تقي زاده

تقي زاده

Un représentant du ministère iranien des Affaires étrangères a souligné que la décision de Téhéran de suspendre la mise en œuvre volontaire du protocole additionnel ne se traduit pas par un retrait du plan d'action global conjoint (PAGC), notant que les mesures prises par l'Iran sont réversibles.
S'exprimant lors d'une interview télévisée samedi soir, Abbas Araqchi a déclaré que le plan de l'Iran de suspendre la mise en œuvre volontaire du protocole additionnel du traité de non-prolifération nucléaire le 23 février n'équivaut en aucun cas à un retrait de l'accord nucléaire de 2015.

Les actions de l'Iran sont réversibles, a-t-il noté, en disant que Téhéran reprendra la mise en œuvre du protocole additionnel et le respect des engagements du PAGC dès que ses demandes seront satisfaites.

Il a également noté que l'Iran étudie l'offre de l'Union européenne d'accueillir une réunion informelle entre Téhéran et les autres parties à l'accord nucléaire de 2015, à laquelle Washington participera également en tant qu'invité.

Il a déclaré que le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, s'est dit prêt à inviter les parties actuelles au PAGC, à savoir les P4+1 et l'Iran, à participer à une réunion non officielle pour élaborer la future feuille de route de l'accord.

Les États-Unis, qui ont quitté l'accord multilatéral en 2018, seront également invités à participer à la réunion informelle en tant qu'invités, a déclaré M. Araqchi, ajoutant : "Nous examinons actuellement l'offre de M. Borrell, et sommes engagés dans des consultations avec nos autres amis et partenaires comme la Chine et la Russie".

Toutefois, Téhéran estime que le retour des États-Unis au PAGC et la mise en œuvre de ses engagements, y compris la suppression des sanctions, ne nécessitent aucune négociation, a-t-il souligné.

Araqchi a également déclaré que la visite en cours de Rafael Grossi, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à Téhéran n'aura pas d'impact sur la décision de l'Iran d'arrêter la mise en œuvre du protocole additionnel, conformément à une loi adoptée par le Parlement iranien.

"Le voyage de Grossi à Téhéran n'a rien à voir avec la décision de l'Iran", a déclaré Araqchi, ajoutant que la visite vise à créer un "nouvel ordre" dans les relations entre l'Iran et l'AIEA, a rapporté Press TV.

"Une fois que la date limite du 23 février arrivera et que l'Iran arrêtera sa mise en œuvre volontaire du protocole additionnel, une nouvelle situation sera créée dans nos liens avec l'AIEA", a-t-il noté.

Il a déclaré que le directeur général de l'AIEA était celui qui avait exprimé son intérêt à visiter l'Iran afin d'établir une nouvelle forme de coopération entre les deux parties de manière à minimiser les dommages possibles aux collaborations Iran-AIEA.

Les bruits et les fureurs qui entourent ces jours-ci le vrai-faux retour de l'Amérique de Biden à l'accord nucléaire de 2015, vrai-faux retour qui n'a visiblement pas l'air d'avoir pu leurrer cette fois les Iraniens ne peut le cacher, si l'Amérique fait tout pour ramener l'Iran à la table des négociations, c'est que sur le plan militaire, que ce soit dans l'air ou en mer, puisque ce sont là qui se sont déroulées ces quatre dernières décennie les guerres USA/Iran, elle n'a cessé de perdre.

Car l'épisode du Global Hawk abattu en juin 2019 dans le ciel iranien ou encore cette frappe aux 13 missiles balistiques Qiam et Fateh 313 visant la base américaine en Irak, Aïn al-Asad n'ont été que la pointe de l'iceberg : en mer, la bataille a commencé très exactement  en 2016 quand le CGRI a capturé une vingtaine de Marines US pour avoir eu le culot de violer  les eaux territoriales iraniennes. Les images humiliantes des marines aux mains ligotées, à la tête baissée et attendant que le CGRI scelle leur sort, n'ont jamais quitté les pires cauchemars des stratèges du Pentagone qui, craintifs à l'idée d'avoir à revivre un effet de "boule de neige" avec en toile de fond des marines US traquées en mer de Chine, en mer Noire en péninsule coréenne par Chinois, Russes, Nord-coréens, se sont mises à en accuser "une puissance de feu insuffisante pour faire face aux vedettes rapides iraniennes "avec quoi l'Iran "à la puissance navale inexistante" menace " les superbes porte-avions US".

Deux réalisations locales, dont le système radar « Bahman » et la salle d’opération mobile « Nejat », ont été dévoilées samedi par la défense aérienne de la République islamique d’Iran.

