تقي زاده

تقي زاده

lundi, 14 mars 2016 14:24

Les racines du sens de la religion

L’homme s’est familiarisé avec la religion depuis un temps si lointain qu’il couvre toute l’histoire enregistrée de la vie humaine et remonte aux profondeurs des époques préhistoriques.

Le Saint Coran a décrit la religion comme la nature innée de l’homme et l’ordre établi d’Allah. En effet, il dit à ce propos: « … La Religion est en harmonie avec la nature qu’Allah a donnée à l’homme en le créant ». (Sourate Al-Roum; 30:30)

Les recherches menées par les sociologues et les historiens montrent que les lieux de culte, qu’ils soient sous une forme simple ou élaborée et complexe avaient toujours une influence sur la vie humaine, et que la religion sous ses formes diverses s’est toujours imbriquée dans l’histoire de l’homme.

Will Durant, après avoir discuté d’une façon détaillée de l’athéisme de certaines gens, écrit, que malgré tout ce qui a été dit à ce propos, il y a des cas exceptionnels où l’ancienne idée selon laquelle la religion est un phénomène qui s’étend généralement à tous les êtres humains, est vraie. La question de la religion est du point de vue du philosophe, l’une des questions fondamentales de l’histoire et de la psychologie.

Il ajoute que depuis les époques immémoriales la religion allait toujours de pair avec l’histoire de l’humanité. L’idée de la piété ne peut jamais quitter le coeur humain (« Histoire de la Civilisation », vol. I, pp. 88-89).

Du point de vue psychologique cette relation historique entre l’homme et la religion prouve que le « sentiment religieux » est l’un des instincts humains fondamentaux et l’un des éléments naturels de l’âme humaine.

Il est clair que parfois, lorsque le niveau de la pensée humaine était bas et que les sciences n’avaient pas encore réalisé un progrès remarquable, ce sentiment intime était incroyablement mélangé avec des superstitions; mais que graduellement, avec le progrès des sciences d’une part, les efforts persistants et le s enseignements des Prophètes de l’autre, il s’est purifié des adultérations, et a recouvré par conséquent sa pureté et son originalité.

Les vagues anti-religieuses pendant les siècles passés

Dans ces circonstances, il paraît surprenant que pendant les siècles passés, notamment depuis le XVIème siècle, une vague anti-religieuse violente ait englouti les pays occidentaux, et que beaucoup de libre-penseurs européens se soient séparés de l’Eglise. Ceux qui voulaient rester loyaux envers la religion se sont tournés vers certaines religions orientales ou plutôt vers une sorte de gnosticisme, alors qu’un grand nombre de gens ont été attirés par le matérialisme et tout ce qui est de ce genre.

Mais lorsqu’on examine de plus près les racines de ce sujet, on remarque que dans les circonstances spécifiques qui prévalaient en Europe à cette époque, ce phénomène n’avait rien d’inattendu.

Pour l’expliquer, on doit considérer les facteurs ayant conduit aux mouvements anti-religieux et à la tendance au matérialisme en Europe, dans le contexte de la politique suivie par l’Eglise à l’égard de la Renaissance et du progrès réalisé dans les divers domaines de la science naturelle.

En effet, au Moyen Age et notamment durant la période allant du XIIIème au XVème siècles l’Eglise a entrepris une campagne contre la science et s’est efforcée d’écraser les mouvements scientifiques à travers l’Inquisition. A la suite du décret papal condamnant la science, des gens comme Galilée furent persécutés et forcés à renier la théorie du mouvement de la terre. Cette campagne a continué jusqu’à la dernière partie du XVIIème siècle. Il est évident que cela a provoqué la réaction des scientifiques contre l’Eglise, lesquels scientifiques oeuvraient avec détermination en vue de l’avancement de la science.

