
تقي زاده
Annexion des navires « Shahid Soleimani » et « Shahid Nazeri » à la marine du CGRI
Le commandant de la marine du CGRI a fait état de l'annexion des navires « Shahid Soleimani » et « Shahid Nazeri » ainsi qu’un nouveau navire équipé de missiles de défense, à la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique.
Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, le contre-amiral Alireza Tangsiri, commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique, a déclaré ce samedi soir : « Les jeunes doivent connaître l'importance du golfe Persique et savoir que notre pays est d'une grande importance géographique, et cette importance nous a permis de gifler les Américains à six reprises en un an et demi de conflit avec les Américains, dont beaucoup n'ont pas encore été médiatisés. » Il a souligné que l'Iran a le plus grand littoral au sud du pays dans le golfe Persique et la mer d'Oman.
Une attaque aux drones contre la première base d'Israël au Maroc?
Moins de deux semaines après l'assassinat de trois Algériens non loin de Tindouf au Sahara, Israël dont le ministre de la Guerre s'apprête à gagner le Maroc d'ici quelques jours pour y inaugurer la première base de drones kamikazes israélienne au Maghreb lance une nouvelle frappe au drone en assassinat un haut commandant sahraoui. Cette attaque intervient alors que le Pentagone a approuvé un accord entre Lockheed Martin et le Maroc pour acheter le système de défense aérienne. A quoi jouent les USA? A neutraliser l'armée de l'air algérienne tout en s'exerçant à ouvrir le ciel algérien à coup de drones.
Le commandant de la cinquième région du Front Polisario a été tué dimanche 14 novembre, lors d'une attaque menée par un drone marocain à l'est du mur de sable. Ce mur sépare la partie gérée par l'autorité marocaine du Sahara occidental et celle sous contrôle du Polisario.
Officiellement, le Maroc garde le silence sur cette frappe, mais la presse proche du pouvoir regorge de détails sur l'opération.
Selon les journaux, c'est lors d'une série de frappes de drones marocains que le chef militaire sahraoui a été tué. Il circulait à bord d'un 4X4 civil immatriculé en Mauritanie. Taleb Haidar commandait la cinquième région du Front Polisario.
La Résistance frappe un convoi US
En Irak, un attentat à la bombe a visé un convoi logistique américain, vendredi 19 novembre.
Une bombe a explosé sur la route d'un convoi logistique des forces américaines dans la province de Dhi Qar, au sud de l’Irak. Aucune victime n’a été signalée.
Les convois chargés d'approvisionnements et d'armes légères destinés aux forces américaines arrivent fréquemment en Irak, via le poste-frontière de Jarishan, entre l’Irak et le Koweït, qui échappe au contrôle de Bagdad.
Explosion au point de passage de Nassib
Décidément, le déploiement de l’armée syrienne à Deraa inquiète, non seulement le Golan occupé est désormais parfaitement accessible aux forces syriennes et leurs alliés du Hezbollah, mais encore Deraa devient la frontière d’une très rapide normalisation et retour de la Syrie au sein du monde arabe, et ce, mis à part l’aspect commercial et transitaire de cette province, d’où ces explosions qui ont frappé Deraa.
Alors que les forces de l’armée syrienne stabilisent leurs positions dans la province de Deraa, une explosion s'est produite sur le point de passage Nassib, entre la Syrie et la Jordanie.
Hassan al-Rifai, secrétaire général du parti Baas pour le gouvernorat de Deraa dans le sud de la Syrie, a fait état de l’explosion d’une bombe à proximité des logements préfabriqués mis en place pour l’accueil des autorités sur le point de passage Nassib, entre la Syrie et la Jordanie, d’après le journal syrien Al-Watan.
Entre temps, le responsable syrien a affirmé qu’un nouveau groupe de prisonniers à Deraa serait libéré, demain 21 novembre, conformément aux ordres de Bachar al-Assad d’une amnistie permanente.
Afin de faire avancer le processus de réconciliation nationale dans le pays, le gouvernement syrien a récemment régularisé la situation de dizaines de militants fugitifs cherchant à éviter le service militaire dans plusieurs villes et villages de la région de Yarmouk, dans le nord-ouest de la province de Deraa.
La province de Deraa a récemment été témoin de processus de réconciliation similaires qui ont commencé dans le quartier de Daraa al-Balad et se sont poursuivis dans les villes d'al-Yadoudah, d’al-Mazirib, de Tafas et de Tal Shahab au nord-ouest de Deraa.
La nouvelle intervient alors que les sources bien informées, citées par la chaîne de télévision Al-Alam, ont démenti les informations publiées sur le retrait des forces de l’armée syrienne de la province de Deraa, affirmant que les forces syriennes y maintiennent leur présence depuis la réalisation du processus de réconciliation et poursuivent les missions qui leur sont confiées.
