
تقي زاده
Après l'Ukraine, les USA embrasent Taïwan
Les armées américaine et japonaise ont élaboré un plan pour une opération militaire conjointe qui sera mise en œuvre en cas d’état d’urgence à Taïwan.
Kyodo News, citant des sources bien informées du gouvernement japonais, a écrit : « Les armées américaine et japonaise ont préparé un projet de plan pour une opération militaire conjointe qui sera mise en œuvre si la situation à Taïwan devient urgente. »
Selon le projet de plan, si l’état d’urgence est déclaré à Taïwan, les Marines américains seront stationnés dans des bases temporaires dans l’archipel Mansi au Japon. L’armée japonaise fournira également un soutien logistique en livrant des munitions et du carburant.
Réagissant au plan militaire, un porte-parole du Pentagone a déclaré que les États-Unis et le Japon avaient un engagement fort et partagé envers leurs obligations en faveur « de la paix et de la stabilité » dans le détroit de Taïwan.
Pendant ce temps, les ministres japonais de la Défense et des Affaires étrangères devraient se rendre à Washington dans les prochains jours.
Il suffit que les missiles iraniens changent de direction pour qu'Israël ne soit plus ( G.Salami)
Le quatrième et dernier jour des manœuvres militaires d'ampleur du CGRI dans le golfe Persique, le détroit d'Hormuz et le sud de l'Iran ce vendredi a été marqué par une démonstration absolue de force balistique propre à donner à réfléchir plus d'une fois à quiconque oserait agir contre l'Iran sous prétexte d'avoir à en contrer le programme nucléaire : 16 missiles de longue, moyenne et courte portée de type Imad, Qadr, Sejil, Zelzal, Dezful et Zolfaghar ont été tirés ce vendredi simultanément avant d'atteindre avec une précision de 100 % des positions de l'ennemi simulé et de les pulvériser pour ainsi clore en beauté une manœuvre-avertissement. Mais puisque désormais aucune opération des forces armées iraniennes ne se déroule sans les drones, le tir de 16 missiles s'est fait accompagner du lancement d'une nuée de 10 drones de combat qui partis simultanément de leur base ont anéanti les cibles prédéterminés. Le J+4 de la manœuvre organisé exclusivement à l'intention de l'entité sioniste a été l'occasion de mettre en scène la manœuvrabilité des missiles à combustible solide et ce, à l'effet de percer les boucliers antimissiles, ainsi que le tir et la destruction simultanés des cibles entre autre. Le commandant en chef du CGRI le général Salami a commenté cet exercice en ces termes: Ces missiles, il faut un tout petit changement d'angle et de direction pour qu'ils s'abattent sur ces plaisantins de Sionistes qui disent vouloir bombarder nos sites nucléaires.
Le général de division Salami, commandant en chef du CGRI a déclaré que l’exercice conjoint du Grand Prophète 17, en particulier la phase finale, avait un message très clair, et c’est un avertissement sérieux, réel et concret aux menaces des responsables du régime sioniste de faire attention à leurs erreurs.
« S’ils font une erreur, nous leur couperons les mains », a-t-il averti.
« La distance entre les opérations réelles et nos exercices sur le terrain n’est qu’un changement des angles de lancement des missiles. Qu’ils fassent attention à leur discours et à leurs actes! En plus de cet avertissement sérieux, les tests de systèmes de missiles plus précis et mis à jour du commandement de la Force aérospatiale du CGRI et les lancements simultanés de missiles vers une cible unique simulée sont d’autres objectifs de l’exercice », a souligné le général Salami.
Nucléaire : « aucun consensus n'existe contre l'Iran »
L’ambassadeur de Russie auprès des organisations internationales basées à Vienne a souligné qu’il n’y avait pas de front uni contre l’Iran dans les pourparlers sur la levée des sanctions à Vienne.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, Mikhail Ulyanov, représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, a tweeté vendredi matin qu’il n’existait pas de front uni contre l’Iran lors des pourparlers de Vienne. Ulyanov a posté ce message sur Twitter en réponse à un message d’Abolfazl Amouei, membre de la Commission de sécurité nationale et de politique étrangère du Parlement iranien.
