تقي زاده

تقي زاده

Au Nom de Dieu Le Tout-Miséricordieux Le Très-Miséricordieux

Son excellence, monsieur António Guterres,

salutations chaleureuses,

Nous vous remercions pour tous les efforts humains que vous déployez pour défendre les droits violés dans le monde et particulièrement au Bahreïn. Nous vous informons que l’état de santé de Ayatollah cheikh Qacim, membre du Comité International des Ahloul Beyt (p) est fort préoccupant.

Cette haute personnalité est assignée, depuis plusieurs mois à une résidence surveillée arbitraire, ce qui lui nécessité une présence d’une équipe médicale d’urgence pour sauver sa vie.

D’après les dires des proches de l’Ayatollah, il a perdu la moitié de son poids, qu’il a eu une hémorragie interne, en plus de son age avancé, ainsi que plusieurs maladie, tel que son hyper tension et son diabète.

Sa résidence surveillée l’empêche de tout contact avec son médecin qui est préocupé par son état de santé qui nécessite des opérations d’urgences.

Et d’autre part, la famille de l’Ayatollah, refuse l’aide des équipes médicales gouvernementales, car elle n’a pas confiance dans les autorités bahreïnis.

    Cependant, l’Assemblée générale des Ahloul Beit (p) mondiale, étant donné une organisation constituée de plusieurs pays, qui représentes de hautes personnalités à l’échelle mondiale, alerte l’ensemble des organisations mondiales telle que : Amnistie internationale, Organisation de la coopération islamique, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Organisation Mondiale des Médecins Sans Frontières, l’Union Européenne ainsi que les dirigeants des États et des parlements des nations libres du monde aux points suivants:

    Puisque l’Ayatollah Shaykh ‘Issa Qasim est un vieil homme et que son corps est naturellement faible et qu’il ne supporte pas les maladies, il craint que cette figure religieuse ne succombe.

    Le déni de traitement et de médicaments pour les maladies qui l’affligent est l’un des plus grands crimes contre les droits de l’homme.

    Depuis plus de sept ans, le régime pénal a pris des mesures arbitraires et diverses qui violent les droits de l’homme et le droit à la citoyenneté de son peuple.

    En tant qu’organisation mondiale, nous demandons qu’un organisme médical spécialisé soit amené par des organisations internationales pour s’adresser à l’ayatollah Issa Qassem.

    Nous appelons également les militants juridiques et leurs organisations à faire pression sur le régime bahreïnie, qui viole la loi, pour mettre fin à «l’abrogation de la nationalité» et à «l’encerclement et l’assignation à résidence» par Sheikh Issa Qassem.

    La responsabilité de tout incident amer et malheureux dû à la négligence dans cette affaire incombe d’abord au régime au pouvoir à Bahreïn, puis aux personnalités et aux organisations qui ont gardé le silence à cet égard.


Avec respect

Mohammed Hassan Akhtari

Secrétaire général de l’Assemblée mondiale des Ahloul Beit (p)


Ce message, avec le même contenu, a également été adressé à huit autres personnalités internationales:

    Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne.
    Antonio Tajani, Parlement européen.

– M. Mark Lokoc, Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les affaires humanitaires et les secours d’urgence.

Mme Federica Mugherini, chef de la politique étrangère de l’UE.

    Amir Zeid Raad Al Hussein, Haut Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies.
    Ahmed Shahid, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté de religion.
    David Ki, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté de religion et l’opinion.

– Dr Jo Ann-Lev, président de MSF.

L’Assemblée Mondiale des Ahloul Beit (p) appelle officiellement au suivi de la situation sanitaire de l’ayatollah Sheikh Issa Qassim.

Dans un message à la 31e conférence de l’unité islamique, l’ayatollah Makarem Shirazi a insisté que les effets de l’unité des musulmans sont apparus en Iran, en Irak et en Syrie. Les musulmans ont compris l’importance de l’unité et les leaders et les oulémas invitent les musulmans à s’unir, indique le message. En disant bienvenue aux participants de la 31e conférence de l’unité islamique, L’ayatollah Araki a prononcé le message l’ayatollah Makarem Shirazi. 
 
