تقي زاده

تقي زاده

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a dénoncé l’attitude de certains responsables américains, tout en assurant que la Russie ne tarderait pas à riposter.

« Nous observons dans le comportement des responsables américains des signes de troubles mentaux dus à leur sentiment de supériorité par rapport à leurs homologues, sentiment qui leur a donné l’illusion d’être capables de conférer à l’Amérique un statut privilégié dans la hiérarchie mondiale. Et Barack Obama avait à plusieurs reprises, et avec quelle arrogance, essayé de faire accepter cette revendication de Washington à différents pays. »

Voilà ce qu’on peut lire sur le site internet de la chaîne de télévision publique Rossiya 2, citant les propos de Lavrov tenus devant un parterre d’étudiants des relations internationales réunis à l’occasion de la rentrée universitaire 2017-2018.

« La Russie répondra, après avoir analysé la situation, à la décision des États-Unis de fermer son consulat à San Francisco », a ajouté le ministre russe en réaction à la sommation faite à la Russie de fermer son consulat à San Francisco avant septembre.

La Russie devra également fermer ses missions commerciales à Washington et à New York, selon le département d’État américain.

Le 28 août, la Russie, en réaction aux nouvelles restrictions américaines à son encontre, a exigé la diminution du nombre des diplomates américains sur son sol et a procédé à la confiscation de leurs propriétés, dont un complexe de pavillons et plusieurs hangars de stockage.

Lavrov a regretté cette situation, tout en renvoyant le camp américain à ses responsabilités dans cette affaire : 

« Je tiens à dire que nous ne sommes pas à l’origine de toute cette affaire de mesures de rétorsion. Cela a été lancé par l’administration Obama pour affaiblir les relations américano-russes et empêcher Trump de faire progresser des idées constructives et de tenir ses promesses électorales.

Nous répondrons fermement aux initiatives dommageables. Nous réagirons dès que nous aurons achevé notre analyse de la situation. Nous ne cherchons pas à nous fâcher avec les États-Unis et nous voulons véritablement que le climat politique devienne normal. Mais pour un tango, il faut être deux, et notre partenaire est sans cesse lancé dans un break dance en solo. »

samedi, 02 septembre 2017 11:11

Les Beriev A-50 russes couvrent le ciel syrien

Nouvelle information inquiétante pour Israël : selon Debkafile, site proche du renseignement de l’armée israélienne, la Russie a désormais, sous sa surveillance, le ciel israélien et ce, par le biais de la DCA syrienne.

Quatre avions de reconnaissance russes qui font partie des avions les plus sophistiqués au monde ne cessent de surveiller le ciel syrien. Ce qui a nettement réduit la liberté d’action maritime et aérienne d’Israël et des États-Unis, en Syrie et dans l’est de la Méditerranée, affirme Debkafile avant de poursuivre : « L’armée de l’air russe vient de déployer en Syrie quatre avions de type Beriev A-50, qui sont l’équivalent des AWACS américains. Il y a quelque temps, plusieurs de ces avions ultra-sophistiqués avaient été observés en pleine mission dans le ciel syrien. Une fois leur mission achevée, ils ont regagné leur base en Russie. Mais Moscou vient de déployer quatre Beriev A-50 dans sa base aérienne de Hmeimim à Lattaquié. Le radar Shmei-M, dont est doté cet avion, est capable d’identifier des cibles situées à 600 kilomètres de distance. C’est un énorme appareil à même d’intercepter n’importe quel objet dans le ciel israélien et aussi n’importe quel agissement militaire terrestre ».

Selon Debkafile, les quatre Beriev A-50 dispenseraient la Russie « de tout accord sur un quelconque échange d’informations avec les États-Unis et Israël » dans la mesure où ces appareils ont directement lié la DCA syrienne à la base de données du Centre de Commandement militaire en Russie : « N’importe quel raid effectué par Israël ou les États-Unis contre des cibles en Syrie serait automatiquement communiqué au CentCom russe et c’est là que la riposte serait gérée ». Debkafile s’inquiète ensuite de tout ce « mécanisme » qui réduit très sensiblement la « liberté d’action et de manœuvre d’Israël et des États-Unis » aussi bien au niveau aérien que maritime : « C’est un mécanisme qui contre l’action américaine et israélienne au-dessus de la Syrie et dans l’est de la Méditerranée et rend nos missions beaucoup plus périlleuses ». 