Pouquoi Israël ne peut frapper l'Iran? US Army répond
Israël veut faire croire au monde qu’il s’apprête à lancer à tout moment une campagne militaire massive contre les sites nucléaires iraniens. L’Iran répond de la même manière, en indiquant son intention de détruire des dizaines de cibles en Israël même. Cette campagne médiatique n’est pas nouvelle et se poursuit depuis des mois. En fait, Israël pousse des cris d’orfraie chaque fois qu’il y a un rapprochement entre l’Iran et les USA ou qu’un vent d’optimisme souffle à Vienne en lien avec les négociations en cours concernant l’accord sur le nucléaire iranien. Cela indique que Tel-Aviv ne peut plus faire grand-chose pour empêcher la conclusion de l’accord ou la poursuite du programme nucléaire iranien.
Israël sait pourtant qu’il sera seul s’il attaque l’Iran, qui ne lui tendra sûrement pas l’autre joue. L’Iran n’a pas hésité à s’en prendre aux USA en abattant leur drone et en frappant leur base militaire en Irak. Le monde a été stupéfait d’apprendre que l’Iran avait informé de son intention le Premier ministre irakien de l’époque, Adel Abdul-Mahdi, quelques heures seulement avant de bombarder la plus importante base US à un moment précis. La frappe iranienne a été considérée comme le premier défi militaire d’ordre qualitatif contre le pays le plus puissant du monde depuis la Seconde Guerre mondiale, lorsque le Japon a frappé les navires américains à Pearl Harbor, faisant 2 403 victimes et détruisant 19 navires et 300 avions au sol.
Si Washington avait répondu à la frappe d’Aïn al-Asad, l’Iran avait déjà le doigt sur la gâchette et était prêt à déclencher une guerre totale contre les bases et les forces US au Moyen-Orient. Cependant, le président Donald Trump a décidé de passer l’éponge sur ses 110 soldats blessés sans se lancer dans ce qui est la guerre d’Israël.
Question jurisprudence, En Islam, est-il considéré comme interdit (haram) pour un homme de porter des colliers ou des bracelets?
En Islam, est-il considéré comme interdit (haram) pour un homme de porter des colliers ou des bracelets?
Résumé de la réponse:
D’une manière générale, les jurisconsultes ont conditionné le port des bracelets ou de colliers par les hommes à trois conditions: Que les bracelets ou les colliers ne soient pas en Or, que cela ne porte pas de symboles des impies ou des idolâtres et enfin qu’ils ne soient pas des ornements considérés dans la société comme spécifique aux femmes.
Réponse détaillée
Selon la majorité des jurisconsultes, le port des parures telles que les bracelets et les colliers est conditionné à trois choses :
1. L’homme peut porter les parures qui ne sont pas en or, car il interdit aux hommes de porter les objets en or de même que la prière effectuée par lui en partant un objet en or est invalide.
L’imam Khomeiny et d’autres guides religieux déclarent : « il est interdit à l’homme de porter des parures comme le collier, la bague ou la montre en or. La prière s’annule si on l’exécute avec l’or sur soi (il est vivement déconseillé de porter les lunettes dont les montures sont en or) [1]
2. Que ces parures ne soient pas exclusivement réservées aux femmes Ayatollah Bahjat dit à ce sujet : «Il est interdit à l’homme et à la femme de porter des parures réservées uniquement à l’un ou à l’autre. »[2]
Rappelons que le fait qu’une parure soit réservée aux femmes ou aux hommes dépend essentiellement du milieu et des usagers. Certaines parures sont réservées aux femmes dans certains pays, villes ou milieu. Mais c’est le contraire ailleurs ; parfois une parure est utilisée à la fois par les hommes et les femmes. Donc si une parure n’est pas en or et que le port de cette parure par les hommes est permis par les usages de la région ou d’une ville, il n’y a aucun problème à le porter.
