
تقي زاده
En 2070, l'Islam dépassera la religion du christianisme dans le monde
Il y aura autant de musulmans que de chrétiens dans le monde en 2050 et d’ici 2070, leur nombre aura dépassé celui des chrétiens. C’est du moins ce qu’annonce une étude du think tank américain, Pew Research Center.
L’étude met en évidence qu’en 2010, le christianisme était la première religion dans le monde. Elle compte 2,2 milliards de croyants qui représentent presque un tiers (31%) des 6,9 milliards d’habitants répertoriés sur la planète. L’islam dispose pour sa part de 1,6 milliard d’adeptes qui représentent 23% de la population mondiale.
Pourtant, si les tendances démographiques actuelles se poursuivent au même rythme, les chercheurs affirment que vers le milieu du siècle, la population musulmane devrait augmenter de 73% et constituer 30% de la population mondiale (2,8 milliards de musulmans). Les chrétiens représenteront 31% de la population (2,9 milliards de chrétiens).
«La principale raison pour laquelle le nombre de musulmans progresse tient à leur localisation géographique», a expliqué Alan Cooperman, le directeur de l’étude sur les religions du think tank américain, sur les ondes de la radio NPR. «Les populations musulmanes se concentrent dans des parties du monde qui connaissent la croissance [démographique] la plus rapide», a-t-il poursuivi.
La raison de cette tendance est liée à certains facteurs : la fécondité, les populations jeunes et le changement de confession. L’étude a constaté que les musulmans présentaient le taux de fécondité le plus élevé, avec une moyenne de 3,1 enfants par femme, en comparaison avec les chrétiens dont le taux de fécondité est de 2,7 enfants par femme.
En 2010, plus d’un quart de la population mondiale avait moins de 15 ans. 34%, meilleur résultat, d’entre eux sont musulmans, contre 30% d’hindous et 27% de chrétiens.
L’explosion démographique de ces populations figure parmi les raisons qui expliquent pourquoi le nombre de musulmans doit croître plus rapidement que celui des hindous et des chrétiens.
La croissance du nombre de disciples de ces religions dominantes s’explique en partie par les lieux de ces explosions démographiques. Par exemple, l’Inde supplantera l’Indonésie en devenant le pays où vit le plus grand nombre de musulmans, même si elle conservera une majorité d’hindous. Le Pew Research Center affirme que «quatre chrétiens sur dix vivront en Afrique subsaharienne».
L’influence de la Chine et de ses 1,3 milliard d’habitants n’est pas mentionnée dans ce rapport, faute de données disponibles. On sait que 5% des chrétiens y vivent et que si un nombre croissant de chinois devaient se convertir, cela aurait une influence sur les projections actuelles.
1394 : l’année de la convergence et de la coopération entre la nation et le
L'Ayatollah Sayed Ali Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique d'Iran, s'est adressé à la nation dans un message télévisé, à l'occasion du Norouz [Nouvel An iranien] et a annoncé que cette année sera l’année de convergence et de coopération entre la nation et le gouvernement.