Avant toute chose, je vous félicite ces journées  et l’anniversaire du noble prophète de l’islam. Ensuite, je félicite la tenue de cette grande conférence sous le nom de grand prophète de l’islam aux organisateurs et aux participants. Surtout, cet objectif  est le plus important que tout musulman doit suivre, indique le message.

Nous savons tous que nos ennemis sont unis et l’islam est le plus grand obstacle qui empêche les ennemis d’arriver à leurs objectifs. Un islam qui a mis fin à la main mise de l’Occident et de l’Orient. C’est l’islam qui a causé la défaite de Daech en Irak et en Syrie, précise l’ayatollah Shirazi dans son message.

Oui, cet islam est nuisible pour les arrogants. Ils veulent comme le passé captiver les pays islamiques. Nous avons trouvé les effets de l’unité des musulmans dans les expériences de l’Iran en Iran et en Syrie. Donc cela n’est pas un phénomène abstrait. Il est devenu de plus en plus concret, expliqué le message.

Créer le conflit entre les groupes musulmans est l’objectif du Satan. Nous devons être conscients. Je remercie Dieu parce que les musulmans ont compris l’importance de l’unité islamique. Les oulémas et les leaders invitent tous à l’unité et ils insistent que nous devons se respecter.  Un petit groupe extrémiste met l’huile sur le feu mais leurs pensées sont de plus en plus réduites et nous sommes pessimistes pour l’avenir des musulmans, ajoute le message.

Réponse : Les documents historiques précisent que le second calife a été blessé le 23ème jour du mois de Dhou al hijja de l’année 23 de l’Hégire, par un nommé Firus ou Piruz, couramment appelé Abou Lolo, serviteur d’al-Mughīrah ibn Shu’bah, et qu’il décéda trois jours après. Aucun document historique ne confirme son décès pendant le mois de Rabî`al-awwal

Les documents parlant du 23ème jour du mois de Dhou al hijja sont :

Muruj adh-dhahab wa ma'adin al-jawahir de Hossein Masudi décédé en 346, vol 2 p 1352

Le livre Tarikh al-Yaqubi d'Al-Yaqubi, décédé en 284, vol 2 p 159

Histoire de Médine d’ibn Shabe Namiri décédé en 262, vol 3 p 943 et 895

Tarigh Khalifa bin Hayyat d’Abū 'Amr Khalifa ibn Khayyat al Laythī al 'Usfurī décédé en 240, p109

Al-Aẖbār al-ṭiwāl d'Al-Dinawari décédé en 282, p 139

Tarigh Kabir de Mouhammad al-Boukhârî décédé en 256, vol 6 p 138 Al musannaf d’Ibn Abi Shaybah décédé en 235, vol 8 p 41

Chronique de Tabari décédé en 310, vol 3 p 265

Les Célébrités (Al-ma’ārif) de Abū Muḥammad ‘Abd Allāh ibn Muslim ibn Qutayba al-Dīnawarī décédé en 276, p 183 Kitab al-Futūḥ d’Abū Muḥammad Aḥmad Ibn Atham al-Kūfī, décédé en 413, vol 2 p 2229

Al-Muwatta de Mālik ibn Anas ou Imam Malik décédé en 179, vol 2 p 824

Al-Āḥād wal-Mathānī de Dhehak décédé en 287, vol 1 p 102 Le Musannaf d’Abd al-Razzaq as-San‘ani décédé en 211, vol 11 p 315

Le Musnad d’Ahmad Ibn Hanbal décédé en 241, vol 1 p 55

Al-Tabaqat Al-Kabir de Muhammad ibn Sa'ad ibn Mani' al-Baghdadi décédé en 230, vol 3 p 364 Ansab al-Ashraf d’Ahmad Ibn Yahya al-Baladhuri décédé en 279, vol 1 p 439

Al Majid de Mohammad ben Habib Hashemi Baghdadi décédé en 245, p 14

Al Thaghat d’ibn Hoban décédé en 354, vol 2 p 238

Mosnad ibn Ja’ad d’Ali ben Ja’ad ben Hossein Mas’udi décédé en 345, p 195

Le Livre de l'avertissement et de la révision (Kitāb at-tanbīh wa-l-ashrāf) d’Abū al-Ḥasan 'Alī ibn al-Ḥusayn ibn 'Alī al-Mas'ūdī décédé en 345, p 250