3. Il est permis à un musulman de porter un bracelet ou un collier s’il n’est pas en or et qu’il ne porte pas des symboles ostentatoires des incrédules ou des païens. Ayatollah Makarem Shirazi dit à ce sujet : « Il n’y a aucun inconvénient aux hommes de porter de bracelets ou de colliers s’ils ne sont pas en Or et ne portent pas des symboles ostentatoires des incrédules. [3]
Notes :
1] Tawzil ul masa’el, vol 1, page 463, question 832
2] Jame’masa’el Bahjat, vol 2, page 411
3] site officiel du Bureau du grand Ayatollah Makarem : makarem.ir
HADITHS DU JOUR
"La foi, c’est de préférer la vérité lorsqu’elle te cause préjudice au mensonge lorsqu’il sert ton intérêt ; d’éviter que ta parole dépasse tes actes, et d’être scrupuleux dans la transmission exacte des paroles d’autrui."
La vraie Fraternité
L’Imam Al-Hassan (paix sur lui) :
« Le signe de la fraternité est la fidélité dans les épreuves et le confort. »
Source : Bihârou-l-Anâr, T 78, P : 114.
"l'ange est doté d'intellect sans instinct.
L'animal est doté d'instinct sans raison.
L'être humain est doté d'instinct et de raison.
S'il réussit à dominer son instinct (désir ), il peut dépasser la dimension angélique.
Parcontre si son instinct (désir animal) domine, il peut descendre plus bas que les animaux "
C'est pas pour rien que notre maître le prophète Muhammad (pslf) disait que le plus grand djihad est celui du nafs (lutter contre son ego)
L’ordre est, selon le plus connu et le plus apparent:
34x “Dieu est plus Grand!”, 33x “Louange à Dieu!”, 33x “Gloire à Dieu!”
S’il y avait eu quelque chose de mieux que les glorifications de Zahra’, le Messager de Dieu(s) l’aurait donné à sa fille Fatima (as)! A cause de leur grandeur, Dieu s’est obligé à accorder le Paradis à celui qui les récite, ou à lui pardonner.
Les récompenses sont innombrables; ce qui est cité dans les propos rapportés par les Infaillibles est bien en-dessous de la réalité. En voici quelques-unes: il est dit qu’elles rapportent cent récompenses au niveau de la langue, mille avantages dans la balance, elles chassent le démon et font obtenir la Satisfaction de Dieu.
L’Imam as-Sadiq (as) ordonnait à ses enfants de faire les glorifications de Zahra’ comme il (as) leur ordonnait de faire la prière, et il (as) recommandait à son entourage de faire de même. Seul le misérable ne les fait pas, car personne n’adore Dieu Très-Elevé avec quelque chose de mieux que les Glorifications de Fatima.
L'histoire de Jésus (p) et de sa mère dans le Saint Coran
L'histoire de Jésus (p) et de sa mère dans le Saint Coran
Selon les versets 35 à 49 de la sourate Al-Imran, l'histoire du Jésus (p), est la suivante:
La mère de Jésus était Marie, fille de 'Imràn. Lorsque sa mère fut enceinte d'elle, elle consacra l'enfant qu'elle portait en le laissant libre de servir au temple, pensant qu'elle portait un garçon. A l'accouchement, elle vit que c'était une fille, ce qui l'attrista et la chagrina beaucoup. Puis elle l'appela «Maryam», qui signifie «servante», Le père de Marie, 'Imrân, était mort avant sa naissance. Mais ce n'était pas la fin de l'affaire...
C'était plutôt son enfant qui était le don divin. Il s'appelle Jésus.
Jésus (paix soit sur Lui) n'est pas le Fils de Dieu
Par la suite, Allah le Très-Haut envoya à Marie l'Esprit alors qu'elle était en retraite. Il se manifesta à elle sous la forme d'un homme accompli. Il lui dit qu'il était un envoyé de son Seigneur chargé de lui faire don, par la permission d'Allah, d'un enfant, et ce sans l'intervention d'un père. Il lui annonça la bonne nouvelle des miracles prodigieux que son fils produirait. Il l'informa également qu'Allah renforcerait son enfant par l'Esprit Saint, qu'Il lui enseignerait le Livre, la Sagesse, la Thora et l'Evangile, puis qu'il serait un messager auprès des fils d'Israël avec des signes manifestes. Il l'informa de sa vie et de son histoire, puis il insuffla l'Esprit en elle. Elle devint donc enceinte comme toute femme qui porte son enfant et la grossesse, sa naissance, ses paroles et les autres aspects de son existence étaient semblables aux autres êtres humains.