« Le début de cette année coïncide avec les jours de commémoration du martyre d’Hazrat Zahra (que les salutations de Dieu soient sur elle). L'amour et le respect de notre peuple pour la famille du Saint Prophète (SAWA) et sa fille vénérée, exige que tout le monde tienne compte de certaines considérations. Tout le monde le fera assurément. Nous espérons que ces jours et la nouvelle année seront imprégnés et comblés des bénédictions de Fatemeh (SA). J’espère que le nom et le souvenir bénis de cette grande personnalité exerceront une influence, profonde et permanente, sur la vie de notre peuple durant l'année 1394. Pour l’instant, ce que je tiens à faire remarquer à notre chère nation, est que ces grands et importants objectifs peuvent être réalisés sous certaines conditions. L'une des conditions les plus importantes est la coopération étroite entre le peuple et le gouvernement. Si cette coopération étroite s’établit bilatéralement, tous nos souhaits se réaliseront et notre peuple sera témoin de leurs résultats. Nos grands souhaits pour la nation cette année, sont le progrès économique, la puissance et le prestige régional et international, un élan scientifique authentique, la justice dans les domaines judicaires et économiques et enfin, la foi et la spiritualité qui sont les choses les plus importantes et préparent le terrain pour que chacun des souhaits précédents se réalisent. À mon avis, tous ces souhaits et ces vœux sont réalisables. Aucun de ces souhaits ne dépasse les capacités du peuple d'Iran ni les capacités des politiques de la République islamique. Un coup d’œil sur l'année 1393 nous montrera que la détermination nationale s’est heureusement manifestée au grand jour. Les gens ont fait preuve de détermination, supporté certaines difficultés et affiché clairement leur détermination dans les magnifiques manifestations du 22 Bahman, de la Journée de Qods et du jour d’Arbaïn. La gestion djihadiste aussi, a été clairement et visiblement perceptible dans certains domaines. Là où nous avons constaté cette gestion djihadiste, nous avons également été témoin de réalisations. Bien entendu, la détermination nationale et la gestion djihadiste ne sont pas réservées à l'année 1393 mais sont nécessaires pour notre nation, à la fois pendant l’année et pendant toutes les années à venir. », a-t-il dit.
Syrie: où en est Israël?
Un article, publié la semaine dernière, et qui n’a, pourtant, pas reçu tout l’intérêt qu’il suscitait, a confirmé les soupçons, soulevés auparavant, et les fortes implications des troupes israéliennes, dans l’aide et l’assistance au Front Al-Nosra, l’affilié officiel d’Al-Qaïda, en Syrie.
Dans son entretien avec les troupes de l’occupation israélienne, la semaine écoulée, un journaliste du "Wall Street Journal", présent sur le Mont Bental, (une partie du Plateau du Golan occupé), a constaté que les troupes israéliennes accueillaient les combattants blessés d’Al-Qaïda et les soignaient, dans les hôpitaux israéliens. Une fois guéris, ils sont renvoyés sur la frontière, pour poursuivre leurs combats contre le gouvernement syrien.
Au mois d’août dernier, le Front Al-Nosra a pris le contrôle du point de passage de Quneitra, un check-point situé entre les parties du Plateau du Golan occupées par Israël et contrôlées par la Syrie. Pour rappel, c’est en 1967 qu’Israël avait envahi cette région du Sud-Ouest de la Syrie, et a, depuis cette date, illégalement, occupé la majeure partie du Plateau du Golan.
Et comme je l’ai souligné, dans un précédent article, les rapports des forces de maintien de la paix de l’ONU étaient très révélateurs, sur la présence de liens et contacts, et même, l’aide militaire israélienne aux rebelles d’Al-Qaïda, depuis la prise de contrôle de Quneitra par Al-Nosra. Cette fois-ci, l’article du "Wall Street Journal" confirme la thèse.
A ce titre, un responsable militaire israélien, resté anonyme, a précisé, au sujet de la prise en charge médicale des combattants d’Al-Qaïda : «Nous ne les contrôlons pas, ni leur demandons qui ils sont. Une fois, le traitement terminé, nous les reconduisons à la frontière [sic – la ligne de cessez-le-feu] et ils continuent leur chemin [en Syrie]».
Un autre responsable militaire, lui aussi, resté anonyme, a ajouté au journal qu’il y a un «accord» entre les forces israéliennes et les combattants d’Al-Qaïda là-bas, ainsi qu’une «familiarité des forces d’Al-Qaïda, sur le terrain».
Selon les populaires théories du complot, Al-Qaïda et l’État Islamique, (aussi connu comme ISIS ou EI), ont été créés par les services de renseignement israéliens et/ou américains. Bien qu’aucune preuve n’étaye cette hypothèse, il est, sans doute, vrai que l’invasion de l’Irak, conduite par les USA et la Grande-Bretagne, en 2003, et le régime d’occupation, volontairement, sectaire, qui s’en est suivi, ont créé les conditions optimales, dans lesquelles Al-Qaïda, en Irak, (devenue plus tard EI), s’est formée et a bien prospéré.