Une erreur d’analogie et une comparaison indue entre la position spécifique de l’Eglise au Moyen-Âge et l’attitude des autres religions a conduit certains scientifiques à entreprendre une campagne en règle contre toutes les religions et à les rejeter toutes. Ils sont allés jusqu’à inventer une doctrine dénommée « discorde entre la religion et la science ».

Mais une étude du mouvement scientifique en Islam, commencé dès le premier siècle de l’hégire et portant ses fruits au IIème et IIIème siècles de cette ère, montre que dans la Société musulmane le cas était tout à fait différent. Ce mouvement avait vite donné naissance à des scientifiques tels que al-Hassan Ibn Haytham, le célèbre physicien musulman, Jâbir Ibn Hayyân que les Européens appellent « le Père de la Chimie », et d’autres hommes semblables. Leurs écrits ont laissé une grande influence sur des scientifiques tels que Roger Bacon, Johannes, Kepler et Leonardo Da Vinci. Il est intéressant de noter que tout le progrès scientifique réalisé dans la Société islamique a eu lieu à une époque que les Occidentaux appellent le Moyen-Age, et qui coïncide avec l’opposition violente de l’Eglise à la Renaissance et aux pionniers du mouvement scientifique naissant.

Des historiens éminents de l’Est et de l’Ouest, ayant étudié la culture islamique sont unanimement d’avis que les travaux des scientifiques musulmans ont donné naissance à un mouvement scientifique largement répandu et dont l’influence sur la Renaissance et le mouvement scientifique de l’Europe à été remarquable.

Ainsi, les facteurs qui ont conduit les intellectuels de l’Occident à s’éloigner de la religion, n’existaient pas dans la Société musulmane. Au contraire, l’Islam a créé une atmosphère meilleure et plus favorable à l’avancement de l’enseignement et à la promotion de la science.

Bref, l’Islam avait stimulé les mouvements scientifiques dans le monde et pour cette même raison, il était devenu la principale fontaine du vaste développement de la science et de la connaissance.

Cependant, il est indéniable que des disputes et des dissensions dans une partie de la Société musulmane se sont développées intensivement depuis le Vème siècle de l’hégire, et que la myopie de cette partie de la société, son insouciance des vrais enseignements de l’Islam, son apathie pour le progrès, son indifférence à l’esprit du temps se sont reflétées sur l’arrière -plan de plusieurs pays musulmans.

Un autre facteur a compliqué le problème. L’Islam n’était pas présenté correctement aux générations suivantes. Ainsi, le rôle constructif de l’Islam a décliné progressivement dans différents domaines. A présent, beaucoup de jeunes gens croient que l’Islam a toujours été dans cet état lamentable.

Cependant, l’Islam a un avenir prometteur. En ravivant les idéaux de l’Islam et en le projetant sous une forme adéquate, notamment à l’intention des esprits influençables de la jeune génération, on peut espérer ardemment que l’Islam reprendra rapidement son caractère originel et son appel universel.

La religion et les écoles philosophiques de la pensée

Aucune religion n’approuve le matérialisme, qu’il soit sous sa forme simple ou sous forme de matérialisme dialectique qui est la base même du marxisme et du communisme, car le matérialisme professe que l’univers est une série d’événements non prémédités et sans but.

En critiquant le matérialisme, la Religion se fonde sur un nombre de principes tout à fait logiques, car:

1. L’interprétation de l’ordre de l’univers, avancée par l’école matérialiste est non scientifique, car la science se fonde dans ses recherches sur des systèmes bien calculés et précis qui ne sauraient être interprétés par des événements fortuits et accidentels.

La science reconnaît que le Créateur de cet univers est le plus grand physicien et chimiste, le médecin le plus expérimenté, le meilleur anthropologiste et cosmologiste, car en accomplissant son travail, il a utilisé toutes les lois scientifiques. Naturellement, il n’aurait pas pu faire ce qu’il a fait sans avoir une connaissance complète de ces lois. Il va sans dire que des facteurs naturels et des développements naturels ne peuvent guère avoir une telle connaissance.

