تقي زاده

تقي زاده

Au Nigeria, le groupe terroriste Boko Haram multiplie par quatre l’utilisation des enfants nigérians comme "bombes humaines", révèle l’UNICEF.

"Boko Haram utilise de plus en plus des enfants, en grande majorité des filles, comme bombes humaines dans les attentats terroristes", selon la chaîne Euronews, se référant au dernier bilan de l’UNICEF qui révèle que les terroristes nigérians se servent quatre fois plus de petites victimes en huit mois que tout au long de l’année dernière. "Figurent parmi ces kamikazes, 83 enfants de moins de 15 ans, et plus de 55 filles", déplore l’UNICEF.

L’instance onusienne dénonce les atrocités de Boko Haram en s’alarmant que le nord-est du Nigéria est le théâtre d'innombrables attentats dans lesquels sont utilisés des "enfants bombes".

Depuis 2009, plus de 20 000 personnes ont été victimes de la violence de Boko Haram. Environ 2,6 millions d’autres ont été contraintes à l’exode.

L’ambassadeur de Russie, au Soudan, Mirgayas Chirinsky, a été retrouvé mort, le mercredi 23 août, dans sa résidence privée. L'hypothèse d'un assassinat ne pourrait pas être écartée, après l'assassinat l'an dernier de l'ambassadeur russe en Turquie.  

Son décès « dans la piscine de sa résidence » a été confirmée dans un communiqué par le ministère russe des Affaires étrangères. Aucune infirmation n’est encore communiqué à propos des causes et des circonstances de sa mort alors que le communiqué n'indique que des problèmes d'hypertension dans son carnet de santé. 

L`ambassadeur russe au Soudan retrouvé mort dans sa piscine

Il s'agit du deuxième décès d'un ambassadeur russe en l'espace de quelques mois, le premier étant celui de l'ambassadeur de Russie en Turquie, assassiné par un terroriste takfiriste turc en décembre 2016 alors qu'il prononçait un discours dans une galerie d'art d'Istanbul.

L’incident intervient en tout cas au pire moment pour le gouvernement de Khartoum, impliqué intensément dans des efforts destinés à le rapprocher de la Russie. Le président soudanais Omar Hassan Al-Bachir se rendra d'ailleurs en Russie en automne prochain (septembre ou octobre), sur invitation de son homologue Vladimir Poutine. Un comité de consultation politique entre le Soudan et la Russie a aussi commencé ses travaux à Moscou.Il s’agit de la sixième réunion du comité ministériel de consultation politique entre les deux pays.  

Le Soudan est pour le renforcement des coopérations militaires avec la Russie, et considère le pays comme son premier partenaire militaire.Plusieurs accords ont été signés entre les deux pays pour l’achat des avions de chasse et de ligne russes. Un accord de vente d'armes russe est également en vue entre Moscou et Khartoum.

En visite au Caire, le directeur général de Rosatom, Alexey Likhachev, a rencontré, dimanche 27 août, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

Lors d'une réunion où étaient présents le ministre égyptien de l'Électricité et des Énergies renouvelables Mohamed Shaker et certains responsables russes et égyptiens, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi s'est entretenu avec le directeur général de Rosatom de la construction d'une centrale nucléaire dans la province côtière de Matrouh en Égypte.

Le président a exprimé la volonté du Caire de coopérer avec Rosatom pour lancer le projet de la construction de la centrale nucléaire à Matrouh et signer, dans un proche avenir, des contrats relatifs, a déclaré Alaa Youssef, porte-parole du président égyptien dans un communiqué.

Ce projet "représente un nouveau symbole d'amitié et de coopération entre l'Égypte et la Russie", a souligné le président égyptien.

Pour sa part, Likhachev a affirmé que la société russe attachait de l'importance au projet de coopération avec l'Égypte et qu'elle souhaitait le mettre, aussitôt que possible, en application.

L'Égypte et la Russie ont signé un accord initial en 2015 pour construire une centrale nucléaire à quatre réacteurs en Égypte d'ici 2022, mais l'accord final n'a pas encore été signé.