Et c’est justement, dans cette optique, que j’avais, précédemment, loué le travail du journaliste chevronné, Patrick Cockburn, qui a su démontrer cela, de la manière la plus convaincante, dans son nouveau livre "The Rise of Islamic State" [L’essor de l’État Islamique : ISIS et la nouvelle révolution sunnite.]
Et maintenant, il semble qu’Israël soit un allié direct d’Al-Qaïda, en Syrie. C’est une alliance tactique, destinée, principalement, et surtout, à laisser le pays saigner, jusqu’à sa dernière goutte et perpétuer la guerre civile.
Pour prendre conscience de cela, il suffit juste de lire les déclarations de responsables militaires israéliens, au fil des derniers mois, au sujet du Front Nosra. Vous serez, étrangement, surpris, en constatant une façon de vouloir amoindrir et atténuer les activités du groupe, en leur attribuant le titre d’«Al-Qaïda modérée», si on veut.
«Al-Nosra est une version unique d’Al-Qaïda. Ils parviennent à coopérer avec les organisations non-islamistes et non-jihadistes, dans une même coalition», confie Michael Herzog, Brigadier Général à la retraite, lors de son interview avec "The Wall Street Journal". Herzog a été chef d’État-major du ministre Israélien de la Défense et est, également, membre de l’Institut de Washington, pour la Politique au Proche-Orient, [the Washington Institute for Near East Policy – WINEP], un groupe de réflexion de l’AIPAC, le Comité Israélo-Américain des Affaires Publiques, considéré comme le premier groupe de lobby israélien, aux États-Unis.
Le Front Nosra «est, totalement, concentré sur la guerre en Syrie, et ne nous voit pas», a-t-il prétendu, «Mais lorsque le Hezbollah et l’Iran et les autres avancent vers le Sud, c’est là où le Front porte toute son attention sur nous».
Le Hezbollah et l’Iran, alliés du régime Bachar al-Assad, par voie de conséquence, soutiennent le gouvernement syrien. Ils combattent, sur le terrain, côte à côte avec les troupes de l’armée syrienne, pour anéantir Al-Qaïda, l’ «État islamique» et les autres groupes de rebelles sunnites.
Et il convient de signaler que bien avant que le checkpoint de Quneitra ne tombe entre les mains d’Al-Nosra, c’est-à-dire, avant août 2014, des rapports indiquaient qu’Israël semblait plutôt entretenir des relations amicales avec les affiliés d’Al-Qaïda.
En juin dernier, le Porte-parole de l’armée, le Lieutenant-Colonel Peter Lerner, avait, dans un entretien téléphonique, confié à "Foreign Policy" que le gouvernement israélien avait fourni une assistance médicale à plus de 1.000 Syriens, au cours des quatorze derniers mois. «Nous procurons une aide médicale aux personnes nécessitant des soins en urgence». Tout en reprenant ses déclarations faites la semaine passée au "Wall Street Journal", il a précisé : «Nous ne faisons aucun contrôle ou examen, pour savoir si ces personnes sont civiles ou non, ni d’où elles viennent ou bien dans quel groupe elles combattent».
Ehud Yaari, un ancien membre israélien de WINEP, a reconnu que les combattants ont bénéficié de l’aide israélienne : «Les blessés sont, à la fois, des civils et des combattants, mais il faut dire qu’il ne reste pas beaucoup de civils, dans cette région, à cause des combats qui y sévissent…Près de 900 Syriens ont été soignés, en Israël».
"Foreign Policy" indique que, bien avant juin 2014, plus précisément, en mars 2013 : «Quelque 400 combattants armés de l’opposition, soutenus par des tirs d’artillerie de trois chars, s’étaient emparés de l’avant-poste de l’armée syrienne, situé au sommet de la colline de Tal al-Garbi, et ont planté quatre drapeaux noirs, suscitant des inquiétudes, quant à l’avancement des groupes extrémistes, dans la région».
«Plus de deux semaines plus tard, les combattants de l’opposition ont capturé deux autres avant-postes militaires stratégiques situés aux sommets de Tal al-Jabiya et Tal al-Sharq».