Les sources ont précisé que l’armée syrienne avait stabilisé ses positions à Deraa après le retour des régions ouest et est de la province au gouvernement syrien. Et de poursuivre que les militaires qui se sont retirés de la zone faisaient partie des forces auxiliaires de la quatrième division de l’armée syrienne, qu' ils n’étaient pas censés y avoir une présence permanente et sont naturellement retournés à leur quartier général après la stabilisation de la situation sécuritaire.
La Résistance aura le contrôle d'un État détenteur de 34% des réserves mondiales du pétrole
Hormis sa richesse agricole qui provient de ses sols fertiles et de ses réserves d’eaux souterraines, la province d’al-Jawf possède également les plus grandes réserves de pétrole et de gaz non seulement du Yémen, mais de toute la région, ce qui en a fait un pôle économique fournissant des besoins alimentaires au Yémen. Et si la coalition saoudo-américaine fait tout pour que la réelle quantité des richesses de cette province reste cachée, c’est pour pouvoir poursuivre ses frappes sanglantes contre les civils yéménites.
Cependant, en dépit de l’existence des dizaines de puits de pétrole de l’autre côté de la frontière en Arabie saoudite, aucune des sociétés n’a été en mesure de découvrir un seul puits ou champ de pétrole au Yémen. Certaines sources affirment que les dirigeants des tribus yéménites affiliées à l’Arabie saoudite sont à l’origine du blocage des travaux de l’exploration des gisements de pétrole dans de nombreuses régions à al-Jawf.
C’est ainsi que la province d’al-Jawf attend toujours l’annonce officielle de la quantité réelle de ses richesses souterraines, dont les gisements pétroliers : alors que les sociétés étrangères prétendent avoir quitté la province, les habitants voient toujours leurs empreintes dans diverses zones d’al-Jawf, notamment des équipements d’exploration pétrolière dans les bois, mais aussi des dunes de sable qui sont visibles partout dans les déserts d’al-Jawf et suscitent des doutes.
Par ailleurs, les rapports économiques indiquent que le Yémen possède 34 % des réserves mondiales de pétrole. En outre, le plus grand gisement de pétrole au monde est situé à la frontière entre le Yémen et l’Arabie saoudite. La partie qui se trouve en Arabie saoudite est facilement repérable à une profondeur de 1800 mètres.
Les réserves de ce champ pétrolier sont si importantes que l’Arabie saoudite détient actuellement 34 % des réserves mondiales de pétrole. L’exploration et l’identification de ses puits situés au Yémen donneront au pays plus de 34 % des réserves mondiales de pétrole ; d’où les révélations selon lesquelles, les différends entre les États-Unis et la Russie au Yémen sont dus aux gisements et aux puits de pétrole du pays, et non à d’autres facteurs.
Sur ce fond, les promesses de Washington et de Riyad de mettre fin à l’agression contre le Yémen n’ont jamais été tenues : la plupart des villes et villages yéménites y compris des zones résidentielles sont quotidiennement cibles des bombardements de la coalition saoudienne.
Ciblant des civils aussi bien que des positions militaires, les frappes dont se vante al-Maliki, ont fait un certain nombre de morts et de blessés parmi les civils et causé des dommages considérables aux infrastructures yéménites de même qu’aux biens particuliers.
À cet égard, le porte-parole des forces armées yéménites, Yahya Saree a mis en garde contre une riposte proportionnée et décisive aux récentes agressions saoudiennes, dont les 90 frappes sur différentes régions à travers le Yémen.
Israël forcé de changer les clauses de Camp David...
Un journal arabe proche du Qatar a fait état des consultations des responsables israéliens avec l'appareil militaire et sécuritaire égyptien pour amender les accords de Camp David, révélant les détails des propositions de Tel-Aviv au Caire.
« Un état de mystère a dominé la visite d'une délégation sécuritaire israélienne de haut niveau dans la capitale égyptienne, Le Caire, lundi dernier, dirigée par le chef du Conseil de sécurité nationale israélien, Eyal Hulta, et le nouveau chef du Shin Bet, Ronen Bar, lors de la première visite du genre », a rapporté Al-Arabi Al-Jadeed.
Pourquoi Israël a-t-il peur d'entrer en guerre avec l'axe de la Résistance?
Entre juillet 2006 et la guerre contre la Résistance libanaise jusqu’à la bataille de « l’Épée de Qods » avec la Résistance palestinienne en mai dernier, le régime sioniste a perdu cinq guerres. Ce sont cinq batailles perdues contre l’axe de la Résistance c’est pourquoi Israël préfère se tenir à carreau et ne plus l’affronter.
À l’heure actuelle, Israël est largement menacé par plusieurs fronts ; le front Nord est le front le plus dangereux pour le régime sioniste, et le front de Gaza le moins stable et le plus critique. Et la Cisjordanie est devenue une arène effrayante pour les sionistes, où il y a une possibilité d’explosion à tout moment. De plus, la situation des Israéliens dans les territoires de 1948 est tout sauf favorable.
Les USA exigent d'Erdogan une guerre totale contre la Résistance. Cèdera-t-il aux sirènes US?