Isti’âb d’Ibn Abd-al-Barr décédé en 463, vol 3 p 1152

Al Mo’jam al kabir de Tabarâni décédé en 360, vol 1 p 70

Le Mostadrak de Hakim Neshapuri décédé en 405, vol 3 p 92

Al Ta’dil wa al Tajrih de Soliman ben Khalaf Baji décédé en 474, vol 3 p 1054

As-Sunan Kobra d’Ahmad ben Hossein Bayhaqī décédé en 458, vol 8 p 150

Al bad’ wa al Tariq de Motahhar ben Taher Moghadasi décédé en 507, vol 5 p 191

Tariq Madinah d’Askari décédé en 671, vol 44 p 14

Safwe al safwe d’ibn al-Jawzi décédé en 597, vol 1 p 291

Al Anbia’ de Omrâni décédé en 580, p 45

Asd al-ġāba fī maʿrifat aṣ-ṣaḥāba d’Ibn Athir décédé en 630, vol 4 p 77

Le Commentaire du Nahjol Balagha d’ibn Abi Al Hadid décédé en 656, vol 12 p 18

 

D’autre part, selon le calendrier Ja’afariah, le neuvième jour du mois de Rabî`al-awwal est la date du début de l’Imamat d’Hazrate Mahdi (Que Dieu hâte sa parousie), date qui est fêtée par les chiites. C’est aussi la date de l’assassinat de Omar ben Saad, meurtrier de l’Imam Hossein (as), qui est un jour de joie pour les chiites.

Après la victoire de la révolution et l’instauration d’un gouvernement islamique par l’imam Khomeiny, toute cérémonie en contradiction avec le principe de l’union islamique, par les chiites ou les sunnites, est illégale et entraine des poursuites judiciaires.

En 1989, l’endroit de la tombe d’Abou Lolo, à Cachan, a été fermé et transformé en bureau de police, et toutes les cérémonies contraires au principe de l’union islamique ont été abandonnées sur l’ordre du Guide suprême.

Lors d’un entretien téléphonique, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri et le secrétaire d’État américain Rex Tillerson ont évalué les conséquences de la décision américaine de transférer l’ambassade des États-Unis en Palestine occupée, de Tel-Aviv vers la ville de Qods.  

Lors de cet entretien téléphonique, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri a demandé à Washington d’éviter les décisions qui risquent d’attiser les tensions dans la région, a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ahmed Abu Zeid, cité par Reuters.

Sameh Choukri a surtout rappelé d’éventuels impacts négatifs de cette décision sur les efforts américains en vue de redynamiser le processus de compromis entre Israël et les Palestiniens.

« Le statut juridique et la situation religieuse et historique de la ville de Qods exigent qu’on aborde avec plus de sagesse ce dossier très sensible lié à l’identité nationale du peuple palestinien », a mentionné le ministre égyptien des Affaires étrangères, mettant en garde contre toute décision susceptible de blesser les sentiments des peuples de la région.

Au moins six personnes ont été tuées dimanche dans un attentat-suicide visant un rassemblement de soutien au président afghan à Jalalabad, dans l'est, a indiqué le porte-parole de la police provinciale du Nangarhar à l'AFP, Hazrat Hussain Mashriqiwal. 
 
"Le kamikaze qui circulait à moto s'est fait exploser au milieu de la foule qui assistait à un rassemblement politique à Jalalabad. Six personnes ont été tuées dont des femmes et un enfant et treize blessées", a-t-il détaillé.
 
Il s'agissait d'un "rassemblement de soutien au président Ashraf Ghani".

Ce bilan et ces informations ont été confirmés par le porte-parole du gouverneur provincial, Attaullah Khogyani.

Selon le directeur des services de santé, Najib Kamawal, certains blessés sont dans "un état critique".

La province du Nangarhar, limitrophe du Pakistan voisin, subit la double pression des talibans et du groupe Daech qui y dispose de ses principales bases en Afghanistan.
Alors que l'Arabie saoudite et les Emirats ont échoué dans leur tentative de coup d'Etat contre Ansarallah, une information vient de juste d'être confirmée fait part de la mort d'Ali Abdallah Saleh, ancien président yéménite. Il a été tué alors qu'il quittait Sanaa pour la province de Maarib. 
 