Debkafile relève aussi la « diversité des armements russes déployés en Syrie », armements qui vont des missiles anti-missiles aux avions de reconnaissance » : à vrai dire, Israël n’a plus cette liberté qui lui avait permis de frapper, le 17 mai dernier, un convoi d’armements destiné au Hezbollah dans la banlieue de Damas. Israël devra très rapidement adapter ses tactiques de guerre à la défense aérienne nettement renforcée de la Syrie et de la Russie ».

Debkafile se désole du fait que les Beriev A-50 permettent le CentCom russe de « surveiller sans accroc les zones de désescalade en Syrie » surtout celle que la Russie a créée sur les frontières du sud-ouest de la Syrie, soit près du « Golan » occupé syrien.

Comme chaque année, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei a adressé un message aux pèlerins de la Mecque, un message en faveur de l’unité et de la solidarité entre les musulmans , en ces temps difficiles où l’ennemi de l’Oumma cherche par tous les moyens à fissurer les rangs des musulmans, à provoquer d’interminables conflits confessionnels.

Le message du Guide suprême concerne tous les musulmans, chiites comme sunnite et il leur appelle à quel point l’ennemi à abattre qu’est Israël tire bénéfice des divisions, des guerres et conflits inter-musulmans.

Les États-Unis viennent de bombarder le convoi qui transportait les terroristes de Daech depuis le Qalamoun occidental dans le sud de la Syrie à Deir ez-Zor, ville occupée par les terroristes depuis 2014. Alors que le processus d’évacuation des terroristes en décembre 2016 à Alep avait reçu le feu vert plein et entier des Américains, nous sommes enclins à nous demander : pourquoi un tel blocage ? La trêve conclue entre l’armée syrienne et le Hezbollah d’une part et Daech de l’autre dans le Qalamoun, qui s’est soldée par le départ des terroristes dans l’est de la Syrie, embarrasse-t-elle à ce point les Américains ? Et si oui, pourquoi ? 

Dans un article publié dans le journal libanais Al-Bana, l’analyste des questions stratégiques de la région Nasser Kandil a fait allusion à la campagne d’intoxication d’envergure lancée par les courants liés à l’Occident contre le Hezbollah libanais.

« Cette campagne a pour objectif de minimiser les répercussions de la victoire de la guerre d’Ersal, qui a infligé un coup dur aux terroristes, mais surtout à leurs commanditaires américains et israéliens. En effet, la libération de Mossoul et de Raqqa, suivant le projet américain, devait se solder par un retrait des takfiristes, mais ce retrait aurait dû se faire par des trajets bien précis.  

Le retrait des terroristes de Mossoul aurait dû se faire de manière à ce que l’ouest et le sud de cette ville restent ouverts : ainsi les terroristes auraient pu circuler depuis l’ouest en direction de la Syrie et par la porte du sud vers la province d’al-Anbar, où les Américains détiennent de nombreuses bases militaires. Idem pour Raqqa. Il était prévu en effet d’ouvrir l’est de Raqqa vers Deir ez-Zor et le sud de cette ville vers le désert de Syrie. Suivant le plan US, les terroristes auraient pu de la sorte préserver la possibilité de circuler librement entre la Syrie et l’Irak et mener encore pour longtemps la vie dure aux forces syriennes et irakiennes. Or les Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire), l’armée syrienne et le Hezbollah libanais, appuyés par l’Iran et la Russie, ont fait capoter ce plan. »

Mais pourquoi le Hezbollah a-t-il décidé de concert avec les armées syrienne et libanaise d’éloigner les terroristes de Daech, en les expulsant vers Deir ez-Zor ?

