette réunion, le ministre égyptien de la Défense, Sedki Sobhi.
« Le Caire se félicite des relations étroites qu’il entretient avec la Russie, et souhaite le développement de ces relations dans tous les domaines, d’autant plus que toute la région se trouve devant le grand défi du terrorisme », a déclaré le président al-Sissi au cours de cette rencontre.
Présentant les condoléances du président Poutine et de la Russie pour la mort des dizaines de personnes lors de l’attentat terroriste de la mosquée d’al-Rawdah au Sinaï, Sergueï Choïgou a déclaré que la Russie serait solidaire de l’Égypte dans le combat antiterroriste.
Le ministre russe de la Défense a souhaité que la Russie et l’Égypte développent leur coopération pour renforcer la sécurité et la stabilité de la région.
Les deux parties ont examiné aussi les moyens permettant de promouvoir la coopération militaire et défensive entre Moscou et Le Caire.
Attentat du Sinaï et le projet israélien d’État palestinien alternatif
Depuis longtemps, les stratèges israéliens cherchent un moyen permettant à Tel-Aviv d’expulser les habitants de la Cisjordanie au Sinaï afin qu’Israël puisse réaliser son projet raciste d’établir l’État hébreu dans les territoires occupés palestiniens.
Le quotidien égyptien Echorouk a publié un article signé Mohamed Ismat intitulé « L’empreinte du Mossad et des résidus de Daech ». L’auteur écrit : « Bien qu’on n’ait pas trouvé de preuves d’une implication d’Israël dans le carnage de la mosquée al-Rawda au Sinaï, il est certain que cet attentat terroriste rend service aux milieux sionistes qui essaient depuis longtemps de trouver un moyen leur permettant de faire évacuer les habitants égyptiens du Sinaï afin qu’Israël puisse transférer un jour les habitants palestiniens de la Cisjordanie dans cette région égyptienne. »
« En effet, la ministre israélienne de l’Égalité sociale, Gila Gamliel, a suggéré il y a quelques jours la création d’un État palestinien alternatif dans la péninsule du Sinaï. Les cheikhs des grandes tribus du Sinaï sont convaincus que le Mossad était derrière cet attentat terroriste, non seulement pour préparer le terrain à son projet d’État palestinien alternatif, mais aussi pour pouvoir plus facilement attaquer un Sinaï évacué de ses habitants, en cas d’une éventuelle guerre contre l’Égypte. »
Mohamed Ismat estime que les déclarations de la ministre israélienne et le point de vue des cheikhs du Sinaï laissent penser que la violence au Sinaï rend le plus grand service au régime israélien.
L’auteur ajoute que de nombreux indices montrent que la stratégie globale de l’armée israélienne a été également changée : « Comme l’ancien ambassadeur d’Israël en Égypte, Isaac Levanon, l’a noté après l’attentat de la mosquée d’al-Rawda au Sinaï, la politique d’Israël qui consistait à se préparer à contrer toute attaque ou menace étrangère est remplacée par une soi-disant lutte antiterroriste au-delà des frontières. »
Paris : l’accord nucléaire avec l’Iran n’est pas renégociable
La porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Agnès Romatet-Espagne, a déclaré ce mercredi, lors d’un point de presse, que l’accord nucléaire avec l’Iran « ne doit être ni renégocié ni amendé ».
« Est-ce que Paris souhaite encore ouvrir immédiatement des négociations pour définir l’après-2025 de l’accord nucléaire avec l’Iran ? Pensez-vous que l’Iran et d’autres partenaires seraient vraiment prêts à rentrer dans une telle discussion ? », a demandé un journaliste à la directrice de la communication et de la presse du ministère français des Affaires étrangères.
Pour décrire le point de vue de Paris envers l’accord entre l’Iran et les 5+1 (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) sur le nucléaire iranien, Agnès Romatet-Espagne a répondu : « La France est attachée à la mise en œuvre rigoureuse, par toutes les parties, de l’accord de Vienne, qui ne doit être ni renégocié ni amendé. Il s’agit d’un accord robuste, dont la bonne application permet d’éviter durant plus de dix ans que le programme nucléaire iranien soit détourné à des fins militaires. »
« Dans le même temps, les dispositions nucléaires du Plan global d’action conjoint ne couvrent qu’une période limitée ; il importe de réfléchir à l’après », a-t-elle toutefois ajouté.