"L'intéressé a été abattu alors qu'il tentait de prendre la fuite et de se rendre de Sanaa à Maarib.", a affirmé le ministère yéménite de l'Intérieur. Dans le même temps, les médias ont rapporté les propos de Mansour Hadi, agent défait des saoudiens, qui aurait appelé  à la "mobilisation de ses troupes pour s'emparer de Sanaa". 
 
L'unité inébranlable des forces yéménites qui a fait capoter depuis trois ans tous les efforts de guerre fournis par l'alliance Riyad/Abu Dhabi, est désormais mise à la rude épreuve. Riyad et son allié émirati qui ont échoué sur le plan militaire, ont fait des promesses à l''entourage de Saleh qui a facilement tombé dans le piège". Mais les forces yéménites ont prouvé à plus d'une reprise leurs capacités à encaisser les coups, à surmonter les crises.

Une dernière information font état du contrôle de la quasi totalité des quartiers de Sanaa par les forces yéménites, y compris de nombreux partisans de Saleh qui s'en sont désolidarisés après le coup de force mené par lui et son neveu. 
Au milieu d'un paysage bucolique dans le nord-ouest de la Syrie, du pétrole noir et visqueux est versé dans une cuve pour y être raffiné, après un voyage de plusieurs semaines à travers le pays en guerre. 
 
En deux ans, une centaine de raffineries artisanales ont vu le jour dans les environs de Maaret al-Naassan, localité de la province d'Idleb, la dernière à échapper encore entièrement au gouvernement syrien.
 
C'est ici qu'est produite une grande partie du carburant consommé dans cette province contrôlée par des rebelles et extrémistes.

Enclavée entre les zones tenues par l'armée et la Turquie au nord, Idleb apparaît parfois à ses habitants comme une grande prison.

"On peut difficilement chercher de l'essence du territoire ou dans un autre pays", explique à l'AFP Jamil al-Nimr, propriétaire d'une de ces raffineries artisanales près de Maaret al-Naassan.

"On est obligé de raffiner le pétrole localement", ajoute-t-il.

- Voyage d'un mois -

L'essence arrive au compte-goutte du territoire à la faveur de discrets accords locaux entre les deux bords, selon les habitants.

Mais ces quantités sont loin d'être suffisantes pour répondre aux besoins de la population, qui utilise le carburant notamment pour se chauffer pendant l'hiver mais aussi pour faire fonctionner les fours des boulangeries.

Et acheter du carburant en Turquie voisine est très onéreux.

Pour s'approvisionner, des camions-citernes font donc le voyage à travers la Syrie, pays morcelé entre différents belligérants depuis la guerre qui a éclaté en 2011. Leur destination? L'est du pays où se trouvent les plus larges réserves d'or noir.

"Notre voyage dure de 20 semaines à près d'un mois", assure Abou al-Omarein, camionneur quadragénaire aux mains noircies et à la barbe courte.

"Avant, on se fournissait dans la province de Deir Ezzor, quand elle était sous le contrôle du groupe Daech, raconte l'homme installé au milieu d'autres camionneurs qui boivent le thé et fument des cigarettes.

Aujourd'hui, il achète son pétrole dans la région de Qamichli (nord-est) chez les Kurdes.

Sur la route, les camionneurs doivent s'arrêter à plusieurs barrages tenus par les Kurdes ou les rebelles qui leur font payer des taxes: 17 dollars au total sur le baril acheté à 47 dollars.

Confronté à l’hostilité des États-Unis, le Venezuela a décidé d’opter pour une solution adéquate. Le président Nicolas Maduro a annoncé la création du « Petro », une monnaie virtuelle basée sur les réserves de pétrole du pays, pour lutter contre le blocus financier américain.

« J’annonce que le Venezuela va mettre en place un nouveau système de cryptomonnaie basé sur ses réserves pétrolières. Cette cryptomonnaie se nomme le Petro, et c’est pour progresser en matière de souveraineté monétaire, pour procéder à ses transactions financières malgré le blocus financier imposé par les USA », a déclaré M. Maduro lors de son émission télévisée hebdomadaire, cité par l’AFP.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro, le 17 octobre 2017 à Caracas. ©AFP

Outre le pétrole -dont le Venezuela détient les réserves les plus importantes de la planète- cette nouvelle monnaie virtuelle sera basée sur le gaz, les stocks d’or et de diamants, a indiqué le président Nicolas Maduro.

