تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 21 juillet 2021 13:27

Sadr City: "US/Israêl vont payer "

Le secrétaire général du mouvement Asaeb Ahl al-Haq dit que les États-Unis étaient impliqués dans le récent attentat à la bombe à Bagdad et que la présence des conseillers militaires américains n'étaient d'aucune utilité pour les forces irakiennes.

Réagissant à l'explosion de lundi soir dans la ville de Sadr à Bagdad, le secrétaire général du mouvement irakien Asaeb Ahl al-Haq, Qaïs al-Khazali, a déclaré que des éléments politiques étaient à l'origine de l'explosion.

L'explosion s'est produite quelques jours avant le départ du Premier ministre irakien, Mustafa al-Kazémi, à Washington, a rapporté la chaîne Al-Ahd News, citant al-Khazali.

« Les États-Unis cherchent à justifier leur survie en Irak par la présence de terroristes de Daech. Tout le monde sait quand-même que Daech était fabriqué par le duo américano-israélien et ses alliés arabes riverains du golfe Persique et que leurs services de renseignement le conduisent », a souligné le leader d’Asaeb Ahl al-Haq.

« Les États-Unis ont récemment réactivé Daech. Ils sont responsables du meurtre du peuple irakien, mais leurs crimes ne resteront sans réponse », a-t-il ajouté.

Se référant aux opérations de représailles des Hachd al-Chaabi contre les éléments de  Daech, le responsable irakien a déclaré que certaines personnalités avaient soutenu les Takfiristes, en matière de sécurité et de renseignements, lors de l’attentat de lundi à Sadr City.

mercredi, 21 juillet 2021 13:26

"Révolte colorée" anti-Ansarallah?!

A regarder de plus près le camp pro US au Moyen-Orient en est au chapitre de la ruse comme tactique de guerre puisque militairement parlant le blocage est plus que total.

Au Yémen, les missiles et les drones se sont tus puisque même à Al Bayda où des forces US fraîchement arrivées, se sont mises à se battre, Ansarallah les a eus en à peine 72 heures : en Irak, les agents US font sauter les lignes de haute tension pour harceler les gens et les retourner contre les Hachd; au Liban, laxe US/OTAN affame la population pour s'en prendre coupable le Hezbollah et à Gaza Israël travaille sur un scénario similaire sans succès. Et au Yémen ? 

Un ministre du gouvernement du Salut national a levé le voile sur le plan secret de la coalition saoudienne visant à dissocier le mouvement populaire d'Ansarallah de sa base populaire.

« La coalition saoudien a commencé une série d'études stratégiques atomiser le soutien peuple d'Ansarallah ». C’est ce qu’a révélé le ministre de l'Information du gouvernement de Salut National, Daifallah al-Chami.

Incapable d'atteindre le mouvement de l'extérieur Riyad cherche à provoquer une crise interne avec cinq cibles favorites r: « le peuple yéménite dans son ensemble,  la base populaire d'Ansarallah, les combattants eux-memes et ses décideurs politiques et militaires. »

Al-Chami a poursuivi que l'un des objectifs de cette stratégie est de provoquer la méfiance du peuple yéménite vis vis-à-vis du mouvement Ansarallah. Le deuxième objectif est de saper le moral de ses combattants, de semer la discorde parmi  eux et ce, en instrumentalisant les médias, puis faire remonter  les tribus contre le mouvement et in fine l'écarter de la scène.  Riyad croit pouvoir de la sorte susciter une vague de désertion massive sur les fronts et contrer les avancées fulgurantes d'Ansarallah sur les fronts de combat. 

Concernant le rôle des médias dans le domaine de cette stratégie, le ministre de l’Information a déclaré que le plan énumère 22 activités médiatiques visant à laisser supposer qu’Ansarallah était à l’origine du malheur et de la misère du peuple yéménite.