Jésus (as) grandit et atteint l'adolescence. Lui et sa mère vivaient comme tous les êtres humains, mangeaient, buvaient, et faisaient face aux mêmes événements de l'existence que l'ensemble des gens, et ce jusqu'à la fin de leur vie.
Ensuite, il fut donné à Jésus (as) le message [afin qu'il le transmette] aux enfants d'Israël. Il les invita à la religion du monothéisme en disant: «En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d'un oiseau, puis je souffle devant et, par la permission d'Allah, cela devient un oiseau. Et je guéris l'aveugle-né et le lépreux. Et je ressuscite les morts, par la permission d'Allah. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos demeures. Voilà bien un signe pour vous.» [1]
Notes:
1. Saint Coran (3:49)
Maroc : mission de drones israéliens?
Depuis la visite du MAE sioniste au Maroc et la signature non pas des contrats d'armement mais bien des accords militaires de part et d'autre, il n'y a qu'un rapport qui ne cesse de refaire surface :
la construction de une ou deux usines de drones kamikazes au Maroc que les sources atlantistes laissent entendre être destinées non seulement à attaquer le front Polisario, mais éventuellement l'Algérie, si une guerre ainsi que le souhaitent et y poussent Américains et Israéliens venaient à éclater entre celle-ci et le Maroc.
Mais pourquoi des usines de drones ? Certains experts répondraient que la défaite US/Israël face à la stratégie asymétrique de l'axe de la Résistance est restée à travers la gorge d'Israël et que l'entité qui se croyait dans le temps roi des drones, se sentant totalement débordée, chercherait à tirer vengeance et à défier la DCA made in Russie de l'Algérie, ne serait-ce que pour que le Patriot et le Dôme de fer ne soient pas les seules DCA à ne pas avoir mériter leurs noms.
Mais ceci n'est qu'une des hypothèses possible. Au fait, il y a quelque chose de parfaitement inattendu qui est sur le point de se produire en Afrique qui pourrait ne pas y être sans rapport: un scénario à la syrienne sur quoi les Yankee mais aussi les Israéliens et Ottoniens ont longtemps travaillé et dont ils jugeaient le succès acquis est sur le point de s'effondrer à la faveur des drones : la "syrisation" de l'Ethiopie. Voici comment RFI décrit cet inattendu échec des rebelles du Tigré qui, un peu à la manière d'al-Nosra, avaient pour mission de provoquer le démembrement de l'Etat éthiopien mais qui, pour cause de drones, perdent leur pari :
Les drones éthiopiens ont largement permis la reconquête du territoire par les forces loyalistes, leur utilisation à outrance commence à inquiéter les États-Unis.En Ethiopie, le gouvernement fédéral continue de reprendre des territoires aux rebelles tigréens. L’armée éthiopienne se trouve même désormais dans le sud de la province du Tigré. Une progression qui a poussé le parti tigréen du TPLF à demander une cessation des hostilités. Cette avancée fulgurante, l’armée la doit surtout aux drones qu’elle a récemment acquis.
Avec toutes les bonnes fois du monde, il serait difficile de croire que les UAV à l'origine de l'échec du scénario de "syrisation" de l'Ethiopie seraient le Bayraktar Tour, une créature ottonienne étiquetée turque. Aucun média iranien n'a confirmé jusqu’à présent les informations selon lesquelles ce serait les drones Ababil-3 iraniens, voire Kassef Q2 yéménites, à avoir réussi à repousser les pseudo rebelles tigréens ou mieux dit les supplétifs US.
Mais l'info aurait fait pendant plusieurs semaines la une des médias : Adis Abeba en posséderait une vingtaine Toujours est-il que la crainte US est criante de voir un nouveau terrain de guerre où la machine de guerre occidentale s'est promise de vendre des tonnes d'armements, et qui tourne à l'avantage de l'adversaire grâce aux drones et ce terrain est en Afrique.