Et Kandil de répondre :

« La décision de transférer les terroristes de Daech et du Front Nosra dans une zone close est en réalité un plan pour en finir avec ces terroristes en les plaçant sous contrôle. Or, la question qui se pose c’est de savoir pourquoi les Américains sont si en colère et pourquoi les courants liés aux États-Unis critiquent si vivement le Hezbollah ? Si on se focalise sur leur discours, on y trouve un seul point de convergence : la région d’Abou Kamal. 

Les Américains ont été surpris de voir que la Résistance a l’intention de transférer les terroristes dans la ville syrienne d’Abou Kamal. Car le contenu des négociations et la zone où les terroristes devaient être évacués étaient censés rester confidentiels. Les Américains s’attendaient à ce que les daechistes soient transférés à Deir ez-Zor, mais finalement c’est vers Abou Kamal que les convois font route. 

Que Deir ez-Zor soit la dernière station des terroristes, les Américains n’y voient aucune objection. Après tout, ils ont tout fait pour que le prochain front de combat entre la Résistance et les terroristes soient cette ville. Mais que les terroristes de Daech parviennent à Abou Kamal, quitte à contrer la conquête de cette ville par les Kurdes et d’autres mercenaires des États-Unis, il y a là une perspective que ne tolèrent pas les Américains. Le Pentagone a tout fait pour que leurs "mercenaires" arrivent à s’emparer d’Abou Kamal avant que l’armée irakienne et les Hachd al-Chaabi n’atteignent la localité d’al-Qaïm en Irak. Une localité qui se trouve à quelques kilomètres d’Abou Kamal. Si cette perspective se réalise, l’un des vœux les plus chers des Américains sera exaucé, à savoir avoir une emprise totale sur les frontières syro-irakiennes. Le départ de centaines de Daechistes à destination d’Abou Kamal est un coup de théâtre qui pourrait changer littéralement la donne. Car la présence de Daech à Abou Kamal ralentirait l’avancée des Kurdes de Syrie et des forces tribales sur lesquels les Américains comptent pour conquérir la frontière. Cet état de fait va permettre à l’armée syrienne et au Hezbollah de s’emparer d’Abou Kamal et partant de la frontière syro-irakienne. »

15 tirs de missiles nord-coréens ont été effectués depuis le mois de janvier sans qu'aucun d'entre eux ne soit intercepté par les missiles anti-missiles THAAD. Pourquoi? 

Les plus récents tirs de missiles effectués par la Corée du Nord prouvent une nette amélioration des possibilités techniques du secteur balistique nord-coréen, bien que les médias occidentaux ne cessent de s'en moquer. D'ailleurs, le plus impressionnant des 15 essais effectués depuis janvier aura été celui du 29 août lequel a été tiré en direction de la mer du Japon. Or c'est pour contrer les tests nord-coréens que les Américains ont déployé le système de missile THAAD en Corée du Sud. Pourquoi alors ce système n'est -il jamais déclenché quand le tir nord-coréen a lieu? 

Des systèmes de surveillance américains sont d'ailleurs brandis par les alliées de Washington dans la région, au risque d'attiser la crise, alors que des navires de la marine américaine naviguaient, eux aussi, depuis longtemps à proximité. Et malgré cela, c'est toujours l'agence sud-coréenne Yonhap qui fait état des tirs de missiles de son voisin du Nord. Quant au Pentagone, il n'a jamais confirmé ces tirs qu'une fois la nouvelle annoncée par Séoul. 

Il semblerait que les radars américains déployés dans la région sont aussi peu performants que les missiles THAAD car à l'heure qu'il est et malgré des lancements fréquents, il y a peu d'informations sur la balistique des missiles nord-coréens de longue portée. On ignore de quelles ogives ils sont dotés, ni comment ils se déplacent sur l'éventuel trajet. Les sources militaires en arrivent à une conclusion :  le système de missiles antibalistiques américain (THAAD), en service depuis 2008, est impuissant face aux missiles nord-coréens.