Al-Chami a par ailleurs souligné que l'un des objectifs les plus importants des attaques médiatiques vise à discréditer les médias affiliés à la Résistance yéménite. Autrement le plan se concentre sur  des allégations infondées telles que la "corruption" ou "collusion avec Daech". 
En fin de compte, al-Chami a souligné la nécessité de reconnaître l'approche de l'ennemi et de s’efforcer de désamorcer ses complots.

Entre temps, les Emirats Arabes Unis (EAU), à l’instar de l’Arabie Saoudite, ne sont pas restés les bras croisés et ont commencé  à faire espionner le leader du Mouvement de la Résistance yéménite. 

Un rapport révèle que les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite sont les clients d'une société d'espionnage israélienne, en particulier du programme d'espionnage «Pegasus ».

 

Le président iranien Hassan Rohani a félicité mardi les chefs d'Etat musulmans à l'occasion de l'Aïd al-Adha (fête du sacrifice).
Dans son message de félicitations, le Président Rohani a décrit cette occasion propice comme un moment pour se débarrasser des affiliations et des besoins mondains ainsi que pour manifester sa foi et sa pure obéissance à Dieu.

Rohani a également souhaité la consolidation des liens de fraternité et a prié Dieu Tout-Puissant pour la santé et le succès de l'ensemble du monde musulman.

Plus tôt mardi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a félicité ses homologues pakistanais, turc, omanais et sud-africain pour l'Aïd al-Adha lors d'entretiens téléphoniques séparés.
 
En condamnant l'attaque terroriste dans la ville de Sadr en Irak, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a souligné que le sinistre phénomène du terrorisme ne connaît pas de frontières.
Dans une déclaration faite le mardi 20 juillet, le chef de l'ONU a fermement dénoncé l'attaque terroriste sur un marché de la ville de Sadr, dans l'est de Bagdad.

Tout en exprimant ses condoléances aux familles des victimes, au gouvernement et au peuple irakiens, António Guterres a souhaité un prompt rétablissement aux blessés de cette attaque terroriste, selon Al-Sumariah News.

Cette attaque terroriste meurtrière avant l'Aïd al-Adha (fête du sacrifice) indique que le sinistre phénomène du terrorisme ne connaît aucune frontière, a ajouté le secrétaire général des Nations Unies.

Dans cette déclaration, il a souligné la nécessité de poursuivre immédiatement les auteurs de ce crime odieux et de les déférer devant les instances juridiques et judiciaires.

Au moins 29 personnes ont été tuées et 47 autres ont été blessées dans une attaque terroriste survenue lundi soir à Sadr City, en Irak.
 
Le porte-parole de l'armée française a révélé le crash d'un avion de combat Mirage 2000 de l'armée de l'air française dans le nord du Mali.
Un avion Mirage 2000 de l'armée française s'est écrasé dans la région d'Hombori, dans le nord du Mali, en raison de problèmes techniques, a déclaré le porte-parole de l'armée française, le colonel Pascal Ianni, aux médias le 20 juillet.

Le porte-parole a ajouté que deux pilotes se trouvaient à bord, tous deux ont survécu au crash, a rapporté l'agence de presse Sputnik.

L'avion de combat multirôle monomoteur est fabriqué par Dassault Aviation. Le dernier crash d'un chasseur Mirage 2000 remonte à 2019, lorsqu'un avion de l'Indian Air Force s'est écrasé, tuant les deux pilotes.

Plus tôt en mai, un autre chasseur Dassault Mirage F-1 s'est écrasé près de la base aérienne de Nellis, aux États-Unis. Le pilote a réussi à s'éjecter quelques instants avant que l'appareil ne percute le sol et n'explose. Il n'a toutefois pas survécu à l'accident.

Cet avion de combat est également en service à Taïwan, en Grèce, en Égypte, au Qatar et au Pérou.
 