«D’après un rapport de l’ONU, dans l’après-midi du 24 avril, deux membres de l’opposition armée avaient, en traversant un avant-poste de l’ONU, exposé la tête coupée d’un présumé officier des forces armées syriennes. Vers la fin du mois d’avril 2013, les observateurs de l’ONU avaient détecté des drapeaux noirs, qui flottaient, et qui étaient, apparemment, associés aux groupes militants, disséminés dans les parties centre et Sud de la zone de séparation, y compris, trois positions des forces armées syriennes, capturées par des membres armés de l’opposition».
Tout porte, donc, à croire que l’aide israélienne à Al-Qaïda, en Syrie, s’est poursuivie, deux ans durant. Mais une chose est sûre, l’aide israélienne à Al-Qaïda, en Syrie, a fini par être confirmée.
* Asa Winstanley est un journaliste indépendant, basé à Londres, qui séjourne, régulièrement, dans les TPO. Son premier livre “Corporate Complicity in Israel’s Occupation” est publié chez Pluto Press. ?Voir son site web.
18 mars 2015 – Middle East Monitor – Vous pouvez consulter cet article en anglais à :?https://www.middleeastmonitor.com/a…
Syrie : l’armée encercle les terroristes, à Idleb
L’armée syrienne a assiégé les terroristes, dans la ville d’Idleb, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon la chaîne Al-Alam, l’armée syrienne poursuit sa vaste opération militaire, aux alentours d’Idleb. Les forces de l’armée sont entrées en affrontements avec les terroristes, dans certains points de la ville, où plusieurs chefs de groupes terroristes ont été tués. L’armée syrienne, en investissant les groupes armés, à Idleb, envisage de nettoyer divers secteurs de la ville, de la présence de terroristes, qui sont entrés au Nord de la Syrie, grâce au soutien manifeste de la Turquie. Ankara a permis aux 8.000 terroristes de s’infiltrer, en Syrie, via son territoire. L’arrivée de ces terroristes s’effectue, simultanément aux tentatives de la Turquie et des Etats-Unis, visant à entraîner 2.500 terroristes, en Turquie, et à développer les activités de la base aérienne d'Incirlik. Cette base militaire surveille, avec ses drones, les activités de l’armée syrienne, mettant à la disposition des groupes armés, les informations nécessaires. Par ailleurs, l’armée syrienne a visé les lieux de rassemblement des terroristes, aux alentours de la ville de Quneitra. Un chef du mouvement «Ahrar al-Sham» a été tué, dans un affrontement avec l’armée syrienne, à Idleb. Le groupe terroriste appelé le Mouvement d’«Ahrar al-Sham» a annoncé, pour sa part, que quatre chefs de ce groupe, dont Abu Bara al Masri, avaient trouvé la mort, dans les accrochages de samedi, à Idleb.
Damas, Téhéran et Moscou ont la même vision sur le conflit syrien
Le président syrien Bachar al-Assad a estimé que son pays, l'Iran et la Russie avaient "la même vision" au sujet de la rébellion internationale qui sévit dans son pays depuis quatre ans, dans un entretien diffusé lundi. Les deux pays "veulent un équilibre dans ce monde", a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas seulement au sujet de la Syrie. Je suis un petit pays", mais ils "veulent (pour la Syrie) la stabilité et une solution politique", a poursuivi sans le président syrien durant l'entretien avec CBS.
Vendredi, Bachar al-Assad s'est dit favorable à une plus large présence militaire russe dans ses ports, selon l'agence officielle syrienne Sana.
Par contre, Au Canada, le parlement a voté lundi, grâce à la majorité des conservateurs, l'engagement des forces armées canadiennes dans les frappes contre les positions de Daech en Syrie.
Le gouvernement conservateur du premier ministre Stephen Harper avait demandé la semaine dernière d'élargir à la Syrie la participation du Canada à la coalition internationale contre Daech en Irak, et de la prolonger d'un an. Pour M. Harper, les extrémistes doivent "cesser d'avoir un havre de paix en Syrie".
"Iran/hezbollah"ne sont-ils plus "terroristes"?!!