D'ailleurs les missiles anti-missiles US n'ont pas réellement une bonne réputation : en 2014, le bouclier de missiles anti-missiles israélien, Dôme de fer, a lamentablement échoué à contrer les missiles de la Résistance palestinienne, tirés depuis Gaza en réponse à la campagne du bombardement israélien contre les civils.  

Les manœuvres militaires conjoints de la Russie et de  son voisin, la Biélorussie sont dans le viseur des médias polonais ces jours-ci. Dans ce cadre, la Pologne entend fermer son ciel le long de ses frontières orientales le 15 septembre 2017. Marek Toczek, vice-amiral polonais en retraite, donne son propre commentaire de l'affaire.

"La décision du gouvernement polonais de fermer son espace aérien à certains vols russes en septembre est un prétexte pour utiliser de nouveaux moyens d'impact à l'égard de cet État". C'est ce qu'indique au journaliste de Sputnik l'officier en retraite.

À l'en croire, «il s'agit d'une excuse visant à utiliser de nouveaux instruments à effet psychologique en réponse à une menace présumée émanant de la Russie».

Mais, "ce que les Russes et leur alliés font sur leur territoire est leur droit souverain et leur décision", explique Toczek.

Les manœuvres conjoints nommés "Zapad 2017" des armées russes et biélorusses s'effectueront du 14 au 20 septembre 2017 sur les territoires des deux pays. Le ministère russe de la Défense avait précédemment annoncé qu'étaient présents dans les futurs manœuvres quelque 12.700 militaires, dont 5.500 russes, 70 avions et hélicoptères, jusqu'à 680 véhicules de combat, y compris 250 chars, environ 200 pièces d'artillerie, de mortiers et de lance-roquettes multiples, ainsi qu'une dizaine de navires.

Avec Sputnik

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mercredi à la levée des blocus israélien et égyptien imposés à la bande de Gaza, en proie à "l'une des crises humanitaires les plus dramatiques" qu'il ait vues.
"Je suis profondément ému d'être à Gaza aujourd'hui et d'être, malheureusement, le témoin de l'une des crises humanitaires les plus dramatiques qu'il m'ait été donné de voir en de nombreuses années de travail humanitaire aux Nations unies", a déclaré M. Guterres, qui effectuait sa première visite dans le territoire palestinien depuis son entrée en fonctions en janvier.
 
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mercredi à l'unanimité une résolution prolongeant d'un an la mission des Casques bleus de la Finul au Liban, après des dissensions entre Européens et Américains qui voulaient renforcer leur mandat contre le Hezbollah.
 
date de publication : Thursday 31 August 2017 11:03
Code d'article: 281836
 
Liban: Américains et Européens divisés
 
L'Italie, qui compte 1.100 Casques bleus au Liban, et la France (700 militaires), rédactrice de la résolution, ont souligné a contrario que l'essence de la mission de la Finul n'était pas modifiée comme le souhaitait à l'origine Washington.

Présente au Liban depuis 1978, la Finul compte actuellement quelque 10.500 Casques bleus.

Un paragraphe dans le texte adopté prévoit de demander au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, "d'étudier les moyens de renforcer les efforts de la Finul, notamment pour sa visibilité sur le terrain, via des patrouilles et des inspections, dans son mandat et ses capacités actuels".

Ce passage "ne modifie pas le mandat de la Finul", a fait valoir l'ambassadeur italien à l'ONU, Sebastiano Cardi. Dans la résolution, le rôle des forces libanaises est inchangé et la Finul devra toujours œuvrer en assistance du Liban pour notamment les inspections sur les armes, a-t-on aussi relevé du côté français.

Les Etats-Unis voulaient beaucoup plus, mais ce n'était pas acceptable car cela modifiait en profondeur le mandat, selon Paris qui s'est targué de l'appui sur ce sujet d'une majorité des membres du Conseil de sécurité.