L’Iran condamne le meurtre d’un jeune Iranien par la police américaine
« L’affaire de l’assassinat du jeune Iranien aux États-Unis est suivie sérieusement et fait l’objet d’une enquête », a affirmé ce mercredi 29 novembre le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qassemi, a vivement déploré le cruel assassinat d’un jeune Iranien aux États-Unis et condamné l’attitude violente de la police américaine.

Qassemi n’a pas manqué de compatir à la douleur de la famille de la victime.
« Le ministère des Affaires étrangères s’occupe sérieusement de cette affaire en vue de prendre, dans les plus brefs délais, les mesures nécessaires afin de restaurer les droits des citoyens iraniens. »
Un témoin oculaire dans l’État de Virginie a déclaré au Washington Postla semaine dernière qu’elle avait vu deux agents de police s’approcher de la voiture du jeune homme et tirer à bout portant. Dix jours après le tir, le jeune homme est mort à l’hôpital à cause de ses blessures graves.
Les noms des policiers et la raison de la fusillade n’ont pas été révélés, a écrit le journal, jugeant également difficile de savoir si la fusillade était justifiable.
Bijan ghaisar était un citoyen américain d’origine iranienne.
Par ailleurs, le Haut Conseil des droits de l’homme iranien a condamné cet acte violent en déclarant : « Le gouvernement américain devrait être tenu responsable du meurtre et répondre à l’opinion publique mondiale. »
Le Conseil a ajouté que dans une lettre officielle, il demanderait au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et au haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme d’assurer le suivi de l’assassinat et de fournir un rapport.
Le Conseil a également demandé à l’ambassade de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts des États-Unis en Iran, de transmettre au gouvernement américain les inquiétudes de Téhéran sur cette affaire.
Les discussions de Genève sur la Syrie prolongées jusqu’au 15 décembre
L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie Staffan de Mistura a annoncé que les discussions de Genève se poursuivraient jusqu’à la semaine prochaine.
À l’issue de sa rencontre avec la délégation du gouvernement syrien, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a déclaré, le mercredi 29 novembre, que les discussions de Genève sur la Syrie, sous l’égide des Nations unies, se poursuivraient jusqu’à la semaine prochaine.
À noter que le gouvernement syrien s’est opposé à la prolongation des pourparlers de Genève jusqu’au 15 décembre.
L’idée de faire durer les négociations jusqu’au 15 décembre avait été avancée par Staffan de Mistura, mais elle a été rejetée par Damas.
Les pourparlers de Genève-8 ont commencé, le mardi 28 novembre. Au premier jour de ces négociations, Staffan de Mistura s’est entretenu avec la délégation de l’opposition.
La délégation du gouvernement syrien est arrivée aujourd’hui mercredi à Genève pour prendre part aux pourparlers sur la Syrie qui devaient se clôturer vendredi avant d’être prolongés jusqu’à la semaine prochaine.
Conférence de presse de l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques
Au début de son discours, l'ayatollah Araki s'est également félicité de grandes victoires du front de la résistance en Irak et en Syrie. Après la défaite de Daech, nous sommes entrés dans une nouvelle phase des efforts des leaders du monde musulman pour le renforcement de l'unité et de la convergence, a indiqué l'ayatollah Araki.
Le plus grand complot contre le monde islamique préparé par le triangle Sionisme-wahhabisme-impérialisme américaine vise à étendre la discorde dans le monde musulman. Ils veulent détruire la volonté des peuples qui réclament la liberté. Après la défaite de Daech la création de l'umma islamique est certaine, a dit l'ayatollah Araki.
Avec une volonté sérieuse, en coopération avec des organisations et des ONG et avec l'accompagnement du Guide suprême iranien, nous continuons à continuer la voie de l'unité. nous avions accompli de grandes activités dans ce sens au cours de l'année dernière dans le pays et à l'étranger, a-t-il ajouté.
De Catherine II à Vladimir Poutine
Pour construire la Russie moderne, la Tsarine Catherine II décida de faire de sa capitale, Saint-Pétersbourg, le premier centre culturel du monde. Elle enracina son pays dans son fond culturel chrétien orthodoxe, développa l’usage de la langue française et invita les plus grands intellectuels et artistes européens à sa cour, qu’ils soient catholiques, protestants ou orthodoxes, et même musulmans.