Lâchée par les États-Unis, l'Égypte s'est retournée vers la Russie en laquelle elle espère trouver un allié aussi sûr que puissant.

Les autorités libyennes ont annoncé avoir procédé à l’arrestation d’un agent du Mossad se faisant passer pour un imam et orateur de la prière du vendredi sous le pseudonyme d’Abu Hafs, mais qui était en réalité un Israélien du nom de Benyamin Efraïm.

La chaîne de télévision libanaise Al-Jadeed TV, qui a rapporté l’information, a ajouté qu’Efraïm faisait partie d’une unité du Mossad chargée d’espionner dans les pays arabo-musulmans.

Les responsables libyens ont ajouté que cet espion du Mossad avait adhéré au groupe terroriste Daech avant d’arriver à Benghazi, où il avait réussi à s’intégrer dans la société en devenant imam.

Après cette étonnante réinsertion, Abu Hafs aurait réuni un groupe de pas moins de 200 terroristes, qui s’apprêtaient apparemment à aller en Égypte. Ce groupe serait l’un des plus sanglants de Daech et il aurait menacé de transférer la guerre sur le sol égyptien, à travers le slogan « Faire la guerre contre l’Égypte et la libérer ».

Quinze personnes ont été abattues dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 août dans l’extrême-nord du Cameroun lors d’une attaque attribuée aux terroristes nigérians de Boko Haram, dont les assauts dans cette région camerounaise, frontalière du Nigeria, sont fréquents, a appris l’AFP de sources concordantes.

« Boko Haram a abattu par balle 15 personnes à Gakara », localité située non loin de la frontière nigériane, a rapporté aujourd’hui une source sécuritaire jointe dans la région. Les terroristes ont « enlevé 8 personnes, mais trois d’entre elles sont rentrées ce vendredi ». De plus, « ils ont brûlé 35 maisons ».

L’attaque a eu lieu vers 23 h (22 h GMT), a affirmé un responsable d’un comité de vigilance actif dans l’arrondissement de Kolofata où se trouve Gakara. « Ils étaient nombreux », a-t-il souligné. Gakara se trouve à environ 1 km de la ville nigériane de Kerawa, où les terroristes de Boko Haram ont longtemps régné en maîtres.

Avec AFP

Un attentat à la voiture piégée dans le quartier de Sadr City, dans l'est de Bagdad, a fait lundi au moins 11 morts et 26 blessés, ont indiqué des responsables des services de sécurité et des sources médicales.
L'explosion du véhicule piégé garé dans ce quartier de la capitale irakienne à majorité chiite a fait "11 morts et 26 blessés", a indiqué à l'AFP un officier de police, sous le couvert de l'anonymat.

Des sources médicales ont confirmé ce bilan, indiquant que des membres des services de sécurité se trouvaient parmi les victimes.

L'attaque a eu lieu vers 10H30 locales (07H30 GMT) à proximité d'un des plus grands centres commerciaux de Bagdad, ont précisé les sources de la sécurité.

Les victimes ont été évacuées vers deux hôpitaux de Sadr City.

L'attentat n'a pas été revendiqué dans l'immédiat, mais il rappelle le mode opératoire du groupe Daech.

L'organisation extrémiste wahhabite est en passe d'être chassée de Tal Afar, son dernier fief dans la province de Ninive (nord), notamment par les unités paramilitaires du Hachd al-Chaabi, dominé par les milices et dont nombre des combattants sont originaires de Sadr City.
 
 
samedi, 26 août 2017 09:03

Le cauchemar israélien devenu réalité

Ce vendredi 25 août, un quotidien russe s’est penché sur la réaction de Vladimir Poutine, président russe, aux allégations anti-iraniennes de Benyamin Netanyahu, lors de leur rencontre à Sotchi.

Selon Pravda, l'organe du parti communiste russe, « le cauchemar de Netanyahu est devenu réalité et tous ces plans sont tombés à l’eau ».