Lors d’une cérémonie, le système de radar « Bahman » et la salle d’opération mobile « Nejat » ont été dévoilés ce matin (20 février) en présence du commandant des Forces de la défense aérienne de l’Armée iranienne, le général de brigade Alireza Sabahifard, du vice-président iranien chargé des affaires scientifiques et technologiques, Sorena Sattari et d’un nombre de responsables militaires iraniens.

Des sources irakiennes ont rapporté une explosion à la base aérienne de Balad dans la province irakienne de Salaheddin, utilisée par l’armée américaine.

Les médias irakiens ont rapporté samedi soir qu’une explosion avait été entendue dans une base du centre de l’Irak qui héberge l’armée américaine.

La chaîne Telegram Sabreen News a rapporté que « trois roquettes de 107 mm ont frappé l’ancien siège de la société américaine Sallyport situé à l’intérieur de la base aérienne de Balad ».

dimanche, 21 février 2021 11:27

La Résistance a vaincu la DCA saoudienne!

Un journal américain a écrit que les récentes attaques de la Résistance irakienne et yéménite contre l’Arabie saoudite avaient mis au grand jour la faiblesse et la vulnérabilité des systèmes de défense saoudiens.

Le Wall Street Journal s’est penché dans un article, sur les opérations couronnées de succès des forces de résistance yéménite et irakienne contre l’Arabie saoudite, sans manquer de reconnaître la faiblesse et l’échec des systèmes de défense saoudiens.

« Alors que l’administration du président américain Joe Biden reconsidère l’approche régionale de Washington, les groupes de résistance au Yémen et en Irak profitent des fissures créées dans les systèmes de défense saoudiens et lancent des “attaques de haute précision” contre le régime saoudien », souligne le WSJ.

En allusion à une frappe de drones piégés par un groupe irakien sur un bâtiment royal en Arabie saoudite le 23 janvier dernier, l’auteur de l’article a indiqué : « Cette attaque met en évidence la complexité croissante des dangers auxquels le Royaume d’Arabie saoudite est confronté et montre que cela ne se limite pas aux drones, mais inclut également les missiles balistiques et de croisière. »

Sur fond de la reprise des exercices militaires entre Washington et Séoul, la marine française rejoint l’US Navy en mer de Chine orientale conformément à la politique de pression sur la Chine et la Corée du Nord.

La frégate Prairial de la marine française mènera des activités de surveillance en mer de Chine orientale jusqu’au début du mois de mars, a affirmé le ministère japonais de la Défense dans un communiqué publié le jeudi 18 février.

Ce sera la deuxième fois que la France mène de telles activités dans les eaux proches du Japon depuis 2019, a indiqué le communiqué. Le déploiement se déroule dans le cadre des efforts internationaux visant à faire pression sur la Corée du Nord pour empêcher cette dernière de se livrer à des transferts de marchandises de navire à navire, selon les allégations de Washington, des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.

Les attentats à la moto et voitures piégées ont laissé plusieurs victimes dans les régions syriennes contrôlées par les forces affiliées aux États-Unis et les terroristes soutenus par la Turquie.

Un attentat à la moto piégée à Deir ez-Zor a fait trois morts et dix blessés dont plusieurs sont dans un état critique, ont signalé les sources syriennes ajoutant qu’un certain nombre de magasins ont pris feu et que des biens publics ont été endommagés.

L’explosion s’est produite dans un marché bondé de la ville d’al-Bassira en banlieue est de la province de Deir ez-Zor contrôlée par les Forces démocratiques syriennes soutenues par Washington.

Lire aussi :Les USA sauront-ils maintenir leurs bases sur la rive est de l’Euphrate ?

Les zones sous contrôle des milices FDS sont confrontées au chaos et à l’instabilité. Les habitants protestent constamment contre les actions répressives commises par les alliés US.

Plus loin, l’explosion d’une voiture piégée en banlieue de la ville d’Azaz dans le nord d’Alep, a laissé trois blessés. Une bombe artisanale a été désamorcée par les équipes en charge.

Ce n’est pas une première ; plusieurs attentats piégés ont d’ores et déjà été perpétrés dans la zone frontalière contrôlée par les forces militaires turques et les groupes terroristes soutenus par Ankara. 

Pour l’heure, aucun groupe ni individu n’a revendiqué la responsabilité de l’explosion dont les victimes n’ont pas encore été identifiées.

Yuval Diskin, ancien directeur du Shabak, le service de contre-espionnage israélien, a mis en garde contre la destruction d’Israël après une génération (25 ans).

Yoval Diskin, l’ancien chef du Service de sécurité intérieure israélien (Shabak), a mis en garde dans un article du journal Yediot Aharonot contre la destruction d’Israël après une génération (25 ans), sans manquer de préciser que « les dangers qui menacent Israël ne sont pas extérieurs, mais intérieurs ».