Le président iranien a mis en garde le premier ministre irakien contre la politique compliquée menée par les États-Unis dans ce pays arabe, affirmant que le double jeu des Américains dans la lutte contre le terrorisme et leurs activités le long de la frontière irako-syrienne vont à l'encontre des intérêts régionaux.
Lors d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi mardi, le président Hassan Rohani a déclaré que les États-Unis mènent une politique de double jeu dans la campagne contre le terrorisme dans la région, et que leurs performances aux frontières irakienne et syrienne vont à l'encontre des intérêts régionaux.

"Nous sommes témoins que les Américains jouent un jeu compliqué en Irak ces jours-ci, et il est naturel que de telles politiques ne contribuent pas à apporter la sécurité et la stabilité à l'Irak et compliquent plutôt la situation là-bas", a-t-il ajouté.

Rouhani a également déclaré que les États-Unis ont toujours joué un rôle destructeur dans la région, réitérant l'objection de l'Iran à toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays de la région.

"Les problèmes régionaux doivent être résolus entre les mains des pays de la région", a-t-il déclaré.

Soulignant les grands points communs entre les deux nations, Rohani a ajouté que Téhéran attache une importance particulière à la promotion de la stabilité, de la sécurité, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de l'Irak, rapporte Press TV.

"Nous considérons la sécurité et la stabilité de l'Irak comme les nôtres et soutenons la présence de ce pays musulman voisin dans les interactions régionales."  

Par ailleurs, le président iranien a souligné la grande capacité de coopération bilatérale dans les domaines économique et commercial, exhortant les deux parties à mettre en œuvre les accords précédents, y compris l'important projet ferroviaire Shalamcheh-Basra, et à élaborer une feuille de route pour la coopération économique et commerciale.

Le Premier ministre irakien, pour sa part, a salué les relations "très amicales" et "solides" entre les deux pays et a appelé à des efforts conjoints pour consolider la coopération bilatérale et régionale.

Kadhimi a également apprécié le gouvernement et le peuple iraniens pour leur soutien à l'Irak dans sa lutte contre le terrorisme et Daech, et pour leur contribution à l'établissement de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans son pays.
 

« Le Niger est désormais doté d’un camp d’entraînement pour ses forces spéciales. Inauguré mercredi matin, il se situe à Tillia, dans la région de Tahoua, dans le sud-ouest du pays, vers la frontière malienne. Financé en partie par l’ambassade allemande, ce centre s’inscrit dans la stratégie globale de montée en puissance des forces spéciales au Sahel », c’est ce qu’on lit ce 17 juillet sur RFI.

Mais pourquoi une telle base au Sahel ?

Une base que l’ambassade allemande financerait alors même que Barkhane donnait l’impression de mettre fin à sa mission d’ingérence et de production de guerre quand le président français a annoncé sous forme d’une menace la suspension de sa mission.

La présence de l’Allemagne dans ce projet veut dire le renseignement allemand et donc la capacité de ce renseignement à appuyer les réseaux terroristes en termes d’informations, à créer des cellules terroristes rampantes et donc de faire tout un travail d’espionnage dans la base mentionnée.

La résistance populaire sahélienne a vaincu les armées classiques occidentales, un Occident qui tente en ce moment par ruse à la dénaturer et à proposer une contrepartie, d’où l’activisme du système de renseignent avec l’Allemagne.

Ce n’est pas sans raison si l’Allemagne a soudain décidé de présenter ses excuses après 100 ans de déni au sujet de ses crimes en Namibie. Mais dans le texte de RFI, il y a plusieurs éléments de réponse, à savoir la raison de l’inauguration d’une force spéciale au Sahel.

Premier élément de réponse : échec cuisant du scénario du démembrement des états du Sahel en cours depuis 2013 avec son apogée au Mali où la France vient de retirer ses troupes du Nord malien.

Deuxième élément de réponse : l’émergence à travers les états du Sahel d’une force populaire asymétrique qui a réussi au côté des armées nationales à mettre au pas le projet du terrorisme sahélien, monté de toute pièce par les services secrets US/OTAN et de surcroît de jouer un rôle de complémentarité au côté du couple état-armée.