Les intérêts décident toujours de la stratégie...
L'adage semble de plus en plus en vigueur, aux Etats Unis, dont la diplomatie, à géometrie fort variable, ne cesse de s'ajuster aux aléas géostratégiques. Le dernier rapport annuel sur la sécurité, aux Etats Unis, extrait l'Iran et le Hezbollah de la liste noire, suscitant, par la même occasion, beacoup de questionqs... le rapport s'intitule "Evaluation des menaces mondiales", et il porte la signature de James Clapper, le Directeur du renseignement national. Remis le 26 février au sénat, le texte qualifie de menace terroriste de premier plan, la montée en puissance "des groupes sunnites extrémistes". Est-ce le début d'un changement de cap américain? En effet, le fait que James Clapper retire le nom de l'Iran et du Hezbollah de la liste des menaces terroristes ne signife pas grand chose. En ce sens que le Hezbollah figure, depuis 1997, sur la liste américaine des organisations terroristes. Le mécanisme serait très complexe, pour que le nom du Hezb ou de l'Iran soit, définitivement, ôté, et ce, sans prendre en compte les contradictions qui se multiplient çà et là : il y a quelque temps, l'Agence du renseignement national US accusait l'Iran et le Hezbollah de terrorisme. Ceci étant dit, James Clapper le fait dans la dentelle : pour lui, ni l'Iran, ni le Hezbollah ne menaceraient les Etats Unis et leur sécurité. De surcroît, l'Iran "joureait même un rôle positif, dans le dénouement des crises, au Moyen-Orient". Le rapport appelle même à une coopération de Téhéran, dans la lutte contre Daesh. Plus étonnant, il souligne le fait que la Résistance libanaise, tout comme l'armée libanaise, est, "régulièrement, prise pour cible d'attaques des groupes extrémistes sunnites". Le rapport en question vient s'ajouter à d'autres gestes de l'administration US, qui vont tous dans le sens d'une reconnaissance du rôle de l'Iran, dans la région du Moyen-Orient : on se rappelle, en effet, de la lettre d'Obama adressée au Guide suprême de la RI, ou encore, aux déclarations du chef d'état-major US, Dempsey, qui a plaidé, il n'y a pas si longtemps, en faveur d'une plus grande coopération avec l'Iran, pour vaincre Daesh. Identique à ce getse, fut celui de la France, qui a envoyé une délégation, à Beyrouth, où celle-ci a rencontré les responsables du Hezbollah, pour débattre avec lui, de la lutte contre le terrorisme. La France dit, en effet, compter sur l'aide du Hezbollah, pour une protection renforcée aux Chrétiens du Liban, dont les villages sont dispersés sur les frontières de l'Est du pays, limitrophes de la région de Qalamoun de la Syrie. Mais que cherche l'Occident? Les analystes politiques ont du mal à croire à un changement de cap américain ou occidental vis-à-vis de l'Iran ou du Hezbollah. Quand bien même un accord nucléaire interviendrait entre l'Iran et les 5+1, ceci ne changerait rien à la réalité qui est la suivante : l'axe de la Résistance s'oppose, essentiellement, aux politiques expansionistes US. Si les Etats Unis font publier ce rapport, les raisons en pourraient être les suivantes :
1- Les Etats Unis s'efforcent d'impliquer l'axe de la Résistance, dans des combats au sol. A l'instar de la Syrie, où le Hezbollah se bat, depuis trois ans, aux côtés de l'armée syrienne, Washington espère impliquer Iran/Hezbollah, dans une guerre d'usure, face aux terroriste de Daesh .
2- La manoeuvre américaine vise, également, à laisser croire à une supposée alliance Iran-Hezbollah /USA, ce qui est, évidemment, dénué de réalité, mais qui a la vertu, croit Washington, d'instiller la haine anti-chiite, dans l'esprit des Sunnites, de déclencher de la sorte une guerren à caractère confessionneln à l'échelle de la région
3- Les Etats Unis disent être sérieux à signer un accord avec l'Iran. C'est, d'ailleurs, la seule note positive, sur le bilan du double mandat d'Obama, à la tête des Etats Unis. Le rapport de Clapper viserait à préparer l'opinion US, groggy, par plus de trois décennies de campagne d'intoxication anti-iranienne, à la perspective d'un tel accord.