« Lors de sa visite, le 23 août 2017, en Russie, Netanyahu a annoncé à Poutine que le Corps des gardiens de la Révolution islamique et les forces du Hezbollah libanais étaient prêts à attaquer Israël via la Syrie », a poursuivi Pravda avant d'ajouter : «Très calme, le président russe a noté que l’Iran était l’allié stratégique de la Russie au Moyen-Orient, mais qu’Israël est également un partenaire important pour la Russie dans la région».

Citant les témoins de cette visite, Pravda ajoute : «Le Premier ministre israélien était très stressé et anxieux lors de sa rencontre avec le président russe et tentait, en ayant recours à un discours quasi apocalyptique de convaincre Poutine des dangers qui menaceraient le monde, s’il ne s’oppose pas à l’Iran».

Mais quelle était la réaction russe ? Alors que Netanyahu ne cessait de décrire son scénario à faire le froid dans le dos de son interlocuteur, Poutine a bâillé comme s'il voulait dire: « désolé mais nous ne pouvons rien faire pour vous !»

Les bombardiers nucléaires russes ont survolé la péninsule coréenne.

Le ministère russe de la Défense a annoncé, jeudi 24 août, que les bombardiers nucléaires stratégiques Tupolev 95 MS, escortés par les avions de combat SU-35, avaient survolé les eaux internationales de l’océan Pacifique, de la mer du Japon et de la mer de Chine orientale.

Sans préciser la date de ce vol, le ministère russe de la Défense a ajouté qu’il avait été annoncé auparavant.

L’annonce s’est produite au moment où les États-Unis et la Corée du Sud menaient des exercices militaires annuels, dits Ulchi Freedom Guardian qui ont débuté lundi 21 août et devaient prendre fin le 1er septembre.

Les protestataires sud-coréens tiennent des pancartes dans le cadre d'une manifestation contre les exercices militaires annuels Ulchi Freedom Guardian (UFG), près de l'ambassade des États-Unis à Séoul, le 21 août 2017. ©AFP

Le vol des Tupolev 95 MS russes a poussé le Japon et la Corée du Sud à acheminer leurs avions de combat pour les éloigner de la péninsule coréenne.

La Russie et la Chine appellent la Corée du Nord à cesser ses tests nucléaires et critiquent en même temps les États-Unis et la Corée du Sud pour les exercices militaires d’envergure qu’ils mènent dans cette région déjà remplie de tension.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne Bahram Qassemi a condamné l’attentat terroriste contre la mosquée Imam Zaman (Imam du Temps) à Kaboul. Il a déclaré que les terroristes avaient ciblé la solidarité et la sympathie de la nation afghane.

Le diplomate iranien a fortement fustigé l’attaque terroriste de ce vendredi contre la mosquée Imam Zaman à Kaboul où des dizaines d’Afghans ont été tués et blessés. Dans la foulée, il a également exprimé sa compassion envers le gouvernement et les familles des victimes de ce crime.

« De tels actes terroristes visent sans aucun doute à créer des divergences interconfessionnelles et portent atteinte à l’unité de la nation afghane », confie le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. »

Des forces de sécurité afghanes près du site de l'attentat terroriste du 25 août 2017 à Kaboul. ©AFP

Quatre hommes armés ont attaqué hier, vendredi, la mosquée Imam Zaman dans le nord de la capitale en pleine prière du vendredi. Au moins deux personnes ont été tuées et 11 autres blessées, a indiqué un porte-parole du ministère de la Santé, Mohammad Ismaïl Kawoosi. Cependant, certaines sources afghanes ont rapporté qu’au moins 5 femmes et 2 policiers avaient perdu la vie sans compter les 11 blessées.  

Le groupe terroriste Daech a par la suite revendiqué cette attaque terroriste. L’attentat d'hier s’est produit moins de trois semaines après l’attaque terroriste de Daech contre une mosquée à Harat, dans le nord de l’Afghanistan dans laquelle 30 Afghans ont été tués.

La situation s’est aggravée ces derniers mois dans la capitale afghane où le dernier attentat de grande ampleur date du 24 juillet dernier. L’opération terroriste de ce vendredi 25 août intervient trois jours après la nouvelle décision du président américain de multiplier des renforts US sur le sol afghan.