Troisième élément de réponse : dénaturer cette force populaire en essayant de s’y opposer avec les forces spéciales occidentales qui ont pour mission de recruter des forces au sein des populations sahéliennes, de les réorganiser afin de mener des attaques terroristes et tout ceci dans l’objectif de diaboliser les forces populaires auprès des populations.

La tuerie de Solhan, a été un premier pas dans le sens de ce scénario, d’où les références quasi constantes de tous les médias mainstream, à la supposée faiblesse des forces populaires pour contrer cette attaque terroriste.

RFI de continuer : « L’ennemi est mobile, le terrain difficile, les voies de communication en mauvais état... De petites unités d’élite apporteraient donc plus de résultats que les forces conventionnelles. C’est en tout cas le discours porté par la France, notamment depuis l’annonce de la fin de l’opération Barkhane au Mali, annoncée par le président Macron en juin ».

Ceci explique clairement que l’axe US/OTAN a très bien compris que les forces armées nationales et populaires sahéliennes ont réussi à faire ce que cet axe n’a pas réussi à faire pendant des années ; il change de stratégie : c’est en recrutant ces mêmes forces armées élites que Barkhane tente d’affaiblir ces forces et de les transformer en des antidotes contre les forces populaires et nationales.

Mais cet axe oublie, ou fait semblant d’avoir oublié qu’actuellement, de plus en plus de pays d’Afrique montrent leur volonté de sortir du joug du néocolonialisme afin de préserver leur souveraineté. Les populations africaines, les gouvernements, les armées nationales s’unissent de plus en plus et forment un rempart au néocolonialisme.

Burkina : Kaboré met au pas tout complot

L’attaque d’il y a quelques semaines aux alentours de la base française de Gossi, dans le centre du Mali n’est pas passée inaperçue aux yeux du gouvernement burkinabé, qui, malgré les pressions de part et d’autre a tenu sa ligne de conduite et insiste sur sa politique de soutien des forces populaires.

C’est pour cela d’ailleurs que le Burkina Faso va installer 900 caméras de vidéosurveillance dans les villes d’Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. 

Dénommé Smart Burkina, ce système de vidéoprotection proposé par la Chine sera déployé par groupe de trois caméras sur 220 sites de la capitale burkinabée et à Bobo-Dioulasso. 150 kilomètres de réseau en fibre optique seront construits pour interconnecter les différents sites.

Conscient « des inquiétudes quant aux risques d’atteinte à la vie privée des citoyens à travers le système de vidéosurveillance », le Premier ministre a assuré « que ce nouveau dispositif sécuritaire a pour ultime objectif de protéger et non de surveiller, de sécuriser et non d’épier ».

Bien que dans les médias mainstream, on ne parle presque jamais de la capacité du système de renseignement des pays africains notamment sahéliens, le Burkina Faso a très bien compris le jeu occidental et leur volonté de refaire un remake du scénario des attaques terroristes au Moyen-Orient notamment en Irak ou en Syrie.

Les motos vont se faire bientôt remplacer par des pick-up un peu comme en Irak et en Syrie

Kaboré sait très bien que les forces asymétriques sont visées, cette décision de l’installation des caméras de surveillance vise alors à monter la protection dans les grandes villes burkinabées.

En effet cette décision du gouvernement burkinabé est une grande gifle contre Barkhane et cie. Une Barkhane qui, depuis des années tentait d’entraver le processus de sécurisation des zones stratégiques par son soutien aux terroristes interposés, par l’affaiblissement de l’armée en lui fournissant des matériaux dégradés et enfin en fournissant du renseignement aux services secrets occidentaux.

L’axe US-OTAN- Israël devrait comprendre tôt ou tard qu’il est temps qu’il se retire du Sahel non pas pour laisser la place aux Américains ou aux Israéliens, mais tout bonnement aux gouvernements et armées nationales sahéliennes.

Nigeria : nouvelle cible de l’axe US-OTAN ?