2. Le matérialisme a accepté la doctrine de la compulsion comme l’une de ses bases principales. Il soutient que toute action humaine et tout mouvement humain est le résultat d’une succession de causes obligatoires. Sur cette base, selon le point de vue matérialiste, tous les efforts de l’homme sont comme les mouvements des roues d’une machine. Il est évident que l’acceptation de cette vue va à l’encontre de l’idée de toute responsabilité sociale, morale ou humaine.

D’une façon contrastante, la religion accepte le principe de l’obligation et de la responsabilité, et fonde donc ses enseignements sur la liberté de la volonté humaine.

Il est indéniable que l’acceptation du principe de la compulsion porte un coup au dynamisme, au sens du devoir et de la responsabilité, et contribue aux crimes et aux agressions, puisque les délinquants peuvent se déclarer non responsables de leurs crimes, et prétexter que ce qui les a conduits à commettre ces crimes ce sont un tas de facteurs, tels que l’éducation, l’environnement, la situation sociale, etc. Mais de tels effets nuisibles ne sont pas possibles si le principe de libre volonté est admis.

3. Avec l’idée de « la matière gagne du terrain », les matérialistes ont pratiquement évincé toutes les valeurs sublimes et morales. Les effets de ce mode de penser sont très pernicieux, car sans des vertus telles que la philanthropie, la tolérance, le sacrifice, la sincérité et l’amour, l’homme serait n’importe quoi, sauf un être humain, et aucun problème ne serait résolu à l’échelle mondiale, car la croyance à la domination exclusive de la matière n’est évidemment pas compatible avec les principes de vertus.

La religion et la liberté individuelle

Certaines gens pensent que la religion restreint la liberté individuelle et empêche la satisfaction de certains désirs, alors qu’en réalité, le but des enseignements religieux n’est nullement de réprimer la liberté logique, mais plutôt de diriger les efforts de l’homme vers des voies plus constructives et plus fructueuses, afin qu’il réalise la paix et le contentement intérieurs dans la vie d’ici-bas et qu’il s’assure une récompense dans l’autre monde.

Par exemple, si la religion interdit l’usage des stupéfiants, des jeux de hasard et la permissivité illégale dans la vie sexuelle, elle l’a fait pour le bien du corps et de l’âme de l’individu et aussi pour le maintien d’un ordre social harmonieux.

Ce tabou moral est en parfait accord avec le vrai esprit de liberté, car la liberté signifie que l’homme doit être capable de tirer pleinement avantage des biens de son existence, lesquels constituent l’une des innombrables bénédictions de la Providence. En contrepartie de quoi, il doit rendre des services louables en concourant à l’établissement d’un monde meilleur et plus stable.

La religion encourage toute liberté qui aide l’homme à améliorer les moyens de vie légaux, et c’est cela seulement la liberté au vrai sens du terme. Tout le reste n’est que pseudo-liberté, car ne servant ni les individus ni la société.

C’est pourquoi la religion permet à l’homme d’utiliser toutes les bonnes choses de la vie, à porter n’importe quel vêtement raisonnable, à savourer toute nourriture pure et tout passe-temps sain. En un mot, elle a autorisé l’usage de tous les conforts et convenances de la vie, et demande qu’on n’abandonne aucune chose de ce genre.

Le Saint Coran dit: « Dis: « Qui donc a déclaré illicites la parure qu’Allah a produite pour Ses serviteurs, et les nourritures pures qu’il leur a accordées. » (Sourate al-A`râf; 7:32)

En outre, notre religion nous demande de satisfaire la plupart des besoins et des exigences de l’époque. L’Islam nous recommande d’une façon on ne peut plus éloquente d’acquérir le savoir et d’avoir une connaissance toujours renouvelée dans tous les domaines.