Et bien l'axe anglosaxone qui a réussi, en faisant chuter en l'espace d'à peine quelques semaines a livre turque au tréfonds des marchés, faire volatiliser des caisses de l'Etat turc des millions de dollars, quitte à jeter dans les rues les ouvriers les travailleurs qui terrorisés, n'arrivent à comprendre pourquoi l’économie libérale turque qu'Erdogan décrivait comme un modèle éternel commence à foncer, n'en resterait pas là; Il veut bien plus pour éviter à Erdogan une fin similaire à Morsi. Alors même que l'aventure ukrainienne du Sultan semble entrer dans une phase fatidique au point de provoquer un royal avertissement de la Russie dont le MAE a tenu à conseiller vivement ce samedi au Sultan d'éviter d'aller encore plus loin à Kiev, de le militariser, de participer par drones interposés à la tuerie des forces pro russes à Donbass, les cercles du pouvoir anglosaxone commence à pousser Ankara à en faire autant face à la Résistance. S'il est vrai que les liens Turquie/Axe de la Résistance n'ont jamais été faciles, il est aussi vrai que l'un et l'autre ont travaillé ensemble.
L'impasse américain en Syrie?
Dix ans se sont écoulés depuis la crise syrienne. Les pays agresseurs non seulement n'ont atteint aucun de leurs objectifs mais ils ont fini par se retourner progressivement vers le gouvernement syrien. Pendant ce temps, le sous-secrétaire d'État américain a fait état des trois objectifs principaux recherchés par l’administration américaine en Syrie, dont aucun ne consiste pas aux efforts visant à renverser le gouvernement syrien.
Nucléaire: les USA menacent l'Iran?!
Alors que la position ferme de l’Iran sur la question nucléaire et sa politique astucieuse à contourner toutes les sanctions américaines en tant que cause du blocage des pourparlers nucléaires ont fait voler en éclats les plans américains, l’envoyé spécial américain pour l'Iran, Robert Mali, a prétendu hier vendredi 18 novembre lors d'une conférence à Bahreïn que les récents progrès nucléaires iraniens avaient rapproché le pays d'un point de non-retour visant à relancer l'accord nucléaire de 201
« L’Iran risque de rendre impossible tout bénéfice de la reprise de l'accord nucléaire. Même si nous devrions revenir aux pourparlers pour récupérer des avantages, la poursuite du rythme accéléré du progrès nucléaire iranien n’y changera rien », a affirmé Robert Mali.
En contradiction flagrante avec le retrait unilatéral des Etats-Unis du PGAC (Plan d'action global conjoint), Robert Mali a prétendu que l’Iran accélérait son programme nucléaire en essayant de ne pas adhérer aux pourparlers nucléaires.
Les propos de Robert Mali interviennent alors que l'Iran ne s'est jamais retiré de l'accord nucléaire et a respecté ses engagements. Mais conformément aux dispositions de l'accord nucléaire un an après le retrait américain, il a réduit ses engagements puisque les signataires européens n'avaient pas tenu leurs promesses et rien fait pour sauver le PGAC.
L’ex-administration Trumpa mis en œuvre sa politique de pression maximale contre l'Iran. Paralysée dans sa politique adoptée pour freiner le programme nucléaire iranien, la nouvelle administration américaine a frappé à la porte de ses rivaux russes et chinois. Robert Mali a contacté le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov et son homologue chinois.
« Les trois pays se sont mis d'accord sur la nécessité de revenir au respect total du PGAC. Nous avons travaillé ensemble pour y parvenir en convergeant nos approches à la veille du septième cycle des pourparlers de Vienne », a écrit Robert Mali sur Twitter.
Lors de la réunion de la Commission mixte du PGAC Ryabkov a déclaré : « Nous rejetons l'offre américaine de sanctionner l'Iran. Les efforts des Etats-Unis de rétablir les sanctions contre l'Iran et d’imposer leur point de vue unilatéral de la situation à la communauté internationale est sans fondement. »
Pendant ce temps le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a récemment explicité les lignes conductrices de la politique étrangère du gouvernement iranien et a souligné la bonne volonté de la République islamique d’Iran à entrer dans les pourparlers de Vienne.
Il a décrit la reprise des pourparlers comme un plan visant à lever les sanctions imposées par les États-Unis contre l’Iran. La pomme de discorde est l’insistance des États-Unis à maintenir certaines des sanctions introduites par l’ancien président Donald Trump après son retrait du PGAC. En outre, l’administration Biden a déclaré qu’elle ne peut fournir aucune garantie quant au retour des administrations suivantes dans l’accord.
Pour le moment, rester sur le point de fabriquer une arme nucléaire est probablement plus bénéfique pour Téhéran que de la fabriquer. Mais tout peut basculer en cas de la poursuite des menaces de Washington.
Téhéran a déclaré que la seule condition de revenir à ses engagements dans le cadre du PGAC est que Washington lève toutes les sanctions, sans pour autant qu’il revienne au PGAC.