Des hommes armés ont abattu un haut gradé de l’armée du Nigeria, le général Ahmed Hassan. Selon les informations, l’attaque a eu lieu le long de la route Lokoja-Abuja.

D’un autre côté, des images ont été publiées de plusieurs attaques récentes qui ont visé les forces gouvernementales et les civils dans différentes régions du Nigeria.

Que se passe-t-il au Nigeria ? Luc Michel, géopoliticien, nous en dit plus.

Déclarant qu'il ne permettrait pas que l'Irak soit un lieu de menace pour ses voisins, le Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi a exprimé l'espoir que son pays ne soit jamais le théâtre d'une confrontation entre l'Iran et les Etats-Unis.
Les négociations entre les Etats-Unis et l'Iran auront un impact sur la région, a déclaré dimanche soir le Premier ministre irakien à Al-Arabiya, exprimant l'espoir que son pays ne soit pas le théâtre d'un conflit américano-iranien.

Affirmant qu'il parlerait à la partie iranienne en raison du besoin de stabilité et de paix de l'Irak, M. al-Kadhimi a déclaré qu'il se rendrait en Iran peu après la prise de fonction du nouveau président.

Le Premier ministre irakien a également décrit les relations Bagdad-Riyad comme très bonnes et a souligné qu'il ne permettrait pas à l'Irak d'être un lieu de menace pour ses voisins.

Il a également déclaré que la protection des frontières était l'une des priorités de son pays.

Il a déclaré que l'objectif de sa visite aux États-Unis est d'établir des relations entre Washington et Bagdad.

Il n'y a pas besoin de forces de combat étrangères sur le sol irakien, a-t-il ajouté.

Le premier ministre irakien a accusé les groupes illégaux d'attaquer les sites diplomatiques de son pays, déclarant que ces groupes veulent faire de l'Irak un champ de bataille, mais que le gouvernement a pris des mesures sérieuses pour soutenir les sites diplomatiques et qu'il défendra sa souveraineté.

La Maison Blanche avait précédemment annoncé que le président américain Joe Biden accueillerait le premier ministre irakien le 26 juillet.
Le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères a déclaré que le 7e cycle de négociations de Vienne se tiendra sous la nouvelle administration de l'Iran.
Répondant à une question sur les remarques d'Araghchi concernant le prochain cycle de négociations du PAGC à Vienne, il a déclaré : " Les négociations se sont déroulées sérieusement lors de six cycles à Vienne. Les pourparlers ont été retardés en raison de la non-application par les États-Unis, mais il est naturel, sur la base de la démocratie, d'attendre que la nouvelle administration prenne ses fonctions et d'aller de l'avant."

"Cette question va se poursuivre de manière normale. Il est important que les intérêts du peuple et les décisions du système soient mis en œuvre. Au moment où les États-Unis reviendront à leurs obligations en vertu de la résolution 2231 et du PAGC et que nous les vérifierons, l'Iran reprendra ses engagements", a-t-il ajouté. "Nous devons attendre l'entrée en fonction de la nouvelle administration".
lundi, 19 juillet 2021 17:23

Chine/Résistance: 1er F-22 US abattu!

Le vendredi 17 juillet, l’US Air Force a annoncé un déploiement massif des avions furtifs F-22 appartenant aux escadrons d’Alaska et d’Hawaï dans les îles de Guam et Tinyan au Pacifique et ce dans le cadre d’un exercice à tenir dans les tous prochains jours et baptisé « « Pacific Iron 2021 ».

Outre cette inhabituelle mobilisation d’avions de 5e génération US qui suivant la quasi-totalité des analystes serait un signal direct à l’adresse de la Chine de l’intention US de déployer ses outils «  les plus avancés » en cas de conflit majeur, les Yankee activeront dix avions F-15E de l’Idaho Squadron, deux avions de transport Hercules d’une base au Japon et 800 membres d’équipage participeront également à la manœuvre  et tout ceci pour prouver les capacités multitâches de l’US Air Force à mener des opérations simulées de vols de proximité depuis les aéroports locaux ».