L’un des dirigeants de l’Islam, l’Imam al-Çâdiq a dit: « Celui qui connaît son époque et ses exigences, ne sera pas pris de court par les malheurs de la vie. » « Uçûl al-Kâfî », d’al-Kulayni, chap.I, Hadith No 29.

Notre religion nous apprend qu’en dehors des idées nouvelles, des coutumes et des usages, nous devrions choisir ce qui est utile et valable et écarter ce qui est inconvenant et incorrect. Nous ne devons ni suivre les autres aveuglément, ni adopter ce qui n’est pas compatible avec la dignité humaine et avec l’esprit rationnel. Le Saint Coran dit: « Annonce la bonne nouvelle à mes serviteurs qui écoutent la Parole et qui obéissent à ce qu’elle contient de meilleur. Voila ceux qu’Allah dirige! Voilà ceux qui sont doués de bons sens. » (Sourate al-Zumar; 39: 17-18)

Extrait de :  » La rationalité de l’Islam  »

«Nous, musulmans d’Europe, nous sommes confrontés à deux grands défis, l’islamophobie et l’extrémisme, et nous cherchons à faire de ces défis, une occasion pour présenter le vrai islam », a affirmé un membre de COREIS.
Yahya Abdoul Ahad Zanalou, membre de l’association islamique italienne « Coreis » qui a participé à la 29ème réunion internationale de Téhéran sur l’union islamique, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré que les musulmans d’Europe étaient confrontés à l’islamophobie et à l’extrémisme, et devaient profiter de cette situation pour présenter l’islam authentique. 
« Notre organisation existe depuis 30 ans. Nous devons créer de nouveaux liens entre les musulmans dans le cadre d’un djihad idéologique. Nous sommes confrontés en Europe, à un athéisme qui prend des formes philosophiques et s’étend dans toute la société. Nous devons présenter la vérité de la religion et la conférence de Téhéran a été une bonne occasion pour encourager l’unité nécessaire à ce projet. Nous avons de nombreuses discussions avec les adeptes des autres religions, pour nous appuyer sur nos points communs. En Europe, ces dernières années, nous avons eu une recrudescence d’actes anti islamiques et de discriminations à l’emploi, d’interdiction aux musulmans de participer à des conférences ou à des injures dans les milieux publics. Nous devons tenter de transformer ces obstacles en occasions pour présenter l’islam authentique qui n’a rien à voir avec le terrorisme et ces groupes d’ignorants. Les Européens doivent comprendre que la situation actuelle est le résultat de la politique des pays impérialistes qui ont semé le grain de la discorde dans les pays islamiques et payé des religieux pour donner une image fausse de l’islam. Nous devons avec l’aide divine, reprendre l’enseignement de l’islam dès l’école. Les religieux ont un grand devoir et doivent être des modèles d’initiation morale pour encourager les jeunes à choisir un mode de vie islamique », a-t-il dit.
Le ministre égyptien de la Justice a été démis de ses fonctions dimanche après avoir provoqué un tollé en affirmant qu'il serait prêt à emprisonner même un prophète, a annoncé le bureau du Premier ministre égyptien dans un communiqué.
Le bureau du Premier ministre Chérif Ismaïl a décidé de démettre le ministre de la Justice Ahmed el-Zind, précise ce communiqué.

Vendredi soir, Ahmed el-Zind avait répondu à un présentateur de télévision qui lui demandait s'il serait prêt à faire emprisonner sept journalistes l'ayant diffamé: Même s'il s'agissait d'un prophète, la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui, une révérence qui ne se réfère qu'au noble prophète de l'islam.

La remarque du ministre, qui avait déjà défrayé la chronique dans le passé en appelant au meurtre de milliers d'opposants, a déclenché une campagne de protestation sur Twitter et Facebook.

Des millions de personnes en deuil ont assisté croyants ce samedi à de nombreuses cérémonies de deuil pour commémorer les souffrances de la fille du Prophète de l'Islam (P) pour la défense de Velayat (Jurisprudence) et le message du Prophète Mohammad (paix soit sur lui et ses descendants).