Consciente de la perte culturelle que représentait pour l’orthodoxie, donc pour la Russie, le recul du christianisme au Moyen-Orient face à l’intolérance de l’Empire ottoman, elle entra en guerre contre le Sultan. Elle annexa la Crimée, transforma la mer Noire en mer orthodoxe et commença à délivrer la Grande Syrie en prenant Beyrouth [1]. Elle déclara alors que « La Grande Syrie est la clé de la Maison Russie ».
Ce rêve fut repoussé par les Français et les Britanniques lors de la guerre de Crimée (1853) et plus encore par les Bolcheviks qui rejetaient la place de l’orthodoxie en Russie. En 1918, ils jouèrent le jeu de Mustafa Kemal Atatürk pour le compte du trafiquant d’armes Alexandre Parvus, sponsor de Lénine.
Le rêve de la Grande Catherine aura attendu 2017 pour trouver un début de réalisation. Le président Poutine a lui aussi annexé la Crimée et délivré la Syrie, non pas de l’Empire ottoman, mais des jihadistes encadrés par les Français, les Britanniques et les Etats-uniens. La Russie est devenue la puissance protectrice de toutes les populations, quelle que soit leur religion, des rives du Nil aux monts Elbourz.
Le sommet de Sotchi marque le rôle de la Russie au Moyen-Orient élargi. Elle est désormais la puissance protectrice de l’Iran, de la Syrie et de la Turquie ; ces deux derniers Etats ayant basculé du camp de Washington en 1991 à celui de Moscou en 2017.
Le réveil de la culture orthodoxe aura d’importantes conséquences en Europe. Le continent est historiquement divisé entre une zone catholique et protestante à l’Ouest et orthodoxe à l’Est. On discute et on marchande avec Dieu à l’Ouest, on est soumis à sa Grandeur et on L’adore à l’Est. Les structures familiales sont plus inégalitaires à l’Ouest et plus égalitaires à l’Est. Depuis le XIème siècle, cette différence culturelle fracture l’Europe. Durant la Guerre froide, le « rideau de fer » ne respectait pas cette division, la Grèce orthodoxe ayant été rattachée à l’Otan et la Pologne catholique incorporée au Pacte de Varsovie. Aujourd’hui, l’élargissement de l’Union européenne vise prioritairement à imposer le modèle Ouest-Européen aux pays de culture orthodoxe. On peut dés aujourd’hui prévoir la dissolution de l’Union européenne et le triomphe du modèle culturel ouvert de Saint-Petersbourg.
Les chrétiens d’Orient ne se sont jamais sentis concernés par les différences culturelles intra-européennes, mais les Européens les ont toujours perçus soit comme catholiques, soit comme orthodoxes. Dès 1848, la France avait ainsi imaginé de déplacer les catholiques et maronites de Syrie en Algérie et d’exterminer les orthodoxes. Paris pensait utiliser ces arabes chrétiens fidèles à Rome pour surveiller les musulmans algériens. A défaut, il finit par s’appuyer sur les juifs locaux (décret Crémieux) et leur confier cette mission (1870). Plus récemment, durant les guerres d’Iraq et de Syrie, les Européens de l’Ouest accueillirent de nombreux chrétiens d’Orient, en réalité exclusivement des catholiques, jamais des orthodoxes.
Pour la Syrie, l’œuvre du président Poutine est l’occasion de revenir à ses propres fondamentaux après l’expérience des jihadistes qui souhaitaient imposer à tous leur unique modèle culturel : la Syrie n’est grande que lorsqu’elle prend soin de toutes ses populations, sans exception. Au départ, Vladimir Poutine pensait organiser un « Congrès des Peuples syriens » à Sotchi. Il a finalement reconnu qu’en Syrie, à la différence de la Russie, aucune communauté n’a de territoire à elle, toutes vivent mélangées dans leur unique patrie. Ce sera donc un « Congrès du dialogue syrien ».
Source
Al-Watan (Syrie)
[1] Beyrouth comme Jérusalem font partie de la Syrie historique. Le Liban n’a été créé que par les accords Sykes-Picot, durant la Première Guerre mondiale. Israël fut initié un peu plus tard par la Déclaration Balfour et proclamé en 1948.
Tournée de Macron en Afrique, un échec annoncé?