Une simple question : si l’Iran s’implante en Syrie, qu’allez-vous faire ? À en croire The Jerusalem Post, ce serait la seule question que Netanyahu aurait posée mercredi à Poutine, alors que ce dernier passe ses vacances à Sotchi. Et la réponse ? Le journal reste bien vague là-dessus.

Mais la revue du Congrès américain The Hill spécule sur ce qui pourrait être la réponse d’Israël au double « non » américain et russe à sa demande : expulser l’Iran et le Hezbollah. The Hill écrit :

« Le propre du Moyen-Orient, c’est qu’on est constamment pris de court par la tournure que prennent les événements. La défaite de Daech en Irak et en Syrie, le retrait des terroristes de Mossoul et de Raqqa, provoqué par les violentes attaques de l’armée syrienne et de ses alliés libanais et irakiens, nous mènent à faire un constat : le Hezbollah s’est renforcé en Syrie au point de devenir une institution militaire à part entière. Or, le Hezbollah est en quelque sorte le représentant régional d’une autre institution politique encore plus puissante et qui est une composante de la République islamique d’Iran, à savoir le Corps des gardiens de la Révolution islamique. Si le Hezbollah venait à prendre le dessus dans l’équation complexe en Syrie, cela ne pourrait qu’ouvrir la voie à la présence iranienne dans ce pays voisin d’Israël. Il y a là un changement majeur de paramètre stratégique qui vient de se produire au Moyen-Orient et qui va nettement à rebours des intérêts israéliens. »

Dans la suite de l’article, The Hill reprend une antienne très à la mode en ce moment, à savoir la mise en garde contre le danger que représenterait le soi-disant « couloir terrestre » reliant le golfe Persique à la Méditerranée :

« L’Iran serait sur le point de construire cette route terrestre qui relie le sol irakien au Liban (comme si ces pays n’étaient pas géographiquement liés avant la guerre de 2011, NDLR), sans que les États-Unis bougent le petit doigt. La volonté de Trump à vaincre Daech est si forte que son administration a laissé l’Iran atteindre les frontières d’Israël. Les Israéliens, eux, sont en colère contre lui puisqu’entre ses actes et paroles il y a une grosse différence. À vrai dire, la fulgurante victoire du Hezbollah contre Daech lui a procuré une grande notoriété non seulement auprès des chiites, mais aussi auprès des sunnites, voire même des chrétiens d’Orient et d’Occident. Sans faire de bruit, le Hezbollah est sur le point de gagner les cœurs de tous ceux et celles qui ont peur du terrorisme aveugle. On cherche à connaître l’idéologie du Hezbollah, sa doctrine, sa pensée. Et c’est le plus grand revers pour Israël. Pis encore, ce mouvement posséderait 150 000 missiles, un arsenal plus grand que celui de certains pays occidentaux. » 

The Hill aborde à ce stade de l’article un autre motif de préoccupation pour Israël en Syrie, c’est-à-dire l’alliance Iran/Russie :

« Moscou sait pertinemment que son alliance avec l’Iran a renforcé les assises russes en Syrie. Les deux pays n’ont peut-être jamais été très proches, mais la guerre en Syrie a fait d’eux des alliés de circonstance. »

Après avoir préparé le lecteur, The Hill se met ensuite à justifier une confrontation militaire entre l’Iran et Israël en Syrie :

« Israël croit devoir convaincre Trump d’une chose : ce dernier a été contourné par les appareils diplomatiques iranien et russe. En témoignent l’accord nucléaire conclu avant son arrivée au pouvoir et la présence militaire iranienne aux portes d’Israël aujourd’hui. Dans la partie d’échecs que les Iraniens ont commencée en Syrie, ils disent aux Israéliens : échec et mat ! Tant que les Iraniens et leurs alliés libanais et irakiens se battaient contre Daech, Israël se sentait bien tranquille chez lui. Les choses semblent changer très rapidement, aussi rapidement que les conditions météorologiques. Israël va droit à la guerre, à cette différence près qu’il n’aura plus à ses côtés ses traditionnels soutiens américains et russes. »