Irak : les forces irakiennes gazées, Moscou inquiet
Le ministère russe des Affaires étrangères a exprimé son inquiétude, dans un communiqué, quant à l'usage, par les terroristes de Daesh, de gaz toxiques, en Irak.
La diplomatie russe a annoncé, lundi, dans un communiquén que le groupe terroriste de Daesh a utilisé des gaz toxiques, dans la région du Kurdistan irakien, faisant plusieurs morts ou blessés, dans cette région. Le ministère russe a, aussi, plaidé, pour la condamnation mondiale de l'usage par les Daeshistes de gaz toxiques. Selon le communiqué de la diplomatie russe, cela exige, encore une fois, la collaboration et la coordination de tous les pays, dans la lutte suivie et tous azimuts contre le terrorisme et l'extrémisme. Selon les médias russes, Daesh avait, déjà, utilisé des gaz toxiques, en Syrie.
Syrie: pourquoi Washington a-t-il fait volte-face?
Washington a changé de position vis-à-vis de la crise, en Syrie. Selon les analystes, le changement radical de la position de Washington vis-àvis de la crise syrienne, pour reconnaître la place et la légitimité du gouvernement du Président Bachar al-Assad, serait le coup de grâce donné au corps agonisant des opposants syriens que la Maison Blanche considère, depuis longtemps, comme «modérés». Les experts évoquent plusieurs raisons, pour expliquer cette évolution. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a surpris tout le monde, en faisant état de la décision de la Maison Blanche de négocier avec le gouvernement de Damas. Les propos de John Kerry interviennent, deux semaines après les déclarations du Président des Etats-Unis, Barack Obama, qui avait dit que le Président Bachar al-Assad avait perdu, selon lui, sa légitimité, et qu’il devait être écarté du pouvoir. Les observateurs rappellent que, chaque fois que les autorités américaines veulent changer, radicalement, de position, ils prennent des précautions nécessaires et préparent le terrain, progressivement, avant d’annoncer leur décision. Mais, cette fois-ci, de nombreux facteurs interviennent, pour obliger Washington à changer de politique envers la Syrie. Les analystes estiment qu’il s’agit de cinq raisons principales, qui pèsent sur la politique syrienne de la Maison Blanche.
En premier lieu, les Etats-Unis reconnaissent l’échec de leurs raids aériens, pour affaiblir ou anéantir les terroristes, en Syrie, où les groupes que Washington considère comme «modérés» s’effacent de plus en plus, sur le terrain. Parmi ces groupes, nous pouvons évoquer le sort du Mouvement «Hazm», qui a, officiellement, reconnu son échec. Les paramilitaires de ce mouvement, qui recevaient leurs armes et dispositifs militaires des pays occidentaux, ont subi d’importantes défaites militaires devant les terroristes du Front Al-Nosra. En deuxième lieu, une constante de la crise syrienne a obligé les dirigeants américains à changer de discours, au sujet de la Syrie. Cette constante indéniable sont la résistance et la loyauté de l’armée syrienne, depuis quatre ans, tandis que Damas profite de plus en plus du soutien de l’étranger, étant donné que la plupart des gouvernements commencent à réaliser que les opposants syriens n’ont aucune chance de changer la donne syrienne. Sur le terrain, les Syriens sentent, plus que jamais, qu’ils sont exposés à la perfidie et à l’hypocrisie des Etats-Unis et de leurs alliés, d’où le retour progressif de dizaines de milliers de réfugiés dans leur pays. Troisièmement, un autre élément, qui a conduit Washington à changer de position envers la Syrie, c’est le soutien efficace que Damas reçoit, de la part de ses alliés, dont la Russie, l’Iran et le Hezbollah libanais. Ensuite, Washington et ses alliés occidentaux et régionaux ont compris que la chute éventuelle du gouvernement de Damas ne suscitera que le chaos, la violence et le vide, qui ne sera comblé que par les groupes extrémistes. L’effondrement de l’Etat, en Syrie, pourrait entraîner les problèmes comparables à ceux qui se sont produits, en Libye, après la chute du régime de l’ancien dictateur de Tripoli, Mouammar Kadhafi. En dernier lieu, les analystes soulignent que, dans un contexte, où Téhéran et Washington s’approchent de la conclusion éventuelle d’un accord, au sujet du programme nucléaire iranien, et, en conséquence, la levée des sanctions imposées à l’Iran, les Etats-Unis se voient contraints de reconnaître la place notoire de la République islamique d’Iran et son influence régionale, ce qui renforcera, sans aucun doute, la position de l’allié syrien de Téhéran.