Cité par The Drive, le commandant du commandement aérien US, le général Ken Wilsbach va même jusqu’ à lancer : «  Il n’y a jamais eu autant de rapaces dans l’arène d’activité de la Pacific Air Force Si j’étais la Chine, je ferais attention à ce message, qu’il leur soit adressé ou non. La capacité qui existe dans un avion ainsi que la flexibilité et le caractère de l’US Air Force pour atteindre des distances remontent à l’époque de la Première Guerre mondiale, et la Chine n’a pas la capacité de copier cela. Pareil exercice pourrait avoir lieu au Japon et en Corée du Sud voire dans toutes les régions proches de la Chine continentale »

Deux jours plus tard soit le dimanche 18, Damas accueille à titre de première étape d’une tournée moyen orientale non annoncée et quelque peu surprise, le MAE chinois Wing Yi, porteur d’un plan de guerre anti-US anti-OTAN en quatre actes qui en plus de viser à inscrire dans la durée les échanges commerciaux anti-sanctions US déjà énormes de part et d’autre, -quelque 1300 millions de dollars par an-, plaide à demi-mot en faveur d’une implication plus poussée de l’armée chinoise en Syrie dont le Nord est infesté entre autres, par les terroristes séparatistes d’origine chinoise que le Sultan Erdogan entraîne à faire la guerre, très prochainement, à l’intégrité territoriale chinoise sur son stratégique flanc ouest, Xing Jiang.

Y a –t-il un quelconque lien entre cette visite à l’improviste et cette mobilisation massive de F-22 US qui s’implantent visiblement pour une longue durée et , sous prétexte d’un exercice aérien majeur, aux portes de la Chine mais encore au sud-est de la Russie ?

Vu les événements qui se succèdent depuis début mai sur cette vaste zone de combat anti-US que sont devenus les pays de l’axe de la Résistance, il serait simpliste de n’y voir aucun rapport. Du 11 à 21 mai, la branche la plus opérationnelle de l’US Air Force au monde, le dénommé Israël avec ses centaines d’escadrons de F-15, de F16, F-18, de F-35 Adir, équipés de centaines de tonnes de GBU et de JDAM larguées sur une petite bande de quelques dizaines de kilomètres, Gaza, s’est effondrée sous les yeux ahuris d’un Pentagone qui en a eu le souffle coupé de voir des milliers de missiles tactiques Ayyash 250, Qassem, A-120,  ayant tous de près ou de loin des apparentés avec le fameux Fateh 110 iranien s’abattre, invariablement et  depuis le sud d’Israël, sur ports , aéroports, bases aériennes, pipelines, sites offshores sionistes sans que les frappes aériennes puissent les arrêter, ne serait-ce qu’un seul instant.

Cette méga démonstration d’impuissance se faisait en effet dans un cadre catastrophique irakien marqué par ces salves de roquettes tactiques ou ces essaims de drones « irakiens » qui ont fait tout au long de mois d’avril, puis mai, puis juillet le malheur des troupes US en cette Mésopotamie où Bush père et fils ont implanté les boys puisque c’est là le cœur battant du flux de pétrole et du gaz non offshore au Moyen-Orient. Or ces évolutions se déroulaient sous les yeux scrutateurs des Russes qui n’en avaient pas l’air trop surpris vu l’antécédent de leur coopération avec la Résistance en Syrie mais encore des chinois qui eux, semblent en tirer leçon.