Et si d'autres pays africains privés par les colonialistes du droit d’avoir une armée de l'air classiques se mettaient à l'heure des drones made in Résistance ? Après tout, l'Algérie n'a guère oublié les incendies de l'été en Kabylie que d'aucuns ont affirmé avoir été déclenchés par les raids aux drones israéliens. Et puis, ce sont ces mêmes drones qui tuent au Sahara. Une voire deux usines de fabrique de drones israéliens implantés au Maroc et que les opérateurs sionistes piloteraient, cela donnerait une grande liberté de mouvement dans le ciel de la région.
Mais ce serait aller trop vite en besogne. Faire et avoir recours à des drones kamikazes est une chose, pouvoir en faire une arme qui change l’équation de force, c'en est une autre. En Somalie, au Yémen ou en Afghanistan, voire au Sahel, Américains et Ottoniens ont tué des milliers de gens ces dernières décennies Mais ont-ils gagné ? Vouloir anticiper la guerre de drones à venir contre l'Algérie ne demande pas que d'en fabriquer. Il faut savoir bien les utiliser comme le fait l'armée éthiopienne. Ceci, le peuple marocain le sait, lui qui est descendu ce jeudi dans la rue pour dénoncer le premier anniversaire de la normalisation : les drones israéliens cela veut dire la mort, la guerre infinie.
Ces rassemblements ont fait suite à l'appel lancé par le « Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation », proche du groupe islamique « Justice et charité ».Les manifestants ont scandé des slogans contre la normalisation et exigé l’abrogation de l'accord, qu'ils ont qualifié de « néfaste ».
Les forces de sécurité sont intervenues pour empêcher des marches dans certaines villes, comme Rabat et Casablanca. Un peu comme en novembre quand des manifestants ont battu massivement le pavé
« Les occupants sionistes de la Palestine cherchent également à occuper le Maroc et à le saboter économiquement, politiquement et socialement », a déclaré Abdel Samad Fathi, un manifestant.
Visiblement, ni les drones israéliens ni le Dôme de fer ne sont à même de leurrer le peuple marocain qui commence à s'insurger contre l'occupant sioniste. Car un Maroc colonisé ne sera qu'une machine de guerre contre le Maghreb.
Ciel afghan : les USA de retour ?
Premières concessions US aux Talibans ? Huit mois après la fuite des troupes américaines de l’aéroport de Kaboul, les Yankee ont levé quelques sanctions à l’encontre des Taliban. En échange de quoi ? L’axe frériste Turquie/Qatar vient de prendre le contrôle de l’aéroport de Kaboul,quitte à faire infiltrer les USA dans le ciel afghan.
A vrai dire, Daech K (Khorassan) qui aurait dû déclencher la guerre Taliban/chiites a échoué et ce Daech-là en est désormais à s’acharner sur les sunnites. Mais les USA réussiront-ils leur pari ?
La Turquie et le Qatar ont convenu d'exploiter conjointement l'aéroport international de Kaboul en Afghanistan, ont indiqué jeudi des sources diplomatiques à l'agence de presse Anatolie.
Après des discussions entre les comités des deux pays, un protocole d'accord a été signé entre les sociétés turque et qatarie pour exploiter l'aéroport en collaboration sur la base d'un partenariat d'égal à égal, ont indiqué des sources diplomatiques.
Le protocole d'accord a été signé lors de la visite du ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu à Doha pour la septième réunion du Haut comité stratégique Turquie-Qatar, tenue le 7 décembre.
Un comité mixte composé de responsables turcs et qataries devrait se rendre à Kaboul, la capitale afghane, pour discuter de l'accord avec le gouvernement intérimaire du pays, ainsi que des demandes et des attentes de la partie afghane.
Les vols ont été suspendus au principal aéroport international d'Afghanistan à Kaboul après que les troupes américaines ont détruit des équipements et le système radar de l’aéroport international d'Afghanistan avant de quitter le pays.