Pour les Européens, il n'est pas possible de demander aux Casques bleus de pénétrer dans des habitations privées pour y saisir des armes. En vertu de leur mandat, ils n'ont la possibilité de le faire qu'en cas de menace précise et imminente.
mercredi, 30 août 2017 23:36

Deux millions de musulmans entament le hajj

Plus de deux millions de musulmans venus des quatre coins du monde entament mercredi le grand pèlerinage à La Mecque: un parcours en plusieurs étapes qui se déroule au coeur de la première ville sainte de l'islam et dans ses environs. Les autorités saoudiennes ont mobilisé d'importants moyens et se sont dites prêtes à parer à toute éventualité alors qu'il y a deux ans une gigantesque bousculade avait fait près de 2.300 morts.
De l'esplanade de la Grande mosquée aux sept minarets, les pèlerins convergent à pied vers la Kaaba, construction cubique enveloppée d'une lourde étoffe de soie noire brodée au fil d'or de versets coraniques. C'est dans sa direction que les musulmans du monde entier se tournent pour prier et autour de laquelle les pèlerins effectuent les sept tours rituels (tawâf).

Les fidèles se rendront ensuite à Mina, à cinq kilomètres à l'est de La Mecque, où s'amassent des centaines de milliers de pèlerins avant d'entamer jeudi à l'aube l'ascension du mont Arafat, le moment fort du pèlerinage.


Mobilisation des forces de sécurité
Sur l'esplanade de la Grande mosquée, appelée en arabe Masjid al-Haram (la mosquée sacrée), des brumisateurs rendent la chaleur plus supportable. Assis à l'ombre d'arbres ou de ponts en béton armé, des fidèles attendent patiemment l'appel de la prochaine prière. D'autres, plus téméraires, poursuivent leur marche, protégés par un tapis de prière ou un petit parapluie fixé sur la tête par un bandeau élastique.

Plusieurs fois dans la journée, des équipes bien rodées d'employés, majoritairement asiatiques, nettoient l'esplanade, à coups de jets d'eau.

Cette année, le pèlerinage est marqué par le retour des fidèles iraniens, absents l'an dernier.

La bousculade meurtrière de 2015 avait fait 464 victimes iraniennes et, quelques mois plus tard, Ryad et Téhéran avaient rompu leurs relations après l'exécution d'un dignitaire chiite en Arabie.

"Assurer la sécurité des pèlerins est notre priorité", a insisté mardi le général Mansour Al-Turki, porte-parole du ministère de l'Intérieur.

Selon lui, plus de 100.000 membres des forces de sécurité ont été déployés sur les différents sites du pèlerinage.

Le hajj intervient aussi dans un contexte de crise diplomatique entre l'Arabie saoudite et ses alliés d'un côté, et le Qatar de l'autre. Les premiers reprochent au petit émirat gazier son soutien à des groupes extrémistes et son rapprochement avec l'Iran.

Le boycott imposé au Qatar depuis le 5 juin, qui comprend notamment la fermeture des liaisons maritimes et aériennes, a empêché de nombreux Qataris de venir au hajj cette année, même si Ryad a assoupli les conditions d'entrée par la voie terrestre à deux semaines du pèlerinage.
 
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a exprimé son inquiétude envers la continuité des violences et de la violation des droits des musulmans en Birmanie.
 
« Dans le cadre du respect des droits préliminaires et la dignité humaine en tant qu’un norme international reconnu, le gouvernement de la République islamique d’Iran exprime fermement son inquiétude envers la continuité de la violation des droits des musulmans en Birmanie qui cause la mort et l’immigration forcée de plusieurs d’entre eux », a souligné Bahram Ghassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

Ce responsable iranien a demandé à l’Etat de la Birmanie de mettre en œuvre une politique réaliste afin d’instaurer la paix et la coexistence pacifique dans cette région et d’empêcher la poursuite de la violation des droits des musulmans et l’institutionnalisation de ces conditions inhumaines et violentes.

Ensanglantée depuis 2012 par la persécution de la minorité musulmane des Rohingyas par les bouddhistes majoritaires, la Birmanie connaît un regain de violences.