« Cela nous permettra d’avancer vers de nouvelles formes de financement international pour le développement économique et social du pays », a-t-il déclaré.

Caracas accuse Washington de persécution financière, suite aux sanctions économiques imposées par le président américain Donald Trump fin août au Venezuela.

Les terroristes du Front al-Nosra (rebaptisé Front Fatah al-Cham) ont été pris pour cible par les forces de l’armée syrienne et ses alliés dans la province de Hama. Nombre d’entre eux ont été tués ou blessés.

Les unités de l’armée syrienne, en collaboration avec les forces alliées, ont attaqué, dimanche 3 décembre, les cachettes et les positions des éléments du Front al-Nosra aux alentours du village d’al-Rahjan à 70 km au nord-est de la ville de Hama. Un grand nombre de terroristes ont été tués ou blessés, leurs repaires détruits et une importante quantité de leurs équipements militaires confisquée.

Les attaques terrestres de l’armée et ses alliés étaient appuyées par l’aviation syrienne, a rapporté l’agence de presse officielle syrienne SANA. Le village d’al-Rahjan se situe dans la banlieue de Salamiyah, qui constitue l’un des plus importants bastions des éléments du Front al-Nosra dans l’est de Hama.

Les unités de l’armée syrienne et leurs alliés de la Résistance ont lancé, dès novembre, de vastes opérations militaires contre les groupes terroristes dans les zones s’étendant du nord-est de Hama au sud-est d’Alep. Elles ont accumulé de grandes victoires en libérant des dizaines de villages et tuant un grand nombre de terroristes.

Dans la province de Deir ez-Zor, les opérations contre les terroristes ont été appuyées par l’aviation russe. C’est pour le énième jour consécutif que l’aviation russe vise les zones toujours sous occupation des restes de Daech. Six bombardiers russes de type Tupolev Tu-22M3, appuyés par les chasseurs Sukhoï SU-30SM, ont bombardé, dimanche 3 décembre, les repaires et les dépôts d’armes, de munitions et d’équipements militaires de Daech dans la banlieue sud-est de Deir ez-Zor, a annoncé le ministère russe de la Défense.

Le ministre jordanien des Affaires étrangères a averti son homologue américain des « conséquences dangereuses » si Washington reconnaissait Qods comme la capitale d’Israël.

Le chef de la diplomatie jordanienne, Ayman al-Safadi, a déclaré qu’il avait dit au secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, que la reconnaissance de Qods comme la capitale d’Israël réveillerait une grande colère dans le monde arabe et musulman.

Le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman al-Safadi, le 25 juillet 2017. ©AFP

Dans un tweet, al-Safadi a déclaré :

« J’ai parlé avec le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, des conséquences périlleuses de la reconnaissance de Qods comme la capitale d’Israël ; une telle décision provoquerait la colère du monde arabo-musulman et en exacerbant la tension, mettrait en danger les efforts de paix dans la région. »

Le chef de la diplomatie jordanienne a prononcé ces propos alors que le président américain semble vouloir bientôt annoncer Qods comme la capitale d’Israël.

Donald Trump face au Mur des Lamentations, à Qods, en mai 2017. ©Reuters

Au cours de la campagne électorale de l’année dernière, M. Trump a exprimé son ferme soutien à Israël et a promis d’ordonner la relocalisation de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, dès son arrivée au pouvoir.

« Il a depuis retardé une telle décision, mais des spéculations s’accumulent qu’il pourrait faire la déclaration dans un discours mercredi », a rapport Associated Press.

Pour sa part, le président de l'Autorité autonome palestinienne Mahmoud Abbas a averti l’administration américaine des dangers de toute décision de déplacer l’ambassade américaine à Qods ou de reconnaître la ville sainte des musulmans comme la capitale d’Israël.

Israël a occupé Qods-Est depuis 1967. Il a annexé la zone en 1980. Il tente maintenant d’annoncer la ville sainte comme sa nouvelle capitale.