Demain, dimanche, jour de deuil à travers l'Iran, ont organisé de nombreuses manifestations dans différentes régions du pays où il départira sur les vertus morales et de la personnalité de Fatima az-Zahra (P), décrit comme «la mère de son père" pour le même prophète, puisque les 12 imams descendants de Fatima et sont les seuls successeurs légitimes du prophète de l'Islam Mohammad (P).

Fatima (lumière), fille unique du Prophète de l'Islam (P), est née en 607 à La Mecque et a été martyrisé en 632 à Médine (Arabie Saoudite). Elle est l'émetteur de la succession consanguine de la maison prophétique.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné fermement, via la voix de son porte-parole, l’attentat terroriste d’Ankara.
Condamnant l’explosion terroriste à Ankara, Hossein Jaberi-Ansari, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a présenté les condoléances de la République islamique d’Iran aux familles des victimes de cet attentat, à la nation et à l’Etat de la Turquie.

« Les attentats terroristes organisés successivement dans les différentes zones de la région et du monde affirment la nécessité et l’urgence d’un combat uni et intégré contre le terrorisme et l’extrémisme en tant que menace commune de la communauté mondiale », a déclaré M. Jaberi-Ansari.

Une violente explosion a secoué, dans la soirée de dimanche 13 mars, le cœur de la capitale turque, Ankara. Le ministre de la santé a fait savoir que cette déflagration, « causée par un véhicule rempli d’explosifs », a fait au moins 34 morts et 125 blessés, dont 19 dans un état grave, laissant craindre un bilan humain encore plus élevé.

L’explosion s’est produite à 18 h 45, à proximité d’un arrêt de bus, le long du parc public Güven, près de la place très fréquentée de Kizilay. Une voiture s’est encastrée dans un autobus municipal, puis une déflagration d’une puissance inouïe a suivi. Toutes les vitres alentour ont été soufflées, et une boule de feu s’est ensuite propagée aux voitures qui se trouvaient à proximité
Le bilan provisoire de l'attentat à la voiture piégée survenu dimanche soir à un arrêt d'autobus en plein centre de la capitale turque Ankara s'est aggravé pour atteindre 34 morts et 125 blessés, a déclaré le ministre turc de la Santé Mehmet Müezzinoglu.
30 personnes ont été tuées sur le coup et quatre autres à l'hôpital, a déclaré M. Müezzinoglu devant les journalistes au terme d'une réunion de sécurité convoquée par le Premier ministre Ahmet Davutoglu.

Le précédent bilan annoncé par le gouvernorat faisait état de 27 morts et 75 blessés.

Le ministre de l'Intérieur, Efkan Ala, à ses côtés, a expliqué que c'est un véhicule piégé circulant dans le trafic du centre névralgique de la métropole qui est à l'origine de l'attaque, sans pointer du doigt une quelconque organisation.

Nous disposons de sérieux éléments dans cette enquête mais tout ceci sera annoncé ultérieurement, peut-être demain (lundi), a dit M. Ala. La Turquie ira de l'avant avec détermination dans sa lutte contre le terrorisme, a-t-il ajouté.

Selon son collègue de la Santé, une ou deux des victimes sont à l'origine de cette attaque.

L'explosion s'est produite à 18h45 heure locale (16h45 GMT) sur la place très fréquentée de Kizilay, située en plein coeur d'Ankara, qui abrite de nombreux commerces et par laquelle passent de nombreuses lignes de bus et une station de métro.

Cet attentat n'a pas été revendiqué dans l'immédiat.
Le régime hébreu a refusé dimanche à la ministre indonésienne des Affaires étrangères Retno Marsudi le droit de passer en Cisjordanie occupée où elle était attendue pour une visite officielle, a dénoncé la diplomatie palestinienne.
Les autorités d'occupation israéliennes ont interdit ce matin l'entrée de la ministre Retno Marsudi et de sa délégation en Palestine, affirme un communiqué du ministère palestinien des Affaires étrangères.