Plus tôt, Reuters avait rapporté que des responsables des Émirats arabes unis, rival du Qatar, avaient également contacté les Talibans au sujet de la gestion de l'aéroport de Kaboul.
Bien que la gestion de l'aéroport de Kaboul présente peu d'avantages économiques, elle donne à tout pays la possibilité de recueillir des informations sur les personnes voyageant en Afghanistan.
C’est dans ce contexte que les États-Unis ont formellement exempté hier mercredi 22 décembre les responsables américains et onusiens, faisant des affaires avec les Talibans, de sanctions pour tenter de maintenir le flux d'aide à l'Afghanistan qui s'enfonce de plus en plus dans une crise humanitaire.
Le département du Trésor américain a délivré mercredi trois autorisations générales visant à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire en Afghanistan.
« Cependant, il n’était pas clair si cette décision ouvrirait la voie aux paiements proposés par l’ONU d’environ 6 millions de dollars aux Talibans ou pas », a noté Reuters.
Reuters a rapporté mardi en exclusivité un plan de l'ONU visant à subventionner l'année prochaine les salaires mensuels du personnel du ministère de l'Intérieur de l’Afghanistan dirigé par les Talibans qui gardent les missions diplomatiques et humanitaires de l'ONU et à leur verser des allocations alimentaires mensuelles, une proposition qui a soulevé la question de savoir si les paiements violeraient les sanctions américaines.
« Le département du Trésor a refusé de dire si la nouvelle licence exempterait les paiements proposés par l’ONU des sanctions américaines contre les Talibans », a ajouté Reuters.
Après avoir qualifié les Talibans de groupe terroriste pendant des années, Washington a ordonné le gel de ses avoirs aux Etats-Unis et interdit aux Américains de mener des échanges économiques avec eux.
Deux licences permettent aux responsables américains et à ceux de certaines organisations internationales, telles que les Nations unies, de s'engager à des transactions avec les Talibans dans le cadre d’affaires officielles.
Une troisième licence protège les organisations non gouvernementales (ONG) des sanctions américaines contre les talibans pour travailler sur certaines activités, dont des projets humanitaires.
Le haut responsable républicain de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine a critiqué la décision de l’administration du président démocrate Joe Biden.
L’adoption de trois autorisations générales américaines intervient alors que des responsables de divers pays, comme la Chine, ont critiqué Washington pour avoir continué à bloquer les fonds de l’Afghanistan aux États-Unis.
Iran: navires cibles attaqués
En présence du contre-amiral de la marine Alireza Tangsiri, commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le quatrième jour des exercices conjoints « Grand prophète-17 » s'est déroulé avec des tirs de missiles de croisière à moyenne portée et des opérations aériennes par des drones navals du CGRI.
Des missiles de croisière ont été tirés avec succès depuis des plateformes flottantes et côtières et ont touché simultanément une cible spécifique en mer.
Dans une autre phase des exercices, les opérations aériennes des drones navals ont eu lieu avec succès lors desquelles un drone simultanément a frappé deux cibles de l'ennemi fictif.
Observer les positions ennemies, contrôler et surveiller la zone générale du détroit d'Ormuz figuraient à l'ordre du jour de la quatrième journée des exercices.
Le contre-amiral Alireza Tangsiri a déclaré en marge de l'opération : « La fabrication de missiles de croisière navals dans le pays est effectuée par de jeunes scientifiques. La furtivité, la haute précision, la résistance à la guerre électronique, sont quelques-unes de leurs caractéristiques. »
« Dotées de radars optiques et de capteurs thermiques, les drones de reconnaissance à longue portée de la marine du CGRI ont d'abord pénétré la zone géographique de l’ennemi fictif. Et puis les drones de combat et kamikazes de haute précision ont réussi à détruire les positions ennemies dans les plus brefs délais », a-t-il précisé.
« En ce quatrième jour, 3 drones aux capacités différentes dans les domaines du combat, de la reconnaissance, de l'optique et de la polyvalence ont été utilisés simultanément, ce qui est unique en son genre », a souligné Alireza Tangsiri.