Il fallait que l’Amérique tente une inversion de la donne, un retour à l’état de grâce de l’US Air Force que la Résistance continuait à défier rien qu’en faisant parader fin juin, ses drones ses missiles, ses chars et ses blindés sous le nez US dans un Irak, encore sous l’occupation. Et ce fut la fatale erreur du 25 juin quand les F-16 et les F-15 US, boutés hors du ciel de l’Irak, ont décollé moyennant des millions de dollars de frais par heures depuis trois des bases golfiennes US ( Emirats, Arabie, Qatar » pour venir frapper trois postes frontières des Hachd à Abou Kamal et à Qaem. Il a fallu à peine 10 jours pour que soit célébré le pire 4 juillet de toute l’histoire des Etats Unis d’Amérique. Entre 4 au 14 juillet, 10 opérations aux missiles et aux drones irako-syriennes ont ciblé les bases américaines à Bagdad, à al-Anbar, à Erbil mais aussi et pour la première fois depuis 2015, en Syrie orientale à savoir à al-Omar et à Connoco, où Américains et acolytes tournent et retournent le pétrole syrien par Erbil et Turquie interposés à destination d’Israël. 

L’USA Air a-t-elle riposté ? Du tout ? Une toute dernière information fait état d’une débandade quasi-totale dans les rangs des troupes US à Deir ez-Zor où des assauts à répétition contre les villages et les localités environnants se poursuivent à l’aide des unités héliportées et des Yankee qui n’osent plus mettre le pied au sol par crainte d’être pris pour cible de roquette, de drones ou de missiles. Et la campagne balistique et dronesque anti-US en Syrie, qui a brisé en mille morceau l’impunité des troupes américaines retranchées depuis 6 ans derrières Daech et FDS ne fait que commencer.

Alors qu’en Jordanie, l’US Air Force est en pleine opération de déménagement-réaménagement pour accueillir très prochainement ses unités en débandade en Irak, la Résistance lui prépare un remake des opérations anti-Israël de mai sur le triangle frontalier Syrie/Jordanie/Irak. Il y a peu, son arsenal a vu l’émergence de pièces propres à bousiller un peu plus les capacités de l’US Air Force : l’axe de la Résistance vient de réaliser un assaut « quantique » en la matière propre à effrayer les plus vaniteux des Yankee : ainsi les roquettes ailées Faji-5 ou encore de redoutables missiles Fateh-110 seraient sur le point d’être remplacés par des clips à missiles. 

Face à un essaim de missiles, la DCA intégrée US perdra une importante partie de son efficacité. Prenons comme exemple un système de défense antiaérienne de type Patriot ! Chaque batterie de Patriot est en mesure de confronter huit missiles en même temps. Alors, si huit missiles sont tirés en même temps vers une batterie de Patriot, celle-ci sera obligée de se décharger complètement pour pouvoir les intercepter. Dans ce cas-là, même si Patriot réussit à neutraliser tous les huit missiles, un grand problème reste à résoudre ; il ne lui reste plus de missiles à tirer en cas d’une nouvelle attaque et il lui faudrait pas mal de temps pour être chargée de nouveau. Voici un laps de temps duquel la partie adverse pourrait bénéficier pour lancer une nouvelle attaque soit par ses unités balistiques et aériennes soit par ses drones. Le cœur balistique de ce système est constitué de Fath, un engin qui mesure la moitié du missile  Fateh 110, soit 4 mètres. Son ogive est comparée à l'ogive du missile monoconique Fateh-110, en raison de la petite taille du missile. Avec un poids d'environ 850 à 1100 kg, Fath a une portée d’au moins 80 à 100 km. Puis l'utilisation de la technologie du corps en composite offre une portée de 130  à 170 km. La mitraillette balistique made in Iran a-t-elle tonné le la première semaine de juillet à Connoco ou al-Omar? On l’ignore. Tout ce qu’on sait c’est qu’elle a poussé le F-22 US et ses paires à « prendre le large pour le Pacifique ».

Les États-Unis se préparent à retirer leurs chasseurs du Moyen-Orient et à les mobiliser dans des bases aériennes américaines, à proximité du théâtre des futures opérations aériennes, c'est-à-dire à proximité de la Chine populaire et du sud-est de la Russie et le haut diplomate chinois serait venu dans la région pour en comprendre la raison… En terre de Résistance, on ne se contente pas de montrer les muscles quand on est attaqué mais on attaque… Et de plus en plus ont agi en mode «  préventive »...