Les autorités israéliennes, qui contrôlent l'ensemble des frontières des Territoires palestiniens, à l'exception du terminal de Rafah qui relie la bande de Gaza à l'Egypte, n'ont pas commenté cette interdition. Contactés par l'AFP, le ministère des Affaires étrangères israélien a refusé de répondre tandis que le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu n'avait pas de commentaire dans l'immédiat.

Mme Marsudi devait effectuer une visite officielle à Ramallah et rencontrer le président Mahmoud Abbas et son homologue Ryad al-Malki, ainsi qu'inaugurer un consulat honoraire d'Indonésie en Palestine, poursuit le texte du ministère palestinien.

M. Malki a donc pris la route vers la Jordanie voisine où il pourra rencontrer à Amman Mme Marsudi, ajoute la même source.

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères indonésien Arrmanatha Nasir a affirmé dans un communiqué qu'Israël n'a pas autorisé le vol en hélicoptère de Jordanie vers la Cisjordanie, sans donner plus de détails sur les motifs du refus israélien.

L'Indonésie et Israël n'entretiennent pas de relations diplomatiques et, selon la presse israélienne, la visite palestinienne de Mme Marsudi a été empêchée car elle aurait refusé de rencontrer des officiels israéliens à Jérusalem.

Cet incident diplomatique survient également moins d'une semaine après que Jakarta a accueilli un sommet de l'Organisation de coopération islamique (OCI) au cours duquel les 57 pays membres ont appelé au boycott des produits provenant des colonies israéliennes dans les Territoires occupés.

Les forces armées d'occupation sionistes ont installé la nuit dernière des barrages militaires dans les zones de l'ouest et du sud de la ville de Jénine au nord de la Cisjordanie occupée et ont arrêté un certain nombre de civils palestiniens, en les interrogeant sur le terrain.

Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que les soldats israéliens ont mis en place un barrage militaire sur la routez Jénine-Haïfa près de l'entrée du village de Zabouba, tout en arrêtant les véhicules et les citoyens.

Les sources ont souligné que les soldats israéliens menaçaient les civils palestiniens lors de l'arrêt des véhicules qu'ils vivront des jours très difficiles en raison de la continuation de l'intifada de Jérusalem et qu'ils mangeront des ordures à l'avenir.

Les forces armées occupantes ont déjà installé un barrage militaire sur la route de Barta'a au sud de Jénine et ont arrêté les véhicules et les citoyens, tout en vérifiant leurs cartes d'identité.

Le président du haut comité judiciaire des élections en Syrie a fait état du début des campagnes des candidats aux législatives.

Hocham al-Choaor, président du haut comité judiciaire des élections a annoncé que suite à la fin du délai de l’examen des protestations des candidats, les campagnes électorales commencent ce lundi.

Il a aussi ajouté : « Les habitants des provinces où on ne peut pas tenir les élections, peuvent se rendre aux autres provinces pour voter. Le haut comité des élections est une instance indépendante et il ne se laisse influencer par aucune partie. L’enthousiasme des citoyens pour se porter candidats aux élections montre que le peuple syrien est éveillé et conscient envers ses responsabilités et ses droits ».

Le 23 février, le président syrien a annoncé que le 13 avril 2016 serait la date des élections parlementaires en Syrie.

Le dernier groupe des militaires irlandais a quitté l’Afghanistan mettant ainsi fin à 15 ans de mission sous l’égide de l’Otan dans ce pays.

Quelque 226 militaires irlandais étaient présents en Afghanistan.

Le dernier groupe composé de 7 militaires étaient actifs dans le domaine des activités civiles.

Les militaires irlandais étaient chargés entre 2001 et 2012 de lutter contre les bombes artisanales.