Emmanuel Macron part pour une tournée en Afrique. À cette occasion, il entend changer le rapport entre les pays africains et la France. Mais il aura fort à faire pour convaincre la population. Des manifestations sont prévues sur son passage.
Décidé à redresser l’image et l’influence française en Afrique, Emmanuel Macron entame, le 27 novembre, sa première tournée sur le continent africain. Son objectif : moderniser les relations franco-africaines, en les recentrant sur l’entrepreneuriat, la jeunesse et l’éducation. Il se rendra d’abord au Burkina Faso, ensuite en Côte d’Ivoire et au Ghana.

Il devra convaincre une jeunesse africaine de plus en plus hostile à la présence française sur le continent, sur fond de soi-disant menace terroriste persistante au Sahel que les troupes françaises installées dans la région ont du mal à combattre et aussi sur le flux migratoire croissant que l’Europe veut endiguer.
Pour montrer qu’il appartient à une nouvelle génération, éloignée du passé colonial et de ses prédécesseurs, il parlera surtout du partenariat économique, entrepreneuriat, éducation, sport et énergies renouvelables, plutôt que d’aide au développement.
Première étape, l’Université de Ouagadougou au Burkina Faso où il prononcera le 27 novembre son principal discours de politique africaine devant 800 étudiants. Il répondra ensuite à leurs questions, « sans filtre », promet l’Élysée. « Ce public n’a pas forcément une bonne image de la France », reconnaît le château, surtout depuis la chute de Blaise Compaoré, chassé par la rue en 2014 et que la France a exfiltré vers la Côte d’Ivoire.
Plusieurs organisations burkinabè ont appelé à manifester sur son passage, pour protester contre le « pillage » des ressources naturelles par les grandes entreprises françaises, la présence militaire de Paris et le maintien du franc CFA, « monnaie coloniale ».
Emmanuel Macron se rendra ensuite à Abidjan pour assister au sommet Europe-Afrique et « recadrer la relation France-Afrique dans son projet de refondation de l’Europe », précise l’Élysée.
Le chef de l’État aura plutôt intérêt à éviter tout impair et de faire oublier non seulement sa petite phrase de cet été au G20, où il jugeait difficile de stabiliser l’Afrique quand la natalité y est « encore de 7 à 8 enfants par femme », mais aussi les impairs de ses prédécesseurs.
Avec RT
Burkina Fasso: l'armée française visée par une grenade avant l'arrivée de Macron
Une grenade offensive a été lancée en direction d'un véhicule transportant des militaires français lundi soir à Ouagadougou, blessant trois civils, quelques heures avant l'arrivée du président français dans la capitale du Burkina Faso, rapporte Radio France Internationale (RFI) mardi sur son site Internet.
Les militaires n'ont pas été touchés mais trois civils ont été blessés dont un grièvement. Quelques heures plus tard, le président français est arrivé sur place pour la première visite de sa tournée africaine.
Selon la radio qui cite des informations en provenance des services de sécurité, l'engin a été lancé par deux individus cagoulés qui circulaient sur une motocyclette.
La grenade n'a pas atteint sa cible, précise RFI. Elle a explosé sur la chaussée et blessé trois personnes. Les deux individus ont pris la fuite, juste avant l'arrivée d'Emmanuel Macron.
Cette attaque a eu lieu alors qu'Emmanuel Macron est arrivé lundi soir tard au Burkina Faso. C'est la première étape d'une tournée africaine au cours de laquelle le chef d'État français entend s'adresser à la jeunesse et défendre un partenariat "renouvelé" entre la France et l'Afrique.
Macron était attendu ce mardi matin devant 800 étudiants de l'université d’Ouagadougou et de la région pour prononcer son discours de politique africaine.
Il se rendra ensuite mercredi à Abidjan en Côte d'Ivoire pour le sommet Union Africaine-Union européenne avant une dernière étape au Ghana, première visite d'un chef d'État français dans ce pays anglophone.
Le président français doit prendre prendre part aux côtés de ses homologues africains et européens dont la chancelière allemande Angela Merkel, au cinquième sommet Union africaine-Union européenne qui aura lieu à Abidjan.
Depuis 2010, la France, ancienne puissance coloniale, entretient une coopération militaire ininterrompue avec les autorités du Burkina au nom de la lutte contre les terroristes et les extrémistes.
Avec Reuters