Un drone turc abattu à Lattaquié?!
un drone inconnu aurait été abattu par la DCA syrienne dans la banlieue de Lattaquié. Al Ahed qui rapporte cette information ne précise pas à quel pays appartient l'appareil mais selon toute les vraisemblances , il s'agirait d'un drone turc. les terroristes pro Erdogan de Libéré de Chaam, du Fron Al Nosra et de Chaam al Salam se retrannchent dans la banlieue de Lattaquié
Egypte: le chef et 22 cadres des Frères musulmans condamnés à mort
Des tribunaux égyptiens ont condamné à mort lundi 22 dirigeants et cadres des frères musulmans, dont leur guide suprême, Mohamed Badie, ont indiqué des médias officiels et des avocats.
Dans une première affaire devant un tribunal du sud du Caire,quatorze dirigeants de la confrérie, classée comme organisation terroriste depuis 2013 par les autorités, ont été condamnés à mort pour "planification de recours à la force contre l'Etat", selon ces sources.
Le tribunal de Gizeh, au sud-ouest du Caire, présidé par le juge Mohamed Naji Chehata, a décidé de soumettre pour avis ce jugement au grand mufti d’Egypte, comme l’exige la loi, a indiqué l'agence officielle Mena.
L'avis de cette autorité religieuse est sollicité à chaque fois qu'une peine de mort est prononcée, mais il n'est pas contraignant pour la justice.
Selon des avocats et l'agence Mena, M. Badie était jugé dans cette affaire avec l'ancien porte-parole de la confrérie, Mahmoud Ghozlan et d'autres hauts cadres provinciaux des Frères musulmans. Au total, 51 personnes, dont 31 en détention, sont poursuivies dans cette affaire. Le parquet les accuse d'avoir établi un "centre d'opérations" en vue de "préparer des attaques contre l'Etat".
Ahmad Helmi, un des avocats de la défense, a tourné en dérision ce jugement, le qualifiant de "farce".
Dans une seconde affaire, huit militants de la confrérie ont été condamnés à mort par un tribunal d'Al-Mansourah, au nord du Caire, pour "formation de cellules terroristes".
M. Badie, 71 ans, a déjà été condamné à mort dans un autre procès pour violences, mais il est en train d'être rejugé dans cette affaire. Il a également été condamné quatre fois à la prison à perpétuité dans d'autres procès.
Outre M. Badie, nombre de haut-dirigeants des Frères musulmans sont derrière les barreaux, dont son adjoint Khairat al-Chater et l'ex-président du Parlement Saad al-Katatni.
Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi a évincé le président islamiste Mohamed Morsis le 3 juillet 2013, les autorités ont lancé une sanglante répression contre ses partisans, faisant au moins 1.400 morts.
Le pouvoir est accusé d'instrumentaliser la justice dans sa répression. Des centaines de partisans de M. Morsi ont été condamnés à mort dans des procès de masse expédiés en quelques minutes, tandis que 15.000 autres ont été arrêtés.
Et pour la première fois, L'Egypte a pendu le 7 mars un partisan du président islamiste destitué, reconnu coupable de violences à Alexandrie, dans le nord du pays.
L'ex-président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, encourt lui la peine de mort dans au moins quatre affaires.
Cette confrérie, qui a remporté toutes les élections organisées entre 2011 et 2013 en Egypte, dément avoir recours à la violence.